I. I want to know who you are
traits de caractère.
De mon jeune vivant, je fus une jeune
femme de coeur . Celle que la pauvreté n'avait pas épargné mais en revanche, je n'avais rien de la victime du mauvais sort.
Souriante, optimiste et reconnaissante à Dieu malgré tout. Une bonne chrétienne comme le voulait mon époque dans mon pays. Les ghettos du Mexique n'étaient pas un havre de paix certes, mais je n'avais jamais osé commettre des crimes, ni même volé un morceau de pain en dépit de la situation familiale. Malgré les mauvaises langues qui préféraient croire que je me servais de ma beauté pour obtenir ce que je voulais, j'étais jadis une jeune femme
fragile mais à la fois
forte et qui se tenait
droite pour ses nobles convictions. Ils étaient tous jaloux ! Moi fille de pauvres paysans, ayant seulement connu un conte de fée auprès d'un riche prince. Paradoxalement au chaos de cette époque, la providence m'avait simplement toujours sourit. Enfin, c'est ce que j'avais choisi de croire...jusqu'au jour où je rencontrai ma vraie destinée. Le rêve avait un prix fort. Pour des raisons que je tiendrais à jamais sous silence, je suis devenu par la suite une femme
brisée, secrète, me recroquevillant tel une huitre sur la perle qu'était mon âme. , Pour finalement retrouver mon équilibre au file des siècles, du moins en partie. Ce qui se brise, reste à jamais marqué et croyez-moi, il y aura toujours des infimes morceaux à jamais perdus dans l'impact ! Comme le fait d'avoir peur de mes sommeils. De mes rêves ou plutôt de mes cauchemars qui reviennent sans cesse.... Faute de mon passé qui me hante et de l’abomination que je suis. Alors le manque de sommeil altère ainsi mon caractère. Plus
austère, plus
sadique et
susceptible dû à mon plus grand besoin de me nourrir. Je me nargue de n'avoir besoin de quoi que ce soit. Refusant de regarder la réalité en face. Je me contente de bonne figure pour oublier ce qui m'habite. Sinon je peux me sentir moi même avec mon maître et son jumeau. En plus de 200 ans d’existence, les seuls et uniques qui me procurent cette sorte de souffle nouveau. cela me suffit pour l'instant pour me sentir moins oppresser par ma nature....
Mais en surface, dans mes meilleurs jours, je suis toujours l'enfant des ghettos au regard vif et pétillant derrière mes bonnes manières et ma vieille fierté d’
aristocrate moderne. C'est seulement que j'ai tendance à l'oublié. J'ai un peu oublié les bonnes choses de la vie, préférant maintenant la mort. & Détrompez-vous si je vous parais vertueuse ! Car ce n'est pas du courage qui m'habite lors d'une situation triomphante, mais c'est seulement que je n'ai plus rien à perdre. En fait, je suis déjà morte n'est- ce pas ? Je suis simplement maudite et je ne fais que mon sale boulot et par moment de parfaite lucidité, j'ai enfin compris que dans cet enfer, cet éternité, je ne suis rien de plus qu'un ange de la sentence. Que c'est par moi, que les impies périront de leurs crimes.
Raffinée - Circonspecte - Mystérieuse - Observatrice - Calculatrice - Sadique - Protectrice - Sensible - Douce - Désaxée - Rancunière - Troublante - Attractive - Charismatique - Insomniaque - Lunatique - Intelligente - Séductrice - Nerveuse - Délicate - Secrète - Superstitieuse - Attentionnée - Joueuse - Solitaire - Conservatrice.
*Son humanité est très fort mais cependant refoulé. Ce qui la rend instable et parfois torturée.
occupation nocturne.
Avez-vous un emploi malgré vos horaires ? Je n'ai pas vraiment d'emploi qui est commun aux mortels. *Soupire* J'occupe plutôt mes nuits à roder dans la ville, à
scander les rues dans l'ombre. Et malheureusement, je dois souvent
réparer les bêtises de mes congénères écervelés ou juste issu d'un sire irresponsable. Sinon les endroits bruyants, insipides et trop fréquentés comme les boites de nuit typique aux mortels, me rendre folle. Je préfère de loin le genre de soirée plus protocolaire qui tiennent ma foi, des discours un peu plus cohérents et éloquents, digne des anciennes sociétés vampiriques. Quoi que je les ai fuis pendant plusieurs centaines d'années et maintenant malheureusement je les regrette. Car cette époque est presque révolue, hélas elle s'éteint.
-->Il ne sera pas rare de me voir de temps à autre au
Breath's writing où il y a de doux combat de slam et de prose. J'adore cette endroit, autant pour ses soirées que pour sa bouquinerie ! J'aime aussi flâner dans de petit bistro d'ambiance feutré. Particulièrement lors de petit concerto classique, jazz ou de musique du monde. J'adore la douce sérénité des violons ! Cela éveille agréablement un coté sensible.
-->Il m'arrive parfois de
trouver des enfants perdus lors de jeune nuit à peine entamée....ou encore des enfants en difficulté. En fait, inconsciemment, je ne les trouve pas par ''hasard'', c'est précisément ce que je fais chaque crépuscule qui tombe. J'ouvre mes sens. Je les cherche. Cela fait naitre à la fois ce coté sombre et lumineux en moi. Ils me ramènent brutalement à la dure réalité comme ils me procurent un bref instant de plénitude. Ils compensent ce que je n'ai su faire avec ma propre fille. Je désire les chérir, les protéger. Rien de bien méchant apriori, enfin je crois. Mais ce n'est pas convenable. C'est Maria qui me nargue au travers eux. Ma fille perdu.
-->Finalement, j'explore. J'erre ici et là, au gré de mon destin, en me mêlant aux autres nocturnes et d'un même temps pas tout à fait.
J'observe. J'analyse. J'anticipe. Je vois et entends tout. Je connais la plupart des gens à leur insu, les dernières rumeurs jusqu'à un simple chuchotement.
manie, habitudes & goût.
Je suis une personne assez raffinée et conservatrice en matière de gout. Tant qu'a être condamner éternellement aussi bien le faire avec grâce et distinction ! J'aime le théâtre pittoresque, la littérature, Chopin, le violon qui me rends, mon dieu, humaine un bref instant ! Et ce qui me subjuguera encore et encore c'est le vaste ciel étoilé. Chaque nuit je prend une pause devant cet immensité qui me donne le vertige. Je ne l'avais pas autant remarqué que depuis que je suis vampire. C'est d'ailleurs la beauté la plus indescriptible que j'ai vu dès lors ma transformation...
Je suis une femme particulièrement de manière protocolaire aussi. Des bonnes manières impeccables même lors de mes chasses. J'ai un étique sans faille et cela me pousse parfois à rendre certaine situation macabre, en parfaite dérision.
Je collectionne les poupées de porcelaine, chaque soir de l’anniversaire de ma défunte fille, je m'en offre une nouvelle. Ces dernières années ce sont des poupées de ventriloque. Je les adore parce qu’on peut les animés et je trouve qu'elles ont une âme bien particulières...Surtout lorsqu'elles jouent de vilain tour à mes invités, avouons-le à mon festin. Avec les années, elles se déplacent même à l'extérieure de la maison oh ! Comme un mauvais présage, elles précèdent ma visite certaine. J'aime que l'angoisse commence avant même que j'entame quoi que ce soit.
régime alimentaire.
Je déteste le sang synthétique, pourtant je m'y résous bien souvent qu'autrement. Mes insomnies me poussent à avoir plus besoin encore de me nourrir qu'en temps ordinaire. Je déteste ça mais je déteste aussi dormir. Revoir toujours son visage. J'aime nettement mieux boire ce liquide infecte finalement, en cas désespéré dis-je bien ! Sinon il y a les esclaves de sang. Je m'étais promise de ne plus ôter la vie, mais entre-vous et moi, il n'y a rien de mieux qu'une chasse complètement libre de sa conscience. Oh dieu le gout de ce nectars suave à me faire frémir jusqu'à me damner chaque fois un peu plus. Une chaleur interdite qui nous enivre dont on ressent encore toute les subtilités d'un battement de cœur. Après tout je suis une prédatrice. Je me déteste tant. Cependant pour me donner bonne conscience, je me limite aux salopards Je me conforte à cette idée pour apaiser mon âme hurlante. Même que j'en prend plaisir une fois heurté dans l'action. Je joue cruellement et pernicieusement avec eux. Leur faire autant de mal qu'ils ont pu en faire. Voir la peur et leur repentir au gré de leur agonie m’exile secrètement. Telle la foudre divine qui récolte son salaire. Ce que je redoute seulement c'est mes absences psychologiques. Oui, lorsque toutes les choses en moi que je tente de fuir s'échappent, je perd le contrôle. Et ainsi c'est mes cauchemars qui deviennent tangibles au point tel que je ne discerne plus rien autour. Je me déteste une fois de plus. Mais une partie de moi adore ça ! C'est bien ce qui me fais peur. Je redoute le jour ou je ne reviendrais plus à la raison et que je perdre à jamais ce qui me reste d'humanité....
disciplines.
Décrivez vos pouvoirs (voir la liste des disciplines) et votre contrôle de vos pouvoirs. Pour les maîtres vampires n'oubliez pas de préciser quel animal vous pouvez appeler.
conviction.
L'idée me semblait tellement libératrice au début ! Avoir enfin l'opportunité de co-existé pleinement et librement avec les autres créatures. J'avais passé plus de deux cents ans à me cacher et voilà que je pouvais maintenant être moi-même, même si ce moi-même n'était plus ce qu'il était. Malgré tout, je n'ai pu me résoudre à me dévoiler ouvertement. Comme si cela me restait interdit. Et avec le temps.... j'ai vite compris que cela fut une grande erreur de notre part. Nous éliminons quelques problèmes d'un coté pour en acquérir d'autres. Est-ce vraiment ce genre de monde que je m'attendais ? Non. On oublie un peu trop vite les maillons faibles de nos propres races respectives, ceux qui causeront toujours notre perte et c'est un peu ce qui se produit -du moins- de mon point de vu. Comme pour ceux qui éprouvent une fascination pour les vampires. Quelle horrible chose que je ne comprend guère ! Ils n'ont aucune conscience de ce que nous sommes réellement. Cela m'indigne totalement.
signes particuliers.
Je n'ai ni tatouage ni signe distinctif particulier sinon je possède cette cicatrice sur mon âme qui la rendre -à mon regard- honteuse. Une profonde et douloureuse emprunte qui me rappellera toujours que je suis en enfer désormais pour l'éternité. Mais d'un même temps, aussi ironique fut-il, c'est le seul lien qui me reste avec mon humanité. Donc au finale, je chéris ce présent comme un trésor damné.
Généralement, les gens qui me côtoient parlent cependant de mes yeux comme étant le signe qui me caractérise. Des yeux au cœur d'une forêt sombre dont on voudrait s'y perdre aisément. Un regard qui berce la bienveillance teinté de mélancolie et où l'on entends des murmures sans sons; ''viens, viens mon ami''.
III. That thing I want to tell you