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 NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.

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MessageSujet: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 03:21

NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. W0eib

nastassja e. drysdale


Les gens doivent remarquer; les gens doivent voir. Les gens, pensa-t-elle, en regardant la foule qui fixait la voiture des yeux; les Anglais, avec leurs enfants, et leurs chevaux, et leurs vêtements, qu'elle admirait d'une certaine façon; mais c'était « les gens » à présent, parce que Septimus avait dit : « Je vais me tuer »; une chose affreuse à dire. Et si on avait entendu ? Elle regarda la foule. Au secours, au secours ! avait-elle envie de crier aux garçons bouchers et aux femmes. Au secours ! Pas plus tard que l'automne dernier ils étaient tous deux, sur l'Embankment, enveloppés dans le même manteau et comme Septimus lisait un journal au lieu de parler, elle le lui avait arraché des mains et avait ri au nez du vieil homme qui les avait vus. — Mrs. Dalloway, Virginia Woolf


Dernière édition par Nastia E. Drysdale le 26/7/2010, 19:06, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 03:22


âge. 18 ou 198, quelle importance ?
date et lieu de naissance. le 26 Mars 1812, quelque part dans la Russie profonde.
nationalité. citoyenne du Monde, chose qui est déjà pas mal.
nom du sire. Meallan Drysdale.
date de l'étreinte. le 1er Août 1830.
statut. Vampire Ancillas.
discipline. Augure.
état civil. Célibataire. Ou presque. C'est ambigu.
lieu d'habitation. Ici et là. Quelque part près du cimetière, aussi, parfois.
métier. Employée d'une entreprise de pompes funèbres. Sous la tutelle de son tendre compagnon d'infortune, Nastia se charge d'évider de leurs boyaux votre trop vieille grande-tante Germaine ou encore votre cousin Paul hélas décédé d'une crise cardiaque... Enfin à part cela rassurez-vous, elle a la délicate tâche de nettoyeuse pour se coucher le cœur plus léger.
étiquette qui vous est collé. Toujours pendue au bras de Meallan, elle passe aisément pour la potiche de service, voire pire, son ombre. A ses côtés, et même peut-être partout ailleurs, elle semble effacée, inexistante. Pourtant, elle essaye bien de se démarquer, quelques fois. Mais généralement elle n'y parvient pas. Elle ne brille que par une chose, au fond. Il faut reconnaître que son travail est toujours bien exécuté, et qu'en vérité, elle est loin de n'avoir rien dans le citron. Les questionnements à son sujet demeurent. Peut-être essaye-t-elle simplement de cacher quelque chose ? Ou de se cacher de quelque chose. Quoi qu'il en soit tout le monde sait qu'il n'est pas chose aisée que de cerner cette petite chose étrange.
NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. 29b0kls

Qui je suis
CES PETITS DETAILS QUI ME DEFINISSENT


traits de caractère.
Son esprit est un étrange jeu de cartes. Chacune possède une couleur différente, correspond à une valeur différente. Elle ne peut pas être la même avec tout le monde. Elle ne possède pourtant qu'un visage. Mais elle est également déguisée, masquée, peinturlurée. Tant d'artifices qui viennent couvrir la personne qu'elle est réellement, quand elle ne veut pas se cacher. Quand elle n'est pas effrayée. Car un rien lui faire peur. Un rien la terrorise. Nombre sont les angoisses qui la prennent quand elle fait une nouvelle connaissance. L'inconnu signifie pour elle le mal. C'est qu'on lui a fait trop mal, autrefois. Elle ne veut plus ressentir de douleur. Plus jamais. C'est avec cet air angélique qu'on la découvre souvent. Son prénom semble doux comme un nuage. Le minois fin d'un ange égaré, le regard rêveur et inoffensif... Comme un équilibre fragile et captivant. Elle ne pourrait pas faire de mal à une mouche. Mais ce n'est pas par bonté de cœur. Elle ne renie en aucun cas sa condition de buveuse de sang, elle ne supporte juste pas l'homme et tout ce qu'il peut véhiculer. L'un n'empêche pas l'autre. Elle ne détient pas moins une grande force intérieure qui l'empêche de se lasser des années qui s'effritent; la tendresse. Elle aime sincèrement et aime partager des instants de bonheurs, simples et agréables. Des plaisanteries qui peuvent se chuchoter au coin d'un feu. Des gestes qui se partagent dans l'ombre. C'est son côté sensible qui n'est jamais rassasié et qui en demande plus encore. Tout le temps. Atour d'un bon verre de sang.
occupation nocturne.
Il n'y a qu'avec les morts, les vrais, qu'elle se sente bien. C'est en partie pour cela qu'elle s'occupe de la partie la plus dégradante du métier de croque-mort. Au moins, confinée au sous-sol, elle est certaine d'avoir la paix. Elle aime préparer leur dernière demeure, les apprêter pour leur ultime voyage. Ce n'est quand même pas un mort plongé dans son sommeil infini qui lui ferait du mal. Les vivants savent faire ces choses-là tellement mieux. C'est pour réparer leurs sottises, leurs déboires en compagnie des non-morts et non-vivants, qu'elle pratique une seconde activité, toujours avec son maître, Meallan. C'est là que son esprit analytique se développe le plus et qu'elle a l'occasion de rêver, de laisser voguer son imagination dans les sentiers tâchés du sang de ceux qu'il faut oublier, les plus ardus à laver. Elle y parvient toujours, toujours. Et quelques fois pour la récompenser Meallan la traîne jusqu'à un bar, lui offre un verre. Mais cela reste quand même exceptionnel, car c'est toujours difficile pour elle de se montrer en public quand elle n'y est pas obligée.
manie, habitudes & goût.
Nastia est capable de s'asseoir sur un banc et d'y rester des heures entières à regarder les gens passer... Comme cela, c’est un véritable passe-temps pour elle. Eux ne la voient pas, mais elle oui et elle note dans un creux de sa mémoire les moindre petits détails qu'elle remarque : un grain de beauté étrangement placé, une cravate mal nouée, etc. Si une chose l’a toujours fascinée, ce sont bien les personnes qu’elle observe silencieusement et qui passent le plus clair de leur temps à ouvrir la bouche pour discuter sans cesse de leur petite vie insignifiante. Elle trouve que ce sont des pies intarissables. Toujours la même rengaine. À vrai dire, cela a plus le don de l’énerver qu’autre chose. Drysdale se demande même parfois si les hommes ont une sorte de don d’apnée, comme les Sirènes, pour parler autant sans jamais prendre le temps de respirer… Ils coupent la parole à tout bout de champs et ne s'en soucient guère. La demoiselle juge assez facilement autrui, place les gens dans de petites cases. Critiquer et analyser la société qui l’entoure sont de véritables passe-temps pour Nastia. Depuis que la vie l'a quittée, elle est plus attentive au monde qui l’entoure et parvient à mieux le comprendre par la même occasion. Peut-être s'y est-elle trop intéressée d'ailleurs, car la fascination qu'elle entretien pour l'autre est aussi un lourd fardeau empli de peur, d'angoisse. Elle ne peut supporter qu'un regard, humain comme autre se pose sur elle. Cela lui glace le sang depuis toujours. Elle a beau connaître le corps d'un tiers dans ses moindres recoins, son esprit, lui, reste toujours un livre fermé. Un ouvrage qui peut renfermer de dangereuses surprises. Or Nastia n'aime ni le danger ni les surprises. L'enfer, c'est les autres, disait Sartre. Aussi elle reste constamment éloignée de ces autres dont elle ne sait rien et qui la terrorisent. Pour ne pas avoir à se confronter à leurs fourches aiguisées. Autrement Nastia a peur qu'on l'oublie, de ne plus exister aux yeux de qui que ce soit, ce qui est paradoxale avec le fait qu’elle se cache dans le crématorium à longueur de nuits. C'est dans les yeux de Meallan qu'elle est, qu'elle se sent pousser des ailes et ainsi qu'elle vit. Seul lui sait lui tirer quelques rares mots -les plus précieux. La confiance règne et c'est tant mieux. Il la pousse à s'ouvrir, et chaque pas est une petite victoire. Même s'il reste difficile pour elle de se nourrir. C'est la grosse bête qui prend peur de la petite.
régime alimentaire.
Quels sont ces mots, omnivore, végétarien, carnivore... On se croirait dans un cours de biologie sur les dinosaures. On est vampire ou on ne l'est pas, un point c'est tout. Il n'y a pas à chipoter, surtout lorsqu'il s'agit de Nastia. La provenance du sang qu'elle ingurgite n'a pour elle pas la moindre importance, tant qu'elle se nourrit. A vrai dire, ce n'est pas tant une question de goût qu'une question de tranquillité. Autrefois, Meallan chassait pour eux deux, et elle buvait jusqu'à plus soif des litres et des litres de sang humain. Mais elle sait que l'abreuver n'était pas chose facile, aussi peu de temps après la sortie du sang synthétique, elle apprit à s'y faire. Certes il arrive que Meallan lui rapporte un flacon de sang frais, mais pur ou synthétique, au final, cela ne fait aucune différence. Si c'est là le prix de sa liberté. Si elle évite ses bourreaux. Les hommes.
conviction.
Il y a un adage qui dit que le mensonge n'est jamais bon. Il faut savoir que la vérité non plus. Elle qui aime se faire si discrète a du faire un trait sur son anonymat. Son teint blafard la trahit. Même maquillée, ce n'est pas facile de cacher ce que l'on est. Non, vraiment la révélation n'a rien de palpitant. Au contraire, les gens sont sans gêne et vous manquent deux fois plus de respect. Certes, leur société ne connaît pas la crise grâce à la "publicité" qu'ils se font eux-mêmes, mais à quel prix ? Celui de leur intimité ?
signes particuliers. Vous avez un tatouage ? Une cicatrice ? Peut-être qu’il n’y a pas que votre don qui vous rend différent, dites-nous donc ce que c’est.


Dernière édition par Nastia E. Drysdale le 29/7/2010, 12:51, édité 32 fois
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 03:22

Une histoire extraordinaire
TOUTES CES EPREUVES ONT FAIT CE QUE JE SUIS


histoire.
La vie est comme une de ces musiques d'ascenseur, dénuée de tout intérêt. Et pourtant on s'y fait. Toutes ces mélodies entraînantes qui passent entre deux ne sont là que pour nous distraire de ces dernières. Chose qui marche plutôt bien, d'ailleurs. Mis à part pour les quelques dépressifs assez malheureux pour faire preuve d'une lucidité dirigée par un pessimisme plus qu'accentué, rares sont les hommes qui regrettent de vivre. Le train-train quotidien qu'ils se doivent de supporter sans relâche depuis leur naissance semble leur convenir, ou du moins ils s'y sont habitués. A tel point qu'à présent sans une once de conscience ils ne peuvent plus s'en passer. De vrais accros. J'en ai vu défilé beaucoup, des "gens au triste dessein", comme leur familles le répétaient souvent à mon père, avant qu'on ne se charge de leur trouver un cercueil à leur taille. Ils avaient tous un point commun. Leur vie était toujours, toujours inachevée. C'était cette espèce de mission bizarre que tout le monde semblait vouloir aborder sans vraiment le dire qui n'était jamais complétée. Des pères de famille, aux célibataires endurcis, aux grand-pères solitaires, même jusqu'aux jeunots. Tous dits "partis trop tôt", même après la date de péremption conventionnelle (qui tourne soit dit en passant autour de 75-80 ans, selon moi). Non, vraiment je n'ai jamais compris l'importance qu'on pouvait accorder à la vie dans sa durée. En tant qu'immortelle, je peux vous dire que même avec une centaine d'années de plus, ce que vous avez à finir n'est jamais vraiment fini. Parce qu'il n'y a rien de commencé, tout simplement. Ces histoires de devoir c'est de la foutaise. Mourir est une libération pour qui vive. Les morts sont tellement plus agréables à supporter que les vivants, il faut dire. Avec eux il n'y a pas de soucis de voisinage. Croyez-moi, ce n'est pas un mort qui viendra vous les briser. Ce moulin à parole n'est jamais mieux que paralysé. Mon père pense le contraire, moi je n'y parviens pas. Je suis exaspérée par l'homme et sa bêtise. Déjà quand j'étais enfant il me répugnait. Avec les années il ne fait qu'accroître mes nausées. Il n'y a qu'à un mort que j'accorde ma confiance. Il n'y a qu'à un mort à qui j'ose parler. Parce qu'il n'y a qu'un mort qui sache la boucler. Il n'y a qu'un mort qui ne puisse pas se mouvoir pour nous toucher. Les vivants sont capables de choses trop horribles pour que je me permette de leur adresser la parole. En réalité il n'y a que mon père qui soit un vivant assez bon pour que je n'en ai pas peur. Vivant est peut-être un bien grand mot, mais au fond je me comprends et c'est le principal. Parfois, quand je m'occupe d'un cadavre j'imagine qu'il s'agit d'une de ces personnes qu'on ne rencontre que dans des mondes utopiques tels que celui de Thomas Moore. Je discute de tout et de rien avec sa carcasse en décomposition et je m'amuse bien. Jusqu'à ce que je revienne sur Terre, souvent le retour à la réalité est douloureux. J'aurais aimé être toujours cette enfant insouciante, cette gamine qu'on ne voit que dans les films du XXIe siècle, qui traverse des épreuves folles complètement seule et qui s'en sort toujours grâce à son courage. Je ne suis pas quelqu'un de courageux. Je ne sais même pas si je suis quelqu'un. Dans les yeux de mon père je sais que j'existe. Mais je n'ai pas envie d'exister dans ceux des autres. C'est à cause d'eux que je me cache. Je n'aime pas les autres. Je ne les ai jamais aimés et je ne les aimerai probablement jamais. Il sont vraiment trop différents, on ne sait jamais ce qu'il peut y avoir dans leur têtes. Dans le fond, heureusement que mon père est là. S'il n'avait pas existé je serai morte dans la même illusion que celle de ces pauvres gens rangés par ordre alphabétique au sous-sol.

Je n'ai pas toujours fait ce métier, je veux dire thanatopractrice. D'ailleurs je n'ai pas non plus toujours vécu aux Etats-Unis. Quand j'étais plus jeune (vraiment plus jeune), que mon père et moi ne nous connaissions pas et que je vivais chez les gens qui m'avaient conçue pour la toute première fois, j'appartenais à un vieux seigneur dont je pensais tout savoir et au sujet duquel je me trompais. Son domaine se perdait dans la Russie profonde néanmoins il signifiait pour moi le monde entier. Déjà, nous dormions le jour et vivions la nuit, mais il n'y avait rien d'étrange à cela selon moi. Depuis ma naissance j'avais été accoutumée à cette vie-là (l'habitude, vous vous souvenez ?). Souvent nous étions malades, mais la maladie étant notre lot quotidien nous ne le savions même pas. Manque de vitamine D, diraient-ils aujourd'hui. Les coups de bâtons reçus fréquemment n'arrangeaient rien non plus. Mais je ne m'en plaignais pas. Enfant j'étais une femme miniature, si je faisais des sottises il était normal que je reçoive une correction. Mais je n'étais pas non plus masochiste. Et la plupart du temps les corrections ne se résumaient pas qu'à des coups. Je ne compte plus les fois où je me suis cachée par peur de me faire attaquer par les chiens. Ou par autre chose. Non, si nous ne dormions pas la nuit ce n'était pas pour le bon plaisir de devenir albinos. Nous n'avions pas le choix, parce que le propriétaire des terres que nous cultivions nous l'avait ordonné depuis des lustres, et que c'était ainsi qu'on faisait depuis des temps immémoriaux. C'était ce que l'on appelle à présent un vampire. Si nous en savions quelque chose ? Il est difficile de discerner les choses dans l'obscurité. Comment pouvions-nous savoir qu'en lui se terrait une bête abominable si nous n'étions pas même capable de percevoir son visage dans la pénombre de son château. De toute manière je pense que même si nous avions su, nous aurions encore trouvé sa condition normale. Nous vivions dans l'erreur la plus parfaite et rien n'était plus normal que ce qui se déroulait autour de nous. Puisqu'après tout la normalité n'a pour valeur que celle qu'on veut bien lui donner, et que nous avions nos propres normes. Oui, à vrai dire je pense que tant que personne ne vint troubler cet ordre, peut-être pas parfait mais au moins ordonné, mon existence était tout ce qu'il put y avoir de plus banale.

Je me souviendrais toujours de ce 3 Septembre 1819. Le vent s'était levé. Face à notre modeste demeure, les pâturages s’étendaient à perte de vue. Parfois, on discernait du paysage inlassablement verdâtre quelques minuscules maisons qui semblaient avoir soulevé la terre pour nous honorer de leur présence. De la colline sur laquelle nous étions installés, nous surplombions les prés et les vallées, -chose qui, sans avoir jamais vraiment trop su pourquoi, me laissait jouir d’une profonde impression de puissance-. Même avec les températures automnales qui nous menaçaient en ce mois de Septembre, nul n’égalait la beauté de mon village et ses alentours. Bien que je n’avais encore rien vu du reste du monde, mon esprit d‘enfant était en admiration totale pour ce qui était à mes yeux la contrée la plus ravissante de toute la Russie... Chaudement enveloppée par le manteau de laine que ma mère avait confectionné pour moi, je ne craignais ni la morsure du froid, ni l’humidité propre à ma région natale adorée. Comme à l’accoutumée, la nuit presque écoulée, j’étais déjà dehors, à me promener sur les chemins des Terres de celui qui nous gouvernait, ma famille et moi. Profitant de la brise glaciale du matin pour me tirer de l‘état onirique dans lequel je sommeillais encore. Car j'avais passé, comme toujours, une soirée à moitié endormie. Jamais je n'étais parfaitement lucide, l'esprit trop embrumé par les coups et les insultes que mes soeurs me réservaient quand je n'exécutais pas assez vite une tâche. Je n'étais encore qu'une fillette, mais à mon époque cela ne voulait rien dire. J'étais au service tout comme mes parents et le reste de ma fratrie du domaine de Trétiakov. Je me devais d'obéir, c'était tout ce dont il s'agissait.

Il n'y avait qu'au petit matin où je pouvais faire ce que bon me semblait, sans personne pour me reprendre. Aussi je courais à toute vitesse à travers les Terres dès la disparition des traits les plus précis de la Lune. Je gardais toujours cet espoir naïf qu'un jour je ne m'arrêterais pas de courir et que je fuirais jusqu'à acquérir la liberté. En attendant je n'allais jamais plus loin qu'à quelques centaines de mètres de notre chaumière. Le vent secouait les branches de l'arbre, et ses feuilles éparses tombaient à terre. Elles se posaient avec une précision parfaite à l’endroit exact où elles attendraient la pourriture. Le vase brisé qui tout à l’heure avait contenu la rouge lumière ne versait plus dans la verdure que ses rayons noirs et gris. D’épaisses ténèbres rendaient plus obscur encore le vert sous-sol des plantes. La brise se taisait et un mouvement de succion ramenait le ver à l’intérieur de son gîte étroit. De temps à autre, un brin de paille blanchi, arraché à un nid abandonné, tombait dans l’herbe sombre où se flétrissaient les pommes. La lumière ne dorait plus la cahute des paysans, et la toile d’araignée vide de mouches pendaient à un clou. Toutes les couleurs s’étaient mélangées dans le cabanon dans lequel j'étais venue me réfugier. Les coups de brosse de l’artiste devenaient maladroits et lourds; les bahuts et les chaises mêlaient leurs masses brunes dans une vaste épaisseur de noir. Du plafond au plancher, les ténèbres tapissaient le mur de leurs immenses et tremblants rideaux de peaux que le vent provenant de la fenêtre grande ouverte fouettait de toute sa force.

Je me souviens avoir hoqueté. Non seulement à cause de l'orage qui venait d'éclater -j'étais déjà très peureuse en ce temps-, mais aussi parce que j'avais cru voir quelque chose au fond du cabanon. Une forme humaine, ou une chose qui y ressemblait. Toute personne normalement constituée aurait simplement demandé s'il y avait quelqu'un, mais pas moi. J'attendis pétrifiée que la chose sorte. Après d'interminables secondes l'idée de m'enfuir le plus rapidement possible me vint enfin à l'esprit, mais je n'eus le temps de la mettre en pratique, car la chose sortit de son coin à une vitesse telle que je vis à peine ses mouvements se succéder. Dans l'ombre je vis ses traits se profiler. Il s'agissait d'un homme, plutôt grand. "Je t'en prie, ne prends pas peur." dit-il, coupant le silence de sa voix à la fois douce et rassurante, ponctuée d'un étrange accent dont j'ignorais totalement la provenance -peu d'étrangers venaient au village.. "Je ne te veux aucun mal, petite fille. Je cherchais juste un gîte pour quelques jours, le temps de retrouver mon chemin et de repartir." Sous le choc, je ne répondis pas. Puis que voulez-vous qu'une fillette réponde à cela ? Je ne l'incitai qu'à poursuivre. "Tu as quelque chose à manger ? De la viande, par exemple. Bien saignante." Mes yeux s'écarquillèrent, je me contentai de hocher négativement la tête, avant d'oser jeter un murmure dans l'air. "Nous n'avons pas de viande, trop cher." il s'avança et alors je pus voir son visage à la clarté de la Lune. Son sourire dévoila ses dents, parfaitement carrées et blanches. Je découvris également ses yeux d'un vert sombre et profond -quoi qu'à ce moment j'aurais juré les avoir perçus gris. Ni son visage ni sa pose ne reflétaient une grandeur rébarbative, une hauteur susceptible de me rabaisser et de m'effrayer. Je le sentais supérieur, à moi, à lui-même, mais il ne s'agissait pas d'une supériorité insultante. Je dirais plutôt qu’elle était rassurante, qu'il émanait de lui une bienveillance agréable. Je ne voyais chez lui qu'une calme noblesse et le naturel d'une exceptionnelle douceur que trahissait le pli de sa bouche. Son visage était trop lisse; il avait presque cet aspect luisant des peaux à peine cicatrisées et il aurait pu surprendre, voire inquiéter, s‘il ne paraissait pas si tendre. Il dégageait une faible luminosité de sa peau, mais l'expression était trop chaleureuse, trop humaine dans sa bonté pour ne pas attirer. J'étais fascinée par ce spectacle et m'aperçus que je pouvais sentir le pouvoir nouveau qu‘il dégageait; une sourde pulsation qui suivait le rythme lent de mon propre cœur. "Les temps sont durs pour tous, on dirait. Eh bien, je ferai avec. - Dis-moi, tu veux bien que je reste dans ta petite maison ?" Je restai plusieurs secondes à le regarder sans mot dire. L'envie de répondre positivement me brûlait à la fois les lèvres et m'excitait. Je ressentais la sensation qui nous prend quand on est sur le point de faire une énorme ânerie; terriblement heureuse et peureuse en même temps. Son sourire s'élargit. "Comment t'appelles-tu ?" "Nastassja." "Nast...ia ? Voilà un très joli prénom ! Je m'appelle Meallan." "Pas Nastia, Nastassja. Mais restez Monsieur Millan, s'il vous plaît." Tout s'était déroulé si vite que je n'avais pas encore réalisé que je venais de dévoiler mon identité à un parfait inconnu et que je l'avais invité à rester dans ce qui était pour moi mon jardin secret. Peut-être n'aurais-je jamais dû répondre quoi que ce soit. Peut-être aurais-je dû tout simplement partir au premier bruit. Mais pourtant je n'ai rien fait. Pourtant je suis restée là et j'ai parlé. Peut-être ce soir-là était-il écrit ? Je ne sais pas trop. Toujours est-il que cette rencontre bouleversa totalement ma vie, alors que je n'en savais encore strictement rien.

La période qui suit m'est terriblement floue. Encore aujourd'hui je suis incapable de vous expliquer pourquoi le lendemain je suis allée voler de la viande pour lui en donner. Quand ma sœur aînée s'en est aperçue elle l'a dit à Trétiakov et je jure que jamais au cours de ma courte vie je n'eus été plus violentée que cette nuit-là : plongée dans un lac gelé j'ai failli périr. Je serai morte à ce moment si Meallan n'était pas venu à mon secours. Je n'ai pas bien compris ce qui s'est passé après cela, sans que je sache pourquoi l'administrateur des Terres s'est vu brûlé vif. Je crois que je l'entendais encore hurler de douleur quand je m'éloignai, bercée par les bras rassurants de mon nouveau père dans sa petite voiture. Père puisqu'il prit soin de moi pour le restant de ma petite jeunesse. Ainsi que pour le restant de tout le reste. Jamais il ne fut bien riche et pourtant il m'apporta tant. De mon vivant il m'apprit à lire ainsi qu'à écrire, à regarder en face les couleurs du jour, même si lui ne pouvait assister à l'aube aux doigts de rose. Nous partîmes pour son pays natal, l'Irlande. Je découvris un monde tel que jamais je ne l'avais vu et je m'en délectais. Mais malgré tous ses efforts pour m'élever et tout son amour il y a une chose qu'il n'est jamais parvenu à m'apprendre : l'art délicat de se mêler aux autres. Même suite à ma mort. Il me laissa grandir autant que je le pus, puis quand il se rendit compte qu'à dix-huit ans je n'étais toujours pas capable d'affronter les autres il fit de moi ce qu'il était.

Les temps changent, nous n'avons pas changé. Un nouveau monde avait surgit autour de nous tandis que nous commencions à peine à nous acclimater à un autre pays, l’Amérique. D'après mon père, nous étions Américain mais nous pensions toujours comme des Irlandais. Nous parlions toujours comme des irlandais (du moins pour lui, mon accent slave a, lui, traversé les âges). Nous vivions toujours comme des Irlandais. Cela semblait d’ailleurs plaire aux Américains mortels qui nous rencontraient. Ils s’émerveillaient face à nos manières de snobs européens, et peut-être aussi un peu face à notre comportement typiquement « vampirique ». Il me fallut attendre l’arrivée de la télévision pour connaître ce terme de « vampire », quelques années après notre venue aux États-Unis. Poser un nom sur ce que nous étions me parut de prime abord étrange, mais je m’y fis… Peut-être pas autant que les mortels. Ils m’agacèrent rapidement à savoir ce que nous étions, à nous montrer du doigt, à nous aimer pour cela. Heureusement, mon père ne m'a jamais abandonnée. Pas une fois. Ou peut-être si en fin de compte, rien qu'une fois. Mais cela n'a pas duré bien longtemps.Il fait parti de ces personnes dont on ne peut pas se passer. Ces gens sans lesquels on se laisse mourir malgré nous. Et mourir une seconde fois, si ce n'était pas dans son étreinte, c'était pire que tout.


Dernière édition par Nastia E. Drysdale le 9/8/2010, 00:54, édité 42 fois
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NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Empty
MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 03:22

test rp.

NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. 008e5rac & NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Siri-icon9

Welcome to reality, Child. Stop dreaming, life's everything but a dream.

"Que dis-tu ?" dit soudain Meallan en s'asseyant près d'elle.

Loin des gens, il faut aller loin des gens, pensa-t-elle en bondissant, juste là, près de la porte-fenêtre qui donnait sur l'extérieur, là où le ciel sombre manquait d'étoiles, là où la brise n'était pas et là où fourmillaient les hommes par milliers. Toutes ces maisons irrégulières et pourtant semblables, voilées par la fumée, formaient un rempart entre le monde qu'elle aimait pourtant et elle. Et là où la circulation bourdonnait sans fin, avec, sur le côté, des animaux à la couleur poussiéreuse. Et là où on ne savait plus qui du maître ou de la bestiole promenait l'autre. Là, ils s'assirent sur un sofa.

"Regarde." l'implora-t-elle en montrant une bande de garçons qui se promenaient, batte de baseball à la main, dont l'un traînait les pieds en imitant une de ces danses si ridiculement admirées dont seul Jackson avait le secret.
"Regarde." répéta-t-elle dans un profond désarroi. Nul n'était besoin de tout cela face à leur porte.

Regarde, lui ordonna l'invisible, la voix qui désormais communiquait avec elle, elle, Nastia, summum de l'agoraphobie, récemment passée de la vie à la mort. Cette pauvre petite chose pâle, immaculée pour l'éternité, souffrant pour l'éternité, bouc émissaire, éternelle victime, mais elle n'en voulait pas, gémit-elle en repoussant cette éternelle souffrance, cette éternelle solitude.

"Regarde." répéta-t-elle encore et encore, car elle ne voulait pas être seule. "Oh, regarde." Poursuivit-elle suppliante. Mais qu'y avait-il donc à regarder ? Quelques moutons, rien de plus. De futurs clients. En les regardant, elle savait. Elle savait qu'ils finiraient tous sur la table métallique placée au centre de la cave. Ils finiraient tous entre ses mains expertes, à se faire découper, à se faire fourrer puis à se faire recoudre pour au bout du compte être oubliés dans une boîte, un cercueil tout spécialement choisi pour eux, comme tant d'autres anonymes avant et après eux.

Ils ne s'étaient installés à Shreveport que depuis deux jours, et déjà leur semaine était remplie. Avec toutes ces armes, il est si facile de mourir en Amérique. Si facile, si simple. Un jeu d'enfant. Un bang et c'est réglé, on n'est plus qu'un cadavre et quelques souvenirs qui s'effritent dans une tête triste un temps seulement. Que leur donnait-on déjà, à ces morts ? Des roses. Les roses, pensa-t-elle, amère. Son père lui en avait acheté pour égayer leur salon, mais elles étaient déjà presque mortes. Observant à nouveau les passants d'un air désemparée elle se tut enfin. Elle supportait son mal avec tant de sincérité que parfois il lui arrivait de perdre la raison et de lancer des mots comme ça, sans qu'elle ne sache trop pourquoi, et elle n'avait pas cette excuse que l'on a d'ordinaire quand on perd son sang froid. Car elle n'avait pas à s'excuser. Jamais. Elle ne supportait plus cette passivité face à tout ce qui lui prenait le peu de tripes qu'il lui restait jusqu'au point de la mettre dans tous ses états. Malgré elle, elle éclata en sanglots. C'en était peut-être trop, ou peut-être pas assez encore. C'était peut-être juste la chaleur qui se voulait trop étouffante, ou bruit qui ne s'arrêtait jamais. Tout ça pour cause de surpopulation. Encore quelques degrés et il n'y aurait plus de soucis à ce niveau. Quelle honte de penser des choses pareilles, aurait dit un anonyme, choqué par ses propos. Mais Meallan n'était pas de ces gens-là. C'était un vampire, certes, mais ce n'était pas non plus une excuse. Il se souvenait encore de cette nuit où, encore enfant, Nastia s'était réveillée alors qu'il avait conduit leur voiture toute la soirée et avait dit "C'est le premier jour de ma vie, je suis heureuse de ne pas être morte avant de t'avoir rencontré."

Lentement, il la pris par la taille et lui baisa le front. Comme du temps où elle était petite fille. Elle se laissa faire, jusqu'à ce qu'on sonne à la porte. Elle se décida à reprendre ses esprits et se leva brusquement. "Après tout, il faudra bien s'y faire, n'est-ce pas ?"

famille.
Il n'y a pas de famille à proprement parler, ou s'il devait y en avoir une, il ne s'agirait pour Nastia que de Meallan. Il représente tellement pour elle que lui coller une seule étiquette serait trop peu suffisant. La plupart du temps elle vous dira que c'est son père, et il est vrai que longtemps il s'est comporté comme tel à son égard. Mais à présent elle a bien grandi et le lien entre eux s'est renforcé. Il ne s'agit plus d'un simple père, d'un employeur ou d'un créateur... Non. ce n'est pas non plus un amoureux. En vérité Meallan est l'énigme de sa vie sans en être vraiment une. Il est cette personne unique et bizarre sur laquelle on pose des mots que tout le monde utilise à défaut d'en trouver de plus appropriés. Après tout, on dit bien je t'aime à ses parents comme on le dit à celui qui partage notre lit ? On dit qu'on aime des groupes comme les Smiths, comme un verre de Tru:Blood ou encore la couleur d'une chevelure... Qu'importe au fond ce qu'il est, il est, et c'est tout.

pseudonyme. something.
âge. 18 ans.
code du règlement. Et bien il ne manque plus que la bande son de Dracula, prince des ténèbres, et j'espère que l'on pourra commencer!
avis général à propos du forum. Well done Charlie !
avatar utilisé. siri tollerod.
[


Dernière édition par Nastia E. Drysdale le 9/8/2010, 01:04, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 08:19

Bienvenue parmi nous, miss ^^

Si tu as la moindre question, je reste à ta disposition pour t'aider à y répondre, alors n'hésite pas à m'envoyer un mp. Je te souhaite une bonne rédaction, et lorsque tu as terminé, je t'invite à me contacter par mp pour m'en informer ^^ .

Voilà, très bonne continuation à toi et à très vite =D

Lx.
:015/:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 08:32

Bienvenue :D
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 09:03

welcome miss ^^
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 11:20

bienvenue & bonne chance pour la suite :013/:
siri .. ♥
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 12:32

    NASTY GRRRRL <3 :002:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 13:38

Bienvenue !
Que de vampires qui arrivent de Russie.... :035/:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 13:41

Merci à vous tous !

S'il y en a trop au pire je change, c'était uniquement par rapport au prénom. (:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 13:54

Mais non mais je viens de la bas donc, au contraire, ça fait plaisir Razz
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime26/7/2010, 14:28

Bienvenue jolie blonde ! :014/:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime27/7/2010, 01:13

Vive les Russes \o/
*Va peut-être pouvoir connaître des sangsues x}*

Bienvenue en tous cas ! =D
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime27/7/2010, 08:53

D'accord donc c'est bon. ^^

Merci vous deux !
*& va peut-être connaître des p'tits loups...*

Note pour les admins : J'aurais certainement un peu de retard pour la rédaction de ma fiche, je m'excuse d'avance mais avec les obligations à la maison, le code, la pile de bouquins à lire pour la fac... Nastia a un peu du mal à s'en sortir. :013/:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime27/7/2010, 09:41

Nastia E. Drysdale a écrit:
Note pour les admins : J'aurais certainement un peu de retard pour la rédaction de ma fiche, je m'excuse d'avance mais avec les obligations à la maison, le code, la pile de bouquins à lire pour la fac... Nastia a un peu du mal à s'en sortir. :013/:
Salut!! ^^

Je ne suis pas admin, mais je suis en charge des fiches pour aider un peu. Donc je me permet de dire ceci: y'a pas de souci. Le seul truc, c'est que j'aimerais que tu me tiennes au courant (par mp) de comment les choses évoluent, même si cela signifie un retard par rapport aux deux semaines normalement prévues =) . Comprends-moi, c'est pour éviter de penser que tu as disparu dans la nature en laissant tout en plan ^^

Si tu peux faire ça (au moins un à deux mp par semaine?), alors il n'y a pas de souci, la fiche restera bien sagement là =)


Bonne continuation, puce et bon courage pour tout ce que tu as à faire/préparer dans ta vie hors rpg :018/:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime27/7/2010, 15:03

Bonjour !

Merci beaucoup, je n'y manquerai pas. Enfin je tiens quand même beaucoup à jouer ici, je vais essayer d'avancer un maximum chaque soir; voire même directement ce soir.
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime27/7/2010, 17:39

Ro, relax miss =D Tiens moi au courant et prends plaisir à écrire, c'est tout ce que j'attends de toi =DDD <333


*GROS câlins*
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime29/7/2010, 16:05

je prends du plaisir, et j'ai déjà écrit, un peu. *Haha, je passe pour une stressée de la vie. 8D*
bref, tout cela pour dire que ça avance ! :021/:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime30/7/2010, 00:32

Siri ! ^^ Joli choix d'avatar en tout cas !
Bon courage pour la fiche. =D
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime3/8/2010, 23:39

Bienvenue à toi ^^
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime8/8/2010, 22:51

Fiche achevée ! (imparfaite, mais achevée. ^^')

:pale:
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime8/8/2010, 23:06

Je la lirai demain, si tu veux bien :) Ou peut-être que Leen passera dans la nuit, je ne sais pas ^^ Mais dans le pire des cas, je m'en occuperai demain matin :)
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime9/8/2010, 10:48

Welcome
JE SUIS LA POUR TE GUIDER

Tout d'abord, je te souhaites la bienvenue sur Drag me to Hell de la part de toute l'équipe administrative.
Ensuite, maintenant que ta fiche est achevée, je viens la modéré pour la validation.


Et bien, tout comme pour Meallan, il n'y a rien à redire. Tout est bon ^^ Alors je ne vais pas tergiverser plus que ça et je vais aller te valider Wink N'oublie pas d'aller indiquer ta célébrité dans le bottin des avatars afin que personne ne vienne prendre la même Wink

NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. 20j09sn
J'ai le bonheur de t'annoncer que tu es validé!
Toutes mes félicitations!

Avant toute chose, laisse-moi un peu te guider pour faire tes premiers pas sur le forum en tant que membre validé! youhou! Première chose à faire, si tu ne l'as pas encore faite, c'est de finir de remplir correctement ton profil, et ta feuille de personnage même si tu n'as pas encore de relations, de toute façon, il te faudra sans doute l'éditer dans les temps futurs. Ce n'est pas grand chose, mais d'un c'est plus joli et de deux, on cerne plus vite ton personnage ainsi. Ensuite tant que tu es sur ton profil, pense à mettre dans ta signature un lien vers ta fiche de présentation. Comme ça c'est plus facile pour les autres joueurs de savoir à qui ils ont affaires! Deuxième étape et pas la moindre: remplir ta fiche de relations. C'est la manière la plus rapide pour t'intégrer complètement au forum, et bien évidemment cela va te permettre d'avoir un panel de joueurs avec qui faire un rp tout simplement. La suite logique étant de répertorier tes rp en cours ainsi que tes futurs rp ici, tu pourra bien évidement faire des demandes de rp via les topics des autres joueurs. Nous te conseillons vivement d'aller à A.N.P.E. pour bloquer le boulot de ton personnage, tu pourra aussi créer ta propre boîte si tu le désire. Ensuite, fort de ton salaire, tu pourras demander un logement, n'oublie pas que la colocation est aussi une bonne option!
Quand tu auras fait tout cela, tu pourras aller jouer avec tes petits camarades. Pour mettre un peu de piment dans ton jeu n'hésite pas à faire un tour du côté des challanges ou bien dans l'animation. Et puis, en attendant une réponse d'un joueur, tu peux toujours aller flooder avec nous jusqu'au bout de la nuit!

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter un bon jeu sur Drag me to Hell.
Amuse-toi bien, et rappelle toi, que si tu as la moindre question nous serons toujours là pour y répondre.
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MessageSujet: Re: NASTIA. When routine bites hard & amitions are low.   NASTIA. When routine bites hard & amitions are low. Icon_minitime

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