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 Jasna Ceylan Ludwiczack : entre chasseur et biche il faut choisir...

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MessageSujet: Jasna Ceylan Ludwiczack : entre chasseur et biche il faut choisir...   Jasna Ceylan Ludwiczack : entre chasseur et biche il faut choisir... Icon_minitime22/5/2014, 01:13

JASNA CEYLAN LUDWICZACK
Feat Fahriye Evcen


PRELUDE

DATE & LIEU DE NAISSANCE12 avril 1987, Ukraine ; AGE 27 ans ; NATIONALITE Turco-ukrainienne ; CAMP Chasseur qui tente de décrocher… ; CAPACITE Concentration décuplée. ; CLASSIFICATION Potentiellement dangereuse. ; NOM DU MENTOR Vuk Ludwiczack, son oncle par alliance ; DATE DE LA FIN D'INITIATION Mai 2005 ; ETAT CIVIL Célibataire LIEU D'HABITATION Midtown, dans un petit appartement au rez-de-chaussée. ; METIER Détective privé. CLASSE SOCIALE Moyenne. ETIQUETTE Aux yeux de l’opinion publique, la jeune femme est bien sous tout rapport, sérieuse et serviable : l’archétype du bon flic. Ses amis la trouvent mystérieuse, trop secrète, trop froide… Le point de vue de ses conquêtes diffère selon chacune.  Quant à sa famille, elle lui reproche sa désertion et sa tentative de rébellion contre sa nature profonde de chasseresse. Les CESS n’ont qu’à peine conscience de son existence…


INTRODUCTION AU GENRE

Traits de caractères
On a beau dire ce qu’on veut, les apparences ne sont pas toujours trompeuses. Néanmoins, peu de gens pourraient se douter que derrière l’une des irréprochables forces de l’ordre, se cache une redoutable chasseresse. Il suffirait pourtant de déceler les bons indices pour la démasquer… Mais en termes d’indices, la jeune femme s’y connaît suffisamment pour ne pas en laisser trop : n’y a-t-il pas plus efficace qu’un détective pour adapter les preuves et les attitudes à chaque situation ? D’autant plus que Jasna est souvent considérée comme l’une des meilleures. Elle se démarque par sa serviabilité, mais surtout par son sérieux et son efficacité, même si ses horaires sont parfois… étranges. Observatrice et réfléchie, elle dispose d’un excellent sens de la déduction et de l’analyse. Elle a tendance à perdre la police avec ses démonstrations implacables ; pourtant, nul n’oserait remettre en question son intuition et ses raisonnements car ils s’avèrent souvent justes. Une bonne mémoire et un esprit acéré accompagnent ces qualités psychiques.

La reconnaissance de ses clients et les nombreuses enquêtes résolues lui ont forgé une réputation de « Sherlock au féminin ». Mais la jeune femme n’a pas la prétention d’être surdouée, et encore moins de se hisser au niveau du légendaire détective. Elle a énormément travaillé et étudié pour former ses méthodes de travail – parfois atypiques. Sa grande curiosité et sa pugnacité ont beaucoup joué mais on la décrit plus souvent comme un bourreau de travail, ordonnée et déterminée. Elle est extrêmement exigeante avec elle-même. Son éducation y est sans doute pour beaucoup : elle entretient autant l’esprit que le corps et dispose d’une excellente forme physique. La jeune adulte a cependant une grande tendance au stress et à la nervosité, surtout quand elle est en retard dans son travail ou qu’elle est prise en défaut… En cas de « crise », elle perd son sang-froid ou devient carrément dépressive…

Car malgré ces nombreuses qualités qui font honneur à sa profession, la jeune femme cache de nombreux défauts. La dépression fait partie intégrante de sa vie : c’est le revers de la médaille chez les gens qui réfléchissent trop… Le travail et le sport seuls lui permettent de mettre de côté ces vagues à l’âme fréquents. Quant à son goût pour le rangement et la propreté cache un caractère maniaque obsessionnel. C’est une source de malaise pour les autres. Car malheureusement, on lui reproche souvent de ne soucier de rien d’autre que son boulot, elle a peu d’amis et ne se montre que rarement sociable. Malgré sa politesse et son côté très chevaleresque avec les plus faibles, c’est une personne très détachée du reste du monde, particulièrement des réalités matérielle. Elle ne se met en colère que très rarement, et il s’agit de colères glaciales et silencieuses. Pareillement, elle n’est que très démonstratives dans la joie ou dans la tristesse… On la qualifie donc souvent de froide, car elle ne montre et ne comprend que peu les sentiments, y compris les siens. Après tout, la compassion et l’empathie ne sont pas des qualités appréciées dans sa famille. Elle est également très méfiante et secrète, car ses activités de chasseur ne doivent jamais être dévoilées…

Mais sous l’influence de ses rares compagnons, la jeune femme sort fréquemment en boîte et passe ses nuits à danser ou à traîner dans les rues. A défaut de consommer trop d’alcool pour garder les idées claires, c’est une éternelle fumeuse. De toute façon, comme elle le dit si souvent, ce n’est sûrement pas le tabac qui la tuera. Cette phrase récurrente dans la bouche de Jasna révèle son côté cynique, très fort chez elle. Amatrice de traits d’esprits, d’allusions subtiles et de petites piques moqueuses sans être blessantes, la jeune caustique amuse autant qu’elle agace la société. Dotée d’une culture étendue et de son esprit vif, elle fait preuve d’un sens critique très fort. Elle donne son avis sur tout et sur rien, quitte à récolter des soupirs exaspérés. Amatrice de cinéma, elle garde un goût tout particulier pour la littérature et la musique. On la voit souvent avec un livre à la main et des écouteurs dans les oreilles. Encore un trait de personnalité qui n’améliore pas sa sociabilité.

Cependant, elle sait aussi se montrer séductrice, voire allumeuse lorsque l’envie lui prend de passer une nuit agitée en bonne compagnie. Bi-curieuse, sa préférence va tout de même aux garçons, qui admirent son charisme naturel et son flegme lascif.  Généralement, elle a tendance à mener le jeu et à se comporter en femme libre et libérée. Mais parfois, il arrive que le chasseur devienne la proie… Face à certains personnages, lui rappelant sans doute son maître et les hommes qui l’ont formée, elle devient extrêmement vulnérable, dépendante et – certains le diront sans crainte – soumise. C’est un côté de sa personnalité qu’elle rejette obstinément, car il est toujours gênant de constater que les pulsions et l’inconscient diffèrent totalement du reste.

L’inconscient… Les pulsions… La malédiction des femmes Ludwiczack. Elle la hante, et l’effraie, la rend paranoïaque. Elle tente d’y échapper par tous les moyens, c’est aussi pour cela qu’elle essaye par tous les moyens de ne céder à aucun de ses sentiments inconsidérés et de règlementer toute sa vie… Mais ce besoin constant de contrôle ne serait-il pas le véritable visage de sa folie… ? Et l’abandon ne serait-il pas le seul moyen d’être sauvée ? Malgré sa vie apparemment bien rangée, Jasna ne peut échapper à son devoir. Elle est moins active que la plupart de ses compagnons chasseurs, mais lorsqu’elle décèle l’aura d’une créature à proximité, elle n’a d’autre choix que de la traquer. Son sens du devoir, en contradiction avec ses tentatives d’indépendance vis-à-vis de sa famille, la pousse à continuer sa tâche. Elle n’y éprouve aucun plaisir, mais n’y répugne pas non plus. Efficace mais prudente, elle ne s’attaque qu’aux créatures potentiellement dangereuses et agressives. Éliminer les « anormaux » lui semble naturel car c’est ainsi qu’on l’a élevé et elle pense ainsi protéger la population. Parfois, elle aimerait secrètement vivre une vie normale et échapper à son triste destin. Mais on ne choisit pas sa famille… pas plus qu’on échappe à sa nature profonde…


Occupation nocturne
Jasna est quelqu’un que l’oisiveté a tendance à desservir, comme tout à chacun. Mais la paresse chez elle s’accompagne immanquablement d’une vague de dépression. En tant que détective privée reconnue, elle a tout d’abord de nombreuses enquêtes à gérer et se doit d’avoir un contact prolongé avec les forces de l’ordre. Elle récolte les informations partout où elle le peut, que ce soit dans les livres, les bases de données ou encore les ruelles mal famées de la ville. C’est ce à quoi elle s’occupe en semaine, à l’heure qui lui convient pour se réserver un minimum d’heures de sommeil...

Car en plus de son emploi, Jasna doit aussi gérer sa nature de chasseresse mais aussi de médium, qu’elle retrouve une fois la nuit tombée. Ses opérations sont minutieusement préparées et elle ne se lance que rarement dans une traque s’en s’être informée et armée correctement. Cependant, elle doit pourtant entretenir sa forme physique pour cela : chaque matin, elle se lève à cinq heures trente pour courir et faire un peu de musculation. Elle pratique également l’escalade, le tir, la boxe thaï et le kenjutsu, le week end et le jeudi (jour de repos), dans de petits clubs où elle risque moins d’attirer l’attention par ses entraînements intensifs et singuliers… En tant que bourreau de travail, elle se tient à un emploi du temps précis pour chaque semaine et n’y déroge qu’en cas d’extrême urgence.

Dans ses rares moments de temps libres, elle sort avec ses quelques connaissances dans des boîtes à l’ambiance un peu grunge et éclectique. Fêtarde occasionnelle, elle a pourtant du mal à perdre vraiment la tête dans ce genre de soirées, mais cela lui procure l’occasion de boire un peu plus que le nécessaire et de faire de brèves rencontres d’un soir… Elle préfère largement lire – des dystopies et des romans fantastiques la plupart du temps – et écouter de la musique : sa préférence va aux groupes de rock grunge, hard rock et métal symphonique, mais aussi aux classiques tels que Vivaldi, Rachmaninov ou Strauss…
Une vie peut-elle être à la fois aussi remplie que vide de sens… ?


Capacité
Le pouvoir de Jasna en tant que médium est assez atypique : en effet, la jeune femme est capable de décupler ses facultés de concentration. Pour être plus précise, son don lui permet de se focaliser entièrement sur un sujet, un sens, ou une proie… Toute son activité cérébrale est donc concentrée sur ce seul point et lui permet de tirer des conclusions et de réagir à une vitesse foudroyante. Elle peut aussi ajuster parfaitement ses coups et ses tirs à l’aide de cette faculté. Ce don lui permet parfois d’augmenter l’un de ses cinq sens (un seul à la fois), souvent au détriment des autres. Car si le don de Jasna peut sembler très efficace, il comporte une faille : lorsqu’elle l’utilise la détective perd non seulement de l’énergie, mais aussi toute attention sur le reste de ce qui l’entoure. Si elle décide de focaliser son pouvoir sur sa vision, son ouïe, son odorat, son sens du toucher et du gout en seront affectés. De même, se concentrer sur un seul adversaire peut faire oublier les obstacles extérieurs et les potentiels autres dangers…

Sa capacité s’est manifestée très tôt, dès la prime enfance, lors d’un entraînement avec son père qui lui reprochait d’être trop dispersée. Elle a donc eu le temps de l’explorer, de l’améliorer mais aussi d’en constater toutes les imperfections. Elle ne l’utilise donc que rarement en combat, mais beaucoup plus durant ses heures de travail. Il lui est arrivé cependant de se blesser ou de se mettre en danger en activant son don par erreur, de manière instinctive. Quant aux esprits, voilà bien longtemps qu’elle les ignore. Non seulement ils la dépriment et la déconcentrent, mais en plus son père lui a toujours formellement interdis de communiquer avec eux de quelques manières que ce soit… Ses visions ont disparues quand elle est devenue adulte. Malheureusement, si son don pour lire les auras n’en a été que peu affecté, celui de résister aux pouvoirs des vampires a quasiment disparu.


La traque continue
Jasna fait partie de la célèbre lignée des Ludwiczack. Elle a été formée dès le plus jeune âge pour devenir une guerrière puissante et impitoyable. Son corps est soigneusement entretenu, ses réflexes excellents et son endurance et sa dextérité ferait pâlir d’envie un militaire bien entraîné. Si elle manque de force, sa vivacité et sa souplesse compense largement ce défaut en combat rapproché. Elle fait de la boxe thaï depuis ses six ans et a acquis un niveau plus que satisfaisant. Cependant, face aux créatures, ce n’est pas le plus efficace. Elle est née avec un sabre dans la main : son oncle, amateur mordu d’arts martiaux japonais, lui a appris tout ce qu’il savait en matière de kenjutsu (art du sabre). La jeune femme dispose d’un katana qu’il lui a légué à la fin de sa formation : une lame très fine, une garde dorée, un fourreau noir et une tsuka (manche) noire et rouge grenat… Il fait sa fierté et elle le garde toujours à portée de main en cas de traque.

Mais, même si sa famille profondément conservatrice le désapprouve, Jasna s’est également mis au tir à ses 19 ans. Elle utilise un PSM 5,45, une arme soviétique de conception relativement récente (vers le milieu des années 80), conçue en vue d‘offrir le meilleur compromis entre compacité et puissance d‘arrêt. C‘est une arme facilement dissimulable, d’à peu près 500 grammes, précise, mais dont la puissante cartouche de 5,45x18mm fait des ravages. Elle voit tout de même son efficacité légèrement limitée par un canon très court : sa capacité ne dépasse pas les 8 coups. C‘est l‘arme la plus prisée des agents secrets de l‘ex-URSS. La jeune femme dispose également de balles en argent et d’anesthésiants, poisons puissants. C’est une tireuse plutôt douée à l’ordinaire, mais redoutable lorsqu’elle utilise son don… C’est une chasseresse solitaire, évitant les contacts avec ses confrères, mais également avec sa famille dont elle cherche à s’affranchir.


Convictions
Contrairement à la plupart des chasseurs de sa famille, Jasna n’a pas pris la Révélation comme une véritable catastrophe. Fataliste, elle s’est contentée d’un bref : je savais bien que cela arriverai un jour. Après tout, que peut-on y faire ? Certes, cela affole un peu la population. Mais selon elle, mieux vaut qu’ils soient au courant et sur leur gardes, que inconscients et insouciants. Concernant les créatures, elle essaie de n’éliminer que les plus dangereuses et ignore royalement les autres… Elle aimerait même ne pas à avoir à assumer son rôle de chasseresse, mais elle n’a pas vraiment le choix… Sa froideur naturelle a pris le pas sur sa compassion et son empathie potentielles. Elle avoue avoir une « préférence » pour les lycans et les métamorphes, qu’elle juge davantage comme des maudits, soumis à leur nature animale. Les vampires lui semblent bien plus inhumains… C’est la seule chose qui la pousse à accomplir encore son devoir, de manière très occasionnelle…

Signes particuliers
- Ses lèvres sont souvent ornés d'une cigarette.
- Son style vestimentaire vire entre le « garçon manqué » le jour, la féminité à l’état pur en soirée, et la tenue militaire en période de traque.
- Elle porte également le tatouage en lettres slaves évolutif sur la nuque, symbole de sa famille.
- Son dos est marqué par une longue cicatrice, dont l’origine remonte à son premier affrontement.
- Les iris habituellement chocolats, virent au noir profond lorsqu'elle concentre son don au niveau de ses yeux.


VIDEODROME

PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Personnage inventé ; PSEUDONYME Chihiro ; DERRIERE L'ECRAN Etudiante, et rpgiste à ses heures perdues ^^ CODE DU REGLEMENT Et bien, il ne manque plus que Dracula, prince des ténèbres, et je crois qu'on pourra commencer. ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Recherche sur les loups-garous ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM J’suis amoureuse. ; AVATAR UTILISE Fahriye Evcen


Dernière édition par Jasna C. Ludwiczack le 9/6/2014, 19:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Jasna Ceylan Ludwiczack : entre chasseur et biche il faut choisir...   Jasna Ceylan Ludwiczack : entre chasseur et biche il faut choisir... Icon_minitime22/5/2014, 01:14

Chronologie


Rapport n°4098

Février 1964, Ukraine, Kiev

Date présumée de la rencontre des parents du sujet : Dusan Ludwiczack (34 ans) et Esra Herdogan (30 ans). Dusan faisait partie d’une branche cadette de la famille mais il avait un rôle très important au sein de la Guilde, c’était un chasseur au talent reconnu. Quant à Esra, jeune fille de bonne famille, elle avait dû fuir la Turquie suite aux coups d’état successifs en 1963… Ils se rencontrèrent par accident, lorsque Dusan sauva la jeune femme de l’attaque d’un sorcier maléfique. Malgré les critiques de leur famille respective, ils se marièrent un an plus tard, en mai 1965.

12 avril 1987, Ukraine, Lviv

Naissance de Jasna Ceylan Ludwiczack. Son second prénom lui a été donné par sa mère, il signifie « Biche » en turc. Elle est le septième enfant du couple et sa fratrie se compose uniquement de garçons, de 21 à 5 ans (Sasha, Altan, Mikhaïl, Vassili, Hamza, Ruslan). Sa naissance a été accueillie par une sourde inquiétude, en lien avec la malédiction s’abattant sur les femmes de la famille. Son père fit la promesse de l’éduquer de telle manière qu’elle ne perde jamais le contrôle d’elle-même.

1990-1994, Sibérie

- Après un déménagement précipité dont les raisons sont encore inconnues aujourd’hui, la famille s’est réfugiée dans le sud-est de la Sibérie.
- A trois ans, la jeune Jasna commença à être éduquée par sa mère. On  lui apprit à parler le russe et l’anglais en plus de ses deux langues maternelles  (l’ukrainien et le turc). Aujourd’hui il semblerait que le sujet ait perdu sa maîtrise du turc.
- A cela s’ajouta un apprentissage à l’indépendance domestique : elle apprit très tôt à se nourrir seule, à laver et repasser son linge, et à entretenir son espace de vie.
- Son père était absent, occupé à parfaire la formation de ses troisième et quatrième fils. Mais il garda un œil sur l’éducation de sa dernière-née, inquiet de la voir perdre le contrôle d’elle-même à tout moment.

12 avril 1994, Sibérie

A partir de sept ans, son père reprit en main son éducation. La tradition des Ludwiczack s’appliquait aussi aux filles, aussi suivit-elle le modèle de formation spartiate. Test de survie, entraînements intensifs, épreuves extrêmes, elle dû surmonter tout cela. En plus de son endurance, et suite à quelques essais dans divers arts martiaux, on lui trouva un domaine de prédilection en boxe thaï.  

1994-1996, Sibérie

- Suite de l’éducation familiale : pendant cette période, l’entraînement s’intensifia, elle fut conditionnée pour garder son calme et un contrôle absolu sur sa vie et sur son esprit. Elle devint encore plus efficace et débrouillarde qu’auparavant, mais son père continuait de brider tout esprit de révolte ou de nouveauté.
- Ses relations avec ses frères se distendirent quelque peu, surtout avec les plus âgés qui partirent assez rapidement mener leur carrière de chasseur de leur côté.
- Son don se manifesta aux alentours de ses huit ans ; après l’inquiétude vint l’enthousiasme de la famille qui trouva en cette capacité un avantage certain lorsque Jasna commença à l’utiliser dans ses affrontements.

29 mai 1996, Sibérie

- A 9 ans, Dusan Ludwiczack perdit la vie face à un vampire dont le nom n’a jamais été retrouvé par nos services. Son épouse sombra dans une profonde dépression et fut envoyée à l’hôpital psychiatrique assez rapidement. Elle n’en est sortie qu’en 2007 ; ses relations avec sa fille sont toujours au beau fixe, elles entretiennent une correspondance régulière.
- N’ayant plus de tuteurs légaux capables d’assurer leur éducation, Jasna et son plus jeune frère (Ruslan, 14 ans à l’époque) furent envoyé en Pologne, chez leur plus proche famille : Vuk, le frère de Dusan, et sa femme, Mia, parents de quatre enfants (Hotaro, Nazar, Irina et Aleksey). Les seuls à vivre encore avec eux étaient Irina, leur unique fille, atteinte d’une étrange folie douce depuis ses dix ans, et Aleksey.
- Dusan avait un autre frère, Lubim mais ce jeune veuf avait abandonné sa carrière de chasseur vivait en France avec ses deux jumeaux (Loup et Eloi) ; quant à leur sœur, Kolenka, elle est morte pendant une crise de folie…

1996-2002, Pologne, Lublin

- Vuk était l’aîné de cette branche des Ludwiczack, et l’un des plus âgés. Il se montra encore plus dur et exigeant que l’était son frère concernant l’éducation de Jasna. Mais la jeune femme, perturbée par l’absence de ses parents, et supportant mal le changement, lutta pour conserver un peu de sa liberté de pensée, à l’insu de son tuteur.
- Cependant,  elle continua à suivre docilement les enseignements octroyés à sa famille. Amateur d’arts martiaux japonais, son oncle la mit au kenjutsu et lui enseigna tout ce qu’il savait. Son niveau ne cessa de s’améliorer.
- On soupçonne le début d’une idylle entre les deux cousins restants, Aleksey et Jasna, aux alentours des 14 ans de la jeune fille ans mais rien de sérieux ni d’avéré.
- Ruslan quitta la maison en 2001 ; il s’est engagé dans un groupe de chasseur et entretient toujours de bonnes relations avec sa petite sœur.

Septembre 2002-Septembre 2005, Pologne, Lublin

- En pleine « crise » d’adolescence, Jasna réclama à ses tuteurs le droit d’aller au lycée. Son éducation à domicile était certes très complète car cette famille ne permettait aucune faille, qu’elle soit physique ou mentale. Mais elle souhaitait apparemment se mêler au monde réel et, déjà, se détacher de sa famille. A force d’insister et suite à d’innombrables disputes, son oncle céda sous l’influence de son épouse.
- Jasna, au cours de sa scolarité, se mêla à un groupe de garçons  « déviants », une bande de caïds qui respectaient la jeune femme rivalisant de force et de courage avec eux. Encore une fois, on lui soupçonne une brève relation avec le chef de bande mais personne n’en a jamais eu la preuve.
- Pendant cette période, Jasna se rendit compte qu’elle était trop bridée et maternée : elle commença à se révolter contre sa famille.  En septembre 2005, à la fin de ses études et à dix-huit ans, Jasna prit complètement son indépendance, malgré les mises en garde de son oncle.

2006-2009, Connecticut

- La jeune femme partit aux Etats-Unis, dès qu’elle le put, désirant rompre tout lien avec sa famille et mener sa vie selon ses propres règles. Elle s’inscrit à l’université de Yale pour étudier le droit, dans le but de devenir juge. Excellente élève, consciencieuse et organisée, sa scolarité se déroula sans anicroche.
- Elle cessa de s’entraîner de manière régulière mais conserva une forme physique correcte en suivant des cours de boxe thaï et de tir près de son université.
- Cependant, c’est là-bas qu’elle rencontra son premier amour, à dix-neuf ans : Lucian Walker. Leur passion intense vira rapidement à un rapport de domination/soumission ; nos psychologues ont jugé que Jasna recherchait inconsciemment une image de tuteur et de « maître » en mémoire de son père disparu, ce sentiment d’abandon total à une autre personne qu’elle avait connu pendant son enfance. Ils rompirent en janvier 2010.

17 janvier 2010

Jasna apprit la mort de son cousin Aleksey, ce jour-là. Il est mort à la suite d’une grave blessure au niveau du dos, causée par un métamorphe serpent particulièrement violent. Si elle n’était pas partie, elle aurait dû faire équipe avec lui. Rongée par la culpabilité, elle mit fin à ses études et à sa relation avec Lucian, revint en Pologne pour reprendre contact avec sa famille et assister aux rites funéraires.

Janvier 2010- Décembre 2011, Europe

- Pendant un peu plus d’un an, Jasna resta en Pologne avec ses oncles et tantes. Elle termina sa formation en accompagnant son oncle directement sur le terrain et dans ses déplacements.
- Mais en milieu d’année 2011, à l’occasion d’un voyage en France, elle rencontra son autre oncle, Lubim. Ce dernier avait abandonné sa carrière de chasseur de son plein gré ; suite à une longue discussion avec lui, elle se rendit compte que ce n’était pas en continuant les traques qu’elle échapperait aux remords ou à la folie.
- Elle quitta donc de nouveau l’Europe après un dernier Noël en famille, et rejoignit la ville de Shreveport.

2012-2014, Shreveport

- De retour en Amérique, elle commença une carrière de détective privée, ne trouvant plus d’université qui veuille bien l’accueillir. Au fur et à mesure des enquêtes résolues, elle réussit à se faire un nom dans la petite ville.
- On lui a connu plusieurs relations, mais jamais aussi sérieuse que celle vécue avec Lucian Walker.
- Tiraillée entre l’envie de tout arrêter et son sens des responsabilités, elle recommença ses activités de chasseur assez rapidement, tout en se réservant un temps pour « vivre ». Si on peut appeler ça vivre.
- Sujet instable à surveiller.

Fin du rapport sur Jasna Ceylan Ludwiczack