Until the truth becomes a lie. Until you change, until you deny. Until you believe. This is my chance, this is my chance. I'll take it now because I can. This is my chance, I want it now. Don't save me, don't save me, cause I don't care. Don't save me, don't save me, cause. I don't care.
date et lieu de naissance. 17 décembre à Newlyn en Cornouailles, Angleterre nationalité. Italien & Anglais. nom du sire. Camille Léandres date de l'étreinte. 1553 statut. Maître vampire. discipline. Obténébration niv 4 camp. Maître de la ville, je demeure. Alors - implacable - je tente de remettre l'ordre et l'honneur dans les rangs. Mais les choses aujourd'hui sont compliquées ; et je vois, jour après jour, le monde que je connais s’effondrer sous mes doigts. Comme impuissant, je sens que ce n'est qu'un début. Un épouvantable commencement. J'aurai dû le prévoir, j'aurai dû enrailler la situation. état civil. En couple lieu d'habitation. Manoir métier. Maître de la ville, propriétaire du Croquemitaine et gérant du guilty pleasure.
I. I want know who you are
traits de caractère.
Son regard de glace se pose sur chacun des visages alentours, avec ce détachement proche de l’indifférence. L’enfant de la nuit lorgne les figures blafardes, et songe à tous ses secrets et névroses qui emplissent leur cœur ; hommes et femmes faisant tourner l‘univers et nourrissant l‘Histoire de miracles. Lorenzo est froid comme le marbre, un manipulateur absolument brillant. Un calculateur trop séduisant et maîtrisé pour être sain d’esprit. « Au fond, il est dégénéré, c’est évident. Vous avez vu son jumeau ? Ce genre de chose, c'est de famille. » chuchotent d'impertinentes et lâches créatures. Idiotes, qui n‘osent le proclamer trop fort, de crainte d‘y perdre membres ou quenottes. Aussi trouble que déterminé, on ne le cerne pas. On suppose le connaître. Une unique personne peut se targuer de le comprendre, et c’est son infecte et détestable couard de frère. Infecte et pourtant tant aimé. Cause de bon nombre de ses problèmes, de ses psychoses et de ses remords. Il n’en reste pas moins la personne à laquelle il ne peut que trop difficilement tenir tête.
Face à ce reflet si diffèrent de lui-même, la lutte est impossible. Il ne rivalise que fébrilement, il hait cette faiblesse qui l’enchaine et le déraisonne. Protecteur avec ce gamin qui ne grandira jamais. Ils se toisent et se jaugent, mais la prudence est de mise dans un combat de la sorte. Et les secrets qui scellent leur destin, s’amoncellent et se soudent, comme une cascade de béton qui les enlise jusqu’à étouffement. C’est ridicule, pense t’il souvent. Ainsi, d’un bref roulement des yeux, il marque son agacement et change de pièce, de ville, de pays. Il échappe et fuit, puisque la rage sait fort bien obstruer sa raison, l’impulsivité prodigieuse qu’il garde enfermée dans sa poitrine jaillissant tel un monstre de griffes et de haine, prêt à dévorer tout ce qu’il trouve à se mettre sous la dent. Aveuglé dès lors que la tristesse et la souffrance lui devient insupportable, Lorenzo ne répond plus de rien et disparaît dans les affreuses ténèbres qui l’effrayent tant. Laissant place à cette frénésie de mort et de colère.
Une douleur profonde entache sa conscience, et l‘empêche lorsque la solitude l‘accable, de rester serein. Une plaie suintante qui jamais ne pourrait guérir. Elle est le venin de sa vie. Son passé. Il n’en parle pas. Il le déguise sous de faux sourires et des déroutes aimables. Il esquive les sujets épineux avec adresse, il se joue de ses congénères comme des autres races. Intelligent, légèrement trop. Orgueilleux, aisément assez. L’ordre et l’honneur sont deux vertus auxquelles le vampire tient énormément, ce pourquoi son autorité s’est révélée de siècle en siècle. Jusqu’à ce qu’il s’élève en Maître Vampire. Réunissant de sa poigne les êtres démoniaques. Asservissant un moment leur fougue, tentant de remuer leur conviction afin qu’une communauté civilisée et attentive se forme. Malheureusement, avec les événements récents, son pouvoir est remis en question, et sa sécurité on ne peut plus précaire.
En définitif, Lorenzo est obscur, pareille à une fiole d’encre de chine. L’Œil a beau le fixer et l’analyser sous toutes ses coutures et ses nuances, il s’avère extrêmement compliqué d’en décrypter la plus infime parcelle. Aucunes informations ne transparaît. C’est un mur qu’il construit, comme un besoin de protection aux frontières du maladif. Ses belles paroles font perdre le Nord, ses sourires en coin rougir de plaisir. Il est magnifique, il dégage ce charisme que peu possède. Cette élégance si particulière, tout droit sortie d’une autre époque. Ce qu’il entreprend, il doit le réussir. L’inverse est inconcevable, lui est parfaitement inimaginable. La défaite l’insupporte, son besoin d’aller toujours plus loin le poussera surement à sa perte. A moins qu’une main posait sur son épaule, finisse par le stopper. Quitte à lui tirer le bras de force, et l’envoyer valser dans les roses. Cette muraille qu’il aura érigé autour de lui, s’effondrant comme un vulgaire château de cartes. Puisque l’éphèbe est un gamin souffreteux, un môme aux cicatrices mal refermées ; qui se cache sous un masque de fer et de vigueur. Trompant le monde par sa sévérité et son influence.
Réfléchis et digne, il tente maladroitement de faire taire ses penchants à la hargne et l’irritabilité. Mais renier sa nature profonde est une bataille de chaque minute. Lorenzo est une bombe instable, dont il ne faudrait pas grand-chose pour la voir exploser. Déversant chaos et sang sur son passage. Un besoin pressant de fondre sa bestialité dans sa douce humanité perdue. Mélancolique, il avance le pas fier et la tête haute. Les coups de bâton ne lui font pas peur, il a reçu bien pire. Ses yeux sont l’empreinte du temps, reflet d’une âme qui a trop longtemps vécu, d’une intelligence de vieille enfant. Il suppose que la tragédie se dilue dans les gènes, se sème avec le vent.
occupation diurne.
Les derniers rayons de soleil s’immobilisent dans l’horizon, ses yeux s’ouvrent et sa réalité lui gifle le visage. Le réveil est difficile, une éternité à dormir est une idée à laquelle il prétend parfois désirer gouter. A la fenêtre, entre les rideaux tirés, il essaye naïvement de les regarder s’éteindre pour une nuit nouvelle, ces magiques stries de lumières ardentes. C‘est si beau, c‘est si précieux. Leur chaleur lui manque, les sentir frôler sa figure, balayer ses cheveux. Un souvenir devenu rapidement cauchemar. Il explore son manoir les pieds nus. Il erre comme un vulgaire fantôme dans sa propre demeure. Parfois il s’attarde à contempler sa compagne. Mais ces dernières semaines, sa préoccupation est ailleurs. Et la fougue qui jadis aurait pu l’envahir s’éteint aussi vite qu’elle apparaît. Il s’ennuie de l’existence, il redoute le présent. Une bile remonte dans sa gorge, il crève de soif, il s’épuise du spleen qui l’envahit. C’est une habitude, un monotone manège qui tourne, qui tourne, et qui craque sa cervelle endolorie.
Tendant l’oreille, il écoute si son cadet est bien rentré. Si l’ensemble de la maison doucement se lève et s’active. Evitant soigneusement de rencontrer quiconque y loge, Lorenzo se parque au-dedans son isolement. Et sort. Là, il veille au grain. Sur ses richesses et son commerce. Allant une fois par semaine rendre une visite de contrôle au Croquemitaine. Gérant les affaires qui viennent entre ses doigts, et ordonnant à ses comparses bon sens et débrouillardise. Enfin, le prince déchu s’engouffre dans son bar et s’y terre. Observant ses congénères, sur le qui vive, prêt à éventrer ou maîtriser d’imbéciles bestioles, de sombres crétins venus mettre la confusion et le désordre dans son espace. Muet, silencieux comme une tombe. Il hurle intérieurement, il flambe et se consume. Une allumette proche d’un bidon d’essence, il suffit de croiser les yeux turquoise d’Alessandro. Distinguer son sourire ironique, dévisager ce si parfait mirage. Scintillant double, moitié impétueuse et furieuse.
Les filles, les hommes… Ca ne l’attire pas plus que ça. De la viande fraîche, de l’hémoglobine tiède, un vin de première qualité. Il s’en nourrit, il s’en abreuve jusqu’à quelque fois s’en saouler. Il est désespéré. Il sait que c’est la fin, qu’ils approchent de la falaise à grand pas. Tête la première contre les rochers. Ne voulant sous aucune manière avoir un quelconque rapport de ressemblances outre l’apparence avec son magnifique tortionnaire, il se retient et se contrôle. Il se domine, faisant preuve de flegme et d’imperturbabilité. Mais la terreur pointe le bout de son nez, les vrais le font s’abrutir et se désoler. Ils balayeront tout sur leur chemin, ils ne laisseront que poussières et cries. Pour sûre, sa carcasse sera démembré, Lorenzo pressent que bientôt, il sera écartelé sur la place publique. « J’ai tout foiré, je suis désolé. » L'Apocalypse bébé.
manie, habitudes & goût.
→ Il a toujours sur lui une montre à gousset en or, vestige de son ancienne vie. Elle appartenait à son père. Presque obsédé par les heures qui s’écoulent trop rapidement, il ne cesse de vérifier les aiguilles qui tournicotent sur elles mêmes. → Possédant une bibliothèque immense, elle se situe au première étage. Tous les livres qui s’y trouvent sont rangés d’une manière très personnelle, par préférence d’auteurs. Seul lui peut s’y retrouver, puisque ne suivant vraisemblablement aucune logique universelle. Un autre endroit est encombré de bouquins, plus précieux ceux là. Dans sa chambre, un mur entier, s’étendant du sol au plafond. Fasciné par les ouvrages écrit de la main de l’homme, il ne cesse d’en rechercher des toujours plus atypiques et rares. → Joue du piano grâce à son éducation italienne. Mais n’y touche plus depuis des années. Secrètement, il écoute Alessandro en pratiquer. Se calant contre un mur, il se laisse glisser sur le parquet et cède sous les notes qui s’entrecroisent, et se chevauchent. Ravalant ses tourments, tandis que la gorge se serre. Et du violon, instrument qu’il a appris à manier lorsqu’il résidait en Russie. En ayant donc appris des chants, qu’il trouve sublime. Toutefois depuis les événements, il ne prend plus le temps, l’amalgame est trop vite fait. Ca le bouleverse. → Se mordille la lèvre inférieure lorsqu’il doute, ou qu’il est agacé. Si le trouble s’intensifie, il tire frénétiquement sur des mèches de cheveux. Allant parfois jusqu'a s'en arracher. toc inquiétant. Il se recroqueville au beau milieu d’une carapace qu’il s’est créé depuis tout petit, et s’enferme dans un mutisme extrême. → Peut rester des heures assit dans l’un des fauteuils de cuir du salon, sans bouger. Immobile, jusqu’à ce que les premières lueurs du soleil apparaissent. → Lorenzo adore l'odeur de tabac mélangée à celle du café. → Apprécie l'aigreur et l'agitation dû à l'absorption du sang d'un ivrogne. → Sait immédiatement quand son frère a quelque chose derrière la tête. Un sixième sens surement. Il le connait par cœur. → Orgueilleux, et rongé par l'ambition, il ne supporte pas qu’on lui tienne tête. Encore moins qu’on lui désobéisse. Si cela se produit, Lorenzo entre dans une sorte de furie brutale. Il se mue en animal presque trop barbare. C'est chose rare, car l'enfant terrible réfléchit énormément et prévoit souvent un coup d'avance. → Courageux, il a ce sens de la noblesse des guerriers d’antemps. Il ne fléchit pas, il se bat jusqu’à ce que mort s’en suive, il ne renonce nullement. Sauf lorsque l’acte devient suicide amorcé, alors, il retire ses pions et courbe l’échine. Sans pour autant ne songer à la prochaine révolte, le chien se rebiffera impudemment. → Extrêmement peu sûre de lui quand on parle d‘amour, cause de ses expériences passées, il ne se donne jamais totalement. Il suppose ce sentiment faux et de surcroît nuisible. Mais à l’inverse, aime procurer du plaisir. Très timide envers la gente féminine. → A une tendance à être paternaliste envers son jumeau. Il ne supporterait pas de le perdre, ça lui serait fatal. Étonnement, il reste faible envers lui, et encaisse les coups plus qu'il n'en donne. → Si la douleur l’aveugle, il est apte à tuer quiconque l’entoure. Sans distinction, il s’attaque aussi bien aux vampires, aux humains, aux lycanthropes… Folie meurtrière. Faits rarissimes.
régime alimentaire.
Devenir végétarien lui est impossible à envisager. Le gout du sang est trop présent dans sa bouche pour qu’il sache s’en défaire. La retenue dont il sait faire preuve l’oblige à contenir ses excès soudains, malgré tout, il lui arrive de tuer . Les causes sont diverses. De l’excitation qui sait lui faire perdre tous contrôles sur lui même. De la colère ou un besoin de vengeance. Vins exquis coulant dans sa gorge froide, léchant les parois, enivrant ses sens. Etant donné son rang, et son statut, il est obligé de faire bonne figure. Il prône hypocritement le sang synthétique et encourage ses semblables à en consommer. Dans le fond, il sait pertinemment que se nourrir de cette daube ne peut satisfaire personne de sensiblement raisonnable. Les autorités ne lui cherchent donc pas querelles, et on le respecte pour ses efforts stratégiques afin de réglementer l’existence et d'intégrer les vampires. Vilain petit menteur. La chasse est un affreux stimulant, il s’en veut, il n’aime pas s’abaisser si facilement à ses instincts. Mais c’est tellement bon… Ca l’effraye, dans ces moments là, il a l’impression d'être une bête. Une simple bête. Et sa conscience reprend le dessus, il se discipline et triomphe plus ou moins bien. Par habitude et souci de ne laisser aucune trace de son passage, il a gardé le reflexe de lécher chaque plaie qu’il fait dans le but de la voir disparaître. Lorenzo ne laisse sa marque que sur ceux qui comptent… Un brin détraqué, il est vrai. Il a tendance sans le décider, à collectionner les proies. Les plus délectables préservant les stigmates de sa mâchoire.
conviction.
La révélation fut une réelle libération. Devoir cacher sa vraie nature était un inconvénient, dorénavant, il n’est plus nécessaire de jouer un double jeu. Certes, le jeune homme s’amuse quelque fois à revêtir les apparats et attitudes d’un humain des plus ordinaires. Naturellement, c’est avant tout pour la chasse et non par rêverie d’une vie humaine dépassée. Son statut de vampire, il l’a ardemment désiré. L’a-t-il parfois regretté, mais ne s’en est surtout pas plaint. Ceci aurait été d’un très mauvais gout, de se surcroit, absolument fallacieux. Imaginer ne plus pouvoir être aux côtés de son double, est insupportable pour Lorenzo. Les disputes, les blessures et les mensonges n’y changeront rien. Ici c’est une affaire de cœur, de racines, famille, amour. Le « après » la révélation fut certes bénéfique. Seulement un temps. Puisque les drames se sont enchainés, à une vitesse affolante. Tandis qu’il accédait à de plus hautes sphères de pouvoirs, et sentait poindre un renouveau apprécié. Les difficultés ont galopé au devant de tout, écrasant les règles et concepts préalablement établis. Jusqu’à menacer son si fragile équilibre.
signes particuliers.
Aucun signe distinctif physiquement, si ce n’est avoir un jumeau. Entre les deux, rien ne pourrait les différencier ; le moindre grain de beauté, la plus infime tâche, tout est d’une exactitude à s’y méprendre. Absolument identique, au point de pouvoir s’avérer remarquablement terrifiant. L’unique matière où chacun est capable de les évaluer reste leur caractère qui par de nombreux côtés est divergeant. Divergeant en surface, en profondeur… Etrangement ils semblent suivre une même ligne. Tracé du destin, acheminement de puissance au dessous de toutes. Il ne le sait pas, et ne cherche pas à le découvrir. Devenu Maître Vampire, Lorenzo à cette aura qui attire ses semblables, cette pertinence qui les fait se taire. Ce charisme incertain qui les aspire. Il parcourt l'esprit de ses interlocuteurs, il anéantit les attaques supposées mystiques, qu'on souhaiterait retourner contre son ambitieuse personne. Imposteur ! Qui ne rivalise pas avec son frère, puisque contre lui, ce personnage s’effrite et se disloque. Percé à jour, livre ouvert. Ils se cernent, un seul déchire. Et c’est surement de là que lui vient son don, cette façon qu‘il a - aussi inexplicable soit t‘elle- de se retirer dans l‘ombre face à Alessandro. Son aptitude passablement curieuse est l’obténébration.
III. That thing I want to tell you
pseudonyme. BABINE âge. uneuh pouleuh sur un mur. code du règlement. Et bien, il ne manque plus que le thème musical Dracula, prince des ténébres et je crois qu'on pourra commencer. avis général à propos du forum. Gros coup de coeur. Je suis tombée dessus en faisant du cliquage intensif. Après ça, je suis allée voir contexte et annexes (sans avoir tout retenu pour le moment j'avoue ^^ ) et ... Filant voir les scénars ! Et que vois-je ?! Que vois-je ! Des putains de scénars de malades qui m'ont littéralement fait baver. J'ai eu un mal fou à me décider, puisqu'un autre m'a fait de l'oeil. Toutefois, connaissant maintenant mes tendances à jouer mes persos, j'ai cédé pour Lorenzo. Mon dieu, je suis encore sur le c*l d'avoir trouver un forum de cette qualité. Sincèrement grand bravo. Cela fait près d'une semaine que j'essaye de résister, mais c'était impossible, l'idée d'incarner Lorenzo m'obsédait. 0_0 avatar utilisé. Jared Leto.
Dernière édition par Lorenzo F. Llywlyn le 1/5/2011, 23:59, édité 61 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 8/1/2011, 22:51
II. A true story
my favorite quote is ... don't regret anything you do ; cause in the end it makes you who you are.
Et dans ses yeux pâles, je constate la crainte de me perdre. De le perdre. Je ne sais plus qui est l’autre. Crevant d’épouvante à l’idée qu’il s’échappe d’entre mes bras, pour quitter ce monde où je ne serais pas. Il sourit, l’avorton. De cette grimace si particulière dont lui seul garde le secret. Il me menace, il m’affronte, Alessandro se mesure à son propre corps. Ce reflet étrange, miroir de l‘âme. Mes pupilles dardent ses traits d‘adolescent furibond, et sans même me concentrer, je ressens ses sentiments remontant, traversant mes tripes et frappant ma poitrine. Jumeaux, le mystère de la vie et ses bizarreries génétiques. Les mythes légendaires des civilisations les plus reculées, les prophéties courant le long des plaines, comme chuchotées par des sorcières porteuses de rumeurs. Sommes nous fait pour nous détruire mutuellement ? Sans le vouloir, nous tuerons nous ? Pour le bon vouloir des grands seigneurs, qui alanguis sur leur trône barbare, attendent l’heure fatidique. Le dénouement de la succulente tragédie. Il est insolent, c’est un traître qui me murmure les plus piquantes paroles. De celles qui vont droit au cœur, qui percent la peau et vous font rester muet et pétrifier par la terreur. Je ne veux pas m’abaisser, arrondir le dos et gémir telle la victime faible et infecte. Je le déteste, j’abomine ce frère. Et aimerait l’étrangler, mes pattes serrant son fichu cou de poulet. Impossible, il frappe le premier. Son poing cogne ma carcasse, claque le côté droit de mon crâne. La nuque se tend, et se tord violemment en arrière. Ca résonne, le son se propage en écho et mon globe oculaire me semble un court instant voler en éclat. Mon œil rentrant dans son orbite, aspiré dans le bocal neuronale qu’est mon cerveau poisseux. J’hurle de rage, en posant immédiatement l’une de mes mains sur la zone affectée.
— TU VIENS DE M’ECLATER LA CERVELLE IDIOT ! Pour aussitôt me morfondre en croassant entre les dents, cri refoulé par fierté, mais qui inextricablement se faufile pour venir siffler à travers l’atmosphère éléctrique. — J’ai mal… C’est atroce Aless…
Conquérant, il me balance à la figure un « tu l’as mérité ». Je ne l’écoute pas, non, je le devine. Puisque mes oreilles sont obstruées, par un bruit sourd, incroyablement sourd. Et que je le sens, lui, et son organisme délirant, se mouvoir dans mon espace. Détaché de tout, libre comme l‘air, il pourrait partir en poussière cela ne m‘étonnerait guère. Et ses doigts, délicats et assurés, prennent les miens pour constater les dégâts. Il soulève mes membres, je ne suis qu'un pantin de bois fatigué et agacé. Je ne résiste plus, ça n'en vaut pas la peine. Je ne ferais jamais le poids contre cet animal farouche et passionné. Une seconde d’inattention, la bête fourbe en moi s’éveille, je lui rends son dû sans remords. Mes phalanges craquent contre son ossature crânienne. Le regard écarquillé, je n’y crois pas moi-même. Interloqués l’un comme l’autre, nous restons là, pantois, à nous fixer sans mots. Avant d’éclater d’un rire commun, à l’abri dans la bibliothèque familiale. L’odeur des vieux livres tamise l’oxygène, le rend plus aigre et plus unique. Un endroit hors du temps, magique et dépourvu de toutes catastrophes qui puissent nous attendre au dehors. Ce soudain élan de joie est intercepté par le malaise qui nous étreint, chaque seconde de notre existence. Il aime nous faire douter, rendant notre relation d‘une étrange pudeur, surement de l‘orgueil coulant dans nos artères. Alors, détournant mes yeux des siens, j’esquisse un dernier sourire, - vague et désolé - puis m’échappe en ouvrant la haute porte de bois située dans son dos. Lourde, elle grince sur ses pivots, et je vois mon bonheur s'enterrer, la douleur revenir, le souvenir se ternir. Il n’y a pas de place pour la rancœur, il n’y a pas de place pour les excuses. On ne peut se traiter de menteur, nous assumons, accusant les flammes qui nous submergent par un silence maladroit. Tout ne pourrait changer, aucun ne pourrait s’en aller. Personne n’est parfait, on le concède. Oui, ce sont les défauts trouvés qui provoquent l’attachement, ce puissant opium qui nous lie et nous entraine au fond de ces deux cœurs abîmés ; animés dans nos poitrails agités. Alessandro est dans mes veines, je ne pourrais m’en sortir s’il disparaissait. Je suppose que c’est un maladif besoin de le suivre, où qu’il aille, pourvu que ce soit sans cesse plus profond et dangereux. Inconsciemment, ces instincts nous guident, même si des kilomètres nous séparent. Je suis intimement persuadé d’avoir accordé ma mort prématurée à Camille, non par amour ou attachement pour ses deux immenses yeux de biche. Non, je la lui ai accordée, parce que je le savais, c’était apparu un matin. Le gout dans ma bouche, la certitude dans ma tête, tout mon corps criait grâce, comme ci… En fin de compte, j’étais mort la veille.
Je l'ai aimée, comme un gamin de dix neuf ans est capable de le sentir, de le faire, de l‘hurler. J’explosais sous ses yeux incandescents, je perdais l’ordre des choses. Je fondais, comme une glaire humide, sur le sol terreux. J’étais une sorte d’esclave, elle avait tout pouvoir sur moi, ma cervelle, mon âme. Au point de lui céder ma vie, j’étais tombé fou amoureux de cette garce superbe. Vipère froide et dépourvue d’humanité, qui ne voyait à travers mes traits que le frère qui me poursuit. Elle ne percevait que son égoïste besoin de se confondre à lui, en moi. Comment peut t’on manquer ainsi de discernement ? Étais-je donc d’une stupidité grandiose ? L’une des celles qui sont rares, précieuses, magnifiques et innocentes. Je pense que la réponse est effectivement : un grand oui. Oui de remord, de rage. Non, un simple oui, réel et débile. Erreur. Trop obnubilé, égocentrique immonde. Je l'ai abandonné, à ma manière. Le troisième, l'ultime provoquant désastre et furie. L'abandon, la trahison. Routes si fines, qui se rejoignent pour ne former qu'une répulsion effroyable chez mon créateur. C’est amusant finalement, de concevoir le monde de pareille façon. Je suis un objet, insensible. Une chose avec laquelle on passe l’ennui, la détresse et la solitude. A l'époque, je n’avais nulle conscience de ma future destinée, de ce qui m’attendait ; les bras grands ouverts et le sourire large, rempli de crocs prêts à me dévorer. Sournoise immortalité, le spleen qui vous envahit. Je suis sincèrement persuadé que l’enfer et le paradis n’existent pas. Les limbes qui rendent dingue, sont à portées de doigts. Au creux des mains. C’est l’immensité du monde, les rencontres qui détruisent la jeunesse. Et puis les promesses que l’on brise, et les plaintes lancinantes que l’on ravale. J’ai parfois cru que j’étais un de ces cinglés que la faucheuse emporte assez vite, avant qu’ils ne commettent de terribles dégâts sur leur passage. Chaque nouveau pas procurait à l’histoire une dimension neuve. J’enchainais avec fougue les erreurs, les fatalités morbides dont la logique ne peut épargner les enfants qui les dessinent. C’est beau, de regarder des mômes se déchirer jusqu’à s’en poignarder. Des couteaux scintillants, qui pour toujours restent incrustés profondément dans les chairs. Les plaies suintent, ne se referment pas. Cicatrices empoisonnées, rapellant indéfiniment le passé et ses dérives. Vous entendez les musiques italienne ? Note, une. Avance. Deux, recule. Le cœur s’emballe, trois. Note, et les bouches s’ouvrent. Quatre. Cinq, six. Le piano pleure, les voix s’élèvent. C’est enivrant, ça finit généralement mal. Je crois que tout ça finira mal. Mais revenons en à notre récit. Camille Léandres, la fille ou le monstre. Les deux sont inséparables, et moi, je suppose avoir apprécié le danger que je sentais émaner d’elle. Ses soupirs me faisaient trembler, ses murmures m’emprisonnaient. Et j’ai voulu la tuer. Lui arracher son visage de poupée, lui sortir le cœur avec mes griffes, et le lui bouffer.
Mais tuer son Sire, c’est impossible. Le sang parle avant le reste, et malgré ma répulsion pour elle et son sourire sadique, j’étais dans l’incapacité de lui ôter la vie. Je suis sa création, sa progéniture. Je fus son amant et sa lâche victime. Que dois-je considérer ? La jalousie qui l’a engloutie, projetant sur son esprit putride chaos et vengeance, a ravagé une partie de mon reste d’humanité. Un morceau sanglant de mon existence. Par son geste, elle signait la fin de l’acte premier. Acte issu de cette pièce de théâtre qu’est l’univers. Mon univers. Notre trajet commun. Alessandro, imbécile. Au mauvais endroit. Au mauvais moment. Un mauvais numéro. Elle a assassiné mon élue. Il me l’a ensuite volée. J’éclatais dans l'odieuse colère, aveuglante, violente, celle que je ne maîtrise pas. Celle que personne ne sait dominer. La folie meurtrière, la bascule vers la démence. Singulière et exceptionnelle, on compte ces carnages curieux sur les doigts d’une petite menotte. La première, en temps que vampire et nouveau né. Après une tentative échouée, inaccessible, d’anéantissement de la chair de ma chair, de mon propre reflet pourtant chargé d‘intentions louables que je n'ai sû distinguer. Et de ma prêtresse. Il ne me restait plus qu’a disparaître, cadavres de sales chiens, d’asservis, laissés là où les vers, asticots, larves blanches, viendront les bequeter goulûment. Ordures de seconde zone. J’ai retourné ce passage dans tous les sens, au beau milieu de mon crâne. Malheureusement, je n’en garde que des brides confuses. Je ne me souviens que de Orphée, son teint livide, cireux. Ses iris éteintes et lointaines. Et cet air satisfait que mon Sire affichait, effrontément. Ravie de me voir souffrir, ravie de nous voir abimer. Pour ma personne, mon amour est morte, à peine son dernier souffle s’était t’il échappé. Quelque chose en moi c’est brisée. Je ne serais capable de précisément le qualifier, mais jamais plus je n’ai été capable de me donner. Une barrière reste dressée, impénétrable. La confiance, concept abrutissant. Les sentiments sont méphistophéliques, puérils. Du napalm, qui s'accroche à la peau. Et je la trimbale, je traîne la coquille vide, je la gorge d’hémoglobine lorsque le manège, la survie, me rend malade ; Ombre, ou maladie. Névrosé plus encore, que je ne le suis.
Dernière édition par Lorenzo F. Llywlyn le 5/11/2011, 20:31, édité 58 fois
I was in the wrong place at the wrong time. For the wrong reason and the wrong rhyme.
Il est le ciment qui s’effrite, l’affreuse bestiole, toute de bave et de blessures. Les pattes arrières brisées, il balaye le sol, avec ce visage tellement merveilleux et tuméfié. Il se regarde dans un miroir, et voit la raclure qu'il est, la vermine fumante qu'il devient. Lorenzo a chuté de haut, il ne s’en ait pas remis. On l'a trahit et détruit. S’évanouissant de la circulation, il n’a pas su affronter seul les événements. L’enfant s’est perdu en chemin. Voyageant, il n’a pas de repères, sous le joug de personne. Il s’abandonne, déconnecté de la réalité et de la vérité. Pour panser ses innombrables blessures, il tue sans vergognes. Utilise les capacités qu’il a, à des fins on ne peut plus douteux. Et il les avale, ces litres de sang, perles rougeoyantes que les gorges, les entre-jambes, les ventres et les poitrines, hommes, femmes et parfois même vampires ; offrent à ses lèvres avides et desséchées. Unique, se pense t’il. Il mord, il arrache, Lorenzo fuit la logique, perdure dans la violence du péché, de la perversion à l' extrême. C’était un sinistre plan, qu'il n'avait pas envisagé. Et qui ne le soulage en rien, mais le rend toujours davantage dégénéré. Passionnément fêlé, il sème les cadavres fameux, comme le petit poucet craignant de ne pouvoir rentrer chez lui. C’est tellement mauvais, c’est déjà trop tard. Peine à l’âme, l’affreux tueur est ivre. L’alcool puisé dans un vétéran anonyme, est un vin bon marché. Sans saveur, sans arôme. Il n’en a cure. Le but était de se saouler jusqu’à ne plus savoir marcher droit. Chose faite avec talent ! Dans sa couardise, il parle dans un italien remarquable. Sa seconde langue. Pour ne proférer qu’insultes envers le monde tout entier. Il danse seul dans sa chambre étriquée d’une auberge malfamée. Aucune entité digne de ce nom ne viendra lui chercher querelle. Endroit abandonné des dieux. L’effluve vital du bougre s’étend largement autour de lui, inerte, dont la peau tire dorénavant sur le gris. Lui foutant un coup de pied nu dans la mâchoire, celle-ci se disloque immédiatement sous les orteils du vampire. Lorenzo crache sur ce qui reste de la dépouille en partie démembrée, et verse le vin encore dans la bouteille, sur les morceaux décharnés de sa victime. Balançant nonchalamment le récipient contre un mur, il éclate en mille et un morceaux de verre. Digne d’une vision d’horreur ; quand on perd toute humanité, les dégâts sont ravageurs. Un gémissement irise l’endroit et sa fièvre ambiante. Tandis que ses yeux d’opale se détournent pour trouver la source du vilain bruit, Lorenzo étire un large sourire sur son citron au teint d’albâtre. Sa beauté n’a d’égale que ses névroses. Cela fait des mois, qu’il survit en se noyant. Sous de l’absinthe, du vin, du whisky. Et récemment, de la vodka. Bienvenue en France, Allemagne, Suisse, Autriche, Pologne… L’Europe est son terrain de jeu favori. Il ne tient pas trois jours en place. On le recherche pour nombreux meurtres, mais que chercher quand les boucheries sont déraisonnablement incomprises et insondables ? Il est l’un des nombreux fantômes de son époque. Epoque crédule et superstitieuse.
Il évoluait avec son temps, se fondant dans la masse. Un psychopathe aguerri, définirait certaine mauvaise langue face à ce spécimen malencontreusement diabolique. Et puis les années s’écoulant, les secondes et les heures étaient toutes plus identiques les unes que les autres. Las de ses ébats et de la traque, de sa solitude et sa détresse. Les putains hautement divertissantes; celles aux parfums abondants et aux toilettes extravagantes. Qui de leur accent si particulier sont d'authentiques charmeuses de serpents, et de leur pupilles dilatées par les excès, vous enivrent jusqu’à assouvissement de chaque désir ; se trouvaient selon l’adonis désenchanté, en France. C'est ainsi qu'il retrouvait Paris et ses rues sirupeuses. Drogué, débauché, buveur intensif. Tout y est, sans exceptions. Epave à fière allure, on le suit du regard, on le décortique et on essaye de décoder ce jouvenceau trop jeune pour la désillusion, et cependant immodérément aigri. Ses rictus de joie corrompus, son style franc, truqué à celui qui sait entendre les réelles attaques. Sa démarche lascive et libertine. Enfant lubrique, d’une splendeur a donner la nausée. Il avance, et ne prête attention à personne. Pas une créature n’aurait la chance d’attirer sa venimeuse concentration. Il s’affaire à détruire l’espoir de chaque espèce, son sourire carnassier affiché telle une arme tantôt de séduction et d’extermination. Il envoie des ondes négatives, attirant inéluctablement un grand nombre d'individus. L’humanité à des tendances sadomasochistes, c’est une évidence. L’heure pour le démon, tout juste à son zénith. Cataclysme amorcé. Ce soir, Lorenzo a décidé de se suicider, en faisant de ce minuscule café parisien son tombeau aux macchabés empilés. Inhalant à plein poumons les fragrances jouissives, ses instincts s’enflamment, la faim le vivifie. Orgasme personnel. Un pas en avant, la porte se referme sur elle, claque, une clochette résonne par tintements ravissants. Un second pas, et un troisième. Le voilà s’asseyant à une table. Face à un miroir, il distingue son reflet. Stop. L'orage semble s’être subitement arrêté. Hypnotisé par ce visage, son visage. Il délire, touche du bout des doigts ce que l’on appelle aujourd’hui communément ; la skyzophrénie. « Alessandro… » Murmure Lorenzo dans un spasme, étranglé. Son mirage se déglingue aussi vite qu’il est né. Marcus entre en scène, et sans le savoir, sauve en cette morne nuit une vingtaine de fébriles vies. En une dizaine d'années, plusieurs centaines de destins sont épargnés. Mais ceci, est un grossier secret. Lorenzo ne lui en fera pas profiter. Pas plus qu'a nuls esprits pensants de ce miséricordieux cosmos. Non, ce serait trop pénible et déshonorant à exposer. Un merci aurait suffi, ce qu'il fit après que son véritable sourire ressuscite d'entres les grimaces. Feignant l'épanouissement, escamotant ses extases phobiques.
I'm tired of being what you want me to be. Feeling so faithless lost under the surface. Don't know what you're expecting of me.
Le présent, qu’est-ce que ce concept dépassé ? Un rien le modifie, les « vrais » le putréfie. Lorenzo a gardé scellé la période sombre de son existence, sorte de jardin d’eden, avarié ou altéré. Muet et sourd,sur ce sujet. Il a mis à exécution ses aspirations. Son ambition l’a magistralement englouti, le faisant devenir en un rien de temps maître d’une ville, détenteur de moult établissements de renom. La révélation n’étant qu’une façon de se faire de la publicité gratuite. Une compagne, un manoir de mauvais gout, et des pouvoirs décuplés. En haut du panier, il a profité, il s’est installé, a semé le trouble et la discorde. Ralliant comparses, pulvérisant les opposants. Mainmise sur la cité, son règne ne serait que furie si elle n’était pas à ses côtés. Suzanne. Son influence apporte le respect, elle construit l’empire, dans l’ombre de la comète qu’est Lorenzo. Il gouverne de son entière grandeure, avec un tact et une autorité scrupuleusement travaillés. Disposé à se contenir, et dominer ses ardeurs fanées. C’est un personnage qu’il se créer, au fur et à mesure des mois et des réunions. Pliants les réticents à son régime. Il farde ses tensions, travestit ses humeurs. Faux jeton, il apparait tel qu’on le veut. Inanimé, insensible et rigoureux. Sévère, flegmatique, approximativement antipathique. Une mixture indigeste et pestilentielle. Sa tendre et douce amie, transpire l’humanité qu’il avait jusque là chassé de sa vie. Plus âgée, plus fidèle et sage. Elle rêve de bâtir une famille, Lorenzo lui donne pour offrande des dizaines d’années en échange de sa compagnie. Un attachement malgré lui est engendré, tendresse profonde et méritée. Pilier de son existence branlante, elle le fait devenir pratiquement paisible, serein et patient. Elle le façonne, elle taille dans le marbre qui le caractérise. Sans elle, dorénavant, il le sait, il mordrait la poussière, dégringolant parmi ses défauts et ses abjectes manies. Suzanne inscrite à ses jours, l’indolent narcisse ne touche plus de près ou de loin à l’alcool et drogues nouvelles sillonnant les veines modernes. Combat de chaque seconde, les tentations sont omniprésentes. Il attrape la moindre opportunité mise au dessous son nez, Lorenzo se passe la corde autour de la gorge, il se souvient de tout et veut se racheter. Mais la nature profonde d’un être peut t’elle encore changer ? Après une moitié d’existence couverte de sang et de cris, sauvage, un brin poignante. Viscérale. C’est une toile d’un peintre psychotique, étalant les nuances coquelicot sur la plus infime surface immaculée. Glorieuse telle une tuerie altesse ou souveraine. Serrant la mâchoire afin d’effacer ces ignominieux songes de son crâne, il s’éternise sur un fauteuil de cuir défoncé, disposé au salon. Le visage placide, confortablement installé dans ses psychoses. Bulle léthargique et psychologique.
Marcus est revenu auprès de lui, Lorenzo accueillant son vieil ami et sauveur, les bras ouverts. Rien n’aurait pu bousculer ce début de plénitude et satisfaction. Un renouveau, l’harmonie d’un esprit perturbé. Alessandro se manifesta à son tour, émergeant des profondeurs de l’histoire. Semblable à un fantôme, remonté à la surface d’un étang sombre voire visqueux; son sourire immortel accroché à ce visage tant désiré. Ses hantises réapparaissant, ses scrupules asphyxiés à peine ses deux pupilles se sont t‘elles abandonnées dans les siennes. Lorenzo soupçonnant son cœur de se décongeler, une ataraxie mordante. Nulles embrassades ou quoique ce fut d’aussi primitif et imparfait. Pas de bienséances, sinon formules de politesse. Juste des paroles lancées à l’aveugle, des sensations réactivées. Hier ou deux cent ans, ils ne voient et ne verront pas la différence. Comme si, somme toute, ils étaient restés combinés ces siècles durant. Alessandro pourrait t’il craquer la carapace, fouillant dans les tromperies et les dissimulations ? Se regardant du coin de l’œil, les jumeaux communiquent autant par la parole que par les gestes. Lorenzo en est ostensiblement convaincu, l’un de ses mouvements le dénoncera. jusqu’à quel degré ? Le manège rétabli, ils s’examinent et se titillent. La résignation de l’un forçant néanmoins la discipline de l’autre. Et les confusions s’immiscent, lorsque les « vrais » s’invitent au repas. Son Sire - Camille - se mêlant à l'idylle rompue. Ainsi qu'un livre retraçant l'intrigue des Llywlyn, dévoilant cicatrices et antécédents sibyllins. L'écrivaine en herbe pas le moindrement impressionnée par les menaces du vampire, frère du mouchard. Les ennemis de Lorenzo se faisant une joie de décortiquer les lignes, poétisant sur le bonheur prochain de voir sa tête plantée sur une pique. Aleksandr Konstantinov. Investigateur de cette auguste déraison. Manipulateur séduisant, amant temporaire, de quasiment l'ensemble des personnes proches de Lorenzo. Désirant la mort du maître vampire. Les raisons ne manquant pas, de quoi ravir l'insolent rejeton qui n'attend que la confrontation. Face à ce soulèvement de radicaux, Lorenzo le sait, il ne pourra pas lutter. Situation problématique pour celui qui apprécie avoir l'intégraliter de son territoire sous contrôle. Un unique spécimen est en travers le conflit féroce, prédit. Celui là même qui fut toujours un rempart pour Lorenzo, c'est son imprudent messie. Alessandro. Il a sacrifié son oisiveté et son intempérance pour son frère ; son double, son incohérente moitié. Rien ne fut quémander. A la mesure du silence qui les a toujours ligoté, ils ont chacun réagi, avec leurs respectives capacités. Une vidéo résulte de la décision d'Alessandro, film amateur ayant pour thème ses ébats sexuels en présence de l'Ennemi. Ébats rapidement mis en ligne par vengeance et jalousie. Le tumulte provoqué aura tôt fait de le confondre avec son jumeau, provoquant remous, mettant en péril l'intégrité de celui dont certains veulent la peau. On pourrait penser que le récit se termine ici, que seuls des détails y sont à ajouter. Ne nous voilons pas la face. Assurément, il ne fait que commencer.
Dernière édition par Lorenzo F. Llywlyn le 1/5/2011, 23:37, édité 57 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 8/1/2011, 23:48
Putain, Aless ! Fait péter le champagne, y'a ton frangin !!!!! Le truc de malaaaaaaaaade !
*se racle la gorge* euhm, bienvenue Lorenzo Si t'as des questions, n'hésite pas à aller embêter Alessandro, ça changera un peu
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 8/1/2011, 23:55
AAAAAAAAH :007/: LE FRANGIN D'ALLESSANDRO!!!!! *part se cacher puis pique une pancarte devant sa cachette* => :welcome:
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 8/1/2011, 23:58
Merci vous deux :018/: :036/: Je comprends même pas comment le scénar est resté libre. mais j'vais pas m'en plaindre. :020/:
Et oui, j'étais justement en train de me préparer à aller l'asticoter :56: :032/:
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 00:03
Y'a eu plusieurs Lorenzo mais aucun n'a fini sa fiche en faite ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 00:11
XD bon bah esperons que je brise la malédiction :shock: :014/:
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 00:13
Oui, espérons le ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 00:16
Bienvenue En tout cas
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 09:39
Bienvenue mon cher... Lorenzo occupant une place relativement importante dans la vie de Marcus — je crois que nos liens sont notés dans la fiche du vacant de toute façon — si tu as une moindre question sur ce qui concerne ce passage de l'existence de ton personnage, n'hésite pas
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 10:49
mon compagnon *_*
soit le bienvenue et bonne chance pour l fiche ^^
(accesoirement ça me fait plaisir aussi pour Camille ^^)
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 12:17
Je rêve, un maître de la viiiiille *-* Faudra qu'on parle d'une certaine vidéo nous deux
Bienvenue, cher ennemi! Bonne chance pour ta validation et à bientôt en rp j'espère! Réserve m'en un en tout cas
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 12:52
Ne l'écoute pas, ce mec est un grand malade ! xD
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 13:09
[list]Moiiiiii? J'vois pas DU TOUT de quoi tu parles! (aa) Na mais l'écoute pas, c't'une sorcière nevrosée qui pense que j'ai kidnappé sa soeur, que je lui envois des vidéos où je me la tape et où je la torture pour la forcer à m'obéir...En réalité, elle fantasme, elle me veut dans son lit Et comme je suis bonne âme...Je vais accepter, tu vois! je suis un geeeeentil vampire ( s'il ne fuit pas, il est vraiment courageux XD )
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 13:11
toi gentil? là je pense avoir tout entendu ....
oh et, pour ton égo: tout le monde ne rêve pas, ne fantasme pas de coucher avec toi
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 13:17
Bien sur que si! La preuve: Toi aussi, mais tu refuses de l'admettre! Même le Maître de la Ville a couché avec moi, la vidéo est sur internet!! ( merci à Alessandro pour sa participation à l'entreprise de « démontage de réputation » XD )
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 13:47
nuance j'ai autrefois quand tu étais un petit nouveau né eut une relation d'une nuit avec toi... mais là non merci j'en reprends pas XD
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:19
mais mais qu'est-ce donc que tout ceci :033/: merci à tout le monnnndeuuuh.
Et oui Marcus, je t'enverrai surement un mp une fois que je commencerai ma partie rp =P
Suzanne ; oh oui :030/: Si c'pas mignon d'avoir une aussi belle compagne. ahah, j'en rend jaloux Alek ! #ZBAFF#
Alek ; Une vidéo ?! :008/: :032/: tu vas voir tes fesses à notre rencontre prochaine. :035/: ca va chauffer mon chou ! graouh !
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:31
Lorenzo F. Llywlyn a écrit:
Alek ; Une vidéo ?! :008/: :032/: tu vas voir tes fesses à notre rencontre prochaine. :035/: ca va chauffer mon chou ! graouh !
PTDRRR tu ne crois pas si bien dire En fait, quand Lorenzo a demandé à son frère de revenir pour l'aider (et donc d'abandonner son amant chéri à savoir moi :( ) la nuit où Alessandro allait rompre, il a voulu offrir une dernière nuit à Aleksandr...Nuit extrêmement SM et filmée, fidèle à la bonne habitude de mon vampire pervers Quand Alessandro l'a quitté, Aleksandr a pété un câble mais une bonne semaine après, quand il redevenait plus ou moins lucide, il a envoyé la vidéo sur le net...En faisant croire que c'était Lorenzo et non Alessandro, premier coup pour le punir de lui avoir enlever Aless'. Du coup, la vidéo a circulé dans toute l'Amérique et une partie de l'Europe et tout le monde pense que tu couches avec l'ennemi Vive moi et mon esprit diabolique ( d'ailleurs la nuit en question est en cours de rp dans la partie "passé" du forum )
Du coup, effectivement, tu ne crois pas si bien dire XD Maintenant t'en fais ce que tu veux mais je trouve que ce serait TRES marrant en rp de l'évoquer
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:41
Lorenzo, si tu veux lui botter le cul, je suis de tout cœur avec toi, en passant
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:45
C'est moi qui risque de botter ton joli petit cul dans ma prochaine réponse Si ce n'était que de le botter *SBAF*
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:45
euh là on est trèssssssssssssss raisonable niveau flood ^^
si tu veux Lorenzo, Camille veut bien te donner des infos sur Alek XD (pas envie de changer de compte U_U)
:010/: :002:
trop contente de t'avoir ici :006/:
Alek tes jours sont comptés tu le sais non
Dernière édition par Suzanne de Vaujours le 9/1/2011, 17:13, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:51
Mdr XD. Pervers diabolique et obscène ! Satyre, vicieux débauché ! Cochon ! (pas mal hein ? je chercherai encore mieux tkt. )
Lorenzo va le prendre par derrière ! (sans vilain jeu de mot bien entendu !) ceci voulant dire, va le prendre en traitre... d'une manière ou d'une autre. ( Quel esprit mal tourné ! hum. bon rattrape non ? j'suis assez fière. ) Mhh, non mais j'avoue que c'est pas mal du tout. Bien fait pour Alek ! è_é ( mon frère m'aime ! mon frère m'aime :cheers: #PAN# ) Je vais d'ailleur aller voir discrètement ce rp ( :73: ) . mais oui clair, ce serait super cool de l'évoquer en rp XD d'ailleurs je suppose que lorenzo en aurait tout de même eu connaissance, ce qui le ferait d'avantage détester alek Ah... quelle merveilleuse histoire d'amour en préparation ! >_<
suzanne - huhu, oué il dira pas non :018/: ce sera un bon moyen de préparer sa ptite revenche...
Invité
Invité
Sujet: Re: ❝ BLOOD BROTHERS 9/1/2011, 16:55
Tu ne vas rien faire du tout à mon joli petit cul, rêve pas ! Y'a pas écrit "poupée gonflable" sur mon front que je sache. J'ai pas dit mon dernier mot...
(désolée, Lorenzo choupinou, mais ce type de flood est l'accueil qu'on réserve au nouveau venu ici ^^)