➽ date et lieu de naissance. 1 Novembre 1987 à Saint-Pétersbourg ➽ nationalité. Russe ➽ votre forme animale. Loup ➽ date de la transformation. ➽ type de métamorphe. Pur-sang ➽ camp. Lycane solitaire ➽ état civil. Célibataire ➽ lieu d'habitation. L'hôtel ➽ métier. Barmaid, serveuse ➽ étiquette qui vous est collée. Pour l’instant je suis la nouvelle, une femme mystérieuse, séduisante que son regard dur dissuade d’aborder, seuls les plus téméraires l’ose.

Je suis déterminée à retrouver les assassins de ma famille et pour cela j’écraserais quiconque me met des bâtons dans les pattes, non je ne suis pas un assassin mais j’ai le don de dénicher les petits secrets de tout un chacun et de les utiliser contre eux. Une peste oui vous pouvez le penser, même le dire si vous avez de la chance je ne vous en tiendrais pas rigueur. En gros tant qu’on ne m’emmerde pas, je n’emmerde pas en retour.
J’étais d’ordinaire fêtarde, j’aimais faire de nouvelles rencontres et passais du bon temps avec les hommes, mais depuis deux ans, rien ne m’intéresse plus que ma vengeance et si je trouve un intérêt dans une personne c’est qu’il peut surement m’aider dans ma quête. Qu’il le veuille ou non je ferais ce qu’il faut pour l’enrôler et je suis capable de tout, dans ces moments-là ma conscience part aux oubliettes.
Je ne pourrais jamais passer à autre chose tant que la souffrance me comprime le cœur et ces évènements m’ont profondément endurcie. La culpabilité me ronge, j’ai souvent besoin de remplacer ces émotions douloureuses par d’autres. Dans ces moments-là je deviens imprévisible, mes instincts les plus primaires me guide et pas toujours dans le bon sens.
En outre, si l’on parvient à dépasser le cap de ma méfiance, ma paranoïa et mon asociabilité, je serais à toujours loyale envers cette personne qui m’offre son amitié et son soutien. En retour je lui offrirais toute l’aide dont je suis capable s’il a besoin.

J’ai deux faiblesses. Je déteste la première, je suis capable de déchiqueter un corps animale pour me nourrir sans broncher…Foutez-moi une araignée, ou l’une de ces bêtes à plus de quatre pattes, sous le nez et je suis incapable de la tuer, je prends même la fuite comme une chochotte. Les phobies n’ont rien de raisonnable.
La seconde, ma solitude. J’aime être entourée, me savoir en sécurité, protégée et aimée. C’était ainsi avec ma famille à ses débuts et elles me manquent tellement que ça me dissuade de m’engager sentimentalement avec quiconque et prendre le risque de revivre le même cauchemar.


Pour l’instant mes journées se résument à faire du "tourisme" à la recherche de mon ennemi et cherche un job afin de pouvoir subvenir à mes besoins. Je tente de me familiariser avec la langue américaine dont les nuances me sont encore difficiles à comprendre. Je ne suis pas encore très sociable et donc aucun ami, ils ne savent pourtant pas ce qu’ils ratent.

Je fouille du regard chaque coin d’une pièce pour vérifier qu’aucune bête à huit pattes ne s’y cache. Je suis aussi une maniaque de la propreté depuis que je suis tombée malade dans mon enfance, saleté de microbes.
J’aime la danse, j’en ai beaucoup fait plus jeune et j’en ai même donné des cours quand tout allait pour le mieux en Russie.

Je suis une louve, avec une belle robe blanche une caractéristique habituelle dans mon pays natale où le climat est plus froid. Je peux me transformer si je ressens une violente émotion en dehors de la pleine lune, mais la douleur me dissuade de m’y laisser aller, je préfère souffrir quand l’astre est pleine, qu’inutilement entre temps.
Lorsque je me suis lancé dans ma quête ma meute m’a rejetée, d’après eux la lignée Tchaïkowski leur a causé plus de soucis que nécessaire. Je suis devenue une louve solitaire, qui le vit assez mal, mais à chaque territoire que je foule je respecte la loi qui exige que l’intrus se présente à l’alpha présent.

La révélation, c’est exactement ce qui a foutu mon existence dans le chaos. Il était bien plus simple de vivre dans le secret, aucun curieux, aucun fanatique ne venait nous trainer dans les pattes et surtout la paix régnait dans mon pays. Me trouver en terre américaine, là où tout à commencer ne m’enchante pas.

Un tatouage entre les omoplates, un papillon qui signifie la renaissance, je l’ai fait après la mort de mes frères et sœurs parce que cela a profondément modifié ma perception des choses. Un autre derrière l’oreille, un croissant de lune symbolisant notre astre lunaire et une étoile symbolisant ma liberté.

Je suis née le 1 novembre 1987 à Saint-Pétersbourg, la petite dernière de la famille et aussi la plus fragile. Les accouchements à répétition de ma mère ont affaiblit son organisme et de fait affaibli le mien, je ne compte plus le nombre de maladie que j’ai dû essuyer. Une enfance assez éprouvante, mais des plus heureuses. Malgré les querelles incessantes, nous étions très proches, sans doute parce que la meute nous rejeter un peu à cause des gènes humains de notre mère, mais ils n’ont jamais osé nous bannir, ils avaient trop besoin de mon père qui était puissant. Ils nous faisaient comprendre autrement que nous n’étions plus les bienvenues.
Asya, ma grande sœur adorée, la plus ambitieuse a vite compris que pour survivre il fallait faire ses preuves, elle monta en grade, sans aucun remords ni scrupule, elle fit la plus grande fierté de notre père. Lui et Dimitri prenaient soin de moi, étant la plus faible j’étais celle que les rebelles attaquaient les premiers. Ils cessèrent lorsqu’Asya fut supérieure à eux et fit respecter sa loi, nous eûmes enfin un semblant de paix.

Un jour, ou plutôt une nuit, elle nous a quittés. Je lui en aie terriblement voulu, elle avait osé nous abandonner pour un vampire et son nécromancien, pour un Triumvirat. L’ambiance à la maison devint impossible, ma mère était contre cette alliance alors que mon père la soutenait. Un jour j’ai surpris une de leur conversation. Ma mère accusait mon père, de lui avoir fait autant d’enfants et affaiblis ainsi leur famille, à cause de cela Asya se sentait obligée de prendre soin d’eux étant la première à descendre de notre père.
J’ai compris alors la raison de son départ, tout ce qu’elle faisait c’était pour nous et particulièrement moi. Elle m’aimait tellement, qu’elle accomplissait tout ce qu’il fallait pour me protéger. J’ai compris aussi, qu’ils me voyaient tous comme faible. À partir de là je me suis promis de démontrer le contraire, ce n’est pas parce que j’avais souffert pendant ma croissance que j’étais chétive et c’est alors que j’ai demandé à Dimitri de m’entraîner pendant que nos parents se faisaient la guerre.
Encore une fois quand Asya fut certaine que notre protection serait assurée elle nous invita à la rejoindre à Moscou, dans la cour de son maitre vampire, Vassily. C’est une Mikhaila différente qu’elle retrouva, ce dont elle fut fière. Dimitri et moi nous montrions très méfiants envers eux, mais ils étaient plus civilisés que nous ne le pensions et finîmes par leur accorder notre confiance. Surtout Vassily, il était attentionné et patient envers moi, supportant mes bravaches avec calme, il m’apprit à devenir plus mature et réfléchies.

Nous étions tous dans le salon privée de Vassily, il n’y laissait entrer que ses privilégiés, lorsque un flash spécial à couper notre émission pour relater les faits actuels en Amérique. Le procès d’un vampire, tout le monde s’est tus et suivis l’histoire de près avec sérieux. J’étais sous le choc, un mauvais pressentiment me serrais la gorge, si les vampires se dévoiler aux yeux des humains qu’allait-il en être des lycans ? Nous regardions tous Vassily, ce dernier arborait un sourire serein, si sexy, il annonça qu’avec les progrès de la technologie c’était inévitable puis il alla remettre de l’ordre dans son clan.
Il ne m’avait pas fallut longtemps pour tomber amoureuse de lui, mais je me refusais de m’y laisser aller, persuadée que ma sœur et lui entretenaient une relation amoureuse. Quand je me sentais craquer, je sortais et rencontrer d’autres hommes, mais aucun ne me le fit oublier, je me sentais honteuse d’aimer l’homme de ma sœur. Je faisais tout mon possible pour l’oublier, négligeant parfois mes propres scrupules, tout était bon dans le plaisir et au moins l’oubliais-je momentanément.
En outre nous étions tous en sécurité, dans cette cour nous avions la paix et même si les vampires n’appréciaient pas forcément les trois lycans sur leur territoire ils nous acceptaient cordialement, aucun n’aurait pris le risque de se faire punir par leur maitre. Tout le monde y mettait du sien, chacun travaillait et donner une allocation pour le bien-être de tous. Peu douée pour les études, j’ai enchaîné les petits boulots, surtout les postes de barmaid dans les clubs les plus branchés de Russie, le meilleur moyen de travailler tout en s’amusant et rencontrer des nouvelles personnes.
Depuis la grande révélation en Amérique, Vassily a décidé de prendre leur exemple et les humains l’acceptèrent déjà accoutumé à la légende de Dracula. Les lycans refusèrent obstinément de se dévoiler, refusant de devenir une source de curiosité malsaine dont les humains sont friands. Finalement ils n’eurent pas d’autre choix que de s’y plier, les informations étant mondiales l’Amérique entraina tout le monde dans son sillage. Et pas pour le bonheur de tous.
Certaines rumeurs relataient qu’un nouveau clan rebelle se formait à Moscou. Puisque je n’avais pas mon pareil pour dénicher les petits secrets de tout un chacun Vassily décida de m’envoyer en éclaireuse. Asya et Dimitri étaient totalement contre, mais je décidais de faire mes preuves et d’écouter les ordres de Vassily, j’avoue aussi avoir voulue lui en mettre plein les yeux en lui rapportant des informations importantes.
Mais une taupe était parmi nous, ils savaient qui j’étais et ce que je recherchais et les vrais ont joué de moi, la seule information réelle que j’ai pu recueillir était qu’ils refusaient de s’abdiquer aux lois humaines et que la moitié des membres étaient du clan de Vassily. Quand j’ai compris que j’étais manipulée il était trop tard, l’offensive était lancée. La riposte fut grandiose, mais nous étions trop peu nombreux. J’ai voulu rester me battre à leur côté alors que mon frère et ma sœur me suppliait de prendre la fuite, ils les ont abattus sous mes yeux et pour mieux me torturer m’ont laissé en vie.

Me relever après ça fut l’épreuve la plus difficile, dévastée j’étais coupable de leurs morts si j’avais pris la fuite ils seraient peut-être encore vivants à l’heure actuelle et nous nous chamaillerions encore pour des broutilles. Mes parents me recueillirent, mais ma mère me tenait pour responsable et j’étais d’accord avec elle. Oh ces regards qu’elle me lançait, c’était comme recevoir un coup de couteau dans le cœur. Mon père tentait comme il pouvait de m’aider à me relever mais c’était peine perdue, je me laissais mourir.
Ne supportant plus ma vue ma mère quitta le nid familial, quittant par la même occasion mon père, ce dernier qui ne m’avait toujours pas délaissé m’envoya faire une course importante pour le foyer. C’est là que j’ai croisé un vampire, Natasha, elle m’a reconnu et m’a alpaguer pour m’accuser d’être devenue une loque tandis que d’autre se battait courageusement. Pour la première fois en un an cela attira mon attention et me fit réagir, je lui en demandais plus. Grâce à elle j’ai surpassé ma souffrance et élever ma rage. En sa compagnie j’ai rejoint le petit groupe de survivant, qui fidèle à leur maitre traquait les vrais pour obtenir vengeance.
Je n’y suis pas resté cependant, ils ont beau être de bon combattants ils n’ont rien dans la tête et m’ont beaucoup trop considéré comme une lycane sans cervelle et bonne à rien, allez chercher l’erreur, sans Vassily ils n’avaient plus de contrainte à me dire ce qu’ils pensaient de moi. Quand j’ai enfin obtenus une piste solide je les aient lancé sur une fausse piste et continuer ma quête en solitaire. C’est ainsi que je me retrouve à Shreveport, deux ans après l’assassinat de mon frère et ma sœur.

J’ai parcouru la France, Londres et enfin l’Irlande avant de retrouver leur piste ici, en Louisiane. Après 10heures d’avions depuis Dublin à la Nouvelle-Orléans, j’ai loué une voiture avec le peu d’économie qu’il me reste, j’ai conduit 5heures jusqu’à Shreveport et après avoir tourné dans cette petite ville à la recherche d’un hôtel, je suis littéralement morte de fatigue.
Debout devant cette porte close je me demande sur quoi je vais encore tomber, en une année seulement j’en ai vu des chambres d’hôtel, la plupart miteuse je n’ai pas les moyens de m’offrir le grand luxe, d’autres plus convenables, mais peu importe l’état finalement puisque dans aucune je ne me sentirais comme chez moi. Hors celle-ci promet, à travers le bois me séparant de ma chambre pour les jours à venir je peux déjà sentir la crasse. Oh le ménage a été fait certainement, mais le détergeant hormis me faire éternué ne camoufle pas les odeurs perceptibles par un odorat aussi développés que celui d’un lycan.
Au moins un couple, si ce n’est deux, sont passés par là récemment, la luxure y plane. Des mélanges de parfum capiteux, d’autres moins bons comme la transpiration et pas celle de l’homme viril après un effort physique, ainsi que celle beaucoup plus âcre du tabac froid. Je fronce le nez, insère ma clé dans la serrure et prend mon courage pour ouvrir cette porte. D’apparence c’est presque impeccable, le lit est fait de drap propre, mais ils en gardent encore l’odeur de leurs précédents occupants malgré la lessive aux fleurs de cerisier. Le sol est recouvert de lino imitant assez bien le parquet, les murs sont peint d’un blanc cassé s’alliant bien avec le jaune des rideaux recouvrant la seule fenêtre de la chambre et du couvre lit à fleur brodés. Une petite penderie a été installée contre le mur, à côté de la porte coulissante séparant la salle de bain.
Tout est presque neuf, mais en dessous ces apparats je peux encore sentir la puissance d’une fragrance qui fait réagir la louve en moi, me donne envie de retrousser les lèvres sur mes dents en grognant et rebrousser chemin la queue entre les jambes. Celle du sang. Un crime a été commis ici, d’une telle violence que la pièce entière en a été recouverte.
Le tout fait 12m². D’ordinaire je déteste les espaces aussi restreint, je préfère avoir suffisamment d’espace pour pouvoir me transformer et combattre si nécessaire, une simple mesure de sécurité et de survie. Si j’ai de la chance aucun lycan ou métamorphe ne m’aura repéré et personne ne viendra m’emmerder ce soir, j’espère bien, pour l’heure je n’ai pas le temps de faire ma difficile pour trouver une meilleure chambre.

Je n’ai plus aucune nouvelle de ma mère, elle m’a complètement déshérité et je la comprends même si cela fait mal, mais bon j’y suis habituée. Mon père me soutient entièrement, bien qu’au début il n’était franchement pas emballer de me voir partir dans cette quête il m’a finalement laissé partir en comprenant que c’est mon avenir qui se joue. Quant à lui, il tente de récupérer le cœur de ma mère et lui apprendre à nous pardonner.

➽ personnage inventé/scénarii/prédéfini ? Prédéfini ➽ pseudonyme. Kashmeer ➽ âge. 24ans ➽ code du règlement.

Spoiler:

➽ avis général à propos du forum. J’aime le contexte qui regroupe à peu près mes lectures favorites et le design m’a tout de suite attirer, le seul hic c’est le texte blanc sur fond noir sur quelques sujets (mes pauvres n’oeils) ^^ ➽ avatar utilisé. Lyndsy Fonseca