DATE & LIEU DE NAISSANCE ☞ Il a vu le jour le 03 novembre de l'an 1860, à Londres ; AGE ☞ Si d'apparence on lui donne à peine une trentaine d'années tout au plus, il accumule aujourd'hui 156 années. 30 années passées dans la peau d'un mortel et 126 autres passées dans la peau d'un immortel. Il est ceci dit encore jeune, pour un Vampire s'entend ; ORIGINE ☞ D'aussi loin qu'il se souvienne et de ce qu'il sait de ses ancêtres, c'est bien du sang purement anglais qui coule dans ses veines ; CAMP ☞  Il est officiellement fidèle à l'autorité. Cependant, sa loyauté va au-delà de l'Essaim, elle est surtout dirigée vers la Blanche Parole et vers le Seigneur, encore et toujours ; NOM DU SIRE ☞ Christian de Mollans, un Vampire originellement né en France, lui-même engendré par un infant d'Urbain  ; DATE DE L'ETREINTE ☞ C'était un soir pluvieux de l'an 1890, plus précisément le 12 octobre ;  STATUT ☞  Benedict est un Ancilla. Il est encore jeune et il est conscient qu'on l'a à l'oeil. Il est ceci dit plutôt bon dans on auto-contrôle pour son âge. C'est parce qu'il en est conscient que son Sire a décidé de le laisser voler de ses propres ailes depuis plusieurs années. Il a été choisi, il y a peu de temps, pour être un des mandataires au cœur de l'Essaim ;DISCIPLINE ☞ Il possède le don d'Augure de niveau trois ; UN MARQUE ? ☞ Il a auprès de lui un marqué depuis plusieurs mois, un choix qu'il n'a pas fait à la légère et qu'il ne regrette aucunement  ;  ETAT CIVIL ☞ Fut-ce un temps où il a été marié à une femme puis à l'Église. Il est toujours lié au Seigneur et lui voue un amour sans aucune limite mais il a fait, bien volontiers, de la place pour son marqué ;  METIER ☞ Benedict est un enseignant, plutôt apprécié et renommé d'ailleurs, à la LSU de Shreveport et son domaine de prédilection est principalement l'histoire bien qu'il s'attarde fortement sur les religions lors de ses cours qui ressemblent davantage à des lectures ou des conférences qu'à de simples cours. Il prêche également dans sa propre paroisse. Nombreux sont ceux qui viennent y chercher l'écoute et la bonne parole ; ETIQUETTE ☞ Puisqu'on parle du Seigneur... Benedict, on lui donnerait le bon Dieu sans confession tant il respire l'honnêteté et la générosité, même pour un Vampire oui. Sourire chaleureux et charmeur, regard qui en dit long sur son empathie, on ne tarie pas d'éloges à son égard et on aime les paroles qu'il prêche. Enfin, ceux qui voient en lui un messager de Dieu. Même dans la communauté Vampirique, il est plutôt apprécié. Après tout, il est l'exemple type du bon Vampire qui donne bonne réputation aux CESS. Il est certain que quand on creuse très, très profond par contre...

Benedict est né à un autre siècle, une autre époque. Il est né en ce temps où l'émancipation des femmes n'était jamais qu'un mot parmi tant d'autres, une idée farfelue. Il est est né en ce temps où certaines maladies tuaient sans qu'on ne puisse les soigner. Il est né en ce temps où l'on imaginait même pas un seul instant que des technologies toutes plus incroyables et utiles les unes que les autres allaient voir le jour. Il est né au cœur de Londres en l'an 1860. Enfant issu d'une bonne famille catholique, c'est très jeune qu'on lui a appris à croire en Dieu, à lui être dévoué, à très bien se tenir. Si ses parents n'ont pas manqué d'amour car ils étaient aimants, ils n'ont pas manqué de sévérité mais quand Benedict a été en âge de comprendre qu'ils faisaient tout cela pour son bien, il a accepté ce qu'on lui demandait, ce qu'on attendait de lui et ce qu'on attendait de lui était qu'il soit irréprochable aux yeux du Seigneur et aux yeux des hommes. Irréprochable, il l'était. Enfant calme et respectueux, jamais il n'avait un mot plus que haut que l'autre, jamais. Arrivé à l'adolescence, le garçon a continué à être ce jeune homme respectueux et apprécié des autres, un jeune homme avec des idées précises en tête et des projets solides entre les mains. Lorsqu'il a émis le souhait à ses parents de devenir enseignant, ils en ont été particulièrement ravis : c'était là un métier fort respectable. Benedict n'a cependant pas eu le chance d'en montrer davantage à son père qui est décédé dans un stupide accident de cheval l'année où Benedict a eu dix-sept ans. Il a donc après cela vécu seul avec sa mère et il a lui-même pris les rênes de la direction de la maison : à cette époque-là, on était déjà un homme à dix-sept ans. C'est cette même année qu'il a rencontré Margaret, celle qui allait devenir son épouse deux ans plus tard en 1879.

Au cours de l'année 1880, Benedict a obtenu un poste d'enseignant de façon définitive et a ainsi pu correctement subvenir tant aux besoin de son épouse que de sa mère qui vivait sous le même toit que le couple puisque Margaret avait rejoint Benedict et sa mère dans la maison familiale. La réputation de Benedict n'était plus à faire dans le quartier où il habitait : on savait qu'il était un bon enseignant, un bon mari, un bon fils et une homme de foi. En l'an 1881, Margaret a accouché d'un petit garçon qu'elle a proposé d'appeler William, en mémoire du père décédé de Benedict. Ce jour-là, Benedict est passé par un certain nombres d'émotions car sa femme et son fils ont bien failli ne pas survivre mais finalement, tous deux s'en sont merveilleusement bien sortis. Dès lors, il a vécu une existence encore plus agréable, il se sentait véritablement privilégié d'avoir une belle femme aimante, d'avoir un fils adorable et d'avoir toujours sa mère à ses côtés. Ils étaient tous bénis par le Seigneur. Lorsque quatre ans plus tard, un médecin a annoncé à Benedict et son épouse que leur fils n'avait probablement plus que quelques semaines ou mois à vivre, le choc et l'horreur passés, Benedict a accepté la situation, contrairement à son épouse. Elle ne cessait de poser des questions, de se demander pourquoi et Benedict n'avait de cesse de répondre que seul Dieu avait la réponse, que seul Lui décidait qui Il rappelait dans Son royaume auprès de Lui. Dès lors, les deux époux ont commencé à s'éloigner car Margaret ne supportait pas ce discours. Elle avait l'impression que Benedict souffrait moins ce qui n'était absolument pas vrai. Bien sûr qu'il souffrait, bien sûr qu'il pleurait chaque jour à l'idée que son fils allait disparaître mais si c'était la volonté du Seigneur, il en était ainsi. Il se souvient encore de la  conversation qu'il a eu avec sa femme quelques heures avant que William ne pousse son dernier souffle. Il se souvient lui avoir dit que l'âme de William allait vivre pour toujours. Il se souvient que sa femme lui a répondu qu'on ne pouvait pas embrasser ni serrer une âme dans ses bras. Il se souvient en avoir eu mal au cœur tant les mots étaient brutaux mais réels.

C'est donc en juillet de l'an 1885 que le fils de Benedict a trouvé la mort.

Sa femme a d'abord été inconsolable puis elle a cessé de pleurer pour entrer dans une sorte de léthargie inquiétante. Les médecins ont commencé à parler d'un éventuel placement dans une institution, chose que Benedict a catégoriquement refusée : il ne voulait pas abandonner son épouse. Elle avait besoin d'aide et il allait rester à ses côtés. Il était lui-même dans un état déplorable bien qu'il n'en faisait pas étalage. Il gardait sa douleur et sa tristesse pour lui. Les seuls moments où il se laissait complètement aller aux sanglots étaient lorsque sa mère venait le prendre dans ses bras. Ce n'était que dans ces moments-là qu'il laissait toute la douleur sortir : jamais devant sa femme, jamais, car il se devait d'être fort devant elle et de la protéger autant qu'il le pouvait de sa propre douleur à lui. Un matin du mois d'août 1885, il a surpris sa femme en train de vomir et il a tout de suite appelé le médecin, craignant qu'elle n'ait attrapé quelque chose. Lorsque le médecin a annoncé au couple qu'elle n'était pas malade mais très probablement enceinte au vu des symptômes, cela a été plus qu'une surprise. Le médecin a évalué la date du début de la grossesse et selon lui, Margaret était déjà enceinte avant que William ne décède, de peu certes mais enceinte. Il a d'ailleurs été surpris qu'elle ne perde pas l'enfant. Le choc passé, Benedict a été heureux de cette nouvelle. Bien sûr, la mort de William était encore toute fraîche et la douleur était encore plus que vive mais un autre enfant était une bénédiction du Seigneur : ils allaient redonner la vie, ils allaient reformer une famille et les mois de la grossesse allaient les aider à se préparer à l'arrivée de ce nouvel enfant. C'était une belle nouvelle.

Le lendemain soir, lorsqu'il est rentré de sa journée de travail, il a trouvé sa femme pendue dans leur chambre à coucher.

Cet événement a bien entendu changé radicalement Benedict. Il a été très, très en colère après sa défunte épouse pour de nombreuses raisons évidentes. Il a d'ailleurs eu une dispute assez violente avec la mère de Margaret quand cette dernière s'est plainte que le prêtre refusait de donner l'absolution à Margaret ainsi que des funérailles catholiques. Benedict est sorti de ses gonds, il a hurlé qu'elle avait commis les pires péchés, qu'elle avait pris sa vie, celle de leur enfant (fait dont la mère de Margaret n'avait pas connaissance), qu'elle avait décidé à la place du Seigneur et qu'il n'y avait pas de pardon possible pour cela, qu'elle brûlait déjà en Enfer pour cela. Des mots durs, certes, mais totalement justifiés dans l'esprit blessé de Benedict. Cela a été pire encore quand la mère a justifié le geste de sa fille en raison de sa douleur. Là, Benedict a complètement perdu patience et a hurlé que lui aussi avait souffert, beaucoup souffert, mais qu'il n'avait pas abandonné : qu'il ne l'aurait jamais abandonnée. C'est la dernière fois qu'il a vu sa belle-mère. Pas de funérailles donc et il n'a même pas été à la mise en bière ni à l'enterrement. C'est à ce moment-là qu'il a a commencé à pratiquer l'auto-flagellation pour se laver des péchés commis par sa défunte femme. C'est également à ce moment-là qu'il a pris la décision d'entrer dans les ordres, une décision que sa mère a parfaitement comprise et acceptée. Ainsi, le 03 septembre 1885, il est entré au séminaire. Cela a été pour lui une véritable révélation : il était fait pour servir le Seigneur. Il a beaucoup appris sur la foi, sur l'église et sur lui-même également. Il a été brillant et même avant son ordination, sa réputation n'était déjà plus à faire concernant son intransigeance et sa foi à toute épreuve. Son ordination diaconale a eu lieu le 12 octobre 1890. C'est là aussi un souvenir encore très vif dans sa tête. Il se souvient du sol de la cathédrale contre son front, il se souvient des paroles de l'évêque et du cardinal qui avait fait le déplacement. Il se souvient de tout.

Il se souvient surtout des mains qui se sont refermées sur lui dans une ruelle le soir même de son ordination. Des mains qui l'ont retiré à la vie humaine pour toujours.

Lorsqu'il s'est éveillé dans un immense lit, particulièrement affaibli, il a d'abord été paniqué même s'il était incapable de beaucoup bouger. Il a bien tenté de se relever mais cela lui était impossible tant il était faible. Il a fini par la voir la silhouette et il lui a semblé étrange que son cœur ne se mette pas à battre de façon frénétique sous le coup de la peur. En fait, il était impossible pour son cœur de battre aussi vite car il était sur le point de s'arrêter. Cela, il l'a bien entendu, bien compris quand la silhouette s'est davantage approchée pour lui expliquer. Les mots ont été fluides, précis et si Benedict a d'abord eu du mal à bien en saisir le véritable sens, la compréhension a fini par faire son chemin dans son esprit embrumé et il a compris. Il a vu ce que la créature a vu et, même si cela était effrayant, il a accepté sa proposition : qu'était une vie humaine lorsque l'on pouvait passer l'éternité à servir Dieu ? Comme tous les Vampires, il se souvient de la transformation et quand bien même cela a été une épreuve, il ne voudrait pas l'oublier : cela fait partie de lui. Son premier éveil à la nuit il s'en souvient également. Il se souvient de ce sentiment d'invincibilité, de cet océan de possibilités, mais surtout de cette soif. Une soif qu'il lui semblait impossible de contrôler. Son Sire, Christian, a été plus qu'un guide, il a été un second père pour lui, cela allait même au-delà d'une simple relation entre un parent et un enfant. Benedict a découvert un lien incroyablement puissant, un lien impossible à briser, sauf si le Sire le désirait et le faisait. Un savoir qu'il a acquis par la suite grâce à Christian qui lui a rapidement appris tout ce qu'il devait savoir sur les règles régissant l'existence des Vampires mais aussi sur sa lignée, de qui il descendait et ce que cela impliquait. Christian a accepté de rester dans les environs de Londres pour que Benedict puisse continuer à observer sa mère, de loin. C'était certes quelque peu dangereux mais Christian était assez ingénieux et malin pour qu'il n'arrive rien de dramatique. Il a été facile pour Benedict de correspondre par lettres avec sa mère, de lui faire croire qu'il était simplement retiré dans un monastère. Dans un sens, ce n'était pas complètement faux puisqu'il avait beau être devenu une créature de la nuit, il continuait à communier avec le Seigneur comme si rien n'avait rien changé, à quelques détails prêts : pour pouvoir continuer à se punir, il lui a fallu redoubler d'inventivité et c'est ainsi qu'il a fabriqué son propre fouet sur lequel il a placé des morceaux d'argent à l'extrémité des lanières. Dévoué, toujours plus. Lorsque la mère de Benedict est décédée au début de l'année 1902, Christian a décidé de quitter l'Angleterre et ils sont ainsi allés vivre en France dans le manoir de ce dernier.

Durant le vingtième siècle, Benedict est resté aux côtés de Christian. Ils ont parcouru ensemble l'Europe et ce, au cours des deux guerres mondiales, profitant ainsi des dégâts de la guerre pour se nourrir avec plus d'abondance qu'à l'accoutumée. C'était également l'occasion pour Benedict de voir par lui-même, de comprendre par lui-même et c'est grâce à ces années passées en compagnie de Christian qu'il a pu acquérir bien plus de savoir qu'il n'aurait pu le faire en lisant simplement des livres d'histoire. Oh bien sûr, il a aussi beaucoup lu durant les années passées enfermé dans le manoir de Christian, il en a appris beaucoup car il voulait en apprendre toujours plus, encore et encore. Christian a également profité de ces nombreuses années pour initier Benedict à son don, un don qu'il a tout de suite allègrement apprécié, sans aucun doute car il lui permettait d'assouvir sa curiosité. Après la fin de la seconde guerre mondiale, Christian a proposé à Benedict de quitter l'Europe et de partir pour les États Unis d'Amérique. Les deux Vampires éprouvaient une certaine lassitude et avaient besoin de changement alors ils sont partis. Christian a jaugé Benedict et a estimé qu'il était prêt pour se rapprocher des humains de façon plus quotidienne et a ainsi autorisé Benedict à reprendre une activité. C'est ainsi qu'il a d'abord été enseignant puis prêtre dans différentes petites villes des U.S.A, les deux Vampires se déplaçant très souvent : ils ne sont finalement jamais restés plus de deux ou trois ans au même endroit durant cette période. Ils sont tous les deux tombés sous le charme d'une magnifique plantation à la Nouvelle-Orléans et c'est donc là qu'ils ont fini par s'installer définitivement au cours de l'année 1989. Après des années à s'être préparé, à avoir servi comme il le devait, Benedict est devenu officiellement un membre actif de la Blanche Parole en octobre 1991.

Un réel accomplissement.

Le 21 janvier 1992 est une date que Benedict n'oubliera jamais car c'est ce jour-là que Christian lui a annoncé son départ. Il a estimé qu'il était temps pour Benedict de se débrouiller seul, qu'il en était parfaitement capable. Bien entendu, cela a été un déchirement de voir son Sire partir, mais est-ce qu'il s'en est sorti ? Encore une fois, il n'a pas été décevant. Il s'en est même très bien sorti et il a fini par se décider à vendre la plantation pour pouvoir voyager cette fois-ci seul. C'est au cours de son voyage qu'il s'est découvert une passion pour la vitesse et les courses automobiles. Il a participé à de belles courses sur des circuits de nuit. Il a cependant fini par se lasser d'être tout le temps sur la route et a fini par reposer ses valises en Louisiane, ayant trop d'attaches envers cet état pour ne pas revenir s'y installer. Il s'est trouvé un bel appartement à Bâton Rouge puis un poste d'enseignant dans une société privée qui dispensait des cours du soir. Il a vécu ainsi jusqu'à La Révélation qui a amené son lot de points positifs comme de points négatifs. Il a pu se dévoiler au grand jour, enfin à la grande nuit. Il a pu être lui-même, se révéler aux autres mais si cela lui a permis d'attirer plus d'élèves à ses cours, cela a également entraîné un surplus de règles auxquelles il a eu du mal à s'habituer. Puis, il a postulé pour un poste d'enseignant plus conséquent et a été engagé à la LSU si bien qu'il a finalement déménagé à Shreveport en août 2008. Particulièrement fier de pouvoir enseigner à l'université, il a profité de ce déménagement pour racheter une vieille église qu'il a remise sur pieds et il est ainsi redevenu officiellement pasteur. Vampire certes, mais pasteur ou prêcheur, c'est au choix. Sa paroisse a commencé à prendre de l'ampleur tout comme sa réputation et au début de l'année 2010, on lui a proposé un poste de mandataire dans l'Essaim, poste qu'il a bien entendu accepté.

On ne refuse pas ce genre d'opportunité, pas quand on fait partie de la Blanche Parole, pas quand on peut ainsi répandre davantage la parole du Seigneur.

Le 30 novembre 2011, il n'est pas passé loin de l'ultime trépas quand des activistes de l'HA ont mis le feu à son église. Fort heureusement, il a échappé de justesse aux flammes mais ne s'est absolument pas laissé impressionner : il a fait reconstruire son église qui, finalement, a vu le nombre de ses fidèles augmenter. De la même façon, il ne s'est pas laissé impressionner un peu moins de quatre ans plus tard quand un membre de l'Essaim a été tué au cours de la marche organisée en l'honneur du Shérif assassiné. Non, il ne se laisse jamais impressionner Benedict. Il a été conscient, dès le départ, que La Révélation allait les mettre en danger, qu'il y avait forcément un prix à payer pour se faire connaître de tous mais il refuse de laisser la moindre place à l'appréhension ou à la peur. Les humains ne sont que des humains et ceux qui veulent faire du mal aux CESS sont des humains égarés à n'en pas douter. Il se doit de les remettre sur le droit chemin même s'il doit le faire de façon parfois radicale. Une chose est certaine : Benedict commence à se faire véritablement une place dans la société tant vampirique qu'humaine et mal avisé serait celui qui voudrait s'en prendre à lui ou à ses fidèles ou à son marqué car oui, il a un marqué depuis quelques temps maintenant. C'est une décision qu'il a fini par prendre tant pour être certain d'avoir du sang de qualité pour se nourrir que pour palier à une réelle solitude qui commençait à le peser. Méfiance donc car si Benedict semble être un Vampire bien sous tous rapports, lorsqu'on creuse, on peut avoir de mauvaises surprises et personne n'aime les mauvaises surprises, n'est-ce-pas ?

Non, personne.

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