HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
Nothing is an absolute truth ; everything is permitted.
Nina Hark
ADMIN ; Niark-Niark, Daddy's little girl
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 17/12/2015, 21:53
Nina Hark
Feat Noomi Rapace
29 ans † vampire † rôdeuse
DATE & LIEU DE NAISSANCE ☞ 7.11.1987, Los Angeles ; ÂGE ☞ 29 ans cette nuit et pour toujours ; ORIGINE ☞ pure fkin 'murrican, même si on trouvera bien des chromosomes exotiques dans la liste ; CAMP ☞ quand on débarque à ce point, on va où le vent nous mène, et pour l’instant il pointe vers l’anarchie ; NOM DU SIRE ☞ Inconnu [potentiel scénario] ; DATE DE L'ÉTREINTE ☞ décembre 2016 ; STATUT ☞ nouvelle-née casse-bonbons DISCIPLINE ☞ Cauchemar niv. 1 : visage monstrueux. En l'activant, le vampire révèle la face cachée de son être, la partie de lui infernale, démoniaque, son visage est alors transformé en une vision digne de l'enfer ; ÉTAT CIVIL ☞ célibataire MÉTIER ☞ voleuse émérite et fouineuse de talent, travaille pour le vieux chinois qui tient le Kandjar en dénichant des objets rares, parfois même des artefacts magiques ÉTIQUETTE ☞ arrivée récemment en ville depuis sa Californie natale et un rapide tour du pays, Nina demeure assez largement une étrangère dans le coin. Elle s'est rapidement fait une place du côté de Stoner Hill, où règne une pagaille certaine depuis de récents événements ayant oblitéré la paix relative entre les clans. À l’inverse, bien que son sire ait ses quartiers dans District, elle ne se sent pas encore à sa place dans la communauté vampirique qui peuple majoritairement le coin. As de la débrouille, la demoiselle sait se tenir à l'écart des disputes tout en tirant son épingle du jeu – au fond tout ce qu'elle veut, c'est un toit, de quoi se faire un petit peu de maille, et avoir la paix pour grailler et roupiller. Une vie de pas grand-chose, dure ou bien stimulante selon les jours, et qui jusque-là lui suffisait, avec son lot de tuiles et de surprises.
Identité ✤ Traits de caractèresBestiale. C’est le terme qui la définit le mieux dans sa globalité. L’apprivoisement semble être une notion étrangère, inapte à façonner son être. Le monde est pour elle un mirage dans lequel elle s'esquisse parmi les prédateurs. Création imprécise et affamée, elle se fraye un chemin aveugle dans son labyrinthe intérieur. Farouche, elle jauge son environnement à l’instar d’un animal, et adapte ses réactions en fonction d’une ambition cardinale : vivre encore un jour de plus. Aller plus loin dans le dédale halluciné, traquer le masque du devenir. Son humanité est un cadavre abandonné depuis longtemps, entre la poussière et l'asphalte d'un désert qui ne se souvient pas. Lavée de son identité, Nina est une bête soumise à des pulsions qui courent en elle comme une horde barbare, et peuvent à tout moment s’emballer, sabots de cavales martelant ses tempes de leur galop frénétique. Nina aime la violence ; dès toute jeune elle a embrassé l’adrénaline et la sensation grisante des coups que l’on donne et que l’on reçoit, le plaisir impétueux des muscles bandés et des tendons échauffés par l’envie d’en découdre, d’avoir le dessus, de prouver qu’on existe et que le monde ne nous écrasera pas. Jamais. Bien plus que tout autre délice, ce péché mignon l’a menée vers l’excès plus d’une fois. Pourtant, des excès, Nina en a expérimenté toute une liste. Insatiable, elle court après ses limites, rue dans ses inhibitions depuis une adolescence débridée. Enfant caractérielle, elle semble ne jamais avoir voulu admettre de se plier à des lois, à respecter des frontières qu’elle n’a pas choisies. Aussi n’est-ce pas une surprise, si sur les cendres disparates d’un passé qui l’indiffère, elle a construit une vie nouvelle, son ouvrage au complet, façonné par ses lubies. Nina croit qu’elle est morte, et que cet univers dans lequel elle évolue, si parfaitement semblable à l’ancien, n’en est que le miroir aqueux. Elle croit qu’elle est morte, oui, et qu’elle rêve de ce qu’aurait pu être sa vie. De ce qu’elle aurait pu en faire, en révoquant l’idée de conséquences létales. Depuis qu’elle a ouvert les yeux après le coma, la Californienne vit comme dans un jeu de rôle où elle serait son propre personnage, avec pour objectif de rester le plus longtemps possible dans cet état de vie au-delà de la vie ; un jeu où les créatures fantasmées côtoient les humains insipides, et où plus rien n’a de sens. Plus rien n’est vérité ferme et inébranlable. « Rien n’est vrai, tout est permis » (Hassan-i-Sabbah). Dans cette grande matrice chaotique, il lui plaît de profiter de tout. C’est une flamme qui court, qui lèche les abords de toute chose, réchauffe ou brûle, et aime se mêler à ce qui est vivant comme à ce qui est mort. Folle à lier, Nina n’a peur de personne. Elle jauge, elle teste, elle gravite autour des autres et se prête aussi bien aux rires qu’aux rixes, et ne s’embarrasse habituellement pas d’aimer ou de haïr. À quoi bon ? Puisque tout cela n’est que songe éternel.
✤ Occupations, manies, habitudes & goûts Nina n’a jamais travaillé autrement qu’au black, et c’est exactement ce qu’elle continue de faire. Se contentant d’aller chercher l’argent où il se trouve quand elle en a besoin, elle sait mettre un coup d’accélérateur à ses affaires quand il le faut. Mais de quelles affaires parle-t-on exactement ? Contrairement à certaines jeunes femmes dont elle a croisé la route, la ténébreuse n’a jamais envisagé la prostitution. Son sens douteux de la morale et du respect des lois l’a par contre assez vite menée vers les trafics lucratifs de la drogue et des beaux objets. Avant son accident, elle traînait avec des jeunes hommes déjà intégrés au circuit des stupéfiants dans la région de Los Angeles, et s’est fait une place dans la vente qui lui rapportait assez d’argent pour qu’elle n’ait pas à s’en soucier. Elle a cependant décroché du milieu lorsque son histoire a pris le tournant radical d’une mort présumée, entre le bitume et la carrosserie ruinée d’une décapotable en feu. Après son réveil, elle a suivi Erebos, le vampire qui ferait plus tard d’elle sa marquée, et il lui a tout appris de sa passion pour les belles choses, y compris la manière de les obtenir quand leur propriétaire n’a pas l’intention de s’en défaire. Pendant huit ans, tout son temps n’a été pratiquement concentré que sur ces activités-là : apprendre à être invisible, inaudible, et à ne pas laisser de trace ; savoir reconnaître à l’œil, au nez, au toucher et à l’oreille la valeur de ce qu’on a entre les mains ; comprendre les mécanismes de sécurité et trouver le moyen de les déjouer… Plus que comme une voleuse, Nina se voit comme une chasseuse de trésors, comme l’étaient les pilleurs des tombes anciennes qui faisaient autrefois passer leurs profanations pour des progrès intellectuels et pseudo-scientifiques. Non, elle ne vaut pas mieux qu’eux, mais elle n’oublie pas que personne ne peut s’empêcher de les admirer, d’une manière ou d’une autre, ces grands explorateurs qui ont violé tant de secrets. Elle ne prétend pas répondre à la moindre éthique, elle ne cherche pas à défendre une quelconque cause. Mais elle aimait terriblement son mentor, et c’est à travers l’accomplissement répété de cet art qu’elle recherchait sa fierté, son contentement, à défaut d’obtenir le même amour qu’elle éprouvait pour lui. En attendant, ce talent particulier, son flair affiné en la matière et ce goût prononcé du travail bien fait rendent largement service à ceux qui l’emploient. Et la jeune femme ne revient de toute façon jamais bredouille : si ce n’est pour chiper la propriété des autres, elle met bien volontiers ses compétences au service de l’information illicite en allant fouiller dans le jardin secret de n’importe qui, pourvu que la récompense lui mette suffisamment les sens en appétit.
✤ Discipline Le Cauchemar est la manifestation de la vérité, pour Nina. Ou du moins, c’est ainsi qu’elle le concevra lorsqu’elle aura fait connaissance avec cette nouvelle part d’elle-même. La révélation du visage maudit est un processus qu’elle n’a pas encore expérimenté à l’heure de la rédaction de ces mots, puisqu’elle vient à peine de « renaître ». Laisser transparaître la déformation inhumaine et monstrueuse de ses traits est donc une faculté qu’elle ne maîtrise absolument pas, et qui se déclenchera probablement en réaction à un danger, ou à une émotion vive en rapport avec ses instincts violents décuplés depuis sa transformation. Comme ce n’est pas une aptitude à proprement parler offensive, si ce n’est qu’elle provoque l’effarement chez la cible qui y est confrontée en faisant appel à des peurs profondes et souvent oubliées, la notion de puissance n’entre pas véritablement en compte. Les spectateurs les plus aguerris au phénomène, ou ayant eu une longue vie pavée de visions horrifiques éprouveront peut-être un simple sursaut, à la rigueur. Nina n'a pas encore expérimenté cette nouvelle facette de sa nature d'immortelle. En revanche, elle a fait l'expérience, à ses dépends, de sa force surhumaine et de ses sens décuplés. Les nouveau-nés frôlant en permanence l'état de frénésie, ils sont à fleur de peau émotionnellement, mais aussi plus en force et plus en rapidité que les vampires assagis par une certaine expérience de leur bête intérieure - sur le fil, ils ne sont que prédation et soif de sang. La première chasse de Nina s'est mal passée : agressée par son environnement, elle n'a pas su s'y prendre avec ses premières proies et les a tuées avant de pouvoir les dévorer, a donc vomi le sang ingurgité... ce qui n'a pas arrangé sa fébrilité. Elle a donc tout à apprendre et ne contrôle rien de ses aptitudes pour l'instant, mais ce sentiment la grise autant qu'il l'agace. La grande quantité de sang de son sire ingurgitée lors de son étreinte a fait d'elle une véritable machine à tuer.
✤ Convictions La conception que Nina a de la Révélation et de ses suites est fondamentalement biaisée. Lorsqu’a eu lieu le séisme qui secoua le monde et toute la civilisation des Hommes en 2007, elle était plongée dans le coma. Son état physique était suffisamment grave pour que l’équipe médicale, lors de son réveil en 2008, préfère prendre son temps avant de lui infliger un éventuel traumatisme. C’est toutefois à ce moment précis que le vampire Erebos s’est introduit dans la vie de Nina, profitant de son esprit particulièrement désorienté et morcelé pour y apposer une empreinte indélébile. À vrai dire, il était déjà présent lorsqu’elle était en sommeil, et grâce à l’assistance de la magie, s’est en partie fait l’artisan de cette déréalisation dont elle fait montre, en brouillant sa mémoire, et en accentuant le souvenir plus récent de son accident pour qu’elle se l’imagine en décès. Il ne lui restait plus qu’à profiter de ces prédispositions ensuite. Le résultat : pour elle, ce monde est l’envers du décor dont elle rêvait, enfant, qu’elle a fini par atteindre (à sa grande surprise) en mourant. Il s’agit donc de l’au-delà et elle ne fait donc pas le lien entre la réalité des CESS ici et dans le monde dans lequel elle est née – et dont elle se fiche éperdument d’ailleurs. C’est donc, pour ainsi dire, normal qu’il existe n’importe quoi dans ce nouvel univers, et les conséquences de ses actes ou de ce qu’elle pourrait subir ne découlent pas non plus de l’ancienne logique (de toute façon, tout ça n’est qu’un rêve, un jeu, et quoi qu’il advienne, elle est déjà morte). Les vampires : Erebos est le premier genre de CESS qu’elle a croisé, et son opinion a forgé celle de Nina à propos de ses congénères. Elle ne sait pas qu’à l’origine, Erebos l’a remarquée comme l’un de ses trésors, et l’a « vendue » en quelque sorte à un vieil ami. Elle ne sait donc pas non plus qu’Erebos a simplement profité de la torpeur de cet autre vampire, pour le doubler et la faire sienne, ni qu’il s’agit de la raison pour laquelle ce dernier est venu brutalement chercher son dû en l’étreignant au passage. Bref, Erebos lui a bien dit de se méfier des vampires, mais elle ne sait pas encore à quel point c’était ironique. Une certaine crainte la hante, toutefois, car elle se souvient assez bien de la façon dont s’est passée la nuit de son étreinte. Les hommes-bêtes : elle n’a rencontré que très sporadiquement cette espèce et tout ce qu’elle croit savoir d’eux est une compilation des mythes populaires d’avant la Révélation. Elle n’était d’ailleurs pas très attirée par tous ces contes et ignore donc pratiquement tout, réalités et fictions, de l’identité de ces individus. Curiosité. Les éveillés : la magie ? Bien sûr, à quoi bon vivre dans un rêve où on peut croiser des vampires si la magie n’existe pas ? Elle ne serait pas étonnée de croiser des pratiquants, mais jusqu’ici elle n’en a pas eu l’occasion, ou alors très superficiellement. Les notions de bien et de mal ne signifiant strictement rien pour elle, elle fixerait son jugement en fonction de ce que la bête en elle lui dicte, et du comportement de l’individu. Les hérésies : elle en a rencontré une, qu’Erebos avait repérée pour la vendre à un vampire. Nina a contribué, en tant que marquée, à duper la jeune créature. Elle s’est en quelque sorte sentie à la fois proche d’elle par cette espèce de demi-vie qui partageait son être entre ce monde et un autre, et indiscutablement différente du fait d’une liberté dont l’hérésie, quoi qu’elle fasse, ne pourrait jamais bénéficier. Une rencontre qui lui a laissé un arrière-goût étrange. Nonobstant, une hérésie est plus proche à ses yeux d’une marchandise que d’un véritable être sensible et pensant. Un peu comme un animal domestique quand on le regarde dans une animalerie. Les humains : ce sont simplement des gens. Ils n’ont rien d’intrigant. Nina n’a pas encore passé le cap de se dissocier réellement de cette masse-là, dont elle faisait encore partie il n’y a pas si longtemps. Mais elle sait, au fond d’elle, qu’elle est désormais au-dessus d’eux dans la chaîne alimentaire, et n’en ressent pas le moindre regret ou scrupule ; car elle perdurera, tandis qu’eux s’effaceront.
✤ Signes particuliers À part ses nombreux piercings un peu partout, et quelques cicatrices héritées des débordements de son tempérament fougueux, elle porte dans le dos une grande œuvre noire, signature éternelle d'un artiste dont le trait lui a fait l'effet d'un coup de poing, à Atlanta. Une queue de scorpion descend jusqu'à la naissance de ses reins, surplombée par un torse de squelette, pourvu d'ailes de corbeau. Sur le front du squelette, le symbole d'Uranus, planète du changement profond et de la progression forcenée - une course chaotique vers l'avant qui caractérise bien celle que Nina est devenue.
story of your life
Un vieux paquet de Philipp Morris traîne au fond de ma poche. Moment d’hésitation. Je ne sais pas trop si mon envie de fumer est réelle ou fabulée. Peu importe. Je soulève le rabat cartonné et l’arôme de plante sèche – trop sèche pour être honnête – vient derechef m’agresser les naseaux. Tant pis. Je les fumerai quand même, parce que ces petites merdes sont parmi les maigres restes de mon humanité à jamais perdue.
J’étais cette gamine qui se paumait volontairement dans les rues de Santa Monica, le mercredi après-midi lorsque ma mère m’emmenait voir l’océan. J’en avais rien à péter, moi, de jouer dans le sable près de la jetée. Je m’en fichais de la grande roue. Je m’en tamponnais le coquillard, si c’était pour être toujours sous son regard humide comme une méduse, à subir ses piaillements et ses ongles sur mon bras.
« Ne fais pas ça ! N’y touche pas, c’est sale. Arrête ! C’est dangereux. Ne vas pas trop loin, bon sang, mais tu es folle ou quoi ? Reviens ici ! »
Je ne me souviens pas vraiment. Les rues, les gens. La couleur du bitume sous le soleil calamiteux de juillet. Ses oscillations au lointain, les reflets gondolés qui miraient notre monde à l’envers sur la route enfiévrée.
« Fonce, maman, il y a un trou là-bas vers l’autre monde ! - Mais arrête, chérie, de quoi tu parles ? - Mais là-baaaaaas !! - Arrête de me pousser comme ça !! On va avoir un accident ! Tss, c’est pas vrai… ! »
Et nous n’arrivions jamais à temps pour emprunter le portail vers l’autre-côté du miroir. Alors je criais. Je lui hurlais dessus. Pourquoi faisait-elle continuellement ça ? Qu’est-ce qu’on en avait à faire des policiers ? Jamais ils ne nous rattraperaient si nous passions les portes sinueuses. Elles se refermaient si vite… Je ne l’écoutais pas. Finalement je retombais le cul sur mon siège et je pleurais. Je pleurais du désespoir de ne jamais y parvenir. Elle me parlait doucement. Mais elle ne comprenait pas.
Je ne l’écoutais pas.
« Tu devrais éviter ce garçon. Je suis sérieuse, tu sais. Je ne veux pas que tu deviennes une de ces minettes à moitié à poil qui passent leur temps dehors à fumer des pétards pendant que leurs parents font semblant de ne rien savoir. Écoute-moi ! »
Fuir ce brouhaha. Cette voix qui ne savait que crier son amertume et sa peur du lendemain. La télé qui grésillait son habituel charabia pour l’audimat décérébré. Des jeux à la con. De grands rires étouffés par le volume ténu. Tout n’était en réalité que gémissements. Ma mère, les autres, les gens bien sous tous rapports : ils geignaient. Le cancer des gens normaux leur vrillait l’estomac.
« TU VAS BAISSER CETTE FOUTUE MUSIQUE À LA FIN ?!! »
J’ouvre la porte. Elle est furieuse. Elle me voit. Colère, refus, pas de compromis. Je suis un hurlement qu’elle n’a jamais su traduire. Elle force sur la porte, je lutte, mais non : ouvre-lui. Et referme-lui ce putain de bouclier sur la gueule.
Sa tête heurte le montant de la porte – tache de sang. Elle chute. J’ouvre à nouveau – la grâce de la haine, dans ma jouissance, la lenteur du geste – elle est à terre, une main plaquée sur le visage – sillons carmins sur sa main blanche, qu’elle écarte.
Elle ne sait pas quoi dire. Je l’enjambe et referme la porte d’entrée, en sortant. Calmement.
« Emmène-moi avec toi » soufflé-je à son oreille tandis qu’il glisse une main sous ma jupe de poufiasse. Il aime ma tenue. Je le sens à son souffle plus lourd, à son anatomie gonflée.
« Promis, bébé. - On ira loin ? - Très loin. - Toi et moi. - Demain. »
La nuit est belle. Électrique. La porte claque, cette fois. Mon pas décidé m’emmène vers la décapotable qui pulse du hip hop chaloupé.
Ma mère ouvre la porte, elle veut me courir après. Arrête. Ne pars pas avec eux. Arrête je t’en prie. Reviens.
Je jette mon sac, presque rien. Rien d’important. Il m’attrape sur la banquette arrière, l’autre fait vrombir le moteur et sa copine rit à gorge déployée en montant le son.
Ma mère hurle mon prénom. Elle pleure.
Je lui lève un majeur implacable et disparais.
Comment m’appelait-elle ? C’était quoi mon surnom, quand j’étais encore toute petite ? Celui qu’elle me donnait, le matin avant la tempête, espérant un jour plus doux. Chaque jour, une prière dans un simple nom.
J’ai oublié.
Les cigarettes ont le goût de mon cadavre, là-bas dans la poussière. J’ai mal comme si tous les os de mon corps s’étaient brisés. Maman.
La nuit est belle, elle irradie. La lune est fière, vertigineux bijou d’albâtre.
Il essuie ses narines pleines de poudre et se lève, à l’arrière de la voiture. La fille boit à la bouteille, s’étouffe avec un hoquet.
« J’me sens mal… - Hein ? »
Le moteur rugit toute sa vitesse sous les pieds de l’autre. Il la regarde. Elle vomit. Il hurle, l’insulte, ne regarde pas la route et ne voit pas l’ornière. Tout se met à tanguer. Mon pêcheur d’étoiles se casse la gueule, sur le conducteur, le volant tourne, la voiture fait une violente embardée. Quelque chose a explosé. La taule. La terre. Le monde entier.
C’est ce qu’on m’a raconté quand je me suis réveillée.
« Vous vous rappelez votre nom ? Quel âge avez-vous ? Pouvez-vous me dire où vous habitez ? Quel jour sommes-nous aujourd’hui ? »
Le doc est parti en marmonnant que c’était très bien. Je ne vois pas ce qu’il y a de bien. Tout est blanc. Ma gorge me pique. Mon nez aussi. J’ai les yeux à l’opposé des trous et des crampes à des endroits que je ne me connaissais pas.
Et puis j’en sais rien. Comment m’a-t-elle appelée ? Une femme qui hurle. Elle pleure. Je crois qu’elle m’appelle. Devant une maison. J’entends rien. Laissez-moi tranquille.
Le vent est frais, par la fenêtre entrouverte. J’ai mal partout.
Un type entre. Il me sourit. Me souviens pas.
« J’ai appris que tu t’étais réveillée. Tu te souviens de moi ? - Nh-nh… »
Il me caresse le font. Un geste doux. Sa main froide, si lisse.
« Ça ne fait rien. Je viendrai te voir plus souvent. Tout va s’arranger, je te le promets. »
Toutes les nuits. Sa main froide, si lisse, sur mes cheveux, sur ma joue, tenant la mienne. Je lui souris. C’est notre petit secret.
« Est-ce que je suis morte ? » croassent mes cordes vocales.
Il ne dit rien, pose un baiser au-dessus de mes yeux.
« Est-ce que tu as peur ? »
Je secoue doucement la tête.
« Tu es de l’autre côté, maintenant. »
Quelque chose, au fond de ma mémoire. La toute première fois depuis cette chambre et ces couloirs et ce petit parc. Il a la clé. Non. Il est la clé.
Sa main si froide et si lisse. Elle glisse dans mon cou. Ses lèvres. Tic-tac contre la fenêtre. Tic. Tac. Tic. Tictac. Je me lève.
« Erebos ? »
Mon murmure se perd dans l’obscurité et l’air frais.
Sa main glisse sur mon dos. Je le regarde.
« Tu n’as pas sursauté. - … Non. - Habille-toi, c’est l’heure. Je vais t’aider. »
Je m’accroche. Les bras autour de son cou. Nous tombons. Nous partons. Personne ne hurle mon nom derrière moi. Je ne quitte personne. Plus jamais.
J’ai la sensation de voler à travers les ténèbres. Blottie contre elles.
Je m’appelle Nina. C’est écrit sur le passeport. Nina Hark. J’ai 29 ans. Sexe féminin. Née à Los Angeles. Ça je m’en souviens. Cheveux noirs. Type caucasien. Groupe sanguin O négatif.
Erebos, dans la nuit. Je veux être là quand il revient à la vie. Mon sang est à lui. Ma chair est à lui. Ma vie est à lui. Peu importe qui j’étais lorsque j’étais vivante. Je m’en fous. Je suis dans l’autre monde. J’ai dû mourir pour y parvenir, mais je suis finalement passée. Tout ici est exactement pareil à ce que j’ai toujours connu, et tout est parfaitement nouveau. Son sang est en moi. Sur ma langue et sur ma peau.
Vegas, Salt Lake, Omaha, Minneapolis, Chicago, Pittsburg, New York…
Un petit rassemblement commémoratif parmi d’autres pour le 11 septembre. La rumeur se répand comme une tache de sang sur le col de leurs chemises blanches. Je suis partie, l’air paniqué, et la peur a fini par infuser son poison dans les esprits. Ce sera dit, répété et amplifié. Il y a un type pas net dans le coin. Il porte un sac à dos. Il a un flingue sous son manteau. Quelqu’un s’est fait tirer dessus. Il y a une alerte à la bombe… Quand l’enquête commence nous n’existons plus.
… Philadelphie, Nashville, Atlanta…
L’aiguille encrée fait le bruit d’un frelon dans une essoreuse à salade et ça me fait marrer. L’artiste m’engueule. Oh ferme-la et fais-moi mal, mecton, j’ai pas qu’ça à foutre ! Il rigole. Ce tatouage, c’est pour fêter ma dixième. La dixième fois que je déclenche une poursuite des flics et que je leur échappe. Cette fois c’était pour avoir buté le chien que des ploucs m’ont lancé dessus parce que j’allais piquer leur caisse. Et parce que je suis partie avec la caisse.
Deux ou trois fois je suis passée par la cellule de dégrisement. Une fois Erebos a payé la caution pour que je sorte. Il était content de moi pour la baston que j’avais déclenchée dans un bar de connards de hipsters, aggravée par l’incendie de leur foutoir à cause de leurs conneries de bougies à la cire naturelle – ça prend bien sur l’alcool bio et leurs huiles essentielles de mes deux qui puent le bûcheron canadien. J’ai fait ça parce que c’était con et que ça me fait rire. J’ai vu un perfecto dans une vitrine.
« Tu l’aimes ? - Ça coûte une blinde. - Alors prends-le. »
Son poing s’écrase sur le verre épais, et une sirène tonitruante bondit sur nos tympans comme un chien d’attaque. J’attrape le cuir. Son bras autour de ma taille. Il me soulève comme un fétu de paille et nous n’avons jamais mis les pieds dans cette ville.
… Miami. Huit ans depuis mon réveil.
« En Europe ? - Oui. - Tu voulais pas rester un peu ? - Pas cette fois. »
Ce n’est pas à cause des jours trop longs. Ça, c’est des conneries. Je sais qu’il se passe quelque chose. Debout dans la chambre 12, je le regarde tourner comme un lion en cage, faisant semblant de chercher quelque chose, pour s’occuper l’esprit et pour ne pas m’expliquer. Parce qu’il sait. Il sait que j’entends les feulements de la bête traquée.
« Erebos, bois. - Non. - Je vais prendre un truc, je sais pas, de l’héro, ça t’aidera à te cal… - J’ai dit non. - C’est qui ? »
Son cœur s’arrête. Personne d’autre que moi ne le sait mais dans les veines de mon vampire, le sang s’est immobilisé. Tout son être tend vers l’ombre que j’ai vue à travers les persiennes. Ses yeux figés sur moi. Un visage inconnu.
Et tout explose encore une fois. La lumière de la lampe, avant de mourir dans un grand splash ! qui sonne le top départ. Je cours vers la porte qui n’est plus là. Projetée à l’inverse. Je roule sur le lit. Je roule sous le lit. Le flingue. J’arme mais je ne vois rien. Des cris. Des bêtes. D’immenses oiseaux pris au piège dans une toute petite cage où il ne peut y en avoir qu’un. Le lit bascule, je rampe, je glisse, du sang partout. Partout. Des coups qui pleuvent. Des râles. Des gerbes de sang. Encore. Une bruine. Enfin debout, le flingue dans la main, les muscles prêts à me propulser vers la sortie.
J’ai oublié. Il y a ce sifflement. Les sons étouffés. Un acouphène ? Tout est flou, la lumière est grise, puis vire au sépia. Quelque chose m’écrase. Oui, je crois que j’ai quelque chose dans le ventre. Mais je suis debout, ou alors mes pieds sont contre le mur. Je m’étouffe avec mon propre sang en voulant appeler son nom.
Je crois entendre une voix mais ce n’est pas la sienne. Elle est… réconfortante, je crois. Je crois que c’est ce qu’elle veut. La main est froide, lisse, anguleuse. Mais ce n’est pas la sienne.
Je crois que je suis en train de pleurer, ou alors j’ai les yeux qui fondent. Sur ma bouche, de la peau. Dedans, du sang. Plus le mien. Je vole. À travers les ténèbres. Mais ce ne sont plus les mêmes. Oui, c’est bien le goût des larmes, sous le velours rubis.
Parce que ce n’est pas lui. Parce qu’il est parti. Mon cœur se serre tant qu’il implose.
Je bois pour oublier. Je bois jusqu’à m’étouffer tandis que tout meurt à l’intérieur de moi. Tout flétrit. Je bois et je m’éteins.
Reviens, je t’en supplie.
La pénombre. Il fait… humide, sous ce pont. On y voit comme en plein jour, pourtant c’est une voûte piquetée d’étoiles qui me domine. La lune éclaire une route, des bâtiments d’usine. Et puis la route, et puis les bâtiments. Et puis le fleuve.
Je ne sais pas où je suis. Toutes ces odeurs… J’ai horriblement froid. Ou peut-être pas. Je tremble, pourtant. Comme jamais. Mes boyaux me font un mal de chien. J’ai une faim de loup. Mes gencives me lancent. J’ai l’impression que mes dents de devant vont tomber. Mes canines. Je sursaute et examine mon doigt. Je me suis piquée. Sur ma dent.
Je mords ma main. Deux trous qui saignent comme le reflet de ma gorge dans le miroir quand Erebos…
« Erebos ? »
Sous le pont. Un machin blanc qui traîne avec mon perfecto. Une carte de visite. (Comment j’ai pu voir un truc si petit ?) Une boutique d’antiquités à Shreveport, Louisiane…
J’ai si terriblement faim. La tête me tourne.
Où es-tu ?
Chronologie :
CHRONOLOGIE : — 1987 Naissance à la Cité des Anges. Adolescente difficile, elle fréquente un garçon plus vieux qu'elle. — 2003 Fugue avec son "amoureux", rêve de vivre une vie de road trip hollywoodien. — 2006 Accident. (Orchestré par un vampire se faisant appeler Erebos, qui l'a repérée et compte la préparer pour un marché singulier : si elle survit, elle deviendra la chose du client d'Erebos, dont le nom lui est inconnu.) — 2008 Réveil du coma, amnésie partielle et rééducation. Rencontre pour la première fois un vampire qui ne lui donne pas son nom. Elle apprend par lui qu'ils existent, les médecins n'ayant pas voulu trop la bousculer au départ avec la Révélation. Quelques temps plus tard elle fuit l'hôpital avec lui. Nina doute de la réalité. Elle formule l'hypothèse qu'elle est morte sur son lit et que ce qu'elle vit est en réalité un rêve post-mortem. — 2009 Le vampire, qui n'est autre qu'Erebos, fait d'elle sa pomme de sang, puis la marque, brisant ainsi son accord avec le client. Il agit comme un gourou avec elle, s'amuse de son délire onirique. Par bien des aspects leur vie prend des allures de jeu. Ils vivent dans la rue, dans des squats, elle retrouve des réflexes d'autrefois dans une vie faite de larcins et d'ivresses. — 13.12.2016 Le client s'est relevé de sa torpeur et a découvert qu'il a été doublé par Erebos. Il mûrit sa revanche avant de la mettre à exécution. Une violente querelle éclate entre les deux vampires, et Nina manque de mourir. Elle se réveille vampire dans un abri quelconque au milieu de nulle part, avec une note qui lui dit qu'elle doit aller à Shreveport. — 20.12.2016 Arrivée à Shreveport, à la recherche d'Erebos ou de Tiberias. — Date importante ; événement.
Dernière édition par Nina Hark le 27/12/2015, 14:15, édité 1 fois
SSVF (Sorcier Sans Vagin Fixe).
SIGNALEMENT : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou. HABILITIES : Pratique à haut niveau de la Magie rouge. OFFICE : Vendeur de reptiles. SERENADE : I'm a man ¤ Black Strobe / Vengeance ¤ Zack Hemsey
SOBRIQUET : Le Tueur de Fun MISSIVES : 2141 ACTE DE PROPRIETE : Aurélie (ava') / Emi Burton (signa') / Biscotte Cynique (crackship)
No sleep until I am done with finding the answer. Won't stop before I find a cure for this cancer. Sometimes, I feel like going down and so disconnected. Somehow, I know that I'm haunted to be wanted. They say that I must learn to kill before I can feel safe. But I, I'd rather kill myself than turn into their slave. Sometimes, I feel that I should go and play with the thunder. Somehow, I just don't wanna stay and wait for a wonder.
Eoghan Underwood
MJ; Tragédie featuring Oedipe ; Est-ce que tu m'entends, Eo ?
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 17/12/2015, 22:41
Okay. Ce perso te va trop bien. Cet ava te va trop bien. Le forum te va trop bien aussi, mais là j'ai peur de m'avancer et d'énoncer quelque chose d'encore inédit.
Bref. Je valide. Je like. Je poke. Je retweete.
PARASITE
LIFE SIZE GHOSTS ✖
Cut your ties they have lived to die. Trace your hand round an untouched land ; Or watch fortune's skill ; As it becomes invisible
Now will you be invisible?
SIGNALEMENT : Marchand de peur HABILITIES : Ami des fantômes
DISTORTED LOVE
SOBRIQUET : Asleth MISSIVES : 1346 ACTE DE PROPRIETE : (Ava) Odistole (code sign) Ziggy Stardust (img sign) Eden Memories (Lyrics) Muse & Mt. Wolf
Miša Novak
MishMish, le bricoleur-zombie qui rêve de récupérer l'esprit de Valérie Damidot
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 17/12/2015, 23:01
J'ai lu Mina Harker.
Je survalide tout ce que dit Eo. Allez, va semer le chaos parmi les Tamagotchi
Do not go gentle
into that good night.
SIGNALEMENT : Apôtre de la pensée sauvage. Fabuliste des temps modernes. SERENADE : My Violent Heart – N.I.N. || Bad Moon Rising – Mourning Ritual || Evil Ways – Blues Saraceno || No Comment – Gainsbourg || Nevermind – Leonard Cohen.
Rage, rage against
the dying of the light.
SOBRIQUET : Pathos. MISSIVES : 1062 ACTE DE PROPRIETE : Babine (avatar), tumblr (gifs), Lou Bee (compo image de guedin), Nuru Kane (citation signature), Dylan Thomas (citation profil).
« He in his madness prays for storms, and dreams that storms will bring him peace. » L. Tolstoy.
Bill Gisborne
ALIAS ; Billoute-le-Cravacheur, il fait Führer !
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 00:06
Miša Novak a écrit:
J'ai lu Mina Harker.
J'ai lu Niark Niark, c'est la soirée des bigleux.
La voilà enfin, ta sale bestiole. Avec pour Sire... QUE VOIS-JE ? TIBI HIMSELF ? Woah. Je peux vous shiper, dites ?
Rebienvenue chez toi Minou, que la plume te fasse frétiller les méninges. ︎
Soigne. Vole. Aime.
— It`s nice to be important... but it`s more important to be nice! —
« J'ai appris que l'on pouvait presque toujours voir le bon côté des choses, pourvu que l'on prenne la décision de le faire. Bien sûr, il faut que ce soit une décision très ferme. » LMM
Izabelle Kennedy
ADMIN — Piou-Piou, le super oreiller en plumes de poulet blanc.
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 01:21
Pouet
★ OFFICIER DIEGO ★
SIGNALEMENT : Prince du Chaos ; Fils du Feu ; Lui-qui-attire-les-goules-dans-les-multis ; HABILITIES : Pouvoir de l'attardus debilitus ; OFFICE : Briseur de la vitrine d'Eoghan ; Cow-Boy qui fait du rodéo sur Poney-Sanford ; Némésis de MishMish ; Associé de l'Agent Oups, le chatccident ; SERENADE : /watch?v=D365SZuES18 /watch?v=PDsqAz4Io4o /watch?v=IBDJQF3EXpU
Je bois dans ta déchirure et j'étale tes jambes nues ; je les ouvre comme dans un livre où je lis ce qui me tue. - GB
Rhys V. Archos
ALIAS Rhysette ; l'amateur de pâté en croûte et de sérénades au clair de lune
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 01:43
Adopte moé
Rebienvenue, je sens que ça va déménager avec une toute juste transformée xDD
DISSOLVED GIRL
HABILITIES : Vampire nouvelle-née (étreinte en déc. 2016 par Tiberias Verhagen) ; discipline Cauchemar (niv.1) ; furie désaxée, piégée par ses fêlures dans le sommeil éternel. SERENADE : THE RAVEONETTES - Aly Walk With Me. TRIPTYKON - Shatter.
Nothing is an absolute truth ; everything is permitted.
Nina Hark
ADMIN ; Niark-Niark, Daddy's little girl
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 01:47
C'est Noëëëël
Maya (parce que je t'ai vue, hinhin) : Merci
Eoghan : owi poke-moé grand fou ! Je sais pas si on trouvera un moyen de lier ces deux-là aussi, mais comme on a beaucoup à faire déjà avec les SSVF, je me console en songeant à leurs mésaventures communes. :69:
Miša : LOL ! C'est le subconscient qui parle, j'y avais même pas pensé xD Mais maintenant que tu le dis j'trouve ça marrant, ça ferait une drôle de réécriture-fanfiction autour du personnage de Stoker. Et je compte bien grossir au plus vite les rangs des fouteurs de merdouille.
Bill : Niark Niark ! xD 'Tain j'aime tellement que j'me suis calé ça en rang. Shipe-nous autant que tu veux, tout le plaisir sera pour moi. Merci pour tes encouragements !
Izabelle : Pouet toi-même !
Rhys : alors, je ne pense pas qu'elle t'adopte (au contraire de Vinzent dont tu as tant bafoué l'amour), mais si on arrive à ENFIN se caler un RP, ça risque d'être du grand n'importe quoi comme tu aimes, vu le niveau de dégénérescence à prévoir d'une telle rencontre. :11:
J'avance tout ça aussi vite que possible et sans en faire autant que d'habitude (on espère... surtout Marmotte), parce que j'ai trop hâte d'aller papouiller mon géniteur et faire plein de bêtises sous le nez de cet Essaim qui grossit un peu trop. Vivement que je fasse le plein de liens !
Do not go gentle
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Bill Gisborne
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 04:24
Nina Hark a écrit:
Bill : Niark Niark ! xD 'Tain j'aime tellement que j'me suis calé ça en rang.
By Jove.
À peine née, et t'as déjà un peu d'moi sur toi.
/quitte le perron avant de se faire déboîter par le paternel.
SLOPPY LITTLE WEREBITCH.
SIGNALEMENT : † psychotique névrosée aux allures de chien écrasé. HABILITIES : † Lycanthrope (hybride/forme Lupus) et toutes les habilités qui s'y rattachent. OFFICE : † petite chieuse de renom; membre du Pard (squatte momentanément chez Teodor); impliquée dans le crime organisée (anciennement trafiquante de V-Juice pour le compte de Vladimir); recyclée dans cette capacité de ne ''rien faire''; enceinte jusqu'aux orteils.
THAT'S THE THING WITH WHISPERS; YOU PUT A THOUSAND OF THEM TOGETHER, AND YOU GET A HOWL.
SOBRIQUET : † feunoyr. (pseudo), Capitaine HighLiner ou SodoMilliSeins pour les intimes. Chagasse est aussi acceptée; Milli. La Cruche. Grosse Bebite Poilue. Mildrew. Millou. Pâté en croûte. Chattoune. Millouchamour. Millouschnaps. Millouche. Minouscka. Millitrou. Mi-Nichon. Mi'Chat. Michon. Michouille. Millichon. Millouchat et cie. Je les collectionne. MISSIVES : 1448 ACTE DE PROPRIETE : † Katie McGrath. Avatar par feunoyr. et Gifs de faymcwrath tumblr.
WHO'S THE BADDEST BITCH IN TOWN?
Millicent Fitz
ALIAS ☾ SodoMilliseins: chagasse de service
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 04:41
GENRE. Épouse-moi.
A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte.
Et je veux que ta patte ait aussi des griffes..
SIGNALEMENT : Muse de la Révolte. Sorcière du Bayou. HABILITIES : Inquisitrice OFFICE : Sans emploi
« Come in misery, where you can seem as old as your omens, And the mother we share Will never keep your proud head from falling. »
Shamina Ingelstone
MJ ◊ le chamois d'or!
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 06:41
Han, ça y est. Ça a commencé.
/sonne le gong.
Je réitère : fais nous, je t'en supplie, un roman fleuve. Même que, pour l'occasion, je veux bien faire le job et me « dévouer » (genre) pour faciliter le travail de modération. Pitié. Écris. Jusqu'à t'en déplumer.
★ OFFICIER DIEGO ★
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Rhys V. Archos
ALIAS Rhysette ; l'amateur de pâté en croûte et de sérénades au clair de lune
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 07:10
Oué. Je suis en plussoiement total devant ce que tu dis. Dès que t'as fini ce personnage, toé + moé dans une cave (ou avec Vinz' hein, mais là je me sentirai plus en danger ).
Ce RP sera le nôtre
HELL COME HERE
OFFICE : Officiellement serveuse au Jazz Baby, officieusement tueuse à gage
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 08:31
Je croyais que t'avais pas fini de poster ta fiche mais respect, t'as l’œil de lynx Hâte de voir la badass à l'oeuvre
BIATCH PLEAZ'
HABILITIES : Mémoire décuplée ~ Arme psychique ~ Invocatrice OFFICE : Institutrice maternelle // Accepte de faire pas mal de choses pour quelques billets verts ... SERENADE : I'm a bitch ~ Alanis Morisette
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Sac à doala MISSIVES : 1996 ACTE DE PROPRIETE : As' ♥ ~ Mish' ♥²
I wanna feel passion. I wanna feel pain. Don't make me laugh. Or don't make me cry. Just make me feel. Alive.
Laughlin S. Valentine
MARRAINE ; Grande prêtresse du harcèlement par MP & du détournement publicitaire sauvage
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 08:31
~ Moi j'avais lu Shark ... 4 fois de suite
Puis j'ai lu le message de Eo et j'ai voulu poker aussi. Tu permets dis
*N'attend pas son OKAY*
:41: :41: :41:
T'es trop maigrichonne, ça ne fait pas la vague de la gelée anglaise
#publicitémensongère
Sinon, très bon choix de vava :67:
Et moi aussi je veux un rp, nah
Chaton à apprivoiser
SIGNALEMENT : petit chaton du Pard HABILITIES : métamorphe once OFFICE : trapèziste - acrobate
Les chats tout comme les roses ne griffent que ceux qui ne savent pas les prendre. # Inconnu
Cillian Ó Connor
PARRAIN ; Chat-volant
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 11:42
Re bienvenue
Courage avec la fichette :)
Invité
Invité
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 12:49
Mon infant à moi de moi rien qu'à moi J'ai hâte de lire la suite
Bill, pas touche
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 13:34
T'es cracra Billoute Mon papa y va te mettre une grosse fessée !
Millouchat : Ah ben bizarrement ça marche beaucoup mieux qu'avec le Gnome Allez, c'est bon va, avoue-le que t'es lesbienne. :grey:
Shmoune : Moh x) Non mais en vrai, à âge comparable mes deux persos ont vécu moins de trucs, limite, donc ça devrait logiquement être moins étoffé. D'autant que la p'tite a la mémoire qui flanche. Mais t'en fais pas, j'espère quand même te donner moult choses à lire par la suite. ^^
Rhyssou : Deal On fera ça dès que ma cage sera ouverte !
Maya : En fait maintenant que les fiches sont en un seul bloc, tout va bien (sauf quand les gens font vraiment des fiches-fleuves, mais comme dit ça devrait pas être le cas ici) ! ^^ Merci pour ton enthousiasme :13:
Laugh : Shark, non mais... lequel d'entre vous m'a pas fait tourner le spliff ? xD Effectivement j'ai la couenne un peu ferme. On verra comment on peut goupiller ça !
Cillian : Merci !
Tibi : Mon papounet :63: *saute prendre place sur ses genoux pour un câlin* Promis, j'essaye de boucler tout ça rapido. It's gonna be you & me against Billoute the world ! *montre le lycan du doigt* Il veut m'faire des choses.
Invité
Invité
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 13:53
J'ai hâte qu'on puisse se lancer un sujet On va lui régler son compte au lycan, t'en fais pas :05: *serre son infant contre lui*
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 18:40
Comment ça ta cage . J'ai dit cave pas cage .
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 18:48
Ouais mais j'ai pas de cave, moi, t'es marrant.
*reste à buller dans les bras de pôpa en attendant que le chat en creuse une avec ses grosses pattes*
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 18:49
Au pire on va squatter genre, au hasard dans la roulotte de Teodor :05:
Edit : Oooh mais je viens juste de caler que c'est Mara que t'as mis en icône
Dernière édition par Rhys V. Archos le 18/12/2015, 20:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 18:51
T'as raison. J'ai toujours eu envie d'aller faire un tour chez les romano, j'suis sûre qu'ils sont beaucoup moins pauvres qu'ils le font croire. Y a certainement plein de trucs cools à aller piquer là-dedans...
Invité
Invité
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 19:03
Salut petiote ! *lui pince la joue comme pour un bébé*
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Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 19:07
Ça s'mange des doigts de gabi ?
Invité
Invité
Sujet: Re: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 18/12/2015, 19:08
Si tu aimes le goût de la peinture acrylique ou à l'huile. Mais je te conseille pas trop.
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Sujet: NINA HARK ※ Fire, walk with me. 
17/12/2015, 21:53
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Je sais pas si on trouvera un moyen de lier ces deux-là aussi, mais comme on a beaucoup à faire déjà avec les SSVF, je me console en songeant à leurs mésaventures communes. :69: 
Shipe-nous autant que tu veux, tout le plaisir sera pour moi. Merci pour tes encouragements ! 
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