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 ▬ I'M A PERFECT DEVIL

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AuteurMessage
 
Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

▬  I'M A PERFECT DEVIL Tumblr_lxp2oqgn0n1qggrzno7_250
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


Black Moon
JE SUIS:
CAPACITES:
MEDISANCES:
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MessageSujet: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime13/4/2010, 20:57

Alessandro Edwin Llywlyn
âge. 19 ans en apparence, 475 ans
date et lieu de naissance. 17 décembre à Newlyn en Cornouaille, en Angleterre
nationalité. Italien & Anglais.
nom du sire. Magnus Yorkists
date de l'étreinte. 1553
statut. Caïnite
discipline. Protéisme n4.
état civil. célibataire
lieu d'habitation. manoir.
métier. Dirige un groupe de rock, se produit en tant que strip-teaser au Guilty Pleasure.
étiquette qui vous est collé. Les vampires qui l’apprécient un minimum l’appelle gentiment le démon insolent, mais à vrai dire, peu de vampire l’apprécient. Au mieux il passe pour un excentrique turbulant, au pire comme un ennemi pour les siens. Nombre de vampires aimeraient l’éliminer. En revanche chez les humains il a une bonne réputation, les femmes l’adorent et la plupart des humains qu’il croise l’apprécie d’une manière ou d’une autre même si parfois c’est trop.
▬  I'M A PERFECT DEVIL 2gxn0ax

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère.
" Si je suis un monstre voué à faire le mal, autant le faire bien. " avait dit le jeune vampire aux premières lueurs de son existence de vampire. Et c'est vrai qu'il est doué pour faire le mal, très doué. Pousser une jeune fille au suicide? Déjà fait. Provoquer la mort de famille entière juste parce qu'un chasseur avait osé faire un trou dans une joli chemise? déjà fait. Pousser un vampire profondément agaçant vers la folie destructrice au point qu'un siècle après il se donne la mort en s'exposant au soleil? Déjà fait. Et la liste est longue, incroyablement longue. En fait, le vampire a fait à peu près toutes les atrocités qu'on peut commettre en tant que vampire et pire encore car il est un redoutable démon. Mais résumé ce que peut être le vampire à cela serait parfaitement idiot.

C'est vrai que ses plus proches amis, les vampires qui le connaissent vraiment, s'avouent usée par le comportement du vampire. Insolent, impertinent, il n'a jamais voulu respecter les règles et encore moins se faire dicter sa conduite même lorsque c'est un conseil avisé donné par un ami. Tenter de le raisonner est parfaitement inutile. C'est quelqu'un d'impulsif qui suit ses envies. Une soudaine envie de chinois en plein milieu de la journée? Il s'arrangera pour qu'une jolie chinoise frappe à sa porte avant la tombée de la nuit. Il est tellement agaçant dans sa manière de se comporter, comme un adolescent rebelle, comme s'il n'avait jamais goutter à la liberté et qu'il se sentait enfin libre après des siècles à être emprisonné. Capable de faire les blagues les plus puériles comme de transformer la voisine parce qu'il avait l'impression qu'elle plaisait à son ami est tout à fait dans ses cordes. C'est pour cette raison, en partie que ses amis vampires ne restent guère longtemps auprès de lui. Mais il n'y a pas que cela.

Possessif, il aime qu'un être humain finisse par ne penser plus qu'à lui, qu'à n'aimer que lui, et il en va de même pour ses Infants ou ses compagnons. Il a tellement besoin d'être aimé qu'il ne peut supporter qu'on le trahisse, qu'on en vienne à lui mentir, à user de sa confiance. Jaloux de surcoit ça n'arrange rien évidement. Un de ses amis avait dit un jour: 'il est tellement orgueilleux qu'il peut accepter qu'on ne l'aime pas, qu'on le déteste, à vrai dire, il adore ça, mais qu'on le méprise, qu'on l'ignore?' Non, il n'aime pas du tout cela. Si un ami vient à le trahir ça sera la pire blessure qui soit, mais juste derrière vient l'ignorance et le mépris même de la part de parfait inconnu. Il aime être sous les projecteurs, il a toujours aimé cela, si quelqu'un le hait de tout son être, il va adorer ça, si quelqu'un est fasciné par lui au point de lui courir après, ça va le faire rire, mais qu'on l'ignore, ça va le rendre fou furieux.

Derrière cette carapace de méchant vampire se cache un autre être. Un autre vampire en somme. Un vampire amoureux des humains, un vampire qui est capable de passer une nuit entière, derrière une fenêtre à contempler les allées et venues des personnes devant lui, un vampire pouvant se lier d'amitié avec des humains, épouser une femme, s'entourer d'amis purement humains et vivre ainsi durant une dizaine d'année avant que la réalité de sa nature ne le rattrape. Quelque part, une partie de lui regrette son humanité. Il voit ces humains si beaux, tellement magnifique, mais il sait que dès qu'il les transformera pour qu'ils puissent le rejoindre le charme sera alors brisé et il aura face à lui un banal et maudis vampire. C'est peut-être le poids des années, le poids des regrets et des remords qui commencent à peser un sacré poids sur ses épaules.

Joueur, il aime s'amuser. Vous le trouverez la plupart du temps dans les bars en train d'enchaîner les verres à une vitesse hallucinante, probablement entouré de minettes ne rêvant que d'une chose: qu'il leur fasse l'amour comme un fou. Il aime s'amuser le temps d'une nuit avec une femme, tout comme il peut passer la nuit entière à jouer au billard. Faire la fête, écouter la musique à fond, jouer de la guitare, danser toute la nuit, c'est tout à fait le genre d'activité qu'il aime pratiquer. Ca n'existait pas tout ça à son époque. Il vous dirait probablement que ce mot a été redéfinis durant ce siècle. Quoi qu'il en soit, il adore n'enivrer avec des humains toute la nuit et s'amuser.

Derrière le masque du démon insolent, adorant provoquer ses pairs, car le vampire a une caractéristique des plus ridicules c'est qu'il adore faire tourner en bourrique les "anciens" comme il les appelle, les vampires assez vieux s'imaginant parce qu'ils sont âgés qu'ils peuvent contraindre les jeunes vampires et surtout lui d'obéir à des lois ridicules, se cache quelqu'un de généreux avec ses amis comme les plus inconnus, capable de tant de bonté lorsqu'il n'agit pas par cruauté, capable d'être attentif, attentionné et parfois même un peu trop protecteur envers ses amis qu'il juge plus faible. La plupart des vampires détestent la faiblesse, ils haïssent de tout leur coeur leurs faiblesses et se montrent méprisant envers les plus faibles comme s'ils étaient un vague reflet de ce qu'ils tentent de vaincre en eux chaque nuit, mais pas lui. Il aime la faiblesse comme si c'était une pierre précieuse, et c'est justement la faiblesse qui l'attire tant chez les humains, leur fragilité, leur côté éphémère. C'est la faiblesse qui permet de révéler ce qu'on est véritablement.

Courageux on pourrait carrément le traiter de téméraire car il aime le danger et la prise de risque. Le vampire ne se sent véritable en vie que lorsqu'il se met en danger et ce n'est pas forcément en essayant de se battre contre un vampire ayant deux fois son âge, mais plutôt en mettant en péril ses croyances, ce en quoi il croit, ses valeurs, ses idées, son idéal. Il pense que c'est l'unique moyen d'évoluer, en se mettant constamment en péril. C'est d'ailleurs ce qu'il essaie de faire maladroitement lorsqu'il se montre insolent avec ses pairs, il essaie de les pousser à se dévoiler, à se mettre en danger, en péril, à dévoiler leurs faiblesses même s'il adore les rendre furieux et que le spectacle de la rage naissant en eux est à ses yeux un divin spectacle.

Enfin, il serait ridicule de tenter de masquer son côté séducteur. Il aime les femmes, les filles, les demoiselles, comme les vieillardes, chaque femme possède à ses yeux un nombre infinie de richesses, chacune possède ses charmes même si parfois ils sont profondément enfoui en elle, masqué par de ridicules apparences si protectrices à ses yeux. S'il joue assez souvent les Don Juan, adorant séduire par une cour assidue une femme, la faire rompre un à un ses défenses, la voir céder peu à peu, pour finalement s'offrir complètement à lui, et lorsque c'est chose faite en général il la quitte assez rapidement pour des raisons évidentes: sans amour une relation avec une humaine peut s'avérer forte dangereuse pour le vampire tout comme pour l'humaine, il aime aussi prendre une femme par surprise, la séduire en un clin d'oeil, et lui offrir des plaisirs inconnus de leur monde de mortel, tout comme il peut véritablement s'éprendre d'une femme, chose qui cela dit est assez rare mais arrive assez souvent car il possède un coeur ouvert aux nouvelles aventures, et il ne craint pas la souffrance qu'impose l'amour et le chagrin qui en découle.

occupation nocturne.
Une bonne nuit pour le Prince des Ténèbres commence souvent par la contemplation du coucher du soleil, une chose qu’il adore regarder de longs moments avant que la nuit ne fasse complètement place. Ensuite il se met en quête d’une jeune fille, il les préfère écervellées, le genre de filles qui peuvent le draguer ou céder rapidement à ses charmes, le genre de filles qu’il peut trouver dans un bar. Elles sont une délicieuse entrée en matière pour le vampire. Il adore jouer avec elle pour ensuite les laisser légèrement hébétée encore un peu sous l’effet de la transe et du plaisir, dans un coin du bar ou chez elles. Il n’invite jamais ce genre de filles chez lui. Elles peuvent devenir collante et donc chiantes par la suite.

Il y a ensuite une partie de la nuit qu’il peut consacrer de diverses manières. Le plus souvent il répète avec son groupe de rock ou se produit selon si c’est le week end ou la semaine. Il n’aime pas se produire dans les bars à vampires, mais son frère étant le Maître de la ville, il n’a pas vraiment le choix. D’un autre côté se produire dans une boîte tenue par un vampire vous permet d’éviter les ennuis avec les groupies, d’un autre côté Alessandro adore les groupies. Après ses concerts il peut s’abreuver à la gorge de deux groupies qu’il fait venir dans sa loge. Elles ressortent déboussolées et plus calme que lorsqu’elles y sont entrées. Les membres du groupes sont plutôt cool, et Alessandro se comporte comme un grand frère avec eux. Il ne les mordrait jamais.

S’il n’y a pas de concert, le vampire a bien d’autres occupations. Déjà il y a tous ces plans étranges et secrets qu’il a, entre ses idées pour découvrir les origines des vampires, son désir d’en apprendre plus sur la magie, son attirance pour les sorcières n’est plus un secret pour personne chez les vampires, et ses plans tordus que son frère s’imagine inventés spécialement pour lui, le vampire a vraiment de quoi s’occuper. Et lorsqu’il n’est pas en train de tramer quelque chose, il joue les humains en faisant la court à une jolie fille ou encore en se rendant à des soirées humaines, en jouant les amis, les voisins charitables et toute sortes de rôle qu’il peut occuper aux yeux des humains dont il prend grand plaisir à masquer sa véritable nature de vampire bien qu’aujourd’hui il n’y ai plus besoin de jouer la comédie. D’autre fois il se comporte comme le vampire qu’il est avec ses amis humains, ses connaissances. Il ne joue pas toujours un jeu avec les humains, parfois il est lui-même.

Enfin, il apprécie de finir la nuit dans les bras d’une femme ou deux, qu’il invite chez lui. Généralement se sont soit des prostituées soit des femmes de petite vertu qu’il a séduit très facilement. Ce genre de femmes sont facile à emmener chez lui, avec son beau manoir, forcément ça attire l’œil et les femmes, mais aussi facile à chasser au petit matin. De plus la présence de ces femmes agace au plus haut point son frère et le rendre fou furieux fait parti des petits plaisirs qu’aime s’offrir le vampire.

manie, habitudes & goût.
✖ Il lèche les marques de crocs qui sont laissées par ses morsures afin que la plaie se referme, c’est une habitude qu’il avait avant la grande révélation et qui est resté chez lui.
✖ Esthète à ses heures perdues, il aime commander des peintures de grands artistes de la renaissance, chiner dans les brocantes, s’offrir des livres rares, des éditions originales pour être précis.
✖ C’est un amateur de sang de type A+
✖ Lorsqu’il est chez lui, il lui arrive de rester des heures à jouer du piano des vieilles musiques italiennes qu’il chante volontiers.
✖ Il noie ses peines de cœur et ses déceptions dans l’alcool, le sang et les femmes.
✖ Parfois il se poste dans un parc ou aux abords de maisons où il contemple la vie des humains qui y vivent.
✖ Il écoute la musique très fort chez lui.
✖ Lorsqu’on lui dit quelque chose qui le vexe, il pique aussitôt une colère froide qui le pousse à partir en claquant les portes.
✖ Amateur de voitures, il adore conduire des voitures de sports et faire de la vitesse. Il dit d’ailleurs qu’il conduit à tombeau ouvert.
✖ Selon lui faire du lèche vitrine revient à séduire la vendeuse afin qu’elle lui offre ce qu’il désire et en même temps son sang par la même occasion.
✖ Dès qu’il peut faire tourner en bourique son frère il saute sur l’occasion, que ce soit une simple pique ou lui planter un couteau dans le dos.
✖ Il adore se battre avec son frère mais il lui faut toujours avoir le dessus.
✖ Se droguer signifie pour lui boire le sang d’un drogué.
✖ Les femmes indépendantes et volontaires le font craquer.
✖ Il prend la forme animale d’un corbeau grâce à son don.
✖ Dans un café, il commende toujours un expresso bien qu’il ne puisse le boire il adore l’odeur du café corsé et aime la chaleur qui en émane.

régime alimentaire.
Végétarien ? Lui, pas vraiment. Il a bien testé le goût du sang de rat mais à ses yeux ça ne sert uniquement lorsque vous n’avez pas d’autres choix. Quand au True Blood, il n’en commande que lorsqu’il est dans un bar tenu par un vampire pour faire bonne figure mais il déteste ça. Pour lui, rien ne vaut le sang d’humain ce qui ne signifie pas forcément la mort du dit humain. En fait, le vampire suit un régime particulier. Il se nourrit de sang à la gorge de n’importe qui, selon lui du sang reste du sang, femme, homme, clochard, il s’en moque. Ce qui ne l’empêche pas de préférer boire celui des femmes, tout particulièrement des jolies filles car il couche généralement avec elle en même temps qu’il boit leur sang. Cependant il lui arrive également de coucher de temps à autre avec des jeunes hommes dont il boit également le sang. Ses victimes s’en sortent bien car il se nourrit à plusieurs gorges pour justement éviter tout risque d’anémie chez ses victimes.
Cependant, il adore boire jusqu’à la lie, et comme cet acte lui vaudrait la prison voire pire, le vampire choisit avec soin ses victimes à qui il va offrir la mort. Ce sont des tueurs, des personnes ayant déjà tué et ne connaissant pas le remords, des psychopathes ayant réussit à échapper à la justice, des pédophiles aussi qu’il aime punir et empêcher de nuir à tout jamais, parfois il s’attaque à de simples voleurs mais des voleurs capable de tuer pour s’emparer de leur butin. Mais les meilleures proies sont les tueurs en séries et les chefs de mafia parce qu’ils sont plus difficile à capturer et à vaincre. Les meurtriers ont un goût différent selon lui, et les traquer est un jeu très amusant pour le vampire qui adore ça. Une fois sa victime morte, le vampire prend grand soin de masquer son crime. Il masque toute trace pouvant remonter à lui mais essaie d’éviter les témoins, il n’aime pas tuer des humains innocents juste parce qu’ils ont vu quelque chose qu’ils n’auraient pas dû voir.

conviction.
Le fait est que avant la révélation, Alessandro rêvait de révéler l’existence des vampires au monde entier. C’est pour cela qu’il a créé son groupe de rock, quelques mois à peine avant la grande révélation. Mais voilà quelqu’un a tout gâché ! Cependant il commençait déjà à dire qu’il était un vampire avant ses concerts et avait même un blog où il décrivait son existence de vampire, ses états d’âmes de vampires et donnait même une adresse où le contacter si l’on désirait se faire sucer les veines. Quelle n’a pas été sa déception de voir que ce n’était pas à cause de lui que les vampires ont fait leur coming out. Cela dit ça l’a bien amusé tout ce remue-ménage, d’autant que la grande révélation a fait de lui une star chez les humains puisque durant les mois qui l’ont suivit, son groupe est resté au hit parade. Il a accordé tout un tas d’interview, mais à présent cela le lasse un peu.
Concernant son opinion quand à la réaction des humains, il a été amusé de les voir tout d’un coup fasciné presque conquis par les vampires alors qu’ils sont encore leur prédateur naturel. Regarder les shows télévisés où des prêtres font face à des vampires l’amuse également beaucoup, cela dit, il trouve qu’on en fait un peu trop. Le seul bémol c’est tous ces humains qui se jettent à ses pieds le suppliant de boire son sang, il trouve ça assez lassant pour être honnête. Il préfère nettement séduire un humain qui n’a pas envie qu’un vampire lui suce les veines. Encore s’il y en avait qu’un, mais ils sont nombreux les humains espérant se faire sucer le sang ou pire se faire transformer. D’un certain sens, il trouve ça pathétique. La révélation des autres créatures l’a juste amusé, il n’aurait pas cru voir un jour les lycanthropes connus du grand public.

signes particuliers.
Contrairement à la plupart de ses congénères, il peut voir les dernières lueurs du jour même s’il use de lunettes de soleil. En effet, il s’est toujours éveillé une heure avant le coucher du soleil et peut s’endormir une heure après le lever du soleil alors que la plupart des vampires sont déjà endormis depuis longtemps. Il est capable également de lire dans les pensées des humains comme des vampires, les lycanthropes émettant comme une station de radio brouillée, quand aux sorciers ils bloquent leur esprit la plupart du temps. En dehors de cela, il peut se déplacer durant la journée à condition de rester bien à l’abri des rayons du soleil, mais avec les égoûts, le métro, et autres réseaux souterrain il a de quoi faire lorsqu’il doit se déplacer durant la journée. Cependant comme cela lui demande beaucoup d’énergie, il préfère rester dormir tranquillement en attendant le coucher du soleil. Autre petit détail, contrairement à la plupart des vampires, il n’a jamais eut peur des humains, c’est pour cela qu’il est tout à fait capable de prendre une chambre dans un hôtel tout à fait normal.


Dernière édition par Alessandro E. Llywlyn le 5/5/2010, 17:39, édité 1 fois
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Lucian A. Corleone
 
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MessageSujet: Re: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime14/4/2010, 04:25

Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire.



    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLeto2
    Chers mortels,
    La plupart des gens commencent leur histoire au début, généralement avec l’histoire de leurs parents, certains possédant le talent d’écrire de bonnes histoires entameront avec une histoire triste, un épisode de leur vie ou d’un proche, histoire de s’attiré la sympathie du lecteur. Comme ce n’est pas mon genre d’être comme les autres ou de désirer m’attiré la sympathie du lecteur, je n’ai pas l’intention de commencer avec une histoire triste ou sordide, vous en aurez une ne vous inquiétez pas, mais je préfère entamer les festivités avec une de mes chasses dont je suis le plus fier.
    Je sais cher lecteur que tu vas finir par me détester quand tu auras finit cette lecture, mais tu ne pourras résister à mon charme même si tu le voulais, il transpire de mes mots, de ma manière de tourner mes phrases, de mes expressions, car ce charme c’est moi. Quelqu’un m’a dit un jour qu’il y avait de la lumière qui émanait de moi, une lumière qui attire comme le miel. Je te laisse en juger par toi-même, bonne lecture chers amis mortels.


Miami, la ville des vampires. South Beath au coucher du soleil, dans la tiédeur chaleureuse d’un hiver qui n’en est pas vraiment un, tout paraît propre, florissant et baigné dans l’éclairage électrique, la douce brise soufflant du front de mer pour venir caresser le visage des heureux passants mortels. Des jeunes gens élégants étalant avec une touche de vulgarité leurs magnifiques muscles dorés par le soleil, des jeunes filles si fières de leur silhouette fine, de leurs longues et douces jambes, dans le discret ronronnement de la circulation de la ville. Le vampire contemplatif ne pouvait s’arracher à ce tendre spectacle. Il ne fait jamais sombre à Miami, ni jamais totalement calme. C’est la ville parfaite pour un vampire tel que Edward, elle fourmille de petits criminels, sinistres, cruels et miteux, qui livrera aux oreilles du vampire ses crimes tandis qu’il étanchera sa soif sans fin.

Ce soir là, le vampire était sur les talons d’une proie comme il les aimait. Déjà les journaux étalaient leur gros titre. Un serial killer ça fait toujours beaucoup parler. Il avait frappé à six reprise, toujours dans des petites ruelles obscures, et ses meurtres sans envergures effrayaient par la manière dont ils étaient commis. Comme un humain pouvait-il faire cela à un autre ? Quelque part, le vampire avait envie de le savoir, hâte de la savoir. La police donnait plus de renseignement au vampire qui écoutait leur radio que l’aurait fait son instinct ou son odora surpuissant. Repéré un criminel d’un tel ordre dans une foule devenait impossible, dieu merci, la police était là pour aiguillé le vampire sur ses victimes. Pas moins d’une vingtaine d’éminents psychiatres avaient tentés de dresser son portrait que le vampire s’était procuré sans aucune difficulté. Pour quelqu’un ayant l’éternité devant soi, étudier les mécanismes de protection des dossiers de la police est un jeu d’enfant. Grâce à son pouvoir surnaturel, il avait pu ajouter le nom du meurtrier, pas ce stupide surnom que lui avait donné la presse, ainsi que l’adresse de son domicile.

Jouer à l’enquêteur amusait le vampire tout autant que la chasse. Il fut un temps où il fallait se montrer terrible comme un félin avec une proie, où l’on avait qu’une chance de parvenir à obtenir ce qu’on désirait et tant de chance de se tromper. Mais à présent avec tous les moyens qu’il avait à sa disposition, le vampire parvenait à établir un profil psychologique détaillé de ses victimes. Il s’offrait le luxe d’établir des conjonctures pour trouver les informations qui manquent cruellement à la police. Une fois qu’il a obtenu tout ce qui est nécessaire pour trouver sa victime, le vampire s’amuse à la suivre. Pour l’Etrangleur de L’Ombre, Edward se montrait patient. Il avait depuis deux semaines toutes les informations suffisantes. Un membre de la police serait tombé sur son ordinateur aurait été aux anges. Il avait même des informations sur la famille du tueurs, les personnes qu’il voyait, ceux qu’il ne voyait plus, et avait même compris pourquoi il en était arrivé là. Si le vampire apprenait à comprendre ses victimes, c’était peut-être parce qu’il se sentait si proche d’elles. Des criminels étanchant leur pulsion meurtrière n’étaient-ils pas le pendant humain de ce qu’il était ? Un chasseur aimant tuer.

Depuis deux semaines, le vampire avait loué une chambre dans un motel miteux en plein quartier délaissé de Miami. La puanteur régnait partout autour du nez fin du vampire qui devait plissé son si joli nez lorsqu’il rentrait dans le hall du motel. La misère l’entourait. Par moment, il mourrait d’envie de donner de l’argent à tous ceux qu’il croisait. Mais être damné vous enlève forcément vos idée de sainteté. La chambre était minuscule, le lit inconfortable, les rideaux fermaient mal, mais la vue sur l’intérieur de l’appartement de l’Etrangleur de L’Ombre valait indéniablement le coup. Edward avait pour l’occasion acheté une paire de jumelle. Il l’avait fixé sur un pied. Le soir venu, il s’installait derrière la fenêtre, s’allongeait sur son fauteuil en cuir abîmé par le temps, et observait sa victime. Lisant ses pensées, le vampire pouvait fort bien s’offusquer de telles pensées perverses, sales, et malsaines ou bien partir dans un immense fou rire. Son petit tueur l’amusait et le révulsait tout autant. S’il lui arrivait d’aimer tendrement ses victimes, celle-ci, il ne parvenait à lui trouver d’excuse pour ses actes. C’était un tueur minable, qui tuait sans raison, simplement parce que la vie ne s’était pas montrée rose pour lui. Mais ce soir, il aurait le plaisir de mettre un terme à son illustre carrière dans une sombre et cruelle étreinte, sans la moindre étincelle d’illumination morale.

L’Etrangleur était prêt à passer à l’action. Sa langue passait sans cesse sur ses lèvres pour les humectées. Il s’observait dans le miroir de sa salle de bain. Il était temps que le vampire s’habille pour sa victime. Fouillant dans la valise à peine ouverte, le vampire ne comptait pas s’éternisé ici, il en tira son costume de velours gris, un de ses préférés, surtout lorsque le tissus est épais, avec seulement un soupçon de lustre. Habitué des costumes brillants et colorés du 18ème siècle, le vampire cherchait sans cesse à retrouver un peu de cette brillance, élégance perdue. Sa chemise de soie blanche glissait sur sa peau d’albâtre blanc. Tout autre tissu moins doux aurait irrité sa peau sensible bien qu’incroyablement dure comme la pierre. Il passa ensuite un peu de fond de teint sur son visage afin d’en masquer la peau trop blanche, puis posa sur ses magnifiques yeux bleus cristallins si brillants et si envoûtant une paire de lentille bleu nacrée qui atténuait la brillance surnaturelle du regard du vampire. Il secoua ses cheveux d’ébène qui descendait sur ses épaules. Il ressemblait à un magnifique mortel, un excentrique riche, mais pas vraiment à un vampire. Cette époque était bénie pour les vampires, car on pouvait facilement masquer sa nature grâce aux artifices qu’use les femmes mortelles.

La chasse au Gros Gibier revenait au vampire, le ramenant encore une fois à la réalité. Le traquer, l’attendre, le saisir au moment où il allait donner la mort à sa prochaine victime, le prendre sur le fait, saisir sa frêle gorge et la percer pour connaître le goût de son nectar incandescent, tout en festoyant sur sa perversité, en ayant un aperçu de ses premières victimes par les immondes hublots de son âme aussi noire soit elle. Le vampire s’élança élégamment dans la ruelle à la suite de l’étrangleur. Devenir invisible était possible, mais il lui fallait exercer son esprit et manipuler celui des mortels. Pour l’instant il se contentait de masquer sa présence à sa victime, si cela était véritablement nécessaire, car l’immonde tueur semblait uniquement préoccupé par sa future victime. Le vampire n’était pas un héros. Il n’allait pas sauver une pauvre mortelle faible d’un immonde tueur. Il avait cessé de songer à sauver son âme ainsi. Il avait trop souvent pris la vie, d’innocent, comme de criminel. N’étant pas convaincu qu’une seule bonne action suffit à racheter des siècles de mauvaises actions. Edward reste persuadé d’une seule chose, c’est ceci : le mal que représente un seul meurtre est infinis, et sa culpabilité comme sa beauté, éternelle.

Grimpant l’escalier de l’immeuble tout aussi minable que celui où logeait sa victime, mais plus cosy, comme si quelqu’un avait estimé que même dans la misère on peut tenté de faire quelque chose de beau et de plaisant. Le vampire voyait déjà l’innocente adorable petite vieille assise sur son fauteuil, en train de regarder ce film en noir et blanc, ces deux visages magnifiques s’approchant l’un de l’autre, sachant parfaitement par cœur la moindre des répliques franchissant ces magnifiques lèvres tant elle l’avait vu et tant elle l’adorait. Sa victime avait déjà pénétré l’appartement. Une voiture de police passa près de l’immeuble, probablement dans la ruelle où il se trouvait quelques instants auparavant, si bien que le vampire eut pu entendre leurs pensées. La configuration des étoiles était bonne. Cela signifiait quelque chose. L’Etrangleur allait frapper. Et ils ne savaient pas où. Ils savaient seulement que ce serait dans le coin. Le vampire sourit. Il avait toujours une longueur d’avance sur la police. Et adorait leur confié un cadavre magnifique. Parfois il s’amusait à mettre en scène la mort de sa victime. Expliqué le fait qu’il manque 5 litres de sang était toujours la difficulté. Mais pour l’instant il n’avait jamais laissé d’indices laissant pensé que c’était un vampire le tueur. La société telle qu’elle était à présent ne le lui permettait pas. La police voudrait savoir, chercherait, et la simple pensée de se savoir attaché à une table d’opération, des tuyaux pénétrant son corps le glaçait d’effroi.

Immobile dans l’ombre de l’entrée de l’appartement de la charmante petite vieille, le vampire observait l’horrible tueur s’avancer vers sa victime. Bien qu’il ne puisse le voir de là où il se trouvait, le vampire savait qu’un filet de bave glissait des commissures du tueur. Il aimait tellement ça. Dans sa tête, il n’y avait que des images violentes de ce qu’il allait faire. Dire qu’il ne vivait que pour tuer était un euphémisme. Quoi q’il lui soit arrivé, l’Etrangleur était mort à l’intérieur. La seule étincelle de vie qui brillait en lui s’animait lorsqu’il tuait. Chaque minute passé sans tuer le rendait malade. Comme un junkie attendant sa dose. Le vampire s’approcha doucement de sa victime, louchant presque sur sa jugulaire. Il savait déjà comment il allait procédé. Il empoigna l’épaule du mortel qui valsa jusqu’au mur où il s’effondra. Ramenant ses maigres jambes jusqu’à lui, un sourire mauvais s’étala sur ses lèvres fines, sa langue passa pour les humectées. La bave coulait encore. Le vampire laissa l’humain s’approcher, il le laissa l’attaquer. Lorsque l’humain posa sa main sur la gorge du vampire, il se cassa le poignet en tentant de l’étrangler. Le vampire posa alors sa main sur le visage de sa victime, l’autre sur son épaule et poussa l’un et l’autre, la nuque se brisa dans un horrible craquement. Il enserra sa victime contre la taille et bu son sang longuement aspirant toute la vie de ce corps puant et mourrant.
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MessageSujet: Re: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime14/4/2010, 04:35

    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLeto5
    Encore là ? Je m’étonne cher lecteur que tu sois accroché. Mes péripétie ne doivent pas être si ennuyeuse alors. Sans doute tu t’étonneras que mes articles soient écrits à la troisième personne, narcessique comme je le suis, j’en suis le premier étonné. Mais écrire ces moments de ma vie, je ne puis le faire à la première personne sans risquer d’y mettre plus de sentiments actuels et d’apporter un jugement actuel qui viendrait troubler la véracité de mon propos, car je tente autant que possible de rendre les faits tels qu’ils sont survenus plutôt que d’y glisser des pensées actuelles qui n’auraient rien à faire dans ce récit.


La nuit commençait à tomber dans le palais devenu silencieux. Lady Llywlyn s’était retiré dans ses appartements en déclarant qu’elle tombait de fatigue. Ce qui n’était pas entièrement faux puisqu’elle s’était levé aux aurores afin de finir les préparatifs du bal de demain. En tant que noble et riche, c’était à elle que revenait la lourde tâche de s’occuper des évènements mondains de la contrée tel que le bal des premières où les jeunes filles faisaient leur entrée dans le monde. Un événement mondain très attendu tout particulièrement par les familles bourgeoises de la région qui espérait bien trouver un jeune noble désargenté pour épouser leur fille. Lady Isobel ignorait ce qui était le plus épuisant, s’occuper de la décoration du palais d’été où aurait lieu le bal ou devoir négocier avec les Flemming qui tenaient absolument à ce que leur fille soit présentée la première et entame le bal. Les Flemming était une puissante famille dans la région, à vrai dire, ils possédaient bon nombre de terres, mais leur richesse provenait du commerce et de leurs navires faisant le tour de l’Europe. La Reine d’Angleterre en personne les recevait une fois par an minimum afin de s’assurer de la bonne marche de l’économie d’Angleterre. Le fait est que madame Flemming était insupportable. Lui dire non relevait de l’épreuve de force dont n’était pas capable Isobel. Si elle avait pu abandonner l’organisation du bal à madame Flemming elle l’aurait fait volontiers. Seulement voilà, c’était à elle qu’incombait cette tâche et il n’y avait aucun moyen d’y échapper. Elle fut donc heureuse de pouvoir se reposer dans ses appartements loin de ses enfants si bruyants, de son époux qui adorait lui raconter les fabuleux combats de ses aïeules ou encore la dernière découvertes des explorateurs envoyés par la Reine. Mais son repos ne devait être que de courte durée car une servante apparue gênée pour l’avertir que ses fils voulaient la voir.

Lady Llywlyn avait eut quatre fils et trois filles. Il avait plu à Dieu de lui reprendre deux de ses enfants, un fils malade depuis sa naissance dont l’état de faiblesse n’avait fait qu’empirer avec les années pour finalement mourir à l’aube de ses 7 ans, et sa dernière fille qui était morte quelques minutes après l’accouchement. Le décès de ces deux enfants était triste mais elle s’estimait heureuse de n’en avoir perdu que deux quand tant d’autres perdaient chacun de leurs enfants. C’était probablement grâce au médecin qu’ils avaient pu se payer que ses 5 enfants avaient pu survivre. Ayant donc trois fils, tous étant en âge de se marier, elle ignorait si les trois s’étaient présentés à sa porte ou si ce n’était seulement deux de ses fils. Seulement elle avait eut des jumeaux qui par miracle avait survécu tous les deux, et elle savait que si l’un était dans les parages, l’autre ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Il y avait de fortes chances pour que ce soit les jumeaux qui se présentent à sa porte. Son fils aîné était plus indépendant que les jumeaux, il ne lui rendait guère visite respectant ses ordres à la lettre. Isobel aurait préféré que son fils aîné eut plus de caractère car ce serait lui qui hériterait de tout, du titre, des terres et de leur fortune. Or, il ne possédait pas le moindre caractère. C’était un érudit qui se trouvait fort maladroit une arme à la main, pourtant son père lui avait payé des maîtres d’armes afin qu’il se perfectionne mais en vain. La mère espérait que son époux vivrait vieux afin que le poids des responsabilités se déposent sur ses frêles épaules le plus tard possible. Les jumeaux en revanche, c’était tout le contraire. Une véritable tornade à eux deux, ils l’épuisaient même si elle les adorait. D’un geste las, elle fit signe à la domestique de laisser ses fils entrer.

Evidemment ce fut Lorenzo qui franchit le pas de la porte le premier. S’il était loin de posséder le calme et la réserve de son frère aîné, Lorenzo n’en demeurait pas moins pondéré et possédant quelque chose inspirant le respect dans son allure. Il était le seul à parvenir à réfréné les élans de son frère jumeau, Alessandro qui d’ailleurs ne tarda pas entrer, le pas joyeux, un air cabotin au visage et un sourire amusé aux lèvres. A l’allure de Alessandro qui ne masquait nullement ses émotions et avait une nette tendance à être impulsif, la mère su immédiatement qu’il n’était venu que par curiosité. C’était donc Lorenzo qui désirait la voir. Alessandro ne serait probablement pas venu accompagné de son frère s’il désirait faire part d’un problème avec sa mère, car il n’aimait guère la partager avec qui que ce soit, ni même son frère jumeau. Lorenzo n’avait pu probablement se débarrasser de son frère et devait donc supporter sa présence. Isobel tenta de feindre la joie de les voir, mais à dire vrai, c’était plutôt l’épuisement qu’elle ressentait en les voyant arriver. Ses deux jumeaux possédaient chacun une sacré dose de caractère, et comme ils n’étaient pas d’accord sur tout, ça donnait un mélange explosif assez fatiguant lorsque vous viviez sous le même toit.

    LORENZO ▬ « Mère, pardonnez-nous ce dérangement. Je vous sais fatigué, mais mon esprit est si trouble que je ne pourrais dormir sans vous avoir touché deux mots de l’objet de mon trouble. »
    ISOBEL ▬ « Je vous en prie mon fils, installez vous confortablement. Alessandro, veux-tu me chercher un verre d’eau, je te prie ? »


Alessandro adressa une moue boudeuse et fila aux cuisines. Il était évident qu’il avait envie de rester et qu’il s’empresserait de revenir au plus vite, mais de tous ses enfants, c’était lui qui la chérissait le plus. Isobel tenait à ne pas se montrer trop affective avec ses enfants, comme le lui avait demandé son époux au début de leur mariage, cela rendrait faible ses fils et empêcherait sa fille de quérir un mari au plus vite. Elle n’avait donc rien fait pour encourager son fils cadet à se montrer attentionné avec elle. Cependant il était évident que quelque soit la manière dont on réagisse, Alessandro gardait le cap. Il ne s’était jamais laissé impressionné ni même influencé par qui que ce soit, il semblait suivre son propre chemin dont lui seul connaissait la destination. A moins qu’il ne jouisse d’un exemplaire sens de l’intuition. Quoi qu’il en soit, son fils cadet se montrait toujours enjoué à l’idée de plaire à sa mère. Il redoublait d’attention à son égard, se montrait toujours plus calme avec elle, et l’observait du coin de l’œil s’imaginant qu’elle ne le voyait pas agir ainsi. C’était un bon garçon, mais il se comportait toujours de manière si impulsive que son père ne l’aimait guère. Entre eux, c’était toujours une bataille rude que perdait Alessandro car tôt ou tard ses deux frères se montaient contre lui pour aider leur père en difficulté. Le jeune homme en souffrait, mais ne disait mot, c’était quelqu’un de fier aussi, trop fier sans doute.

    LORENZO ▬ « Merci. Mère, je sais que ma requête est loin d’être facile, et qu’elle risque de vous mettre en mauvaise posture, mais j’agis pour le bien de cette famille. Vous savez comme moi que mon frère aîné est plus faible et moins ambitieux que moi ou Alessandro. Dieu a voulu que ce soit lui qui hérite de tout, et je respecte la décision de Dieu. Cependant, ne laissez pas père nous envoyer à la guerre. Je ferais un piètre soldat et Alessandro… il se ferait probablement tué, téméraire comme il est, toujours à foncé dans la gueule du loup. Je sais bien que sans un sou nous ne pouvons vivre dignement, mais il existe d’autres moyens. »
    ISOBEL ▬ « Quel est donc ce poison qui ronge votre esprit mon fils pour que vous déraisonniez ainsi ? Que penserait donc votre père qui ne songe qu’à votre bien, s’il vous entendait parler ainsi ? Il aurait pu faire de vous des prêtres ou pire, des moines, songez combien il s’est montré attentif à vos envies et vos désirs pour faire de vous deux des chevaliers. Vous devriez vous sentir honorer plutôt que de remettre en question son jugement. »


Bien qu’elle devait admettre que son fils avait raison pour Alessandro, ce petit entêté se ferait tuer bien vite s’il devenait un chevalier mais faire de lui un prêtre serait idiot. De toute façon, son époux n’aurait voulu pour rien au monde avoir des enfants placé dans l’église. Dieu seul sait pourquoi, mais son époux n’aimait guère les curés et les prêtres, il envoyait de l’argent à l’église, s’y rendait tous les dimanches, mais n’avait guère plus de respect que le minimum qu’on attendait de lui étant donné sa position sociale. Sa décision de ne pas placer un de ses fils dans l’église étonnait tout le monde car il était habituel lorsqu’on avait trois garçons de faire du dernier un prêtre et du second un chevalier. Au lieu de cela, il avait offert à ses trois enfants un maître d’arme et même fournit une meute de chien à Alessandro lorsqu’il avait émis le souhait de chasser sur les terres pour nourrir les plus pauvres du village. Une décision qui avait été prise sous l’influence d’Isobel car son époux n’avait que faire des plus pauvres et n’aimait guère l’idée que son fils chasse pour eux, dans son esprit cette idée était dégradante. Forte heureusement, Alessandro avait tué un loup l’an dernier qui terrorisait tout le peuple, et cet acte en avait fait un héros, diminuant ainsi la colère de son père.

    LORENZO ▬ « Comprenez-moi mère, je ne remets pas en cause le jugement fort juste de mon père qui se montre extrêmement bon avec moi et mes frères, cependant il m’est venu une idée plus intéressante qu’une carrière militaire. Lord Ruthven du comté de York a une fille qui souffre d’une laideur affligeante. Bon nombre de ses prétendants ont finit par renoncer au mariage, et aujourd’hui les Ruthven se trouvent en mauvaise posture. Si j’épousais leur fille j’aurais alors de grande chance d’obtenir une jolie fortune. Mère, songez au statut des Ruthven qui sont de bons amis de la Reine. Si nous avions accès à la cour peut-être pourrions-nous laver la réputation de notre famille et ainsi regagner les grâces de la reine. »


Hélas, la famille avait vu son nom entaché par la honte lorsque Silas le frère cadet de son époux, l’oncle que ni Lorenzo ni Alessandro n’avait vu, avait fait une mésalliance. Ne possédant qu’une petite rente que lui fournissait son frère, il s’était pris au goût du jeu qui l’avait amené à épouser une fille de tavernier pour essuyer ses dettes. Cette mésalliance avait déjà entaché le nom si noble de Llywlyn lié à la famille royal par des ancêtres communs. Mais le pire restait à venir. Les disputes au sein du couple étaient connus de tous dans la campagne où ils s’étaient retirés, loin de toute chose, de la cour. Et lorsque la femme de Silas vint à mourir, on l’accusa du meurtre, et bien qu’il n’y eut jamais aucune preuve nécessaire à un quelconque procès, le scandale éclata poussant le lord à se retirer loin de la cour. Isobel n’avait jamais tenté de pousser son époux à revenir à la cour, elle savait à quel point il se sentirait honteux de reparaître devant ceux qui ont été témoin de sa disgrâce, pourtant elle souffrait de vivre en recluse loin de tout, parmi ces vauriens peuplant la compagne, ces animaux sauvages prêt à tout pour obtenir les grâces des nobles, vendant leur fille comme de la marchandise. Tout cela l’agaçait au plus haut point, elle qui avait été éduqué pour évoluer dans la cour s’en trouvait chassé avant même d’y avoir posé les pieds. Comment pourrait-elle reprocher à son fils de désirer s’y rendre ?

    ISOBEL ▬ « Votre ambition pourrait vous détruire mon fils, mais je tenterais d’évoquer votre idée à votre père. Sachez qu’il n’y accordera peu de crédit, il n’a plus guère envie de renouer avec la cour. »


Alessandro réapparu, un verre à la main, son chemise légèrement défaite. Il paraissait évident qu’il avait charmé une nouvelle fois la servante. Isobel détourna pudiquement ses yeux, tentant de masquer l’amusement que provoquait la tenue de son enfant. Il avait l’audace qui lui avait manqué si cruellement durant son existence, il osait ce qu’elle n’aurait jamais espéré un jour pouvoir accomplir et l’ardeur emplissait son cœur, chose qui la peinait étrangement, car elle voyait dans ses yeux l’envie de dévorer le monde hélas ce désir avait de fortes chances de le détruire car le monde était imparfait contrairement à lui, cruel et affreux, enlaidissant ce qui est innocent et doux. Elle était presque peiné à chaque fois qu’elle le voyait, désirant pouvoir l’aider sachant qu’elle ne pourrait rien faire rien dire pour le changer, que rien ne pourrait le préparer à la laideur du monde, et la seule chose qu’elle était en mesure de faire pour lui était seulement d’être une épaule réconfortante pour lui.

    ALESSANDRO ▬ « Mon frère ne vous a pas trop ennuyé j’espère, mère. Il a des idées les plus folles à propos d’un mariage dont la route le mènera droit à la cour. S’il vous venait à l’esprit d’écouter ses beaux discours veillez tout de même à prendre soin de ne pas vous laisser emporter par sa folle ambition. »


Lorenzo adressa un regard furieux à son frère. Les deux frères sont tellement proches par moment, que s’en était terrifiant lorsqu’ils se disputaient tant chaque réplique touchait juste, tant chaque pique frappait dans le vif, laissant une cuisante plaie qui semblait saigner encore et encore. Chaque fois c’était Alessandro qui frappait et à chaque fois c’était le pauvre Lorenzo qui saignait. Isobel devait reconnaître que la fougue de Alessandro ne saurait être modéré par son frère mais c’était le seul à y parvenir. Cette tâche lui revenait naturellement, malheureusement il en payait le prix à chaque réplique cinglante. Et que Alessandro était juste dans ses tirs, il savait y faire pour frapper et toucher au plus profond. Il savait agacer Lorenzo comme personne. Isobel ne voyait jamais Lorenzo nerveux ou tendu hormis lorsque son frère se décidait à le narguer et à le rendre furieux, chose qu’il parvenait fort bien à faire, et d’une facilité étonnante. La mère aurait pu s’amuser de ces petits jeux de répliques si elle ne craignait qu’un jour leur dispute soit trop éclatante.

  • ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLeto9
    Il y a toujours une femme à ce qu’on dit. Et l’on a raison. Il y a bien des raisons de chercher querelle, la jalousie, la colère, l’argent mais ce sont les femmes qui sont capable du pire, de déchirer votre cœur comme personne, de vous pousser à rejetter tout ceux qui vous chérissent, et même à chercher querelle avec ceux que vous avez toujours aimé tendrement. Est-ce leur faute ou celle de notre faiblesse ? Peut-être est-ce les deux ?


Depuis plusieurs semaines les deux frères jumeaux ne s’entendaient plus. Alessandro était revenu après son voyage en France, et il était insupportable, parlant des femmes de Paris, de ses théâtres, de cette vie pleine de joie mais également de vice. Leur père l’avait renvoyé dans sa chambre après l’avoir traité de dévergondé au vil visage qu’il ne désirait plus voir. Chaque fois qu’il évoquait Paris il s’attirait le courroux de leur père mais également le mépris de ses frères. Leur sœur étant partie pour se préparer à épouser un jeune noble à qui elle était promise ne put jouir de ce triste spectacle. Mais celui qui trouvait ce spectacle détestable c’était Lorenzo qui était parvenu à faire le mariage qu’il espérait, et qui craignait que son frère par ses agissements n’attire la disgrâce sur son nom, lui qui aspirait tant à venir à la cour, à participer à la politique du pays. Mais là n’était pas tout, car les deux frères semblaient sur le point de se déchirer à chaque instant où ils se croisaient depuis peu de temps. Isobel leur mère s’en inquiétait mais leur père ne voulu guère intervenir disant que c’était des jeux auxquels les frères s’adonnent par moments.

Le fait est que depuis son retour au palais familial, Lorenzo passait toutes ses après-midi en galante compagnie. C’est une chose habituelle pour un mari de prendre une maîtresse mais son mariage était si récent qu’il valait mieux que cette relation reste de la simple amitié. Et c’était bien à quoi entendait se vouer le jeune homme. Sa galante compagnie était une jeune fille, âgée de 17 ans à peine, d’une beauté fragile à la peau aussi pâle que la mort, que son père avait accueillit étant un ami du père de la jeune fille. Cette dernière malade attendait la venue du médecin de la famille. Lorenzo disait que la compagnie de la jeune Camille était plaisante, et évoquait la fraîcheur d’une amitié naissante, mais il ne trompait personne. Serviteur comme invités de la famille, tout le monde voyait avec quelle ferveur il évoquait la jeune femme, combien il paraissait inquiet lorsqu’elle restait cloîtré dans sa chambre parce qu’elle était prise de faiblesse. Le fait est que la demoiselle possédait un certain charme et qu’il semblait opéré avec force sur le jeune homme. Rien de ce qu’il aurait pu faire ne pouvait enlever l’image de la douce Camille de ses pensées. Mais il pouvait se contenter de l’aimer dans son esprit, se contenter de l’aimer en la regardant, sans toucher à sa vertu ni mettre en péril son mariage. Il aurait pu s’en contenter longtemps si son frère n’était pas revenu.

C’était une nuit ordinaire, sans doute plus douce car le printemps revenait laissant les flocons de neige disparaître au profit des délicates fleurs s’ouvrant aux rayons du soleil pour se gorger d’un parfum somptueux se répandant encore une fois la nuit tombée. Alessandro se baladait dans le parc du palais en marchant d’un pas incertain troublé par l’alcool qu’il avait ingurgité. Il semblait agité, chose qui n’était guère étonnante puisqu’il venait une fois encore de se disputer avec son père. Dans ses pensées sombres, il songeait à Paris, à ces femmes dont il avait goûté la chair, à ces théâtres où il avait admiré les talents de ces comédiens, et espéré de tout son cœur être à leur place, et troublé par toute cette agitation mentale, il n’avait pas vu une frêle silhouette blanche ouvrir les portes fenêtres et se glisser dans le parc. Aussi fut-il surpris lorsqu’apparu une jeune fille aux traits doux et fins et au teint pâle devant lui. Il avait vu de loin la demoiselle, savait que c’était la fille d’un ami de père, connaissait même son prénom mais ignorait son nom ni la durée de sa présence parmi eux. Elle était magnifique sous l’éclat de la lune, une beauté délicate, et il fut éblouit durant quelques instants. Doucement elle s’approcha de lui, il resta cloué au sol, incapable de bouger, comme en transe devant cette beauté qui dépassait son imagination. Délicatement, elle caressa son visage, s’approchant un peu plus de lui, et l’embrassa délicatement sur les lèvres. Le jeune homme fut bouleverser plus qu’il ne l’aurait songé par ce baiser qui le troubla jusqu’à la moindre de ses pensées et durant quelques instants il songea qu’il aurait fait n’importe quoi pour elle alors qu’il ne savait rien d’elle.

L’étreinte ne dura que quelques instants, et elle disparue dans l’obscurité de la nuit tel un fantôme. Alessandro resta là, songeant encore et encore à ce baiser, troublé jusqu’au plus profond de son être, se demandant quel était cet ange divin et comment il pourrait la combler. Ainsi plongé dans ses pensées il ne vit pas arriver son frère et n’entendis nullement le bruit de ses pas pourtant résonnant fort bien dans le parc. Son frère était agité, trop agité même, mais de cela, le jeune homme ne s’en rendit pas immédiatement compte encore envoûté par le baiser de la demoiselle. Lorenzo le prit par surprise et le frappa au visage. Aussitôt Alessandro s’éveilla de sa torpeur. Voyant le visage de son frère jumeaux tremblant de fureur, les traits déformés par la colère, il comprit l’objet de sa haine si soudaine, pourquoi il s’était montré aussi froid depuis son retour, pourquoi il était si mesquin lui qui habituellement semblait toujours pondéré dans la moindre de ses actions, de ses paroles. Il était amoureux, transi d’amour pour la belle Camille et la présence de son frère qui ravissait tant les femmes et les séduisait si rapidement l’avait mis sur ses gardes à juste titre puisque la belle Camille venait de laisser le plus doux des souvenirs à Alessandro. Ce dernier observa son frère détruit par le chagrin de la trahison, et s’en trouva amusé par cette rage qu’il nourrissait à son encontre.

    ALESSANDRO ▬ « Mon cher frère au cœur de pierre serait ainsi tombé amoureux ? »
    LORENZO ▬ « Tu n’as donc aucun respect pour me voler ainsi la seule chose à laquelle je tienne ? »
    ALESSANDRO ▬ « C’est elle qui est venue me chercher, sans doute qu’elle n’a pas été conquise par tes charmes. »
    LORENZO ▬ « Toujours à venir me tourmenter, toujours dans mes pattes, retourne donc à Paris si tu aime tant cette ville, mais pars mon frère car je ne te laisserais pas faire. »
    ALESSANDRO ▬ « Crois-tu pouvoir m’en empêcher ? Tu n’en as pas la force ! J’ai toujours été le plus rapide, le plus malin de nous deux. »


Lorenzo dégaina son épée. Pourquoi en portait-il une sur lui, c’était une tenue inhabituelle pour se promener dans le parc, mais sans doute espérait-il ainsi conquérir la belle en paradant dans sa plus belle tenue, celle d’un gentilhomme. Lorenzo était furieux mais l’était-il suffisamment pour tuer son frère ? Alessandro l’ignorait et ne tenait pas à le vérifier. Il recula prudemment défiant son frère du regard. Désarmé, il se sentait fragile mais pas totalement. Il était le plus fort des deux, s’ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, ils étaient différent. Lorenzo était le plus intelligent, capable de séduire par sa grace, capable de pousser les gens à le suivre, nourrit d’une ambition sans borne, capable de déplacer des montagnes sans qu’on le soupçonne de quoi que soit. Lorenzo était intelligent, cultivé, raffiné, un aristocrate parfait mais lorsqu’il s’agissait de se battre c’était le domaine de Alessandro. Il continua de défier son frère du regard réfléchissant à la meilleure manière de le désarmer. S’il parvenait à le plaquer au sol sans doute pourrait-il le ramener à la raison. Mais il n’en eut guère le besoin, Lorenzo finit par baisser son arme. Il avait toujours été faible envers son frère. Après tout, n’avaient-ils pas jurer à leur mère de toujours s’entraider, de se protéger mutuellement ? Il recula prudemment en fixant son frère, l’arme à la main puis finit par regagner la maison.

Le lendemain Alessandro quittait la maison pour ne plus y remettre les pieds. Il envoya quelques jours plus tard une lettre en italien à sa mère. Elle lui disait qu’il était revenu à Paris, qu’il allait jouer dans une pièce de théâtre, qu’il espérait que son frère oublierait leur querelle. Elle sentit la fureur et la frustration dans les mots tremblants qu’avait écrit son fils. Il lui demandait de bien vouloir lui pardonner. Lorenzo ne parla pas de l’incident avec son frère jumeau, mais tout le monde se rendait compte que la querelle avait dû être sévère tant Lorenzo errait tel une ombre dans les couloirs. A sa mère il n’osa révéler l’ampleur de la querelle sachant qu’il avait été trop loin en menaçant son frère de mort pour un simple baiser. Curieusement, il pardonna rapidement à Camille, mais elle avait un charme auquel il ne pouvait résister et plus il la voyait, plus il se sentait faible, plus la lumière du jour blessait ses yeux, tandis que Camille reprenait des forces. Il ne savait alors qu’elle était plus qu’une simple humaine, mais lorsqu’elle lui proposa le la rejoindre, il su alors ce qu’elle lui proposait réellement et l’accepta.

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MessageSujet: Re: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime14/4/2010, 15:36

    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLeto15
    Vient enfin le morceau que vous attendez tant, le passage où je vais vous révéler comment je suis mort. Avouez que vous n’attendiez que cela, après tout en quoi le récit de la transformation de mon frère est intéressant ? D’autant que j’ignore comment cela s’est passé exactement pour lui. Ce que je sais c’est qu’il a accepté le don obscur. Peut-être ne savait-il pas exactement à quoi il s’engageait, mais lui a eut le choix et il lui a été offert par la créature la plus douce qui soit. Du moins, c’est ce que je pensais d’elle lorsque j’étais humain. J’ignore ce qu’il a pu ressentir lorsqu’il a été transformé, s’il a eut peur ou si au contraire cela a été plaisant. En revanche je peux vous raconter comment cela s’est passé pour moi. Le plus amusant dans tout cela c’est que ma transformation s’est passé peu de temps après celle de mon frère.


Les applaudissement résonnent, remplissent la petite place. Ce n’est qu’une place comme tant d’autres dans la grande ville de Paris. Ce n’est qu’un théâtre comme les autres. Lélio salue la foule. Il ressent chaque applaudissement comme une vibration du tonnerre dans son cœur. Ses yeux sont remplis de larmes. Mais ce sont des larmes de joie. Il se sent si heureux à cet instant. Plus heureux encore que lorsque l’alcool lui permettait d’atteindre le moment d’Or, durant ces nuits de beuverie en compagnie de son ami Nicolas. La musique de son violon virevoltait encore dans les airs. Lélio aux cheveux blond, au costume de petit noble qu’il avait gardé précieusement depuis qu’il était arrivé à Paris, son petit balluchon sous le bras, les yeux agrandis par l’émerveillement. Paris était une ville merveilleuse. Cela faisait trois semaines qu’il était venu de sa campagne anglaise, et grâce au travail qu’il effectuait au théâtre, à laver la scène, à aider les actrices à s’habiller, à récurer les toilettes, il avait pu payer l’écrivain public pour écrire une lettre à sa mère, en italien afin que personne ne puisse la lire. Il avait tant travaillé qu’on avait finit par lui accorder le rôle de Lélio. Et ce soir, c’était la célébration de sa patience d’ange, de son travail acharné. Pourtant, il ressentait une gêne. Parmi le public, il y avait une personne qui l’observait d’une telle manière qu’il se sentait mal à l’aise. Il vit ce visage blanc, imperturbable, comme un masque, et entendit cette voix :

    INCONNU ▬ « Tueur de Loup. »


Nicolas regardait son ami incrédule. Ils étaient installés dans la chambre miteuse qu’ils louaient tous les deux. Nicolas était le premier ami qu’il s’était fait en arrivant à Paris. C’était un jeune homme issu de la bourgeoisie que son père avait renié lorsqu’il avait appris qu’au lieu de reprendre l’entreprise familiale il désirait vivre de la musique. Nicolas était doué, donnez lui un violon et il est capable d’en tirer de merveilleuses mélodies vous arrachant des larmes tant elle est capable de vous toucher, mais il s’y était prit trop tard pour devenir un virtuose et pour cela il se maudissait. Pourtant lorsqu’il entendait le public applaudir, il devait ressentir la même joie que Alessandro, il devait être aussi heureux.

    NICOLAS ▬ « Tu as vraiment entendu ça ? C’est impossible, avec le bruit du public et ma musique, tu n’aurais pas pu entendre un homme parmi le public. Je n’entendais même pas le gérant qui devait vouloir me féliciter. »


Alessandro était assis sur l’espèce de matelas en très mauvais état qui leur servait de lit. Il observait la lueur de la flamme de la bougie éclairant faiblement la pièce. C’est à peine si l’on distinguait le maigre ameublement de la pièce. Une table branlante en chêne, usée jusqu’à l’âme. Deux chaise dont une cassée. Plus loin, contre le mur un lavabo surmonté d’une glace brisée. Situé sous les combles, leur chambre de bonne était petite et très peu aérée l’été, trop l’hiver. Elle puait toujours à cause de la gouttière qui fuyait et du pot de chambre qui servait de toilette. Pourtant, c’était leur chambre, leur maison, leur chez eux. Ils ne dépendaient de personne. Et puis, le succès de ce soir amènerait peut-être les deux compères à pouvoir s’offrir une nouvelle chaise et peut-être même un lit. Nicolas assis sur la chaise indemne observait son ami, cherchant à percer ses pensées.

    NICOLAS ▬ « Tu ne devrais plus y penser, Alessandro. Tu devrais te réjouir au lieu de craindre des paroles que tu n’as pu entendre. Nous allons pouvoir nous acheter de nouveaux meubles et tu pourras écrire une nouvelle lettre à ta mère. »


Le jeune homme secoua la tête. Comment oublier cette sensation étrange et malsaine qu’il avait ressenti. C’était comme si l’homme au visage blanc avait fouillé dans sa tête. Il l’avait sentit, en lui, dans son esprit. Il avait su immédiatement que c’était lui dans la forêt, durant la chasse aux loups. Pourquoi craignait-il cet homme, lui qui n’avait pas eu peur des loups, qui n’avait jamais eut peur de rien. Oh bien sûr, il lui arrivait de pleurer. Comme devant la terre brûlée où l’herbe ne poussait jamais dans leur village, sur la place de l’église, parce qu’avant on y avait brûlé des sorcières. C’était comme s’il avait pu sentir leur chair brûlées, sentir l’affreuse odeur, voir leur peau se racornir puis devenir noire. Mais il n’avait jamais eut peur de rien. Jusqu’à ce soir.

    NICOLAS ▬ « Alessandro, j’ai toujours vu la lumière en toi. Tu es lumineux, tu rayonnes. Le public l’a bien vu ce soir. Jamais on a eut autant de monde… »


Le petit noble releva la tête, un sourire aux lèvres.

    ALESSANDRO ▬ « C’est ta musique qui les attirait. Je t’ai déjà dit, que ce don que tu as avec un violon, c’était hypnotisant. Je n’ai jamais pu y résister. »


Nicolas secoua la tête. Certes, il jouait bien, mais il ne rayonnait pas. Il essayait de toute ses forces d’avoir du talent et pour une bien maigre récompense, il travaillait sans vérogne à manipuler son violon. Mais Alessandro, il n’avait jamais jouer auparavant. Il avait un don en lui. Une lumière. Une force. Et il ne la laisserait pas s’éteindre.

    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLeto13
    Permettez-moi, chers mortels, de passer à la première personne pour le récit de ma transformation. C’est le récit des sensations que j’ai ressenti à cet instant là, et je pense que la première personne sera plus intéressant pour retranscrire au mieux chaque émotion.


Je reprenais difficilement ma respiration. Ma vision s’était obscurcie sans que je sache pourquoi. Le souffle me manquait sans qu’il n’y ai de raison à cela. Je sentis un sol froid sous mes mains. Je n’étais plus dans mon lit. J’avais mal. Quelque part, j’étais blessé mais j’ignorais où. Une sorte de langueur s’était emparée de moi. J’avais atterrit quelque part. Le dernier souvenir que j’avais, était celui de ma chambre de bonne, celle que je partageais avec Nicolas. Je ne dormais pas vraiment. Disons que je somnolais. N’ayant jamais été atteint de somnambulisme je me posais des questions. Où était-je était la primordiale, mais si je savais comment j’avais réussit à atterrir là je trouverais peut-être la réponse à la première question.

Mes yeux s’ouvrant doucement, je pus distinguer une table devant moi, en bois massif. Il y avait un verre posé dessus ainsi qu’une pomme, verte, luisante. Je sentis soudain une soif dévorante m’envahir et je bus à grand traits le vin blanc disposé dans le verre, puis je me saisis de la pomme et croquais généreusement dedans. Comment se faisait-il qu’on ai su avec tant de perfection que j’aurais envie d’un verre de vin blanc et d’une pomme verte au réveil ? Je devais sûrement encore rêver, car cela était tout à fait impossible. Repus, je m’écroulais sur le sol, en proie à une faiblesse inconnue. Je n’avais jamais souffert d’aucune maladie. Habitué très jeune au froid glacial régnant dans le château familial, je semblais immunisé contre les maladies touchant le commun des mortels.

Je dus m’endormis car lorsque je m’éveillais à nouveau sur ce sol froid fait de pierre il faisait nuit et je distinguais à peine la pièce autour de moi. Je me sentais toujours affreusement faible, mais je réussit cependant à atteindre la table où se trouvait encore le verre, à nouveau rempli, et une nouvelle pomme. Je bu le vin et mangeais la pomme. Puis j’examinais un peu la pièce, autant que je le pus, c’était une petite pièce à demi-circulaire. M’y connaissant un peu en architecture médiévale je reconnus sans peine une tour. Je me trouvais dans une tour visiblement datant du moyen-age. Ce genre de construction sont très rares à Paris. Où étais-je ? Il devenait évident que quelqu’un m’avait amener ici et d’autant plus évident que je ne rêvais pas.

    INCONNU ▬ « Tueur de loup. »


J’aurais voulu me retourner rapidement, mais mon mouvement fut extrêmement lent. Devant moi se tenait l’homme qui était parmi le public, l’homme au visage blanc, l’homme qui était dans la forêt le jour où j’avais tués les loups. Il se tenait, juste là, devant moi. Et il m’observait avec un air impassible. Je ne sais ce qui m’exaspérais le plus, de me sentir si faible et par conséquent impuissant, ou le fait que le fantôme qui hantait ma vie ai réussit à m’enlever. Je me sentais si idiot. Comme une mouche piégé dans la toile d’une araignée. Je n’avais pas besoin de lui demander qui il était, je le ressentais de tout mon être. Il était le diable, il était la mort, il était un esprit errant, il était tout cela à la fois et j’avais horriblement peur tout d’un coup. Mon ventre se serrait. Ainsi c’était ici, là, maintenant, que ma vie allait s’achever ? Dans une horrible tour médiévale ? Avec cet être qui avait tout du monstre d’un conte de fée ? Je voulais tant faire de chose, dévorer le monde, je voulais encore vivre !

    INCONNU ▬ « Tueur de loup, répéta-t-il sans que ses lèvres ne bougent. »


Je tentais de me jeter contre lui, de le frapper, mais j’étais si lent, affreusement lent, et une fatigue inouïe s’empara de moi. Je me sentais si épuisé. Il me saisit les poignets et ri. J’étais habitué aux moqueries de mes frères et de mon père mais ce rire, il était si affreux, si inhumain, qu’il me glaça le sang. L’homme m’entraîna jusqu’à la fenêtre, il s’empara de moi, et je ne sais comment, nous étions la minute suivante sur le toit de la tour. Il me tourna pour que je puisse voir la ville. Il était si fort, pourtant je me débattait alors qu’il essayait de dégager ma nuque de mes longs cheveux bruns. Je le frappais, mais il riait comme si cela était inutile.

    INCONNU ▬ « Mon petit tueur de loup, mon si courageux tueur de loup. »


Il bascula ma tête en arrière et me mordit. Je ne comprenais pas. Je savais juste une chose, j’allais mourir. Et durant de longues minutes, sans doute les plus longues de ma vie, je résistais à la langueur qui s’emparait de moi, je sentais mon cœur ralentir tandis que le sien accélérait, je sentais la vie s’échapper de moi. Puis il me relâcha et je tombais. Incapable de bouger, trop faible pour cela, je sentais la vie me quitter, si lentement, si affreusement. Mais je savais à présent. Cet être monstrueux était un…

    ALESSANDRO ▬ « Vampire ! »


Mon cri déchira la nuit. Il riait encore. Se penchant sur moi, son horrible visage bougea, ses traits essayaient de former une expression sans y parvenir. J’essayais de ramper hors de sa portée sans y parvenir. Non ! Je ne voulais pas ! Qu’il s’éloigne ! Qu’il me laisse mourir ! Tout plutôt que ressembler à cela ! Que de devenir un fantôme, pourchassant les humains parce qu’ils ont la vie, parce qu’ils sont beau, parce qu’ils sont libres. J’essayais de ramper. Mais il m’attrapa par l’épaule et m’obligea… oh ! il m’obligea… je ne voulais pas. Non ! Pas ça ! Pitié ! Je ne voulais pas. Pas de ça ! Pas comme lui ! Il tendit son bras au-dessus de mon visage et m’obligea à avaler son sang. Je ne voulais pas. Il m’obligea. Je ne voulais pas…

Lorsqu’il eut finit son horrible besogne, je me sentais plus fort, et en même temps la vie continuait à me quitter. Tandis que le sang que j’avais bu battait si fort à mes tempes, je sentais mes intestints se vider, je sentais ma pise couler le long de ma jambe, je sentais la vie qui me quittait lentement et pour toujours. Mon corps était secoué de spasme, horribles et long, je me sentais à la fois faible, horrible et en même temps, le monde autour de moi tourbillonnait à mille à l’heure et j’aimais cela. Il était là. Pas loin. Je sentais son odeur à présent. Le monde continuait à tourbillonner et j’entendais son cœur battre. Une fois que la mort fut passée, ma propre mort, je me relevais, plus jamais je ne serais faible, plus jamais je n’aurais peur, je le savais à présent.

Il s’appelait Magnus. Il n’avait pas eut besoin de me le dire. Sans doute était-ce une capacité qu’ont les vampires à faire entendre leur pensée. Durant qu’il buvait mon sang, j’avais pu lire les siennes. J’avais vu un vieillard manipuler des huiles, des onguants, lire des vieux grimoires, j’avais vu une créature enchaînée à un mur et j’avais vu ce vieillard prendre le sang de cette créature. Je savais qu’il avait été humain un alchimiste. Que ses échecs l’avaient rendus à moitié fou. Et qu’il avait finit par trouver l’immortalité. J’avais eu mal pour lui. Il était une créature imparfaite. Personne n’avait bu son sang. Il avait mêlé son sang d’humain à celui d’un vampire. Il se sentais si seul. Personne ne lui avait dit ce qu’il était devenu. J’avais sentis son désaroi. J’avais sentit sa peur. Et pourtant je savais que je ne serais jamais comme lui. Que j’étais un vampire complet. Que je possédais une force qui ne serait jamais plus la sienne. Il m’avait donné trop de sang. J’avais sentit sa force passer en moi lorsque je buvais son sang.

    MAGNUS ▬ « Tu es mon héritier. Lorsque je serais plus, tu auras tout. Dans l’escalier, il y a une pierre qui est chancelante. Si tu la bouge, une porte s’ouvrira. Il y a un trésor. Je n’en aurais plus l’utilité quand à toi, tu en auras besoin. Mon beau tueur de loup. »


Il ne m’appris rien. Il ne m’expliqua rien. Je n’en avais pas besoin. Je savais ce que j’étais. Dans mon pays, on racontait les histoires des sorcières, des créatures de la nuit et des hommes se transformant en loup. Cela faisait partit de notre folklore. Pourquoi m’aurais-t-il expliquer quoi que ce soit ? Je serais doté d’une force extraordinaire, j’avais pu goûter à la sienne. Mais je ne serais plus jamais comme eux, comme les humains. M’éloigner de mes amis, du théâtre, de Nicolas, je leur devait. Ils ne sauraient jamais que je suis devenu un monstre. Je l’aidais à se donner la mort bien que cela me rendit triste à en mourir. Je n’avais pas envie de le supplier de rester, car je savais qu’il se moquerait de moi et que je le supporterais pas. J’ai toujours été susceptible. Si suceptible. Il avait fait de moi un être si puissant. Et il partit dans les flammes en face de moi. J’étais un nouveau né, m’émerveillant sur le monde qui s’offrait à moi alors que mon père mourrait dans les flammes. Je n’avais qu’une envie… dévorer le monde. Et si je devais être un monstre, alors je serais le pire monstre qui soit, et si je devais être un ange de la mort, je serais le plus doux qu’il soit.
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MessageSujet: Re: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime14/4/2010, 15:43

    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLeto6
    Cela vous a-t-il plu ? Souhaiteriez vous à votre tour devenir un vampire ? Franchement je ne dis pas que la transformation en elle-même est une partie de plaisir, mais ce qui vient juste après, cette soif dévorante qui vous envahi, ces yeux nouveaux capable de capter toute la beauté du monde dans son immensité, et puis vous, chers mortels, si beau et si succulents. Si vous saviez comme je vous aime. Mais mon récit n’est pas totalement terminé. Je crois que vous aimeriez savoir si j’ai revu mon frère ou Camille, non ?


C’était un tout jeune vampire qui ne pouvait encore maîtriser sa soif. A chaque fois qu’il se nourrissait, il ne pouvait arrêter de boire avant que ne vienne la mort de sa victime. Il n’avait même pas le temps de s’amuser avec ses victimes. Pourtant, il commençait à comprendre comment cela fonctionnait. Chaque nuit il en apprenait plus sur ses dons, et savait désormais comment masquer ses traces, se débarasser des corps et même masquer son teint pâle derrière du fard. Alessandro profitait de chaque nuit avec un tel entrain. Il aimait sa nouvelle nature plus qu’il ne l’aurait imaginé. Tuer lui procurait une satisfaction immense, boire le sang de ces jeunes filles en fleur le réjouissait, provoquer la mort de famille entière était une vraie partie de plaisir. Mais il avait conscience d’un problème assez ennuyeux, s’il ne quittait pas la ville on finirait par se douter de quelque chose. Il lui fallait maîtriser sa soif, puis il pourrait revenir. De plus il avait peur que quelqu’un le reconnaisse. Et puis, il avait un terrible désir de voir sa famille, notamment sa mère dont il n’avait pas reçu de lettre. Inquiet il souhaitait vérifier que tout allait bien. Sans parler de son frère, il espérait sincèrement que Lorenzo n’avait pas gâché son mariage avec la belle Camille. Il avait à propos de son frère un étrange pressentiment, et il ne serait apaiser que lorsqu’il l’aurait vu heureux.

La voiture attelé le menait dans l’allée d’un hôtel particulier où il comptait s’installer. Dès demain il enverrait une lettre à son frère pour l’inviter à le rejoindre ici, l’enjoignant d’oublier leur vieille querelle, et de lui pardonner un malheureux baiser, ainsi qu’à sa mère dont il demanderait des nouvelles et l’avertirait de sa présence dans la région. Il ne comptait pas s’éterniser ici, il gagnerait Londres le plus tôt possible. Il avait envie de voir la ville, de la dompter comme il avait dompter Paris, de s’enivrer dans chacun de ses bars, de s’endormir dans les bras des plus belles filles, de goutter aux sangs riches et parfumés des anglais. La campagne l’ennuyait rien que de la voir de la fenêtre de sa voiture. Il venait ici parce que c’était le lieu le plus proche du palais de ses parents où il avait grandit, mais aussi parce qu’une curieuse lettre l’y avait invité. Une vieille amie l’invitait à séjourner chez elle. Pas de nom en signature, et curieux, Alessandro avait répondu à l’invitation. Il était d’autant plus réjoui qu’il était persuadé que c’était écrit de la main d’une des jeunes filles qu’il avait séduite durant l’un de ces ennuyeux bals de première et qu’elle souhaitait simplement le revoir.

Descendant de la voiture, il fut accueillit par une jeune femme dont la tenue laissait suggérer que c’était une simple domestique. Elle était accompagnée de solides gaillards qui s’occupèrent des bagages du vampire. Au regard qu’elle lui adressa, il su qu’il n’avait rien perdu de son charme et que ce dernier fonctionnait toujours aussi bien sur les petites anglaises. Elles possédaient un charme différent des françaises, plus réservées, plus discrètes, plus timide aussi à leur manière. Mais Paris était la ville de la séduction. La domestique le guida jusqu’à sa chambre. La nuit était proche de la fin, l’aube embraserait le ciel dans quelques instants, aussi Alessandro était-il pressé de prendre possession de sa chambre. Il tira les lourds rideaux afin de ne laisser aucun rayons du soleil filtré puis s’abandonna dans un fauteuil, songeur, et curieux. Il s’imaginait devoir paraître le lendemain, quelques heures avant le coucher du soleil, pour voir enfin son hôte mais il n’eut guère besoin d’attendre puisque la porte s’ouvrit sur une frêle silhouette blanche. Camille apparue. Elle n’avait absolument pas changée, en rien, et il comprit alors pourquoi elle l’avait tant attiré, pourquoi elle avait provoqué en lui et en son frère tant d’amour, tant de force, tant de jalousie. C’était une vampire, mais la plus sublime des vampires qu’il soit donné de contempler.

    CAMILLE ▬ « Tu es sublime, Alessandro. »


Elle s’approcha de lui et il pu voir l’éclat surnaturel dans ses prunelles bleue tachetée d’or. Elle était magnifique dans cette robe de nuit de dentelle et de soie blanche, entourée dans une robe de chambre tout aussi raffinée. Malgré le charme envoûtant de la demoiselle, malgré sa grande beauté, il était troublé par une pensée. Il songeait à son frère. Bien étrange moment pour songer à son frère jumeau mais elle avait été si proche de lui, qu’à présent, il se demandait si son frère était encore vivant. Il l’aurait ressenti si son frère était mort, mais il était devenu un vampire et il ne ressentait plus ce genre de chose. Le lien avec son jumeau avait changé. Il le sentait au fond de lui-même, son inquiétude pour son frère devint de plus en plus forte, se trahissant dans ses traits. Il était encore un trop jeune vampire pour faire de son visage un masque impassible. Camille dû s’en apercevoir car elle caressa son visage de sa main froide et si douce.

    ALESSANDRO ▬ « Qu’as-tu fait de mon frère ? »
    CAMILLE ▬ « J’espérais qu’on éviterait le sujet. Nous pourrions passer un délicieux moment ensemble sans avoir à évoquer des choses que nous n’avons pas envie d’entendre. »
    ALESSANDRO ▬ « Dis-le moi. »
    CAMILLE ▬ « Parfait ! Tu l’auras voulu. Je l’ai transformé. Mais avant de t’énerver, sache qu’il me l’a demandé. Il l’a voulu. »


La vampire s’était approchée de lui, si proche que ses lèvres étaient à quelques centimètres à peine de ses lèvres. En entendant ces paroles, Alessandro s’éloigna d’elle, et d’un geste de la main, il l’intima à rester loin de lui. Ce n’était pas de la colère qu’il ressentait, ni de la rage, après tout, il en aurait fait de même s’il avait été la place de Camille. Elle aurait pu le tuer, au lieu de cela, elle lui avait offert le don obscur. Seulement, il aurait préféré que son frère vive, qu’il soit heureux avec sa femme, qu’il connaisse la joie d’avoir des enfants, qu’il vieillisse avec sa famille et les siens. C’était envers lui qu’il était furieux. S’il était resté au lieu de partir, peut-être que cela ne serait jamais arrivé. Camille l’aurait transformé lui et non pas Lorenzo, et ils auraient été sans doute heureux ensemble. Il s’avança vers la fenêtre et ouvrit les rideaux, contemplant les premiers rayons de l’aurore. Cela lui blessait les yeux, mais il préférait cette douleur là plutôt que celle qui lui poignardait le cœur. Pourquoi son frère ? Il aurait voulu un autre destin pour lui.

    CAMILLE ▬ « Ne m’en tiens pas rigueur, je t’en prie. »
    ALESSANDRO ▬ « Ce n’est pas contre toi qu’est dirigée ma colère, mais contre moi-même. J’ai été si stupide, je n’ai rien vu, pourtant, c’était si évident. A présent je m’en rends compte. »
    CAMILLE ▬ « Cesse de te tourmenter, il est heureux ainsi. »


Opérant un rapide demi tour, il avait compris qu’elle s’était approché de lui grâce à son ouie si fine de vampire, et attrapant la gorge de la vampire de sa main, il la plaqua contre le mur à la vitesse de l’éclair. Une bougie s’éteint sous le choc. La vampire gémit sous le pouvoir du vampire qui était décuplé par la colère qu’il éprouvait, par les sentiments contradictoires qui s’affrontaient en lui. Il exerçait tout son pouvoir sur elle, l’immobilisant ainsi et se pencha vers la nuque de la vampire il la déchira de ses dents et bu son sang. Lorsqu’elle tenta de lui échapper, il attrapa ses mains pour la plaquer un peu plus contre le mur. Ce geste aurait pu paraître sensuel, mais c’était une simple humiliation. Pour un vampire servir de nourriture à un autre vampire c’était de la pure humiliation. Peu à peu elle cessa de lutter, car le sang qui coulait en lui était puissant, tellement puissant, qu’il s’en galvanisait. Finalement, épuisé par l’effort fournit, il la relâcha. Elle resta hébété, la main plaquée contre sa blessure qui disparaîtrait en quelques secondes. Elle le foudroyait du regard. Comment avait-il pu oser ?

    ALESSANDRO ▬ « Pourquoi n’es-tu pas avec lui ? A quoi rime cette invitation, ce petit jeu ? »
    CAMILLE ▬ « J’avais besoin de prendre l’air. Ton frère n’est pas… c’est compliqué. Il m’aime bien sûr, mais… c’est de ma faute. »
    ALESSANDRO ▬ « Tu ne l’aimes pas ? C’est ça que tu essaie de me dire ? Alors tu m’invite en espérant faire de moi ton nouveau jouet, c’est cela ? Combien d’homme transforme tu ainsi en vampire pour t’en lasser ensuite et passer à un autre ? C’est ainsi que tu prend ton pied ? »
    CAMILLE ▬ « Non, tu ne comprends pas. »


Furieux, Alessandro repoussa violemment la vampire qui tentait de lui prendre la main. Elle le regardait les yeux pleins de larmes, des larmes de sang. Il ignorait ce qu’elle ressentait, et à dire vrai, il s’en moquait. Elle devrait être avec son frère. Alessandro avait pu se passer d’un guide parce qu’il était né pour devenir un vampire, il le sentait au fond de lui-même, mais son frère avait besoin qu’on le guide, qu’on lui apprenne, et c’était à elle de le faire ! Il était si furieux qu’il pourrait la tuer, là, maintenant, mais il n’en fit rien. C’était du dégoût envers lui-même qu’il ressentait, de la colère pour n’avoir rien compris. C’était pourtant évident. Elle ne sortait que la nuit, et son teint était si pâle. Comme cette étrange maladie dont elle prétendait souffrir expliquait miraculeusement tout. Il ouvrit la fenêtre et enfourcha le balcon. Jetant un dernier regard à Camille, il sauta jusqu’au parc pour s’élancer dans le jour naissant, courant à la recherche d’un abri pour la journée entendant les cris de Camille lui parvenir mais il les ignora.

    CAMILLE ▬ « C’est toi que je veux ! Tu ne comprends donc pas… c’est toi que je veux. »
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MessageSujet: Re: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime15/4/2010, 15:05

    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLetoKristenStewart4
    C’est assez étonnant de ma part d’avoir réagit ainsi. Je dois bien vous avouer, chers mortels, qu’il n’est pas dans mes habitudes d’agir pour le bien être de mon frère, en général si je peux lui pourrir la vie d’un quelconque moyen… Mais c’était sans doute la fureur d’avoir perdu un proche a moins que ça ne soit mon orgueil qui était blessé d’avoir été ainsi si facilement berné par une jolie femme moi qui parvient pourtant si facilement à deviner leur manière de pensée cette fois-ci j’avais été complètement à côté de la plaque. Mais je me suis vite rattrapé, à vrai dire.


Vienne était une grande ville à cette époque, magnifique avec ses palais et ses visages de porcelaines. Les femmes de Vienne avait un goût incomparable, et Alessandro en profitait pleinement chaque nuit. Il poussait le vice à en goutter quatre parfois six durant la même nuit. Dans ce temps là, il ne faisait guère attention à la conserver en vie ses victimes. Cela l’amusait beaucoup de tuer, il n’avait aucun égard pour la vie humaine qu’il jugeait trop peu importante pour qu’il refreine son appétit si grand. Les bals si divins lui apportait son lot de belles jeunes filles issues de bonnes familles, de femmes se languissant qu’un amant leur accorde plus d’attention que leur mari se désintéressant totalement du plaisir charnel. Il se faisait alors passé pour un noble anglais, ce qu’il était au fond, en voyage pour parfaire son éducation. Rapidement, il acquit le rôle de plus beau parti, et cela était sans nul doute à cause de son charme indéniable que le don obscur avait rendu irrésistible. Les nuits semblaient passer à une vitesse folle car il s’amusait plus que de mesure. Le charme de la ville lumineuse opérait sur lui, l’épuisant autant qu’elle le rendait fiévreux et excité.

Cela faisait pratiquement un mois qu’il était à Vienne, s’il était venu pour les femmes, les bals qui étaient fastueux dans cette ville plus que tout autre, c’était également parce que son frère s’y trouvait qu’il était venu renonçant à un voyage en Italie. Le lien l’unissant avec son jumeau était resté puissant malgré le sang démoniaque coulant dans leurs veines, et il était en mesure de sentir la présence de son frère à un endroit s’il se concentrait un minimum. La quantité impressionnante de sang qu’il engloutissait lui offrait un avantage indéniable : ses pouvoirs augmentait chaque nuit un peu plus lui permettant de rivaliser avec des vampires bien plus anciens que lui pondérant leur appétit. Il était donc venu, répondant à l’appel qu’il entendait au fond de lui. Son frère était ici et il semblait plus heureux que jamais. Deux nuits auparavant il lui avait rendu une petite visite de courtoisie. Il avait trouvé un Lorenzo rayonnant littéralement, ne prêtant qu’une vague attention à son frère jumeau, ayant visiblement l’esprit ailleurs. Même les piques mesquines ne semblaient pas l’atteindre, juste l’agacer un peu. Evidemment, Alessandro avait été intrigué.

Le mystère était pourtant fort simple : Lorenzo était amoureux. Une belle humaine à l’allure distinguée, magnifique avec son teint pâle et ses yeux marrons glacés, possédant une chevelure noire luxuriante encadrant son visage d’ange. Lorenzo avait tenté de masquer la demoiselle à la vue de son frère jumeau, mais ce dernier avait adressé la parole à la belle qui s’inquiétait de ne pas voir revenir son amour. Elle était vraiment magnifique. Ses prunelles dévoilaient sa curiosité au jeune vampire qui sentit son cœur battre dans sa poitrine. Lorenzo demanda à la jeune femme de rentrer à présent. Visiblement, il ne voulait pas que son frère jumeau s’approche d’elle. Le voyant devenir menaçant, Alessandro comprit que Lorenzo se brûlait d’amour pour la belle et que cet amour était visiblement partagé. Lui avait-il dit ce qu’il était ? Partageait-il tout avec elle ? Alessandro essaya de fouiller dans l’esprit de son frère, mais ce dernier sentant l’intrusion monta immédiatement une barrière mentale puissante. Alessandro comprit autre chose à cet instant, son frère se nourrissait du sang de la belle. Il sentit son parfum sur lui. Profitant d’un instant de faiblesse de son frère, il lui envoya une pique bien sentie à ce sujet puis disparu.

Depuis qu’il avait vu cette humaine, il n’avait plus le goût à tuer les charmantes princesses des bals, il buvait à leur gorge mais sans passion et cela s’en ressenti grandement puisque l’une d’entre elle eut la force et le courage de l’intimer à quitter sa demeure. Evidemment dès qu’il sentit son pouvoir hypnotique diminuer sur la pauvre créature, il s’empressa de la tuer. L’avantage à cette époque, était qu’il était facile de faire passer n’importe quel crime pour le fait d’un voleur puisqu’on en trouvait en grand nombre dans les rues et qu’ils n’hésitaient pas à tuer pour s’emparer de leur butin. Grincheux, il se décida alors à aller espionner la nouvelle conquête de son frère. Posté sur les branches d’un arbre, il observait à travers la fenêtre la jeune femme se préparer à sortir. Il vit son frère frapper et entrer timidement dans la chambre, et ce fut avec dégoût qu’il observa leur étreinte passionnée. Sans doute en avait-il assez vu, mais il ne quitta pas son poste d’observateur attendant que la jeune femme revienne chez elle. A cet instant il se décida à lui rendre visite.

S’introduisant dans la demeure en silence, il était excellent pour passer inaperçu aux yeux des humains, il se glissa dans la chambre de la belle jeune femme. Elle senti sa présence car elle se tourna vers lui. Son visage se peignit d’une expression affolée. A cette époque la présence d’un homme dans votre chambre pouvait faire l’objet d’un scandale. Mais il senti autre chose : de la méfiance. Ainsi Lorenzo avait mit sa bien aimé en garde contre lui ? Ca le rendit furieux. Il s’approcha d’elle dans le but de faire payer à la jeune femme l’affront que venait de lui faire son frère. La demoiselle hésitait entre l’attraction physique qu’elle éprouvait, après tout, il ressemblait comme deux gouttes d’eau à son frère et en plus il possédait plus de charme que ce dernier, et la méfiance qu’avait insinué son bien aimé en elle. Reculant prudemment, elle posa sa main sur un chandelier assez lourd, visiblement pour avoir une arme sous la main et prononça ces mots :

    ORPHEE ▬ « Ne vous approchez pas de moi. Je sais ce que vous êtes, et je ne vous laisserais pas faire. »


Ainsi donc Lorenzo lui avait parlé de sa nature, de leur nature. Le vampire n’eut même plus besoin de recourir à la télépathie pour en apprendre plus. La demoiselle tremblait légèrement, la nervosité sans doute, mêlée à de la peur. Elle l’utiliserait. Il le senti en plongeant son regard dans le sien. Il senti également autre chose : de la verveine. Son frère avait dû lui en faire ingurgité justement dans le but d’éviter que Alessandro puisse charmer contre sa volonté la demoiselle. Tant pis pour lui, il utiliserait alors la bonne vieille méthode. Elle le craignait, se souvenant des paroles de son bien aimé qu’elle chérissait vraiment, et en même temps était fascinée. Il n’y avait pas que la ressemblance qui était troublante, c’était le vampire en lui-même qui était troublant. Sentant le danger de continuer cet échange de regard, elle détourna le sien pour caresser du regard les lattes du plancher ce qui lui accordait une attitude beaucoup moins menaçante.

    ALESSANDRO ▬ « Est-ce ainsi qu’on accueille le frère de son bien aimé dans ce pays ? » fit-il amusé. « Mon frère doit avoir une bien mauvaise opinion de moi pour que vous me haïssiez sans même me connaître. »


Touché ! La jeune fille releva ses yeux tremblants. Elle n’était pas une de ces jeunes filles qui laissait la vie, la société, ses parents, ses responsabilités la rendre idiote. Alessandro senti son intelligence briller dans ses prunelles, il sentit le changement d’attitude de la jeune femme, qui ne voulait pas se baser uniquement sur un opinion extérieur, qui désirait se faire sa propre opinion, et cela lui plu immédiatement. Orphee, tel était son prénom, était pas seulement belle à vous en couper le souffle, elle était aussi maligne et intelligente, pourvue de pitié mais aussi de curiosité. Alessandro la désira alors, il voulait la faire sienne. Pas seulement boire son sang, non, son but n’était plus d’humilier son frère ou de le rendre furieux, mais il voulait la transformer en vampire. Que cette beauté soit ravagé par le temps lui semblait une idée révoltante. Et il voyait à présent quelle princesse des ténèbres elle ferait. Elle possédait suffisamment de caractère pour lui tenir tête. Et il s’efforcerait de lui octroyer le plus de puissance possible.

    ORPHEE ▬ « Un gentilhomme respecterait ma vertu et n’entrerait pas dans ma chambre alors que je suis en tenue pour dormir. »


C’était finement joué mais contre un vampire ce genre d’argument n’avait que peu de poids. Soudain il fut si proche d’elle qu’il n’avait à faire qu’un léger mouvement de la tête pour l’embrasser. Si elle le défia du regard, en revanche, elle ne le repoussa pas. Alors, la contemplant, il caressa son visage qui avait les traits d’un ange et la voyant céder peu à peu, il l’embrassa. La jeune femme tenta de le repousser lorsque sa langue franchit ses lèvres, lorsque ses mains glissèrent sur ses hanches, mais il tient ferme et se mordilla la lèvre afin qu’elle puisse goutter à son sang. Quelque soit le goût qu’avait son sang, elle le repoussa violemment. Il lu en elle comme dans un livre ouvert, non seulement son esprit était clair et vif, mais en plus elle semblait lui adresser ses pensées. Le rituel de boire le sang était réservé à Lorenzo, et lorsqu’il lui avait offert le sien à travers ce baiser fougueux et sensuel, elle avait alors réaliser qu’il voulait atteindre Lorenzo à travers elle. Furieuse de s’être laissé avoir, la jeune femme s’empara d’une croix qu’elle brandit devant le vampire. Alessandro pourrait prendre la croix dans ses mains, mais cela lui ferait un mal de chien. Il était allé trop loin pour ce soir, aussi se glissa-t-il au dehors par la fenêtre ouverte.


    ▬  I'M A PERFECT DEVIL JaredLetoKristenStewart2
    J’ai toujours été d’une patience d’ange envers mes victimes, sachant attendre le bon moment où leur esprit faiblirait devant mes attaques redoublées. J’avais passé des semaines entières à l’observer derrière sa fenêtre, à contempler sa frêle silhouette qui ressemblait tant à celle d’un ange peint par Boticelli. Elle rapporta bien évidemment ma visite à mon frère qui fut furieux. J’avais gagné une bataille mais pas la guerre puisque mon frère était à présent sur ses gardes. Par plusieurs reprises je rendit des petites visites de courtoisie à mon frère lorsqu’elle était chez lui, l’agaçant un peu plus, le poussant à bout. Elle me trouvait très énervant mais je la sentais flattée de voir mon insistance à être auprès d’elle. Je gagnais un sérieux point en lui sauvant la vie lorsqu’elle s’était fait attaquée par des voleurs. Mon frère eut sans doute une attaque en me voyant arriver avec la belle dans mes bras, lui refilant le précieux fardeau qui reposait dans mes bras à demi endormie. Et après plusieurs mois, j’eut enfin mon occasion.


C’était une nuit douce comme on en connaît dans les grandes villes où la vie humaine réchauffe l’atmosphère plus sûrement qu’un feu de la saint jean. La ville s’était animée au rythme des fêtes célébrant la venue du printemps mais aussi la saison des amours. Alessandro n’avait plus tué depuis qu’il avait croisé Orphée. Bien qu’il ne lui en ai jamais fait formellement la promesse, il sentait qu’elle désapprouvait tous ces morts qu’il laissait derrière lui. C’était la première fois qu’il changeait ses habitudes pour une femme. La soif était devenue plus présente car il ne buvait plus jusqu’à la dernière goutte mais il pouvait aisément la contrôler. La douceur de la nuit le comblait entièrement. Il se promenait dans un majestueux parc lorsqu’il senti une présence qu’il lui sembla familière. Durant un instant il se cru devenir fou. C’était une odeur qu’il n’avait jamais oublié. Camille. Impossible et pourtant, elle marchait à quelques mètres de lui, aux bras d’un jouvenceau et fit mine de ne pas le voir. Il savait pourtant qu’elle l’avait reconnu, impossible d’oublier, de l’oublier, lui. Piqué dans son orgueil le vampire tourna les talons. Il resta quelques temps figé cependant, l’esprit un peu torturé par l’idée que Camille soit là. La vampire avait sans doute mal prit qu’il la repousse, mais l’histoire datait d’à peine une dizaine d’année, elle n’avait pas encore eut le temps de digérer cela. A moins qu’elle ne soit là pour reprendre Lorenzo. La jalousie est également présente chez les vampires, et sans doute pire que chez les humains.

Troublé par cette vision le vampire se décida à la suivre. Quelle ne fut pas sa surprise la voir rejoindre d’autres vampires, deux beaux jeunes hommes ainsi qu’une femme mystérieuse, un vampire, mais quelle vampire ! Il sentit sa puissance jusqu’ici, elle était ancienne, très ancienne, et son pouvoir se déployait autour d’elle sans qu’elle ne fasse le moindre effort pour le masquer ou le contrôler. Ce picotement contre sa peau l’agaça. Les anciens ne sont pas drôle du tout, Alessandro en avait croisé un en revenant à Paris et n’avait guère apprécier la rencontre. Cette manie qu’ils ont à vous montrer leur puissance, à vous signifier que vous n’êtes rien face à eux, et ils s’imaginent après cette humiliation que vous allez gentiment leur obéir ? Quelle foutaise ! Camille les quitta visiblement pour passer le reste de la nuit avec son compagnon humain. Alessandro se surpris à songer qu’il serait probablement un vampire sous peu à la manière dont elle le regardait. Il la laissa partir, son intérêt se portait désormais sur la vampire si puissante mais il était également intrigué par les deux jeunes vampires assez beau, il en convenait. Il se demandait si c’était Camille qui les avait transformé. A leur allure, ça en avait tout l’air. Ils quittèrent tous les trois le parc lorsque la fête fut finie, et que les humains rentraient chez eux. Alessandro les suivit prudemment chez eux, sachant que l’ancienne l’avait probablement repéré et qu’elle pourrait à tout instant lui intimer de ne pas les suivre par la force de son pouvoir. S’il ne pensait pas qu’elle pouvait le forcer à obéir, il n’avait cependant aucune envie de vérifier si c’était en son pouvoir. Il se transforma en corbeau afin de gagner en discrétion.

Les vampires durent gagner les sous-sol de l’hôtel particulier où ils étaient entrer, parce que Alessandro perdit assez rapidement leur contact et n’eut pas le loisir de les voir. Dépité et un peu frustré le vampire se décida à aller contempler la belle Orphée qui devait être à présent rentrée chez elle. Il s’installa à son nid habituel, prêt à contempler le magnifique spectacle de l’instant où elle quittait son corset pour gagner sa robe de nuit. Mais il n’en eut guère l’occasion car elle ne se présenta pas à la fenêtre. Il sonda la maison et sentit immédiatement que quelque chose clochait. Orphée émettait un signal de détresse, et son cœur battait à s’en rompre. Ce n’était certainement pas Lorenzo qui lui provoquerait une peur pareille. D’ailleurs, elle l’appelait à l’aide mentalement. Mais Lorenzo ne semblait pas l’entendre. Alessandro savait que son frère était loin, car il entendait faiblement son signal. N’attendant pas de voir si Lorenzo était suffisamment puissant pour entendre l’appel à l’aide, le vampire chuta tout en grâce de son arbre pour pénétrer dans la demeure. Le domestique tenta de lui barrer le passage, mais un simple le regard le soumis à la volonté du vampire. Après tout, c’était le même qui l’avait invité la première nuit. Trop influençable. Le vampire gagna le jardin où il trouva deux corps de femmes magnifiquement enchevêtré sous les feuillages. La vision avait beau être magnifique, il voyait bien que la silhouette fantomatique extirpait la vie du corps de Orphée. Alessandro envoya une décharge de pouvoir pour prévenir le vampire, pensant que ça serait suffisant. Au lieu de cela, la vampire reprit de plus belle, et Alessandro comprit son erreur : c’était Camille.

Lorsqu’elle se releva, le sang de la douce Orphée dégoulinant de son menton, elle avait un sourire mauvais aux lèvres. S’approchant de Alessandro sans que ses pieds ne touche le sol, elle semblait vraiment heureuse de le voir en cet instant précis. Oui, elle se réjouissait de voir la peine qu’il éprouvait pour cette humaine, elle se nourrissait de son chagrin. Alessandro la saisit par les épaules et l’envoya valser contre un arbre. Le choc avait été grand mais personne ne semblait sortir alarmé. Sans doute avait-elle charmée tous les serviteurs et même plonger dans le sommeil les habitants de la demeure. Alessandro s’en moquait parfaitement, en cet instant tout ce qui important c’était Orphée. Il se précipita vers elle, relevant délicatement sa tête pour la prendre sur ses genoux. Aussitôt, il su que s’il ne faisait rien, elle allait mourir. Il se coupa le poignet pour lui offrir son sang. Mais une main glacée se referma sur son poignet. Camille.

    CAMILLE ▬ « Je ne vais pas te laisser la sauver. Tu ne l’auras pas ! » fit-elle presque dans un cri. Puis, plus doucement elle ajouta. « Tu vas devoir la regarder mourir. J’aurais préféré que ce soit ton frère, mais ce spectacle de ta peine et de ton chagrin me ravira tout autant. »


Alessandro ne réfléchit pas une seconde. Il envoya une seconde slave de pouvoir, sachant que cette fois-ci il l’avait probablement sonnée et envoyé assez loin de lui. Ca lui laisserait le temps de donner son sang à Orphée et de la sauver. L’ennui, c’est que envoyer une telle décharge d’énergie éveillait forcément les soupçons des autres vampires qui devait l’avoir ressenti. Il fallait qu’il aille au plus rapide car Lorenzo n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez, et sa jalousie, sa colère et sa fureur risquait de coûter la vie à Orphée. Sans parler des amis de Camille qui risquait fort eux aussi de débarquer. Il plaqua la plaie béante sur la bouche de la jeune femme qui aspira le sang tel une sangsue. Il savait qu’elle aimerait ça. Doucement mais sûrement, elle avalait le sang démoniaque qui peu à peu agit sur elle. Sa peau devint plus blanche, ses prunelles prirent un étrange éclat, et ses cheveux devinrent plus brillants. Elle resplendissait tel un ange. Alessandro continua à la faire boire, il voulait qu’elle prenne le plus de sang possible, que sa princesse des ténèbres soit la plus puissante qui soit. Mais elle n’en eut guère le temps. Camille revint à la charge faisant voltiger Alessandro dans les airs, et elle fut sur lui dans la seconde où il atterrissait brutalement sur le sol. Le plaquant au sol, elle lui assena une gifle monumentale. Sous le choc, il eut peur que sa mâchoire soit brisée. Elle n’était que fureur et colère.

    CAMILLE ▬ « Comment as-tu pu oser me repousser ? Personne ne m’a jamais repousser ! »
    ALESSANDRO ▬ « C’est de ma faute si tout tes amants sont des minables pas fichu de te tenir tête ? »


Une nouvelle gifle qui cette fois lui brisa un os juste au dessus de la mâchoire. C’était douloureux mais au moins il pouvait continuer à parler. Plus longtemps si elle continuait à le frapper ainsi. Bon sang, où avait-elle donc obtenu autant de pouvoir. La dernière fois il l’avait fait plier si facilement. A moins qu’elle ne jouait la comédie à l’époque. Après tout, elle le voulait lui, et aurait fait n’importe quoi pour ça. Alessandro n’était jamais contre une bonne bagarre mais il était suffisamment intelligent pour reconnaître lorsqu’il était en infériorité. Ca le torturait que quelqu’un soit bien plus puissant que lui, mais il devait trouver une solution pour lui échapper et surtout arrêter de la provoquer. Mais c’était plus fort que lui, il était ainsi, il l’avait toujours été : provocateur.

    CAMILLE ▬ « Je t’aurais tout donné, la puissance, le pouvoir, tu aurais pu avoir n’importe quelle fille, n’importe quelle ville t’aurais appartenu, tu serais devenu tellement puissant ! Mais non, il a fallu que tu me repousse, et tu t’imaginais que je te laisserais t’en tirer après l’humiliation que tu m’as infligée ? »


Elle bourdonnait de rage. Son pouvoir griffait la peau du vampire, il le sentait qui appuyait sur lui, griffait, grattait, comme si elle voulait l’écorcher vif. Alessandro avait peur que ça soit en son pouvoir, il avait une certaine méconnaissance des diverses capacités des vampires, il était encore trop jeune pour cela et sans mentor digne de ce nom, il avait des lacunes dans pas mal de domaine. Mais il ne comptait pas rester ainsi sans rien faire à attendre qu’elle le déchiquette. Il envoya une nouvelle rafale de pouvoir, qui ébranla la vampire mais elle se cramponna et tenu bon, malgré une tache de sang qui s’agrandissait sur sa robe blanche. Alessandro se doutait que ça ne serait pas ainsi qu’il parviendrait à l’avoir. Il s’épuiserait plus vite qu’elle à ce rythme là.

    ALESSANDRO ▬ « Pourquoi t’obstine tu à porter du blanc ? Cette couleur est normalement pour les innocents, et toi, chérie, tu es très loin d’être pure, mais alors très loin… »


Une nouvelle gifle qui acheva sa mâchoire qui le mit au supplice. Le vampire devait bien avouer que ça lui avait fait un bien fou de la voir se crisper devant l’insulte. Mais à présent, il devait se dégager de cette situation trop dangereuse pour lui, bien trop dangereuse. Mentalement il explora les possibilités mais il était pas assez puissant pour la vaincre. Tout seul, il n’y parviendrait pas. Mais bien sûr ! Les habitants. Aussitôt il envoya une raffale de pouvoir pour éveiller les habitants. Les humains s’éveillèrent avec l’idée que leur jeune maîtresse était en train de se faire agressée dans le parc. Ils s’armèrent de flambeau, comme le leur avait indiqué mentalement le vampire, une simple idée de flambeau avait suffit, et à présent ils commencèrent à entrer dans le parc en appelant leur maîtresse. Camille les observa puis jeta un coup d’œil à Alessandro.

    CAMILLE ▬ « Bien joué, mais ça ne m’empêchera pas de te tuer, toi et ta copine. Il y aura juste des victimes supplémentaires. »


En disant cela, elle le frappa de nouveau, avec suffisamment de force pour le sonner. Se levant, elle s’approcha des humains qui s’affairaient autour de Orphée. Qu’importait la vie de ces humains ? Ce n’était que de la nourriture et dans le cas présent, d’excellent soldat de plomb excepté qu’ils allaient tous y passer, mais ils feraient une bonne diversion pour qu’il puisse s’enfuir avec Orphée. Il essaya de se lever mais n’y parvient pas. Il regretta de ne plus pouvoir lire dans les pensées de Orphée à présent la communication entre eux était coupé, impossible de lui indiquer où il était. Bon sang, il ne pouvait même plus parler mais émettre un grognement sourd. Rassemblant toutes ses forces, il se leva. Orphée devait être en train de connaître sa mort humaine et il ne pouvait même pas être proche d’elle pour la rassurer. Il était parvenu à se mettre à quatre patte aux prix d’efforts douloureux. Cela lui prit une éternité avant de pouvoir tenir debout, sa mâchoire en miette l’élançait, il avait soif, et se sentait vidé mais il ne pouvait pas s’éternisé ici.

A peine avait-il songé cela que Lorenzo apparu furieux et l’envoya valser contre un arbre. Il fut sur lui en quelques secondes. La colère l’aveuglait au point qu’il n’avait même pas remarqué la mâchoire détruite de son frère, ni l’agitation qui régnait ici, encore moins la présence de Camille. Alors Alessandro lui fit un signe de paix avec les mains. Hésitant, Lorenzo se maîtrisa durant quelques secondes et suivit du regard le doigt pointé de son frère. La vision de Orphée en tain de mourir, qu’elle se transforme ou pas, son corps était bel et bien en train de mourir, et aveuglé comme il l’était Lorenzo ne verrait que ça et ne sentirait pas le sang diabolique oeuvrant dans le corps de sa bien aimée, puis il vit Camille. Cette dernière était au prise avec les humains et les envoya au tapis pour se tourner vers Lorenzo. Elle eut un sourire ravis.

    CAMILLE ▬ « Ah je croyais que tu ne viendrais jamais. Ca aurait été dommage que tu manque tout ça. »
    LORENZO ▬ « Que fais-tu ici ? Est-ce… »
    CAMILLE ▬ « La responsable de tout cela ? Bien sûr que c’est moi. Pauvre idiot, tu croyais vraiment que ton frère aurait fait cela tout seul ! Je te laisse quelques semaines et toi tu t’entiche d’une humaine au point de m’ignorer ! Tu t’imaginais que je te laisserais partir avec elle ? Ton frère était plus malin, lui au moins. »
    LORENZO ▬ « Que leur as-tu fait ? »
    CAMILLE ▬ « Rassure toi, ton frère n’a seulement que la mâchoire de brisée. Ah, il est aussi vidé de son énergie, mais ça c’est de sa faute. »
    LORENZO ▬ « Je me moque bien de son sort, qu’as-tu fait à Orphée ? »
    CAMILLE ▬ « Ca se voit non ? Je l’ai tué. C’est ton idiot de frère qui lui a fait boire son sang. »


Blanc de colère, le vampire se retourna vers son frère. La rage l’envahi en voyant que Orphée se tenait à présent debout, magnifique malgré sa robe souillée par le sang et la boue, tellement belle en vampire avec sa peau d’une blancheur sans pareil lui donnant vraiment l’air d’être un ange. Elle l’observait sans le reconnaître et c’était sans doute cela qui le blessa le plus. Orphée passa ses bras autour du corps de Alessandro et l’aida à se soutenir. Elle le regardait avec tendresse, avec passion, bon sang, ils étaient liés à présent. C’était lui qu’elle aimerait désormais, avec lui qu’elle passerait l’éternité et cette vision brisa en morceau le cœur du vampire. Il s’avança vers Orphée tentant de la ramener à lui. C’était le moment où jamais songeait-il ayant l’impression qu’il allait la perdre à jamais. Une pensée bien futile car il viendrait un temps où Orphée aura mûrit, mais il n’aurait pas la force d’attendre qu’elle réalise que c’était lui qu’elle aimait et non pas son frère jumeau.

    ORPHEE ▬ « Allons-nous en, Alessandro. Je te veux pour moi seule. »


Alessandro aurait voulu l’embrasser mais il devra se contenter d’attendre la nuit suivante. Déjà sa mâchoire se réparait mais c’était vraiment très douloureux. Il pensa tout de même à adresser un clin d’œil à son frère avant de disparaître avec Orphée. Tout de même, il donna un coup de main à son frère en envoyant les humains sur Camille.

    Mon récit s’achève ici, chers mortels. Je sais que vous en voulez plus, vous voudriez savoir ce qu’est devenu Orphée, si nous avons été heureux ensemble, si nous sommes encore ensemble. Hélas, la vie n’est pas un conte de fée. Nous avons vécu heureux ensemble, et puis Orphée a finit par me détester pour avoir fait d’elle un monstre. Voyez-vous elle possédait un sacré caractère mais ce qui la caractérisait c’était sa bonté, sa générosité, sa capacité à aimer sans retenue. Prendre la vie était trop dur pour elle, pourtant j’ai tout fait pour la combler. Nous avons eut quelques années de bonheur et même une enfant, vampire bien évidemment, mais elle a finit par me quitter. A vrai dire, elle me croyait mort, détruit par notre fille vampire. Ca n’a pas été facile de se remettre de ça. Quand à mon frère, j’ignore s’il a revu Orphée, en tout cas il ne m’en a jamais parlé. Il respecte ma douleur de l’avoir perdu même s’il ne m’a jamais pardonné de la lui avoir volé ainsi. Quelque part, il sait que j’ai fait cela pour la sauver, même si j’en mourrais d’envie. Quand à Camille, je ne l’ai plus jamais revu. Après que Orphée m’est brisée le cœur, j’ai cherché à la revoir, je savais qu’avec elle j’oublierais mon chagrin et je redeviendrait le monstre éclatant que j’avais été. Mais ce ne fut pas elle qui m’aida à me remettre de mon chagrin et de mon désarrois. Je finis par trouver le mentor qui me manquait tant. Contrairement à mon sire, il était très ancien et avait un tel savoir. Il me confia tous ses secrets, toutes ses connaissances, et éveilla en moi de nouvelles questions, de nouveaux mystères qui m’appelait. Lorsqu’il compris que son savoir avait éveillé en moi un tel besoin de savoir plus sur nos origine, il m’enjoignit à renoncer, puis il finit par m’abandonner à son tour, voyant que cela ne servirait à rien. Sans doute était-ce aussi par jalousie, j’avais ravi le cœur d’une femme que le soupçonnait d’aimer. Mais pour ma défense je n’avais rien fait pour la charmer. Enfin, je retrouvait mon frère quelques années après. Et nous pûmes reprendre notre jeu.


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Lucian A. Corleone
 
SECRET DE CONFESSION
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SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville.
HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort.
OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle.
SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys

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INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen
MISSIVES : 8449
ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr

I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
 
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.


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MessageSujet: Re: ▬ I'M A PERFECT DEVIL   ▬  I'M A PERFECT DEVIL Icon_minitime20/4/2010, 04:24

test rp.

Le manoir où logeait Lorenzo était franchement sympa. Son architecture était coloniale, la façade semblait avoir été dompté par le lierre grimpant et pourtant aucune pierre de la façade ne semblait abîmée par la plante au contraire, c’était comme si c’était justement cette plante grimpante qui mettait en valeur l’architecture si particulière du manoir situé dans les hauteurs de la ville, dans un quartier ombragé situé juste à côté du carré rouge. C’était un quartier vraiment sympa que c’était choisit le fréro. Alessandro s’était introduit sans problème chez lui, il faut dire que sa ressemblance frappante avec son frère avait poussé le serviteur humain à le laisser entrer, il lui avait même causer comme s’il était Lorenzo. Apparement ce dernier n’avait pas dit à ses chers serviteurs qu’il avait un frère jumeau. Ca tombait bien étant donné que Alessandro voulait faire une surprise à son cher petit frère.

Arrivé dans ce qui devait être la chambre de son frère, Alessandro se jeta sur le lit double pour en éprouver la résistance. Bon sang, c’était un lit à l’ancienne, résistant, solide et assez joli de surcroît. Ca devait valdinguer joyeusement dans ce plumard. Enfin pas tant que ça, son frère avait plutôt tendance à jouer les Roméo que les Casanova. Le rôle de Don Juan, c’était Alessandro qui le jouait, et il aimerait bien voir un jour son frère se faire une petite nenette sans même songer à lui offrir des fleurs ou à la racompagner chez elle ensuite, à attendre sagement qu’elle ai franchit la porte pour repartir sans même se percher quelque part pour l’observer se changer avant de dormir. Non ça n’était pas le genre de son frère, et c’était ça qui était moche. Avoir autant de contrôle de soi, c’était vraiment flippant, pas naturel. Quittant le lit double pour fouiner dans les affaires de son frère, il se pencha sur sa bibliothèque. Bon sang, elle faisait tout le mur face au lit, et il savait qu’il y avait d’autres livres en bas. Son frère lisait trop. Voilà à quoi il devait donc occuper une partie de ses nuits. Ca aussi c’était pas naturel même si Alessandro aussi lisait beaucoup. Mais ses livres n’étaient pas ranger comme dans une bibliothèque municipale.

Entendant des bruit en dessous, il reconnu facilement la voix de son frère qui parlait au domestique humain. Alessandro reposa le Portrait de Dorian Gray pour s’asseoir dans le confortable fauteuil en cuir de son frère, le basculant en arrière, posant ses pied sur le bureau de son frère sans aucun ménagement pour ce qu’il s’y trouvait. Il aimait soigné ses entrées même si en l’occurrence ce n’était pas lui qui entrait. Lorenzo apparut dans la chambranle de la porte, il n’avait pas l’air si étonné, normal le domestique humain avait dû être sacrément sur le cul en voyant Lorenzo, mais il était tout de même furax et voir les traits de son visage d’ange métamorphosés par la colère rendait toujours Alessandro fou de joie. Il avait tout de même réussit son coup.

ALESSANDRO ▬ « Salut fréro ! »
LORENZO ▬ « Qu’est-ce que tu fous là ? »
ALESSANDRO ▬ « Pas de salut, pas envie de savoir comment je vais, c’est comme ça que tu accueilles ton frère ? »

Alessandro eut l’air contrarié durant quelques secondes. Même s’il adorait voir son frère en rogne, il prenait toujours mal lorsque Lorenzo utilisait ce genre de propos accompagné d’un ton paternel. C’était ça qui l’agaçait le plus chez son frère jumeau, c’est son côté protecteur paternaliste qu’il usait avec Alessandro comme s’il devait s’occuper de lui. Alessandro savait parfaitement se débrouiller tout seul, il était même meilleur seul qu’avec son frère dans les pattes. Mais le fait est qu’il ne pouvait pas rester loin de son frère bien longtemps à moins d’avoir l’esprit occupé ailleurs. Lorenzo ne devait pas éprouver les mêmes sentiments car il avait plutôt tendance à se passer de son frère le plus longtemps possible. Ca aussi ça contrariait beaucoup Alessandro, mais l’avouer à son frère ? jamais.

ALESSANDRO ▬ « Tu vois, je suis très déçu par ton attitude. Moi qui allait te proposer de chanter dans ton petit club. Maintenant que tu es le maître de la ville, tu devrais soigner ton image, essayer d’avoir l’air un peu plus d’un vrai vampire. »
LORENZO ▬ « Chanter dans mon club ? J’ai entendu parler de tes exploits, tu devrais t’estimer heureux de ne pas avoir eut d’ennuis. »
ALESSANDRO ▬ « C’est quelque chose que tu ne comprends pas, j’aime ça les ennuis, contrairement à toi, je me contente pas bêtement de suivre les lois comme un bon petit toutou. »
LORENZO ▬ « Alors c’est pour ça que tu es venu, pour mettre la ville à feu et à sang, et disparaître en me laissant tout sur les bras ? »

Alessandro se déplaça à la vitesse de l’éclair. Il se tenait désormais devant son frère, le toisant d’un air menaçant. Lorenzo avait beau être son frère jumeau, il n’hésiterait pas à lui planter un pieu dans le cœur puis à le livrer à des chasseurs. Même après la grande révélation il y avait encore des chasseurs traquant les vampires. Pour les trouver c’était facile, Alessandro connaissait les lieux où ils traînaient. Il adorait en tuer pour le plaisir. Son frère s’était toujours comporté comme un idiot, il avait de la chance que Alessandro n’ai jamais tenté de lui montrer qui était le plus fort de eux deux, que ce jeu l’amuse encore.

ALESSANDRO ▬ « Tu te crois vraiment en mesure de m’empêcher d’agir comme je l’entends ? »

Ses paroles raisonnèrent comme une menace lourde et pesante. Alessandro contourna son frère jumeau pour se diriger vers la porte. A cet instant il était tout simplement furieux que son frère se montre aussi borné. Toujours à penser à sa foutue ambition avant tout le reste. Il n’avait jamais commis de massacre, toujours respecté les lois des vampires, et c’est vrai que ça lui avait plutôt bien réussit. Mais vivre ainsi sa vie de non-mort ça n’était pas vivre, c’était une parodie de vie. Comment pouvait-il se contenter de ça ?

ALESSANDRO ▬ « Tu as intérêt à te montrer gentil avec moi, et peut-être que tu conserveras ta jolie ville. »

Quelques mois plus tard, Lorenzo acceptera de faire la paix avec son frère mais sera toujours sur ses gardes. Le fait que Alessandro ai sauvé la vie de la jolie Alejandra a forcément joué dans la balance. La paix ne sera jamais complète entre les deux frères mais ils sont parvenus à conclure un accord tacite. Lorenzo essaie de faire confiance à son frère mais cela est difficile sachant de quoi il est capable et il faut dire que Alessandro ne fait pas beaucoup d’effort non plus pour être apprécié par son frère.

famille.
MAGNUS, MON SIRE
Magnus, un alchimiste qui cherchait la vie éternelle, un peu fou, en fait complètement fou, typiquement c'est le scientifique fou qui ferait n'importe quoi pour parvenir au résultat qui désire. Il a obtenu la vie éternelle par le biais d'un vampire. Lorsqu'il a découvert les capacités de leur sang, ça l'a rendu dingue. Il avait alors 70 ans, mais il était intelligent, et il a réussit à capturer un vampire, l'enchaîner dans son espèce de tour moyen-ageuse qui lui servait de laboratoire, et a bu son sang. Il ne savait pas comment s'y prendre, aussi il a peu raté sa transformation. Vampire oui, mais trop faible pour pouvoir se nourrir correctement, incapable d'utiliser ses dons de vampires. Un vampire sans pouvoirs, sans force. Il avait échoué. Mais il pouvait recommencer l'expérience. Il se mit en tête de trouver le jeune homme idéal, beau, jeune, et fort. Il enleva des dizaines de jeunes gens, et tenta de les transformer. Bien des fois il échoua, et les cadavres s'accumulaient. La première réussite fut avec Alessandro. Il avait enfin réussit. Son chef d'oeuvre. Ne se sentant plus la force de continuer, il décida de se donner la mort. S'immolant sous les yeux de son Infant..

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