✤ Traits de caractères J'aime bien avoir le dernier mot, sans contre dit. Ce qui me donne un côté plutôt chiant. Ce n'est pas que je suis une personne anti-sociale mais j'ai plus d'aisance à communiquer avec les morts qu'avec les vivants. Le problème? La patience. Ce n'est pas tout le monde qui aime ma manière de parler, sans détour et parfois pince sans rire. Sarcastique moi? Si vous le dites! Je ne m'en cache pas cela dit. N'empêche, je crois avoir un bon sens de la répartie et je me vexe très peu. Cela ne peut que donner raison aux médisances et je ne cherche pas à me justifier. J'ai travaillée toute ma vie d'arrache pied à équilibrer mon "don" et ma vocation. Les deux s'entrelaçant étroitement malgré tout. Vous l'aurez compris, je suis constamment entouré de morts. Cela ne m'a jamais mise mal à l'aise, je vis avec mais je ne cacherai pas que c'est parfois pénible les préjugés auxquels je suis souvent confrontée. Il y a très peu de place pour un homme dans ma vie ces dernières années. Soit que l'on ne supporte plus mon caractère à la longue, quoi que parfois charmant ces messieurs ou bien parce que je travail énormément. J'aime m'occuper l'esprit, je ne sais pas me tenir en place et j'adore découvrir des nouvelles affaires. Je suis aussi étrange, je crois. Mais qui ne l'est pas ici? Moi, c'est parce que je donne l'impression de me parler seule. Si c'est le cas à l'occasion car je m'adresse aux morts qui me passent un coucou de l'au-delà, je réfléchis à voix hautes surtout lorsque je me penche au dessus d'une table d'autopsie pour élucider une affaire. Cela aide mon sens de la déduction, l'auriez-vous cru? Bref, vous verrez à notre prochaine rencontre!
✤ Occupation nocturne Je travaille principalement au General Hospital en tant qu'interne en médecine légale. J'essaie de garder la forme en allant au gym ou plus souvent en faisant du jogging à l'extérieur. J'ai pas beaucoup de temps pour le loisir en général, n'hésitant pas à me porter volontaire pour des heures supplémentaires. Je dors maximum 5 heures la nuit et je carbure à la caféine. Je ne m'adresse à personne sans mon premier café le matin, je suis encore plus désagréable qu'à mon habitude sinon. Je vie en ce moment une période plutôt solitaire qui me plait bien, pas de comptes à rendre à personne. Malheureusement, je dois admettre que cela me pèse à certains moment et je ne crois pas pouvoir nouer des liens avec certains de mes collègues. M'arrive t'il de sortir? Oh oui. Une fois de temps en temps mais le premier rendez-vous est toujours l'étape la plus importante et la plus ratée à bien des égards. Et ça, c'est si je me désiste pas à la dernière minute!
✤ Manies, habitudes & goûts Mon plus gros défaut? Vous allez sans doute rire mais je n'ai malheureusement pas ce qu'on appelle le tact. J'en suis dépourvu et dit dans l'impulsivité ce qui me passe par la tête. Cela gêne certains, d'autres trouvent que c'est une forme de déficience mentale mais soyons honnête! Peu de gens aujourd'hui disent ce qu'ils pensent, autant pas faire de chichi et se dire les choses non? Non? Ah bah tant pis!
✤ Nécromancie & vaudou Si je maîtrise des pratiques vaudou grâce à une sorte de formation intensive avec ma mère depuis ma tendre enfance, je gère quelques lacunes. Je relève les morts mais cela demande beaucoup d'énergie et je ne peux le faire sans une bonne préparation. Pour ce qui est l'apparition des esprits des défunts, ils viennent quand bon leur semble et je ne peux les ignorer. La famille du côté de ma mère sont d'une lignée amérindienne un peu reculé et peu connue. User trop de ma magie peut provoquer de fortes migraines et des syncopes. Ce n'est pas à prendre à la légère et je ne relève que les morts assez récent. c'est à dire 5 ans maximum. Je prend la zombification très au sérieux, c'est un don que je maîtrise avec parcimonie et analyse les risques avant d'évoquer cette sombre magie. J'ai également apprit à jeter des maléfices en lien avec la mort, chose courante au sein de la famille Travis qui ne rigole pas avec les personnes qui leur nuis d'une manière quelconque mais c'est une pratique que je n'ai jamais eu recours jusqu'à présent. Par exemple? Une vie contre une autre. Comme relever une personne en sacrifiant l'âme d'un être vivant avant de le mettre en terre pour transplanter celle-ci dans un cadavre ambulant. Ce genre de pratique est peu courante, possible mais il y a de fortes chance d'y laisser sa peau si on a pas l'expérience requise! Autre chose qui pourrait peut-être vous dégoûter aussi... Vous avez envie de vous réincarner dans un objet inanimé? Un pantin par exemple? Eh oui! Ma mère était une adepte de ce genre de malifice, enfermant votre âme dans des marionnettes. Heureusement, j'ai eu plus de théorie que de pratique, néanmoins cela ne m'est pas impossible. Mais ce n'est pas pour rien que la famille de ma mère s'appelait les troqueurs d'âmes. Dans mon cas, ce que je fais surtout, c'est percevoir les esprits et j'offre également mes services pour relever des morts. Pratique quand vous êtes légiste et que le patient vient de mourir d'une erreur médicale. Peut-être qu'un jour on me demandera pour des meurtres?  ✤ Convictions Tout ce remue ménage! Dans mon cas, la révélation à certes ses côtés négatifs mais depuis, mon travail fait plus de sens aux yeux de certains. C'est sans doute pour cela qu'on a finie par m'embaucher. Mon nouveau patron n'a même pas pris la peine de constater mes antécédants. De toute façon, je travaillais dans un bar pendant mes études, rien de très rapproché à ma réelle vocation. Alors que je me dissimulais dans la masse, même après le grand coup de la révélation des vampires et compagnies, ma nécromancie s'est avérée plus bénéfique que je ne le croyais. J'avais peur qu'on me rit au nez, qu'on me craigne ou qu'on me méprise pour ce que je fais. Mais étrangement, certains trouvent mes pratiques utiles surtout dans mon domaine. Malheureusement, ce n'est pas l'avis de tous. Évidement, si tout le monde était d'accord, on se ferait sans doute chier...✤ Signes particuliers Pas nécessairement.

Le père était absent et on ne sait où. Travaillait-il? Des petits boulots minables alors que son mariage battait dangereusement de l'aile tandis que maman pratiquait des rites avec ses filles. L'aînée étant la plus douée et sans nul doute sa favorite. Si les deux plus jeunes montraient un intérêt particulier au rituel de réanimation, Betty était celle qui métrisait le mieux mais semblait quelque peu blasée de ses exploits. À 16 ou 17 ans, elle avait réussie à relever son premier cadavre humain. Comment cela c'était déroulée? La jeune fille ainsi que ses sœurs avaient déterrée une vieille dame qui venait tout juste d'être mise en terre sous la supervision de la mère. Archess n'avait pas de scrupules à exercer ses filles dans l'illégalité. Se pensant bien souvent au dessus des lois autant humaines qu'ancestrales. Seule la détermination de prouver la supériorité de la famille comptait.

Évidement, plutôt que de suivre la voie du père indigne qui ne sait garder un job plus de quelques semaines tout ou plus ou de la mère névrosée, Betty fit ce qui lui passa par la tête et poursuivie ses études à l'université de Princeton. Ce fut déjà le début de longues disputes mouvementés au sein de la famille, Betty déménagea sur le campus et dut travailler pour payer ses propres frais de scolarité. Si une chose est sure, la jeune femme était la seule bénéficiaire de sa réussite. On l'accusa de négligence au près de ses sœurs et de ne pas assumer son destin. Sa mère fut celle qui désapprouva le plus le parcours de sa fille qui se mêlait aux humains comme étant l'une des leurs, cherchant à taire ses facultés. Personne ne se présenta à la remise de diplômes et pourtant, la jeune femme jugea que ce fut mieux ainsi. Ne compter que sur soit même était devenue sa devise.

Mais la question qui s'imposa une fois le diplôme en main et la famille au grand complet à dos et vous méprisant sans en avoir l'air, il fut temps de confronter la matriarche. Si Archess souhaitait garder Elisabeth à la maison pour garder un œil sur sa fille, la jeune femme ne l'entendait pas de cette oreille et ne tarda pas à quitter les États-Unis sans un regard en arrière, apportant le nécessaire et prit la route sans avoir la moindre idée de ce qu'elle comptait faire.

Cela procure autant un sentiment de liberté qu'une angoisse grandissante alors qu'elle gardait ce qui lui restait pour parvenir jusqu'en Louisiane. Un roll trip qui s'acheva ici et c'est un petit appartement minable qu'elle résida d'abord tout en parcourant les pages des journaux. Rien de très encourageant pour tout vous dire. Les opportunités ne semblaient pas frapper à sa porte alors que la folie s'emparait des médias. Mais malgré tout cette exposition, la révélation de créatures surnaturels qui prenaient de plus en plus d'expansion, la nécromancienne mit beaucoup de temps à admettre qu'il serait plus simple de vivre elle aussi avec son don et le mettre à profit. Alors là... Oui, là elle put empoché un travail plutôt sympa même si en fait, elle espérait pouvoir travailler en tant que légiste en criminologie. Mais après tout, c'est un job comme un autre... Pas de quoi en faire un drame.