En fait, comme la plupart des gens sur cette terre, je ne me souviens pas de ma naissance. C'est vrai quoi, qui voudrait se rappeler de ce moment de toute façon ? Pas moi en tout cas. Bas oui, les nouveaux-nés souffrent dès qu'il sorte du ventre rond de leur mère. Respirer pour la première fois, ça ne doit pas faire du bien, ça doit faire autant mal que lorsque l'on se sent mourir dans l'eau, mais bon, je ne me vois pas en train de m'éterniser sur ce sujet-là. Je suis née dans une famille aux revenus très aisés. Mon père tient plusieurs hôtels à Jéju, et lorsque j'étais enfant, il partait souvent là-bas, même si nous avions déménager en Amérique, quant à ma mère, elle a toujours été styliste et c'est grâce à elle que j'ai une immense collection de vêtements. Si j'en crois mon père, cela fait maintenant presque cinquante années que les hôtels de sa famille son à Jéju, en fait, depuis qu'il a vingt ans quoi. Oui, il m'a eu vers trente ans, mais ce n'est pas vraiment un problème, n'est-ce pas ? Je ne sais pas vraiment combien de temps ma mère à souffert pour me mettre au monde, mais je sais très bien ce qu'elle me dit lorsque je veux qu'elle me raconte le jour de ma naissance ; « ce n'est pas le plus beau jour de ma vie, enfin, dans un sens abstrait oui, parce que tu es là, avec moi depuis ce jour-là, mais ce n'était pas joli du tout... On dit que c'est beau un accouchement, mais crois-moi, voir du sang partout, pousser pour survivre et faire naître un bout de chou, c'est pas facile... Et on s'en rend compte très vite et très facilement. ». Oui, ma mère a toujours été très directe et elle m'a toujours dit de dire ce que je pense des autres en face, parce que pour elle, l’hypocrisie est quelque chose d'impardonnable. Je ne pense pas vraiment comme elle, après tout, faire croire à quelqu'un quelque chose, c'est parfois pour l'aider, pour ne pas le blessé, donc voilà. M'enfin, nous avons tous nos propres façons de pensées. Le jour de ma naissance, toute la famille était réunie. Allant de ma tante à mon parrain jusqu'à l'ex-femme de mon oncle qui adorait mes parents, apparemment, j'étais très attendue, et j'en suis fière, j'ai toujours adoré ma famille, car ils ont tous été là pour moi à chaque moment de ma vie, et c'est ce qui compte le plus à mes yeux. Enfin, tout ça pour dire qu'une semaine après avoir vu les lumières aveuglantes de la vie pour la première fois, j'ai retrouvé ma maison. Mais cette fois-ci, je pouvais tout voir et tout entendre, le bruit n'était plus autant sourd qu'avant. Comment je sais ça ? J'en sais rien, j'le sais c'est tout. A l'époque, on habitait dans une maison avec deux chambres assez petites et le jardin n'était pas des plus accueillant. En fait, d'après mon père, on restait dans cette maison pour une bonne raison. C'était parce qu'il ne voulait pas se séparer de l'épave où il avait grandi, mais je crois que c'est surtout parce qu'il voulait me montrer combien sa famille comptait pour lui, combien cette maison renfermait des souvenirs. Car après tout, même si on s'embrouille parfois, dans le fond, la plupart du temps, on les aime quand mêmes, les gens de notre sang.




Comme je vous l'ai dit un peu plus haut, mon père ne voulait pas se séparé de sa maison et ma mère a dû lui faire du chantage pour qu'il accepte enfin de partir de son lieu préféré. Elle disait que c'était pour moi, mais dans le fond, je crois que c'était aussi pour elle, parce qu'elle n'aimait pas ce lieu où elle habitait. C'est vrai que lorsque je repasse devant cette maison abandonnée maintenant, je me dis que ça ne devait pas être très confortable, d'ailleurs, elle ressemble plus à une maison hanté qu'à un bâtiment dans lequel vivre sa vie. On pourrait croire comme ça que j'ai passé ma vie à voyagé, à m'amuser, et tout le tralala, tout simplement parce que ma mère voulait me faire profiter de la vie, étant souvent malade et fatiguée à cause de mes origines métamorphe, d'après elle, je pouvais mourir à n'importe quel moment dans d'atroces souffrances. Je pourrai même dire que j'ai passé mon enfance dans un cirque, mais je ne suis pas mythomane alors je dirai toute la vérité. En fait, j'ai plutôt passé une enfance tranquille dans une maison plutôt grande. Bas oui, mes parents ont opté pour vivre avec mon grand-père et ma grand-mère paternelle. Une belle maison à deux étages, six chambres, trois salles bain, le rêve quoi. Enfin, pour moi, n'importe qu'elle maison suffirait, tant que j'arrive à m'y sentir bien, ça me va. Puis faut qu'il y ait le chauffage aussi ! Hein hein ! Attention, c'est l'élément de force ça. Je m'éloigne du sujet, non ? Donc bon, je ne vais pas vous faire un long roman sur mon enfance. Je ne suis pas aller à l'école dès le début. Ma mère préférait me garder à la maison pour être sur qu'il ne m'arrive rien. Ainsi, j'ai appris à écrire, à lire et à compter dans ma chambre grâce à des professeurs particuliers avec qui je m'entendais plutôt bien. Lorsque l'on me disait quelque chose, je pouvais ressortir la phrase un mois après sans oublier ou changer un seul mot, mais ça, seul moi le savait. Pourquoi ? Parce que je savais que les enfants comme moi, c'est-à-dire pas très « normaux » avait l'habitude de se faire frapper et insulter à longueur de journée, je n'avais pas vraiment envie de devenir comme eux. Ainsi, je faisais partie des « têtes à brûler » comme m'appelait mon ancienne professeur. Ah.. Cette vieille femme aux cheveux roux, elle me manque parfois. Elle avait un don pour me calmer celle-là au moins. Comme vous avez sûrement du le comprendre, je ne remplissais jamais les questionnaires pour voir le niveau des élèves lorsqu'on m'obligeait à passer les examens dans de vraies écoles. Ou alors, je marquai de fausses réponses, faisant l'idiote, insultant les gens qui étaient exclus pour ne pas l'être moi-même. J'ai toujours eu cette peur de ne pas être acceptée, et elle demeure encore au fond de moi cette petite bête. Je savais très bien qu'en agissant ainsi, mes parents se faisaient du soucie pour moi, mais j'étais sur au fond de moi qu'ils s'en feraient encore plus si je rentrais tous les jours avant de la boue dans les cheveux, ou avec une touffe de cheveux en moins. Car oui, lorsque je suis entrée à l'école en troisième année de primaire je coupais les cheveux des filles de ma classe, enfin, seulement de celles que ma bande me montrait. Bas oui, j'allais pas m'en prendre à quelqu'un au hasard, non, il fallait qu'on me le demande et hop, comme une petite sauterelle, je sautais dans la vie rose et m’exécutais pour survivre. De toute façon, dans ce monde, c'est « marche ou crève », et ça, toutes les personnes intelligentes le savent.




« Votre fille est surdouée ». Aller prends toi ça dans les dents ma petite Pandora. Moi, la petite fille toute mignonne, toute gentille que tout le monde craint, est surdouée ? ← Oui, à cet instant, c'est tout ce que je me suis dit. En fait, je n'ai pas vraiment eu le temps de réfléchir. On m'avait dit que c'était un jeu et que si je répondais très bien, on m'offrirait une chose que je voulais très fort. Je n'avais que neuf ans à l'époque, alors j'y ai cru. Peuh ! Ce que la naïveté d'une enfant peut prendre cher dans ces moments-là. Tout le questionnaire était juste alors qu'en général, les profs me donnaient de magnifiques « D ». J'ai du refaire deux test de connaissance avant que mes parents arrivent à croire la directrice. Elle disait s'en douter depuis pas mal de temps. Si je la vois un jour dans la rue maintenant, je crois que je lui referai le portrait à celle-là. Elle avait pas pu s'en rendre compte avant ? Aishhh... Ainsi, deux mois après cette révélation, mon père m'a envoyé dans une école pour surdoués. Le simple fait de voir des gens intelligents autour de moi m'a chamboulé. Moi qui était habituée à traîner avec des loubards de service, j'avais en face de moi des gosses de neuf ans avec un âge mental d'adolescent de seize ans. J'ai mis pas mal de temps à me faire une place là-bas, je me rappelle encore des regards froids qu'on me lançait, mais je n'ai jamais flanché, parce que j'étais sure de moi, parce que je savais que je pouvais tous les ridiculiser. Tous autant qu'ils étaient. Et c'est ce que j'ai fait. En un mois, j'étais première au classement de l'école. Ça doit faire un choc de voir son enfant monté au top en seulement quelques semaines, mais bon, je vais vous avoué que j'ai pas choisi d'être comme ça moi, hein. Alors si vous êtes jaloux, je veux bien vous donner ma place. Le pire, c'est lorsque l'on me demandait « Pourquoi tu pars toujours pendant quatre jours chaque moi ? ». Euh... Parce qu'à la pleine je me transforme en panthère des neiges et que j'ai pas envie de bouffer des élèves de mon école ? Non mais sérieux... Jamais j'aurai pu sortir ça, alors je répondais que je devais faire des examens de santé et ça passait toujours. Parfois, j'en ai marre de savoir tout sur tout, de sortir des trucs que même les profs ne savent pas. J'aurai pu être aussi du genre «chouchoute des professeurs », mais non, loin de là. Ils ne m'aimaient pas beaucoup. Tout simplement parce que je n'avais pas de tact et qu'en dehors des heures de cours, je m'amusais plutôt que d'apprendre. Apprendre ? Pour quoi faire ? J'ai peur de paraître bizarre en disant cela, mais je n'ai jamais appris quoi que ce soit. Vous voyez le drama « playful kiss », oui ? Bas maintenant, est-ce que vous voyez qui est « Seung Jo » et bien... Je suis exactement pareil... Hmm... Niveau intelligence, hein ! J'suis pas aussi méchante que lui moi... Sauf quand je pète un fusible, mais ça, c'est encore autre chose et je préfère ne pas en parler, vous auriez directement peur de moi après ça.




Lorsque j'ai eu douze ans, mes parents sont partis vivre en France et j'ai dû les suivre sans broncher. Après tout ça, j'ai passé le reste de mon adolescence dans des écoles privées, mes parents ne voulant pas que je sois dérangée par des personnes « bizarres ». Comme si mes anciens amis étaient bizarres t'sais. J'ai donc commencé le tennis à l'âge de douze ans en entrant dans une nouvelle école. Parce que là-bas, il fallait choisir un sport. N'étant pas fan du base-ball et ayant très peur de me prend un ballon en pleine tête pendant les cours de basket, j'ai préféré le tennis. On m'a dit que ce sport bousillait les genoux... Pourtant, ils sont toujours en bonne forme mes genoux. Je ne suis pas normal ou quoi ? Bon après, peut-être qu'on m'a dit n'importe quoi, hein. Faudra que je vérifie d'ailleurs.. Je n'ai jamais vraiment fait de musique, à part de la danse classique et de la guitare classique lorsque j'avais treize ans pendant quatre ans et cinq ans pour la guitare. En sortant du lycée, mon père m'a demandé ce que je voulais faire. Au départ, je voulais devenir championne de tennis pour pouvoir faire le tour du monde, rencontrer des gens avec la même passion que moi, mais ma mère m'a bien fait comprendre que c'était inutile d'envisager cela avec ma "malédiction". Oui parce qu'imaginez qu'un match tombe une journée après une pleine lune... Allez expliquer pourquoi je déborde d'énergie et pourquoi je pète des câbles pour un rien... En fait, j'ai toujours un peu peur de devenir un monstre sanguinaire à chaque pleine lune, surtout lorsque la bête en moi reprend le dessus... Comme la dernière fois où j'ai poursuivie un petit écureuil qui ne m'avait rien fait. Lorsque la révélation a été faite, la vie que beaucoup de métamorphes s'était crée à été détruite en quelques jours. Contrairement à ce que j'ai pu penser à l'époque, la vie de ma famille n'a pas été ruiné et nous n'avons pas été "traqué", tout simplement parce que ma mère et moi avons toujours su faire attention, mais je crois aussi que c'est surtout grâce à mon père qui est un humain et que leurs sourires amicaux ne pouvaient pas paraître faux en face des autres, mais moi je savais très bien qu'ils avaient peurs d'être découvert et lorsque j'ai pu enfin partir de France, je n'ai pas hésité à fuir loin de là-bas, tout simplement parce que je ne veux pas vivre avec des gens qui ont peur de voir leur petite vie tranquille bousculée par je ne sais quoi. J'aime vivre normalement, mais savoir le danger à chaque coin de rue m'amuse, je n'ai jamais eu peur de la mort, ni du sang, alors ce n'est pas le fait d'être découverte en tant que métamorphe qui va me faire trembler ! (rire).

Put*** de mal de crâne ! Fronçant les sourcils, la tête sous la couverture, j'essaye de me remémorer la soirée précédente, mais rien, c'est un trou noir. Ce n'était pas la pleine lune pourtant... J'suis sûrement sorti hier... Non pas que ça ne m'amuse pas, mais me réveiller avec les tempes en feu, c'est pas vraiment joyeux. M'enfin, j'peux m'en prendre qu'à moi-même, il faut vraiment que j'apprenne à dire non lorsqu'on me propose des verres. J'ouvre donc les yeux, m'étirant et baillant tout en murmurant un petit « Nyah~ » avant de me lever tranquillement. Un simple petit rayon de soleil chaud se balade dans la pièce assombrie à cause des volets fermés et surtout parce que le soleil n'est pas encore bien haut dans le ciel. Pieds nus, je m'avance vers la fenêtre aux contours argentés avant de pousser les rectangles positionnés verticalement contre cette dernière, laissant ainsi le peu de lumière se propager à la vitesse de l'éclair pour illuminer un peu la pièce. J'enveloppe ensuite mon corps dans une longue chemise de soie, mettant la capuche avec des oreilles de chat sur ma tête ainsi que mes chaussons noirs avant de pousser doucement la porte de ma chambre. Je n'ai pas le temps de faire deux pas que Rukki me saute dessus. C'est vrai que j'adore mon chien.. mais dans certains moments, comme celui-ci, je le trouve trop collant et trop affectueux. Je soupire et le salut en souriant, pensant qu'il va peut-être me réponde. Oui, je suis de ces personnes qui pensent que les animaux comprennent ce qu'on leur dit, et je n'ai pas honte de le dire, quoi que vous puissiez penser de cette idée. Un jour, vous verrez, les animaux se relèveront et prendrons possessions du monde comme les dauphins dans un épisode des Simpson... Et oui, je m'éloigne du sujet, mais ce n'est pas très grave, n'est-ce-pas ? Mon ventre criant famine me tire de mes pensées et je me relève, poussant doucement mon animal de compagnie pour descendre les escaliers à la vitesse d'un escargot endormi, alors croyez-moi quand je vous dis que je descend trrrrès lentement. Rukki me suit, sa respiration est tellement forte qu'elle augmente mes maux de tête. Je soupire doucement, prenant un cachet d'aspirine dans un des placards de la cuisine. Je fais couler l'eau du robinet pour me remplir un verre avant d'avaler le médicament qui va sûrement m’enlever cette douleur infâme.

« Toi aussi t'as faim ? »

Le huski noir et blanc aboie brusquement en tournant sur lui-même histoire de me montrer qu'il affirme ma question, même si je suis sur qu'il a juste compris ma phrase parce que je suis parti en direction de son placard. Je souris faiblement, sortant une boîte de patté et le sert calmement, soufflant sur sa tête lorsqu'il s'approche trop et lui donnant une légèrement tape sur l'épaule droite lorsqu'il commence à grogner. Comme si j'allais me mettre à être aux ordres de mon chien... Peuh ! Et puis quoi encore ? Je prend ensuite des céréales ainsi qu'une pomme, recommençant à marcher à mon allure de zombie comme chaque matin. Je remarque alors que la télévision n'est pas allumé, chose plutôt normale et je décide de mettre les infos. J'enlève donc mes chaussons pour profiter de la douce sensation si plaisante d'avoir les pieds nus sur un tapis doux tout en m'installant sur une chaise en cuir noire et pose les aliments sur la table en verre de la salle à manger de type occidentale pour déjeuner tranquillement. Après dix minutes à déjeuner doucement, je débarrasse la table et fais ma petite vaisselle, non pas que je suis maniaque, mais je déteste lorsque la vaisselle reste trop longtemps dans l'évier. Je pars ensuite en direction de ma chambre où je m'affale comme un vulgaire sac à patate dans mon lit en soupirant, avant de regarder fixement mon plafond bleu rempli d'étoiles blanches et noirs accrocher à ce dernier. Mon portable se met à sonner sur mon bureau en bois, juste en face de mon armoire chinoise marron. J'entends le bruit, mais n'y prête aucune attention jusqu'à-ce qu'il recommence son manège, quelques minutes plus tard. Je me lève et l'attrape avant de m’asseoir sur ma chaise de bureau blanche. C'est mon patron. Je décroche aussitôt et il me demande si je peux venir une heure plus tôt. Je répond positivement avant de m’apercevoir que je dois être à mon lieu de travail dans moins d'un quart d'heures. Je raccroche et me rus dans la salle de bain pour me préparer en vitesse. Douchée en cinq minutes, je m'habille aussi vite que possible avant d'attacher mes cheveux en une queue de cheval. Je me maquille à la va-vite, oubliant presque de mettre du rouge à lèvres, chose que je réglerai dans ma voiture. Je dépose un baiser sur le museau de Rukki, lui promettant de rentrer en vitesse. Je me demande ce que me dirait mon patron s'il apprenait un jour que je suis une métamorphe. Oui parce que bien évidemment, je ne l'ai pas crié sur tous les toits et en général, je passe plutôt inaperçue au milieux des humains, mais je préfère rester prudente, je n'ose même pas imaginer ce qu'il arriverait si mon patron apprenait ce que je suis. Je soupire et m'installe dans ma voiture pour conduire assez vite, grillant deux feux rouges au passage, mais qu'importe, la loi est faite pour être détournée de toute façon ! J'arrive donc avec une minute d'avance et salut les autres avant de prendre place dans ma salle, serrant la main de mon ami et collègue, me posant confortablement sur un siège. Il faudrait aussi que je songe à arrêter de sortir en pleine semaine, mais bon, je ne peux jamais dire non lorsque l'on me propose de sortir entre amis, je suis comme ça, ce n'est pas de ma faute.. Je tourne mon regard vers l'homme à mes côtés et lui souris amicalement. Je sais qu'on ne serra à l'antenne que dans dix minutes, alors autant lui taper un peu la discute à celui-là, ça permettra au temps de passer plus rapidement.

« Alors, comment s'est passée ta soirée ? »
Je suis fille unique, enfin, à ma connaissance je n'ai ni frères ni sœurs et c'est bien comme ça. Mes parents habitent toujours en France alors que je suis arrivée ici il y a quelques mois et je ne leur donne plus de nouvelles, je ne veux rien qui me rappelle mon passé, pas parce qu'il s'est passé quelque chose que je veux oublier, mais simplement parce que je veux vivre ma vie loin d'eux. A part ça, mes grands-parents paternels sont morts il y a maintenant six ans, mon oncle ne m'a plus donné de signe de vie depuis environ trois ans et pour le reste, je ne les connais pas.