Quincy ▬ blood on the leaves [terminée]

Quincy Toussaint HiMBAE

Feat A$ap Rocky

PRELUDE

Traits de caractères
Né d’une famille meurtrie par la pauvreté et l’alcoolisme, Quincy est tiraillé entre son désir de faire fortune et celui de garder profil bas en une période peu propice à l’indulgence. Véloce, l’esprit vif, Quincy est intelligent, rusé, occasionnellement sournois et, avant tout, ambitieux.  
Qu’il soit question de la police ou de la Blanche Confrérie, Quincy se tient tout à fait à l’écart des institutions et des règlements : il a grandi dans des environnements urbains désolés, négligés par les autorités, et tend à agir à sa guise ou en tout cas selon un code tout à fait personnel et relatif -ne pas s’en prendre aux innocents, aux gamins, ne rien balancer. Le reste de ces règles (‘ne pas agir de manière stupide’, ‘ne pas s’attirer d’ennuis’) sont variables et tout à fait fluctuantes car de nature impulsive, il omet parfois quelques uns de ses principes afin de parvenir à ses fins, ce qui provoque la méfiance de ses pairs, et, de manière générale, une réputation de type un peu fourbe  -il est en effet versatile. Il existe des exceptions : son allégeance au vaudou est tout-à-fait enracinée en son esprit, jamais remise en question malgré sa nature indocile.    
Le gamin est prétentieux, « flambeur »,  exhibe une attitude crâne, arrogante et parfois un peu méprisante, ce qui n’est pas sans lui attirer quelque malveillances. S’il fait mine de ne pas s’en soucier (« je fais juste... mon truc, tu sais » explique-t-il paresseusement lorsqu’on l’interroge sur les rumeurs marmonnées à son sujet) il est sujet à des moments d’inquiétudes, qu’il noit de manière très pragmatique dans un curieux mélange de v-juice et de soda, agrémenté de codéïne ou de prométhazine, évite méticuleusement le rhum dont l'emprise sur son père l’a suffisamment marqué pour qu’il s’en méfie.
S’il est malin, le manque de prudence que génère son excès d'assurance lui est parfois néfaste  - une fille aussi jolie ne peut pas être une vampire mal-attentionnée. Et un plan aussi avantageux ne peut pas être une embrouille ! … il en est souvent averti : il va t’arriver des sales trucs gamins ! quoiqu’il répudie dans des haussements d’épaules condescendants les quelques conseils qui lui sont offerts. Parallèlement, il n'hésite pas lui-même à en prodiguer avec conviction, ou en tout cas à imposer son avis de manière toujours très franche, et pas nécessairement diplomatique.

Occupation nocturne
S’il n’est pas parvenu à s’introduire en quelque soirée des quartiers riches, il traîne dans le ghetto, fréquente avec d’autres petites frappes des fast-foods suintant l’huile de friture,  se défonce chez des potes au v-juice, se livre à des trafics quelconques, des plans qui lui sont suggérés -le vol d’une voiture ? Des litres de V-Juice à revendre dans Stoner Hill ? Il est partant à condition que le prix en valle la peine.   Grâce au bouche-à-oreille, il se fait parfois contacter par des personnes âgées superstitieuses, influencées souvent par leur ascendance haïtienne, à la recherche de protection face aux lycanthropes et autres créatures occultes contre lesquelles les médiats s’alarment. La nuit est également le moment où il travaille les offrandes et se procure ses  ingrédients ; aussi il est possible de le voir rentrer à Stoner Hill chargé d’un lourd sac de sport humide, drapé de vêtements noirs, éclaboussés parfois de boue, l’air lugubre et éreinté --on sous estime la difficulté d’égorger proprement un bouc. (ou, au hasard, de désosser un coq, le genre d’activité à laquelle il se livre dans la cuisine lugubre de son appartement, lorsqu’il est certain, à 4h du matin, de ne recevoir aucune visite.)

Manies, habitudes & goûts
IL AIME ; l’argent, les fringues chères, les voitures couteuses, les bijoux lourds et scintillant dont il alourdit ses doigts arachnéens ; occasionnellement, le v-juice, méthodiquement mélangé au soda et au sirop à la codéine dans une mixture épaisse et sucrée ; un passe temps qui lui est peu connu sont les échecs --il affronte des personnes âgées angoissées sur les tables de jeu des parcs de coven garden ;   IL DETESTE l’autorité en générale,  aussi nécessaire soit-elle parfois, par principe ; abhorre ce qui est cheap, de ‘mauvais gout’ et condamne sévèrement ce qui ne lui plait pas esthétiquement ;  
Il dépense la majorité de son argent en fringues ou en bijoux, en soirées  et en drogue, et se nourri  principalement de soda et de viande frite acheté dans un fast food douteux au coin de sa rue.  Il ne possède ni véhicule, ni permis de conduire, fréquente assidûment les couloirs du métro et circule dans la ville avec aisance; connait avec précision ses rues tentaculaires.

Magie utilisée
Descendant d’une lignée adapte du vaudouisme, Quincy a été initié aux pratiques familiales, à l’instar de son frère avant lui : la tradition l’exige. En effet, la famille travaille le vaudou, s’appuie sur les potions, les offrandes et les rituels incantatoires, les sacrifices d’animaux ; des coutumes profondément ancrées à leur vie quotidienne  ; si bien que Quincy n’a jamais exactement eut à les apprendre et les assimila en grandissant à travers les directives oratoires brièvement exprimées par sa mère, qui se refusait à toute transcription écrite de ces consignes précises et minutieuses, héritées de ses parents ; de ses beaux-parents ; des conseils susurrés par une tante bien attentionné ou d’une sœur particulièrement douées en l’élaboration de remèdes traditionnels.  
En effet le clan Himbae, tentaculaire, a développé en ses  branches des pratiques tout à fait différentes, que Quincy est loin de maîtriser intégralement quoique le riche savoir transmis et accumulé au sein de la famille lui profite largement. S'il s’est brièvement intéressé à la nécromancie dans lequel son père s’est retrouvé impliqué, il pratique avant tout le vaudou et la magie rouge dans son essence pure, s’appuie sur les offrandes et les sacrifices d’animaux, les remèdes et les talismans, les rituels et les prières,  l’invocations de loa,  souvent dans un but de protection :  de purification : de guérison. Il serait toutefois négligeant d’omettre l’usage un peu plus obscur qu’il fait de l’occultisme. Le gamin est capable d’émettre des malédictions  --du genre à vous faire cracher des aiguilles ou attraper la variole-- quoiqu’il en use rarement : si la magie vaudou est observée avec suspicion, la conscience du bien et du mal de Quincy est suffisamment aigue pour  qu’il s’abstienne de tout acte gratuit. Il a un code !
Toutefois, la vigueur de ses dons dépend largement de son assiduité et Quincy ne se permet de manquer aucunes offrandes, aucuns sacrifices, sous peine de froisser quelque divinité rancunière.  Il est en effet victime des caprices de ceux-ci ; et manipuler les loas requiert de la prudence, sous peine de voir ses intentions se retourner contre lui. En outre, la complexité des rituels auxquels il doit se livrer, peu appropriés à un mode de vie urbain, handicapent largement sa pratique de la magie et l'épuise : offrir son corps à la possession des esprits vaudous invoqués ne se fait pas sans séquelle ---et de telles transes le laissent fiévreux et faible le temps de quelques jours, sonné,  éreintent ses muscles; une fatigue largement exacerbée par le sacrifice qu'il fait de son propre sang à l'occasion des indispensables offrandes, un rituel dont les stigmates marquent la chair de ses avants-bras de lugubres cicatrices.  
Surveillée par la Blanche Confrérie, qui la considère avec une certaine répulsion, la lignée s’est attirée la suspicion de l’institution et la disparition du père d’Earl Himbae, le père de Quincy, est parfois perçue au sein de la famille comme les conséquences d’une conduite trop audacieuse - l’obsession de l’homme pour les morts l’a rendu dément.   Aussi, Quincy tend à éviter toute proximité avec l’institution dont il néglige parfois d’appliquer les lois.  

Convictions
La révélation a changé peu de choses au sein de la famille Himbae, dont la pratique du vaudou, remontant à plusieurs siècles auparavant, était, quoique secrète, considérée par leurs pairs avec le mépris que l’on accorde aux traditions surannés et barbares. Si la mère de Quincy a longtemps protestée contre la multiplication sur le marché de « vulgaires marabous », la nouvelle à plutôt réjoui le gamin,  sensible à la fièvre qui s’empara alors des rues. Il a rapidement déchanté : le raffermissement du règlement envers les CESS s’oppose en effet à ses trafics, et le contraint à la prudence --ou devrait. Il ne s’est pas fait recenser, mais pour les érudits, son nom implique inexorablement un lien avec le vaudouisme.
En outre, s’il se montre condescendant avec tout sorcier n’utilisant pas le vaudou -comportement animé par un esprit de rivalité et un conséquent orgueil -  il considère avec répulsions les vampires et les lycans, bêtes de foires victimes de quelques cruelles malédictions et les avise avec une répulsion un peu audacieuse, un dégoût mêlé de méfiance pour ces existences damnées et monstrueuses.  Ces créatures lui apparaissent comme souffrant d’un mal à guérir, aussi il jugeait bénéfique la campagne de vaccination anti lycanthrope avant que le gouvernement ne lance un recensement général. Il tentevaguement depuis de faire un profil bas et de ne pas attirer l’attention afin de pouvoir continuer ses trafics dans son coin.

Signes particuliers  Une prothèse dentaire en or, des grillz qu’il exhibe fièrement dans des sourires arrogants -il ricane lorsqu’il surprend votre expression étonnée.