➽ date et lieu de naissance. 16 novembre 1989, New York ➽ nationalité. Américain ➽ votre forme animale. un loup au pelage noir et aux yeux bleus ➽ date de la transformation. 28ans ➽ type de métamorphe. Hybride. ➽ camp. Pour l’instant, il est trop fier pour se diriger vers qui que ce soit, et demander à l’aide, trop fier ou trop con, c’est une question de point de vue, certes. ➽ état civil. célibataire endurci. ➽ lieu d'habitation. Stoner Hill, dans un appartement pourris qui sent le gras et qui a subit un dégat des eaux plus ou moins important. ➽ métier. chasseur pour la guilde, du moins, il l’était, il a plus ou moins fuit tout ça, ne sachant pas s’il pourrait affronter leur décision au vu de sa nouvelle nature que lui-même est incapable d’accepter. Pour le moment, il continue la chasse, par habitude, mais il cherche aussi un petit boulot à côté pour payer son loyer. ➽ étiquette qui vous est collée. On le voit comme un ivrogne, un mec qui passe toutes ses soirées dans les bars et ramène de jolies filles chez lui. Tout le monde pense que c'est le genre de gars qui se moque de tout y compris de l'opinion des autres. De sorte qu'on est soit jaloux de lui, soit qu'on le méprise.

Impulsif, Wolfgang est quelqu'un qui a toujours suivit ses envies plutôt que ses réflexions. Vous connaissez le genre "je vois, je veux, je prend"? Eh bien lui c'est un peu ça. Du style capricieux lorsqu'il a envie de quelque chose il fera tout pour l'obtenir et bien sûr dans l'immédiat. S'il ne parvient à l'obtenir le jeune homme se sentir blessé, voir même frustré. Mais une chose est sûre, il n'est pas du genre à attendre que les choses viennent à lui. Il fera tout pour obtenir ce qu'il désir dans l'immédiat et s'il ne le peut, eh bien il finira par y renoncer. Lui c'est je veux tout, tout de suite ou jamais. Il n'est jamais dans la demi mesure quand il s'agit de suivre son instinct ou son impulsion. S'il n'obtient pas ce qu'il désire, il va se refermer comme une huître et devenir bougon au possible. Jusqu'à ce qu'il ai envie de quelque chose d'autre. Tenter de le raisonner est parfaitement inutile. C'est quelqu'un d'impulsif qui suit ses envies. Il est tellement agaçant dans sa manière de se comporter, comme un adolescent rebelle, comme s'il n'avait jamais goutter à la liberté et qu'il se sentait enfin libre après des siècles à être emprisonné, que même le peu d'amis qu'il possède ont bien dû mal à le supporter. On pourrait dire que c'est de la persévérance mais en réalité c'est bien quelqu'un de capricieux et d'obstiné.

Curieusement ce n'est pas pour autant quelqu'un qui fonce dans le danger en fermant les yeux. S'il est du genre à foncer, à ne songer qu'à ce qu'il désir obtenir, qu'à suivre son intuition, il n'en ai pas pour autant quelqu'un de suicidaire, bien au contraire. C'est quelqu'un qui réfléchi à la vitesse de l'éclair. Quand il a une idée en tête, elle tourne et tourne jusqu'à devenir une obsession. Ca peut paraître maniaque mais ça lui permet surtout de réfléchir assez rapidement au problème devant lui. En effet il est capable de prendre une décision si rapidement qu'on a l'impression qu'il n'a même pas prit le temps de la réflexion. Son esprit est froid et aiguisé comme une lame de rasoir, comme s'il était entraîné à prendre des décisions difficile à la vitesse de l'éclair. Evidemment il donne l'impression d'être quelqu'un de téméraire voire de suicidaire, mais il s'en moque. Une fois qu'il a prit une décision en général il s'y tient. Le jeune homme n'est pas du genre à se prendre la tête trop longtemps avec quelque chose, ce qui lui rend la vie plus facile en quelque sorte. Dans le boulot qu'il exerce ça lui semble primordial d'agir rapidement.

Plus qu’être simplement téméraire, Wolfgang aime le danger. Quoi qu’il se soit passé en lui lorsqu’il était enfant qui l’a poussé à devenir ce fou de la gâchette, ne tentez même pas d’essayer de comprendre quand on joue au psy avec lui ça l’énerve, il aime sa vie pleine de danger. C’est sans doute parce qu’il se dit sans attache, parce qu’il change d’identité régulièrement, mais il aime dire qu’il ne peut rien perdre. Ce qui n’est pas totalement vrai. En revanche, ce qui est vrai c’est qu’il se nourrit de l’adrénaline. Il est toujours sur un nouveau coup, toujours en mouvement, il ne reste rarement longtemps à un endroit, ce qu’il aime c’est vivre à 100 à l’heure, sans jamais s’arrêter pour souffler. C’est aussi parce qu’il a peur de s’arrêter et de réaliser que sa vie est vide. Il aime le danger et l’action parce qu’il se sent bon dans ce domaine. De même il aime dire qu’il n’a pas d’attache, pas d’identité, pas de nationalité et pas d’amis parce que c’est plus facile de vivre ainsi plutôt que de se confronter à une vie où le quotidien devient pesant. Il ne pourrait même pas envisager une seule seconde de fonder une famille, d’avoir un boulot normal, d’avoir des amis, et d’attendre impatiemment le week end. D’ailleurs, il ne sait même pas ce que sont des vacances, il ne s’en ai jamais vraiment accordé.

Wolfgang joue tout le temps un jeu, se pare sans cesse d'un masque. Ca peut être celui de la jovialité, d'un type sympathique et ouvert, mais ce rôle lui est difficile à tenir. Il préfère passé pour le grand méchant loup. Se montrant ouvertement méchant, n'hésitant pas à blessé les autres juste par plaisir, à se montrer moqueur ou joueur, il joue ce rôle à la perfection. Le fait qu'on puisse le détester ou le haïr ne le gêne pas. Du moins c'est ce qu'il affirme. Il préfère provoquer cette haine plutôt que de la subir. Le fait est qu'il n'aime pas qu'on découvre son véritable visage, pas plus qu'il n'aime la compassion. S'il y a bien une chose qui l'agace c'est qu'on montre de la compassion ou de la pitié pour lui, ça serait signe de faiblesse de sa part d'accepter une telle attitude des autres. Il préfère largement qu'on le déteste et qu'on voit en lui un salaud de la pire espèce. C'est tellement facile pour lui de jouer les méchants qu'il s'est logé dans ce rôle comme une seconde peau le protégeant des attaques extérieures.

S'il n'est pas aussi méchant qu'il voudrait le faire croire, en réalité le jeune homme est quelqu'un de solitaire voire d'asocial qui ne se sent pas à l'aise dans la foule et qui est quelqu'un de très sensible. Lorsqu'il considère quelqu'un comme son ami, la moindre trahison le blessera jusqu'au tréfonds de son âme. Il n'accorde pas souvent son amitié et sa confiance, il faut la mérité mais lorsqu'il accepte l'amitié d'un autre, c'est sur des sentiments véritables, pour lui c'est à la vie à la mort, et la moindre blessure infligé par un ami sera cent fois plus terrible qu'infligée par un ennemi. Possessif envers ses amis comme de ses conquêtes, il se montre exclusif et très jaloux. Il ne faut pas s'amuser à tenter de le rendre jaloux ou à vouloir essayer de tester son attachement car ça peut le rendre vraiment furieux. Il ne supporte pas la trahison ni même qu'un ami puisse le repousser. Il veut bien être détester par le monde entier mais ses amis doivent l'aimer sans concession sinon il se sentira trahi et blessé. En dehors de ses amis, et de ses proches, le reste du monde lui paraît hostile. Il déteste les gens. Les foules l’irrite au plus haut point, il considère les gens comme des moutons, et traite tout le monde de haut avec mépris intérieurement. C’est un asocial qui n’arrive pas à se plier aux règles de la société. Il se fiche de tout et surtout des autres. La loi, ça lui passe largement au-desssus de la tête, la normalité ? il trouve ça profondément ennuyeux, la société quand à elle n’est qu’une prison qui retient des milliers d’esprits dans ses chaînes. Voilà sa vision du monde. Tout le monde ment, tout le monde triche, et pourtant ils suivent tous les règles. Les gens sont bêtes, méchants et cruels à ses yeux. C’est pour cela qu’il n’accorde pas tant d’importance que cela à la vie, pourtant, il ne tuerait jamais un humain à moins d’y être obligé. Le plus curieux c’est qu’il se dit sans attache, il affirme ne pas avoir d’amis et très bien s’en sortir, que l’amour est une invention de la société et que tout ce monde ne rime à rien. Pourtant, il a des amis, très peu, mais pour eux, il pourrait décrocher la lune. Le fait est qu’il accorde pas souvent sa confiance, et qu’il préfère se consacrer à des amitiés vraies, qui lui apporte quelque chose, il s’attache plus souvent aux personnes qui ont des névroses ou des problèmes, qui ne s’acceptent pas complètement.

Enfin, il serait ridicule de tenter de masquer son côté séducteur. Il aime les femmes, les filles, les demoiselles, chaque femme possède à ses yeux un nombre infinie de richesses, chacune possède ses charmes même si parfois ils sont profondément enfoui en elle, masqué par de ridicules apparences si protectrices à ses yeux. S'il joue assez souvent les Don Juan, adorant séduire par une cour assidue une femme, la faire rompre un à un ses défenses, la voir céder peu à peu, pour finalement s'offrir complètement à lui, et lorsque c'est chose faite en général il la quitte assez rapidement pour des raisons évidentes: sans amour une relation avec une humaine peut s'avérer forte dangereuse pour le chasseur tout comme pour l'humaine, il aime aussi prendre une femme par surprise, la séduire en un clin d'oeil, et lui offrir des plaisirs inconnus de leur monde aseptisé, tout comme il peut véritablement s'éprendre d'une femme, chose qui cela dit est assez rare mais arrive assez souvent car il se laisse facilement entraîné par ses sentiments, c'est son côté impulsif qui ressort, si la passion et les sentiments qu'il ressent sont plus fort que sa tendance à repousser les gens autour de lui, alors il se laissera totalement consumer par sa passion.

S'il y a un trait de son caractère bien particulier c'est sa proportion à manipuler les gens. Aussi bien ses amis que ses ennemis. C'est sans doute à cause de sa fichue intelligence. En somme on peut dire que c’est un véritable petit génie. Ca n’est pas seulement une intelligence brillante qui lui permet de comprendre le monde dans toute sa complexité et de jouer avec parce qu’il en connaît les dures règles, c’est aussi un esprit capable de s’adapter sans cesse, c’est un esprit capable de faire des déductions très rapidement sur quelqu’un qu’il ne connaît pas d’un simple regard, c’est cette capacité à remarquer le moindre détail passant inaperçu pour la plupart des gens et d’en tenir un raisonnement logique qui lui permet d’établir en quelque secondes le profil de la personne sans le moindre mal et de tomber à tout les coups dans le mille. Ses capacités intellectuelles sont si approfondie qu’il s’ennuie d’ailleurs la plupart du temps. Est-ce pour cela qu’il passe le plus clair de son temps à s’amuser à jouer avec les gens, à leur faire croire des choses qui sont fausses. Etant un as de la manipulation, il ne lui ai guère difficile de passer pour quelqu’un qu’il n’est pas, de masquer ses prouesses intellectuelles pour tromper son adversaire aussi bien que son entourage. Jouer un jeu, il le fait depuis qu’il est enfant, passer pour autre est devenu pour lui une seconde nature. Inutile de dire qu’il est véritablement doué pour masquer ses pensées et ses émotions et même pour en faire apparaître sur son visage qui ne sont pas les siennes.

Wolfgang est avant toute autre chose un chasseur. Il est né dans une lignée de chasseur appartenant à la Guilde, une lignée Polonaise d’origine slave bien que sa mère soit une fille d’émigrant. Quoi qu’il en soit, il a été élevé par son oncle dans les règles de l’art de la chasse, puis après qu’il eut fugué, son éducation a repris à peu près un an après lorsque la Guilde l’a récupéré. La chasse est devenue à ses 13ans sa seule raison de vivre, et la Guilde tout son monde. Un monde qui l’exaspérait, lui donnait envie de vomir et en même temps sans lequel il n’avait aucune raison de continuer à marcher sur cette terre. Etre maudis, batard, rejeton d’un enfer consommé sur une terre souillée, il n’a jamais chercher à comprendre le sens de son existence. C’est au fond d’une bouteille de whisky qu’il trouve généralement la raison de son mal être en même temps que la raison pour laquelle il continue. Après que sa vie fut brisée, par une chasse de trop, une fierté mal placé, une erreur de jugement de débutant, il a prit la fuite, incapable de se donner la mort, incapable de respecter les règles de la Guilde, et incapable de faire face à ses aînés avec son être désormais difforme, monstrueux, il a prit le premier vol et s’est réfugié ici, au milieu des bayous, dans une ville surpeuplée, gémissante, suppliante dans son agonie, pensant qu’ici, il trouverait son remède et son nirvana, mais peut-être qu’au fond, ce n’est que son enfer qu’il a finit par trouver.

Sinon, officiellement, il est fossoyeur dans le cimetière de Shreveport, un métier comme un autre, mais pour un type qui a apprit à ouvrir un cadavre à 10ans, sincèrement c’est pas le pire des métiers. Au moins ses clients sont silencieux, bien sûr, il y a toujours ces satanés nécromants qui viennent foutre leur joyeux petit bordel, mais c’est aussi un excellent moyen de chasser des vampires, ce boulot lui permet de déceler très rapidement les jeunes vampires, ainsi que de conserver un œil sur toutes les activités post-mortem. Il faut aussi noter qu’il adore renvoyez les zombies dans leur tombe lorsque ceux-ci se passent d’un nécromant pour sortir de leur tombe. Certains appellent ça des goules, lui appelle ça des fucking mangeur de cervelle.

▬ Amateur de vitesse, il adore les vieilles voitures. Ce qu'on appelle les belles américaines, de longues voitures datant des années 70, avec du chrome un peu partout. Mais il aime aussi les bolides et les voitures sportives. Non seulement il aime faire de la vitesse et rouler à tombeau ouvert, mais il adore bricoler sur sa voiture pendant des heures. Il la bichonne durant des heures passant à la faire reluire. Si vous voulez vraiment l'énerver, attaquez vous donc à sa voiture et subissez en les conséquences!
▬ De toutes les vilaines manies de Wolfgang, celle qui est le plus évident, est sa dépendance à l’alcool que lui-même pourtant si doué pour dissimuler la moindre chose émanant de sa personnalité ne peut dissimulé, tout simplement parce que cela fait longtemps qu’il ne peut plus agir dessus, que l’alcool fait partie intégrante de sa manière de fonctionner et que sans lui, Vitaly est une vraie loque, tremblante, et mal en point.
▬ Son premier geste du matin? Mettre en route la machine à café. Tant qu'il n'a pas bu son premier café de la journée, il est irritable parce que son esprit encore embrumé par le sommeil le rend incapable de réfléchir correctement, du coup ça le rend plutôt difficile. Le café, il le boit bien noir, évidement avec un sucre. Il n'aime pas la crème dans les cafés encore moins le lait, la seule chose qu'il peut mettre dans son café c'est du wiskhy, en bon amateur d'Irish Coffee qu'il est.
▬ La seule musique qu'il accepte d'écouter c'est du rock. Il aime tout dans le rock, des premiers émulsions du rock dans les années 50 et 60, en passant par le punk, le hard rock jusqu'au métal. Attention, il préfère largement le rock des années 70 et 80 au métal et aux groupes actuels. Mais il aime bien certains groupes underground du métal et ça lui arrive d'écouter du punk d'un peu toutes les nationalités, il aime l'énergie qui se dégage de ses groupes tout autant que leur propension à insulter les gens.
▬ Ce n'est pas dans ses habitudes de se montrer vulgaire ou d'insulter à tout bout de champs. Il préfère les répliques bien sentie plutôt que les banales insultes. Mais lorsqu'il est énervé, alors sa bouche ne laisse sortir que des vagues d'insultes proportionnelles à sa colère. Tenter de le raisonner alors et vous vous en payerez plein la tronche que vous soyez son ami ou pas.
▬ Il possède un certain caractère qui le pousse à vouloir tout contrôler. Manipulant ses amis pour leur bien, il se débrouille toujours pour tout contrôler, accentuer par son côté possessif et protecteur, ses amis ont bien du mal à supporter sa fichue habitude à vouloir tout contrôler. Comme s'il pouvait vraiment les protéger de tout et les maintenir dans une bulle. Et lorsqu'il se met en colère c'est encore plus manifeste, car il se met à parler comme si le monde devait lui obéir. Je vous assure que c'est très déstabilisant.
▬ Ignorer son côté violent serait presque dangereux. En effet quand le jeune homme est nerveux ou tendu, il a tendance à devenir très rapidement violent. De nature colérique, il cède facilement à la colère et se laisse submergé par elle au point de devenir facilement ivre de rage. Dans ces moments là, il casse tout ce qui se trouve autour de lui et se montre particulièrement violent avec tous ceux étant à proximité et étant de sexe masculin.
▬ Sa seule faiblesse est les femmes. Une femme qui lui joue le numéro de la donzelle faible et en danger il tombera immédiatement dans le panneau. Les femmes ont beau être ce qu'il préfère ce sont celles qui sont les mieux placer pour le manipuler. Une femme en position de faiblesse et brutalement il joue les chevaliers en armure blanche et scintillante prêt à tout pour leur venir en aide.

 Wolfgang prend, bien malgré lui, la forme d’un grand loup noir au pelage dru et épais, et aux deux grands yeux bleus vous fixant avec une certaine tristesse ainsi qu’une grande colère avant que la bête ne l’emplisse d’instinct bien plus primaire. Ses transformations se passent toujours très mal. Il n’a jamais accepté la bête, et voit sa transformation comme une malédiction, comme l’instance de sa chute, ce qui fait qu’il n’a aucun contrôle sur la bête bien sûr et que ses transformations sont très douloureuses. Il ne se transforme que durant les nuits de pleines lunes, bien que, étant sans cesse en colère, il est bien possible qu’un jour, sous l’effet d’une rage incommensurable il puisse se contrôler une nuit proche de la pleine lune sans avoir aucun contrôle dessus. Etant un récent contaminé, car il se voit ainsi, il ne voit sa bête que comme une malédiction, pour lui, il est avant tout un chasseur, et d’une grande lignée qui plus est, aussi, il refuse obstinément d’aller vers une meute ou un quelconque groupe, il refuse de demander de l’aide à quiconque, par fierté, mal placée, certes.

Certains vous dirons que la vie était plus simple avant, d’autres que la révélation a tout simplifié, Wolfgang vous dira tout simplement de vous faire mettre avec votre optimisme à la con et vos idées préconsue. Ce monde a toujours été merdique à souhait à ses yeux. Que le monde entier sache ou non que le surnaturel existe, cela ne change rien au fond du problème. Parce que voyez-vous lui le voit toujours les jours ou presque ce fameux fond du problème. D’un côté il y a ces connards d’humains toujours plus nombreux, pompant les richesses de ce monde, bandes d’hypocrites qui reproches aux CESS des choses qu’ils ont eux mêmes faits. Massacrer, check, génocide, check, racisme, check, s’enrichir sur le dos des autres, check. Mais d’un autre côté, de part son éducation de chasseur, il n’a que du mépris pour sa propre race désormais, et les sorciers ? oh il les met dans le même panier que les humains, quand aux vampires, c’est bien les seuls qu’il puisse continuer à chasser désormais, alors il fait mine de les haïr plus que les autres, il affûte ses pieux, couvre d’argent ses douilles et ses balles, mais au fond, tout cela n’est qu’un même et vaste problème n’est-ce pas ? Ce monde n’a aucun sens pour Wolfgang et il craint qu’il n’en aura jamais.

 Comme tous les Ludwiczak, Wolfgang a plusieurs tatouages. Un cercle discret à la base de sa nuque composé de signes étranges faits en réalité de lettres issu d’une vieille langue morte comptant les échelons qu’il a gravit jusqu’à présent dans la hiérarchie de la guilde. Il a également autour du poignet une phrase tatouée signifiant mort aux traîtres, tradition familiale encore une fois, ainsi que trois lettre sur son épaule gauche qui sont simplement les initiales de sa mère défunte. Il n’y a pas que les tatouages qui marquent sa peau. Il y a les bleus, les traces régulières de brûlures sur ses mains dû à ses armes composées à 90% d’argent, et puis il y a les os de sa main droite qui semblent légèrement déformés lorsqu’il ferme son poing. Il s’est brisé la main lors de la mort de sa mère, et elle ne s’est jamais reformée parfaitement.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? c'est ta mère qui est inventée ➽ pseudonyme. mêle toi de tes fesses! ➽ âge. j'ai dix ans d'abord, tarte ta gueule à la récré si t'as tord!  ➽ code du règlement. mais euh, c'est chez moi ici, non mais, c'est quoi ce digicode à la con, laisse moi rentrer s'il te plait, allez digi sois sympa quoi ➽ avis général à propos du forum. ça pue, j'vous aime pas, en fait, j'vous déteste, j'vous hais ➽ avatar utilisé. un mec qui s'appelle Aaron Johnsson Paul et pis v'là.

Prelude
Une nuit en enfer.




Le vampire me frappa de nouveau. Il riait comme si c'était le jeu le plus amusant de la terre. Dix point si je lui démet une épaule, quinze si je lui bouzille le nez, 100 si je lui arrache un membre! Le vampire en question ne devait pas arriver à plus de 50 points mais j'étais persuadé qu'il n'allait pas s'arrêter à là. Il m'avait frappé en plein dans l'estomac et pendant cinq bonnes minutes je tentais de ne pas rendre mon petit déjeuné. Non pas que ceux été déplacé, après tout j'avais craché du sang quelques minutes auparavant quand il m'avait frappé en plein dans la mâchoire. Mais franchement j'avais déjà suffisamment mal partout, surtout au visage que je m'imaginais tuméfié et violacé, pour ne pas me rajouter la douleur de vomir quand on est enchaîné les bras au-dessus de votre tête. Et puis, quelque chose me disait que le vampire allait bien se marrer quand je me vomirais dessus. C'était un jeu pour lui. Les vampires ont une prédilection pour les jeux de tortures. Moi j'ai une prédilection pour les voir réduit en petit tas de cendre. Je régurgitais avec difficulté. Essayé d'avoir l'air effrayant et courageux quand vous êtes sur le point de vomir. Moi j'ai bien tenté mais à voir son sourire béa d'imbécile heureux je me doutais que j'avais lamentablement échoué. Qu'est-ce qui m'avait prit de me jeter dans la gueule du loup? Qu'est-ce qui m'avait prit de traquer ce vampire? Je devais être sadomaso pour me retrouver aussi souvent dans ce genre de situation.

« Tu crois être le premier lycan qui essaie de me tuer? » fit le vampire d'un ton moqueur. Il léchait le sang, mon sang, qui se trouvait sur son poignet. Beurk! J'ai toujours trouvé répugnant la manière dont les vampires léchaient le sang. Comme si c'était une sucrerie! En fait, c'était plus animal que ça. Si vous faites parti de ces gens qui vénère les vampires, c'est que vous ne les avez jamais vu se nourrir. Ils ont beau porté des costumes chics, fréquenter les hautes sphères de la société, parvenir au pouvoir, à la richesse, ils restent des animaux qui lèchent le sang comme le ferait un chien. « Tu pue vraiment... tu crois que ça me fait plaisir de te tabasser? Honnêtement je vais devoir prendre une douche après ça, et je venais d'en prendre une... »

Le vampire m'assena un nouveau coup. Il me regardait hilare. Ca devait le faire bien marré que je ne puisse m'échapper. Ce fichu vampire avait utilisé des chaînes en argent afin que je ne puisse les briser, en fait ça me brûlait la chair et me rendait tellement malade que de toute façon j'aurais bien été incapable de me transformer même avec la meilleure volonté du monde. En plus de ça, il m'avait accroché les poignets au-dessus de ma tête, bon ça faisait ressortir mes pectoraux mais le but était tout autre, ainsi tendu, j'étais tout bonnement incapable de bouger de mes liens. S'en était même tellement douloureux parce que je reposais en partie sur mes bras, que j'avais juste envie qu'on me laisse dormir. Alors oui ce fichu vampire avait de quoi rire, mais c'était d'une lâcheté sans nom de m'attacher ainsi. Tue moi, bois mon sang, mais joue pas avec moi.

« Tu joue encore? » fit une voix féminine. Une silhouette fine et féminine approcha pour finalement se détacher de l'ombre. C'était un joli brin de fille, elle paraissait avoir dans les vingt ans mais à sa puanteur je savais qu'il en était tout autre. Elle ondulait carrément comme si elle ne touchait pas le sol. Fichu vampire avec leur capacité à vous envoûter! Elle était belle à en crever. Bon sang, je ne sais même pas si j'aurais été capable de la tuer si je m'étais retrouvé en face d'elle. Mais là c'était différent. Si j'avais l'occasion de me détacher de mes liens, elle subirait ma fureur coupable ou non. « Ma chérie, commença le vampire en lui caressant ses belles boucles brunes, tu ne devrais pas aller manger? » La vampire s'écarta de lui avec une moue boudeuse. Bon sang qu'elle était craquante. « Tu devais m'emmener manger en ville! » Une infant traduisais-je dans ma tête. Trop jeune pour chasser toute seule ou trop effrayée pour le faire. Les vampires nouveaux nés sont parfois étrange dans leur comportement, mais facile à tuer parce que imprudent. Si je la prenais en otage... ouais c'est ça et le père noël il va aussi m'apporter des chocolats? Je ne pouvais rien faire, j'étais piégé comme un rat et j'espérais seulement qu'ils n'allaient pas faire des cochonneries devant moi. Evidemment, le vampire saisit le menton de la demoiselle et l'embrassa. Et merde! Ils vont quand même pas faire ça là? Le vampire en avait visiblement l'intention mais elle le repoussa violemment et s'approcha de moi. Et merde! Elle ondulait vraiment. Bon sang... faites que je m'évanouisse maintenant! Mais non, je restais parfaitement éveillé pendant que la diablesse commençait à me caresser la joue, se penche vers moi et m'embrasse. Bin voyons!

« Francesca! Tu ne vas quand même pas essayer de me rendre jaloux avec ce lycan? » rugit le vampire furieux. Tiens il était en colère? J'en profitais pour enfouir ma langue au plus profond de cette délicieuse petite bouche. Mince, elle commençait à faire descendre sa main vers ma ceinture. Pas cool ça. Pourquoi les femmes se permettent tout quand elles veulent rendre leur mec jaloux? Et pourquoi ça tombe sur moi? Beurk. Une vampire... beurk beurk et beurk. D'accord elle était canon, mignonne en plus. Si j'avais été un simple humain j'aurais rêvé de l'avoir dans mon lit. Mais bon sang, c'était un cadavre! Je n'allais pas viré nécrophile quand même? La vampire continua à m'embrasser langoureusement. Merde! « Lâche le immédiatement! » ordonna le vampire, mais elle continua. Intéressant, il n'était pas son sire. Sinon elle aurait bien été obligée de lui obéir. Enfin je crois. La vampire continua jusqu'à ce qu'on entende une détonation. Et une brûlure infernal me saisit à l'estomac. Je manquais de tomber dans les pommes, malheureusement pour moi je restais éveiller à souffrir le martyr. Je voulais me rouler en boule mais c'était impossible. Une balle en argent... et merde! La belle vampire hoqueta. Visiblement elle était touchée elle aussi. Je ne vit pas grand chose, ma vision devenait sacrément floue, mais j'entendis des bruits de bagarre. Finalement la fameuse Francesca dû me libéré puisque je tombais au sol. Le choc me provoqua une sorte de réveil. Ma vision était plus claire mais c'était tellement douloureux, mon corps entier irradiait de douleur. Des mains froides me touchèrent. Le visage, puis mon estomac. Elle me palpait. Mince. « Je suis désolé, ça va vous faire très mal. » dit elle avant de me soulever comme un sac de patate et de s'en aller.

Fichtre! Je voulais bien être damné si je comprenais quelque chose à la situation. La seule chose dont je me souviens c'est de m'être évanoui. A mon réveil j'étais allongé sur un banc dans un parc.



Chapter II
La Mauvaise Education




Les parents doivent apprendre à leur enfant comment vivre dans ce monde, ils doivent leur inculquer les règles qu’impose ce monde qui est le leur. On peut discourir des heures durant sur l’éducation que l’on doit donner à un enfant. Ne pas lever la main sur eux, leur laisser la liberté de s’amuser, de rire, d’apprendre de leurs erreurs. La théorie la plus à la mode actuellement. Mais tout le monde n’envisage pas de la même manière l’éducation de son enfant. Le pire est sans doute lorsqu’on abandonne. Qu’on laisse quelqu’un d’autre s’occuper de son enfant parce qu’on se sent incapable de faire face soi-même.

L'énorme loup marchait avec un pas lent et lourd. Ses griffes frottaient contre le béton, provoquant un frisson dans le dos de l'enfant. Il observait les griffes énormes. Ces yeux ne trahissait pas sa peur. Il soupira chassant la peur. Imaginer la chair sous ses doigts, les poils roulant sous sa main, imaginer l'arme plongeant dans cette chair, imaginer la bête tressauter, imaginer le second coup, plus précis, plus bref, plus efficace. Il lui fallait la tuer rapidement, sinon c'est elle qui vous aura. Il détaillait la créature en silence sans rien dire. Des bruits de pas se faisait entendre autour de lui, quelqu’un faisait les cent pas juste derrière le petit garçon. Mais ce dernier n’y prêtait pas attention. Le centre de son attention était la créature qu’il observait comme si sa vie en dépendait. La créature avait beau grogner et gémir d’une horrible manière, le petit garçon ne laissait rien percevoir de sa peur, s’il en ressentait. « C’est bien mon garçon. Etudie la, connais ses faiblesses, concentre-toi sur elle. » Le petit garçon n’eut aucune réaction. Il était bien trop concentré. L’homme qui marchait derrière lui s’arrêta. Il était fier du petit Wolfgang. C’était pas la première fois que le garçon le surprenait par ses capacités d’analyse et son intelligence. Il ne doutait pas un instant que le petit garçon allait tuer ce loup-garou. Ca n’était pas son premier entrainement. L’homme sourit. La relève était assuré avec un tel gamin. D’un signe de tête, il s’avança ayant pris sa décision et relâcha les chaînes de la créature qui se précipita aussitôt sur le petit garçon. Ce denier roula sur le côté pour éviter la charge et se releva à la vitesse de l’éclair. Il sortit une dague ciselée qu’il fit briller à la lumière. La créature se figea comme si elle devinait l’utilité de l’arme. Le petit garçon la fixa à son tour, se concentrant à nouveau. Puis il se mit tout d’un coup à courir comme pour prendre la fuite. La créature s’élança à sa poursuite. Profitant du manque de souplesse de la créature, le petit garçon entama un demi tour sur lui-même et plongea son arme dans le flanc de la créature qu’il entendit pousser un hurlement de douleur. Il tourna l’arme dans l’abdomen de la créature, entendant de nouveaux hurlements, déchirant le silence. Puis il attendit que la créature s’écroule pour enlever son arme. Un sourire de victoire s’afficha sur ses lèvres. L’homme l’attendait les bras croisés.

Une femme apparue, elle venait d’un coin obscur de la pièce. Son visage est creusé, blême et elle a de long cheveux blonds qui encadrent son visage, ses cheveux sont très fins. L’homme se tourne vers elle. Il lui sourit, et elle essaie de le lui rendre mais semble ne pas avoir assez de force. Un brin d'inquiétude frôle les paupières de Julien. Kathy semble si faible ces derniers temps. La jeune femme tenait à peine debout. Il lui avait dit de se reposer et à présent elle ne sortait même plus. Elle ne voulait pas qu'il s'inquiète, mais il la connaissait trop bien pour ignorer plus longtemps les signes. Elle était en train de se laisser mourir. Volontaire ou pas, elle allait y passer si elle ne faisait rien. « Tu ne devrais pas le faire combattre ce genre de créature, fit-elle. Puis après un léger silence, elle ajoute. Ce n'est qu'un enfant. » L’homme sourit fièrement en regardant l’enfant. « Et c’est le petit garçon le plus fort que je connaisse, Katherine. » La femme secoua la tête. Son visage tout entier se mua en une expression de tristesse absolue. Sa main se porta à son visage comme pour en masquer les larmes sur le point de couler. Mais l'homme la connaissait. La brillance des yeux de la femme à cause des larmes qui les emplissaient ne lui échappait pas. « Tu sais pourquoi il est aussi fort? Tu le sais mais tu ne dis rien! Jamais rien! Tu préfère le faire combattre... » S'effondrant, elle tomba à genoux secouée par ses sanglots. L'enfant se précipita vers elle et l'entoura de ses bras. Il l'aimait. Et chaque larme qui coulait sur le beau visage de la femme lui était d'une douleur infinie. Comme si chaque larme s'enfonçait en son coeur telle une lame blanche acérée. La femme entoura l'enfant de ses bras, nichant sa tête au creux de l'épaule de l'enfant. Seul ses yeux restaient apparent, et ils fusillaient l'homme du regard. Ce dernier, immobile, la mine défaite, ne savait pas quoi dire, quoi faire. Comment réagir. Ces larmes... il ne les avait pas voulu. « Kathy... je suis désolé. »

Je ne me souviens pas de comment était ma mère, de ce qu’elle m’a enseigné. J’étais encore trop petit lorsqu’elle est morte pour conserver un souvenir vivace d’elle. Il y a cependant des choses dont je me souviens, comme une marque indélébile, comme son parfum par exemple. Je me souviens que je m’enroulais dans son écharpe la nuit avant de m’endormir, ma tête fichée dans le tissu, j’inspirais le parfum sucré de ma mère avant que les bras de Morphée ne m’emporte. Je me souviens aussi du ton de sa voix. Elle n’était pas douce, mélodieuse oui, mais elle n’était pas aussi douce que je voudrais bien le croire. C’était une voix presque enfantine, tirant sur les aigus, chargé d’inquiétude et de peine, de souffrance et de douleur. À l’époque, je ne réalisais pas ce que signifiait le ton lourd de sa voix à moitié étouffée. Je me souviens en revanche parfaitement de mon oncle Julien. La manière dont il me parlait, d’une voix remplie de sagesse. Oncle Julien était comme mon père, et de nombreuses fois j’ai souhaité qu’il en soi ainsi.



Chapter IV
Une lumière dans les ténèbres



La nuit possède bien des significations, pour la plupart des gens c’est le berceau de peurs irrationnelles chez les enfants. Les parents s’inquiètent que leurs enfants viennent les réveiller au beau milieu de la nuit parce qu’il y a un monstre planqué dans le placard. Ils ont peur que leur enfant choisisse ce moment où ils sont tranquillement en train de dormir pour se lever et se balader dans la maison, ils ont peur que leur enfant sans surveillance se blesse ou tombe dans l’escalier, les parents ont toutes sortes de peurs mais des peurs justifiées. Ils ne croient pas que le monstre dans le placard existe. Mais ils n’ont pas de raisons d’avoir vraiment peur. La plupart des enfants ont peur du fameux monstre parce qu’ils savent. A cet âge là, les enfants possèdent une sensibilité particulière, ils savent que les monstres existent et qu’ils ne sont pas issus de leur imagination. Leur peur n’est pas irrationnelle, en revanche la présence du monstre dans leur placard peut l’être. Les monstres ne peuvent pas s’introduire dans un foyer à moins d’y avoir été invité. Dans un foyer vous êtes en sécurité. Pas dans les rues. Les enfants qui traînaient dans les rues la nuit étaient en grand danger, mais il n’y avait pas de parents pour s’en soucier. Soit ces enfants étaient des orphelins soit leurs parents se moquaient bien de leur sort. Pour Wolfgang, ça n’était pas totalement ça, mais s’en était pas loin. Le gamin de 13 ans traînait dans les rues parce qu’il n’avait plus de maman, et qu’il avait fuit sa maison un an auparavant, à la mort de sa mère. Il n’avait pas pu supporter la lente descente en enfer qu’opérait son oncle. Il n’avait pas pu supporter cette maison vide où sa mère était morte sous ses yeux, lentement, douloureusement. Qui aurait supporté ? Son oncle n’avait pas eut la force morale de partir, l’enfant l’avait eut. Mais contrairement aux autres enfants, Wolfgang n’était pas totalement démuni face aux monstres. Durant toute son enfance il avait été entraîné pour les tuer. Son seul problème était de trouver des armes parce qu’il n’avait pas un sou. Ca lui arrivait de voler pour manger, mais concernant les armes, il se débrouillait avec ce qu’il trouvait. Le couteau qu’il avait dans la poche, il l’avait confectionné avec un bout de métal qu’il avait affûté lui-même, et il l’avait entouré de gros scotch pour former un manche. C’était basique mais ça marchait plutôt bien. Pour le reste, il veillait à ne pas croisé de monstre lorsqu’il n’avait qu’un couteau sur lui. Ca aurait été du suicide. Pourtant, cette nuit, il n’avait pas peur de croiser un monstre, il avait cette rage intérieure qui dominait de loin les peurs qu’il pourrait éprouver. La certitude de vaincre l’emportait sur la peur. Si le petit garçon dans sa chambre, tremblant sous sa couette, savait que les monstres ne pouvaient pas entrer sans y être invité, sans doute aurait-il moins peur.

C’était une nuit comme les autres, et dans ce quartier, le jeune garçon avait autant à craindre les monstres que les junkies fauchés cherchant désespérément leur dose, prêt à tuer pour quelques centimes. Il marchait dans les ombres, évitant soigneusement la lumière, son regard se baladait autour de lui, comme s’il cherchait quelque chose. Pour dire vrai, il était méfiant. Son oncle avait bien des tords, mais une chose qu’il lui avait apprise était qu’il valait mieux être parano plutôt que de se faire surprendre. Toujours sur ses gardes, le garçonnet marchait d’un pas lent, la main droite plongée dans la poche de son sweat, refermée sur le manche de son couteau fait maison. Tournant à droite, il allait droit sur son refuge, une maison abandonnée qu’il squattait pour l’instant. Il avait réussit à déloger un couple de junkie la nuit dernière qui avait voulu lui prendre son repaire. Le jeune garçon savait se montrer persuasif avec ses armes faites maison et la lueur dangereuse brûlant dans ses prunelles. Le couple n’avait pas insisté et était parti. Mais il savait que ce ne serait ni les premiers ni les derniers à tenter le coup. Prêt à se battre pour conserver sa place, le petit garçon renifla l’air laissant son pouvoir s’étendre. Il senti une présence. Pas de surnaturel, ça n’était donc pas un monstre, mais un humain ou plusieurs, son don marchait plus facilement avec les monstres. Il entra en poussant la porte d’un coup de pied. Bien décidé à déloger l’intrus, le jeune garçon brandit son couteau devant le visage d’une jeune femme. Il lui donna la vingtaine, peut-être plus, à ses yeux c’était une adulte, pas trop vieille ni trop laide. Elle ne trembla pas de peur comme l’aurait fait les junkies, elle n’hurla pas non plus, ne lui lança pas un regard suppliant ni cruel, elle était aussi froide et glaciale que la pierre tombale. Un instant, il fut déstabilisé par le manque de réaction de la femme, la seconde d’après, elle avait plaqué ses deux paumes le long de la lame de sorte qu’elle bloquait la lame sans risquer d’être blessée. Il serra ses yeux, lui lançant un regard noir destiné à la faire fuir, mais elle se contenta de le fixer d’un air de défi. Il tenta d’enfoncer la lame, se moquant de la blesser cruellement au visage, il n’était après tout qu’un adolescent en colère contre le monde entier qui lui avait arraché sa mère et l’avait laissé se disputé avec sa seule famille encore vivante. La femme avait cependant bien bloquée la lame qui ne bougea pas d’un pouce. Elle décala ses mains avec tant de force qu’il fut bien obligé de suivre le mouvement, et finalement, elle manqua de lui tordre le poignet, il lâcha l’arme improvisée, son couteau fabriqué maison. La femme observa l’arme avec un petit air amusé avant de la jeter au sol, loin de lui, puis de s’avancer vers lui.

« Tu es prometteur, sans doute un brin trop téméraire, mais après tout, tu es un Ludwiczak ! » commença-t-elle alors qu’il fronçait les sourcils de colère et de mécontentement. Qui était-elle, et quel droit le jugeait-elle ainsi ? Il ruminait, observant la lame au sol, réfléchissant au meilleur moyen pour récupérer son arme et s’enfuir. Il pouvait la battre, oui, mais elle semblait forte et connaître les mêmes techniques que lui. « De la colère, et de la rage, c’est ce que je sens en toi. C’est bien, tu auras besoin de tels sentiments pour mener tes missions à bien. » Il lui jeta un bref coup d’œil, plein de colère, et en même temps de curiosité. De quoi diantre parlait-elle ? « Qui êtes-vous d’abord ? » demanda-t-il ou cracha-t-il presque. A la vue de n’importe qui, il ressemblait à vaurien. La femme se pencha vers lui, et il fit un petit bond de recul, comme un petit animal sauvage. La femme rit de ce mouvement maladroit enfantin. « Je suis une amie de ta famille. Vois-tu, ton oncle a simplement oublié de nous informé de ta naissance, erreur que nous avons eut vite fait de découvrir. Ta mère était malade, aussi nous excusons son oubli. Mais tu es des notres, et nous n’oublions jamais les notres. » fit-elle d’une voix doucâtre tout à fait inquiétante pour l’enfant qui l’observa en fronçant les sourcils, jetant un coup d’œil rapide à la lame au sol qui lui semblait si loin à présent. « Je suis de la Guilde. Et tout comme ta mère et ton oncle, je suis une chasseuse. Toi aussi, tu en es un. Je l’es immédiatement remarqué. » Elle se releva et récupéra d’un geste rapide mais élégant la lame au sol. La tournant devant la lumière, elle l’examina d’un regard expert. « L’objet est grossier, mais la lame coupante. Tout le monde ne sait pas fabriquer une arme ainsi. Tu as reçu l’éducation d’un chasseur, et même, plus tôt que nous le faisons. » Elle eut un petit sourire. « Ton oncle a été trop pressé. Il aura sans doute oublier te d’apprendre les règles. » Elle se pencha vers lui et glissa la lame au creux de sa main. Puis elle posa sa propre main au-dessus de celle de l’enfant, poussant ce dernier à refermer sa main sur l’arme. « Quoi que tu penses, tu as besoin de nous. Que feras-tu seul, ici ? Tu crois que tu pourras chasser quoi que ce soit ici, à part des junkies ? Je parie que tu finiras pas rejoindre leur rang, si ce n’est pas déjà fait. » Le garçon renifla. Elle avait raison, cependant il refusait par fierté de le reconnaître. C’est vrai qu’il ne chassait rien, hormis les ombres, parfois il tombait sur un vieux sorciers mais qui n’avait plus rien d’effrayant. Elles étaient loin, les créatures monstrueuses que comptait son oncle. Et puis, il y avait les doses, ces machins lui faisaient des choses, il savait que c’était mal, mais parfois oublier faisait du bien. « Avec nous, tu auras toujours des créatures à chasser, il y aura toujours un toit sur ta tête, et tu ne seras plus jamais seul. » C’est une promesse qui en valait bien d’autres, et de toute façon, qu’avait-il à perdre ?



Chapter VI
The Werewolf



Je savais au fond de moi, qu’il m’arriverait une merde de ce genre. Peut-être pas exactement ça, mais quelque chose me disait, que j’étais destiné à finir comme ça, pas dans la gloire dont je rêvais adolescent, ni dans l’amour d’une famille aimante comme lorsque j’étais enfant, mais dans la douleur, la souffrance, et la solitude, la seule chose qui me semblait me correspondre une fois arrivé à l’âge adulte. Je vous est déjà dit que dans ma famille on a un grand talent pour mourir jeune ? On nous dit courageux mais nous sommes surtout stupide, on se jette bien souvent dans la gueule du loup. Ah ah, la bonne blague. Vous savez quoi ? C’est exactement ce que j’ai fait, je me suis littéralement jeté dans la gueule du loup, bon une louve, mais ça change quoi ? C’est qu’un détail au fond, un simple et menu détail de rien du tout.

C’était une nuit froide. Le jeune homme marchait d’un pas décidé, ses mains enfoncées dans son éternelles veste en cuir noire usée, ses bottes s’enfonçant dans la boue, alors qu’il progressait assez rapidement, en suivant les traces de pas dans la boue. Sa cible ne cessait de bouger, mais il l’avait repéré deux heures plus tôt, et à présent il était sur ses talons. La bête n’avait pas encore senti le danger, sinon elle aurait déjà disparue. Il avait son arme, chargée, de balle d’argent. C’était la première fois qu’il chassait une nuit de pleine lune. La Guilde pensait qu’il était prêt. Et lui, se souvenait du premier combat, de l’unique, qui l’affait confronté à une bête. Il n’était qu’un gamin alors, trop jeune pour comprendre ce qu’était la peur de mourir, bon sang, à l’époque il ignorait ce que voulait dire mourir. Il s’avançait d’un pas pressé mais silencieux. Cette époque était révolue. Son oncle n’était plus là, niché sur son épaule pour lui dire ce qu’il devait faire, s’il était assez agile ou non, sa mère ne le soutenait plus du regard, ni en pensée d’ailleurs, il était seul désormais, mais âgé, et expérimenté. Il avait déjà tué plusieurs vampires tout seul, c’était sa dernière mission de ce genre, épreuve, après il savait que ça serait le grand bain. On lui ferait confiance, on lui octroirait des missions plus périlleuses et il était prêt. Il aimait tuer et la guilde le savait. Elle savait qu’elle avait trouvé en lui un chasseur qui aimait terriblement ce qu’il faisait. S’il avait été un simple humain, il aurait été dangereux sans nul doute, mais il était né chasseur. Il repéra enfin visuellement sa cible. La louve s’était arrêtée, elle aussi chassait, une biche. Touchant. Il leva son arme, la visant, atteindre le cœur avec la première balle était simplement impossible, mais la tête ou le flanc, cela était aisé. Le but, était de causer tant de dommages qu’il aurait le temps pour tirer une seconde fois.
Seize nuit plus tard, il devait comprendre sa cible d’alors, il devait ressentir la même faim le ronger, le même besoin de sentir du sang frais couler dans sa gorge, de sentir la chair se déchirer sous ses crocs, l’excitation de la chasse, le trouble dans le regard de sa proie, déjà tremblante de peur. Il ignorait cette nuit là, que la chasse allait tourner court, il ignorait que ce n’était pas la louve qui finirait dans une civière mais lui, aux portes de la mort, la gorge ouverte en deux ou presque, l’abdomen lui vraiment tailladé de part en part, son corps n’était plus qu’un amas de chair, et les médecins se demandèrent sérieusement s’il en réchapperait. Ils pensèrent à un miracle. Pourtant, la révélation avait déjà eut lieu. Ils auraient du comprendre. Wolfgang guérit, doucement, lentement. Il vit un visage, féminin, rempli d’inquiétude et avec quelque chose comme de culpabilité dans ses prunelles. Il ne su jamais qui c’était, mais à présent que son corps entier n’était plus que douleur, il se demandait si ce n’était pas elle. Il hurla en tombant au sol, à quatre patte, alors que l’impression que tout son corps se fendait en mille morceau le saisissait. Il avait simplement envie de mourir. Seulement aucun dieu n’accédait à sa prière. Il pensait mourir au bout d’un moment, la douleur était si intense, pas assez pour qu’il s’évanouisse mais si forte, oh mon dieu pensa-t-il. Et soudainement, ce fut le blackout. L’instant d’avant il se maudissait tout entier, d’être tombé dans ce piège comme un simple débutant, d’avoir laissé cette louve l’emporté sur lui, d’avoir réussit à faire de lui un monstre, de lui avoir tout simplement brisé sa vie, et l’instant d’après, il humait l’air, respirant l’odeur d’une proie alléchante, ressentant pour la toute première fois la faim, la véritable faim, et alors que le vent s’engouffrait dans ses poils noirs, il éprouvait une toute nouvelle sensation : la liberté.

On raconte que la première transformation est un événement qu’on oublie jamais. Je peux vous assurer que je ne l’ai jamais oublié. Durant mon enfance, oncle Julien m’avait raconté tant de choses sur les lycans, que ces monstres étaient des humains qui cèdaient à la bête. Croyez-moi, j’ai luté contre la bête de toutes mes forces. C’était le monstre que j’étais sensé combattre qui prenait possesssion de mon être une fois par mois, quel autre chose pouvait-être plus horrible encore ? Je l’ignorais, mais j’étais en train de créer mon propre enfer sur terre. Ma tombe, que je creusais de mes propres mains. Car plus je luttais contre la bête, plus elle devenait féroce quand elle prenait le dessus, et moins j’avais de contrôle sur elle. En ais-je jamais eut d’ailleurs ? Je l’ignore au fond, je ne suis qu’un pauvre êre maudis après tout.