➽ date et lieu de naissance. Inconnu, elle a 22 ans néanmoins. ➽ nationalité.Slave, elle appartient au clan ludwiczack, sans le savoir encore bien évidemment. ➽ camp. neutre ➽ capacités. Absorption des pouvoirs, capacité de voler les pouvoirs des autres. Incontrôlable pour l'heure, elle ne les gère pas, ne s'étant jamais servit de ses pouvoirs avant. Généralement, ça arrive quand elle souhaite se défendre, quand la peur la fauche. ➽ classification. Sans, elle n'est pas encore répertoriée par la Blanche Confrérie ➽ état civil. célibataire ➽ lieu d'habitation. Middletown ➽ métier. Lorsqu'elle est arrivée à Shevreport, elle s'est rendue dans une église tout de suite, et a été accepté dans les choeurs. Pour compléter ce maigre revenu, elle est stagiaire au Breathing's writing. ➽ étiquette qui vous est collée. Elle représente, le calme. Introvertie, plongée dans un ou deux livres, parle avec modération. C'est une personne très cultivée, qui connait de nombreuses choses mais ne s'en vante pas pour autant. Discrète et douce. Elle est secrète, ne parle jamais de sa vie d'avant, personne ne connait la vérité sur ce qu'elle a vécu. Oui, elle est étrange aux yeux de certains, puisqu'elle ne connait pas les ordinateurs, ni encore moins les téléphones portables. Il lui arrive d'avoir peur des voitures de temps en temps, et est fascinée par les feu tricolores et par toutes autres lumières artificielles.

+ Farouche + Cultivée + Discrète + étrange + Sensible + Intriguée + Romantique + Douce + Sage + Introvertie + Rêveuse + Observatrice + Courageuse +


Le matin elle travaille 4 heures durant à la librairie, où elle y classe les nouveautés en rayon, range le magasin et nettoie les étagères. C'est un travail, à son image, puisqu'elle n'a pas besoin de trop communiquer avec la clientèle, son rôle est juste de mettre de l'ordre. C'est un mi temps de 25h par semaine, qu'elle complète avec les messes à l'Eglise. En effet, elle chante au sein du choeur, des cantiques religieux, pas de gospel, juste des chants célestes qui ont ce don de la rendre heureuse et souriante. Comme si à chaque note sortant de sa bouche, elle retrouvait un peu de son passé. Catherine lui a apprit la théologie, la religion, elle n'y a jamais cru, mais c'est entre ces murs qu'elle se sent bien.
A gardé presque les mêmes habitudes que lorsqu'elle vivait recluse. Ne se sert pas de l'électricité, mais de bougies pour s'éclairer, fait chauffer son eau pour ses bains matinaux, se brosse longuement les cheveux matin et soir, lis beaucoup, joue du violon pour entendre de la musique. Aime marcher des kilomètres souvent à l'extérieur de la ville, en pleine nature, c'est une différence notoire avec ce qu'elle a vécu. Elle aime voir le soleil se lever et se coucher, apprécie grandement de se trouver à l'air libre. Les espaces verts de la ville et la forêt n'ont plus de secret pour elle, elle part à l'aventure avec un casse croûte, des crayons et un bloc note, et dessine, ou écrit ses ressentis. La nuit, elle préfère nettement rester chez elle, n'ayant croisé encore aucun de ces CSS dont tout le monde parle, et ayant été élevé dans la peur de rencontrer des monstres, la nuit elle se barricade dans son petit logement.
Quel est le pouvoir de votre personnage. Rappelez-vous, qu’un seul pouvoir qui ne peut pas être offensif, donc qui est défensif ou informatif.
Que pensez-vous de la révélation ? Préférez-vous avant ou après la révélation ? En bref votre opinion sur la question.
Elle porte un tatouage à la base de la nuque, portant le nom d'un clan en particulier, mais elle ne l'a jamais vu et ne sait pas qu'il existe.

Tic-Tac Tic-Tac Tic-Tac

La tête à l’envers, mon monde est un mystère. J’étends les bras, mes mains touchent le sol. Il n’y a pas un seul bruit dans la maison. Mais dans ma tête, sa voix : « apprends tes psaumes, récites tes prières, lis Kant et Socrate. »

Tic-Tac Tic-Tac

La règle s’abat sur le bureau en bois, j’eus juste le temps de retirer mes mains de la trajectoire. « On ne dit pas désolée, la désolation c’est pour les faibles et les incultes ! On dit… » Sa voix est ferme et autoritaire. « Je m’excuse Madame. » Répondis-je d’une petite voix frêle. La règle s’abat encore en un clac qui me fait sursauter. « Je vous PRIE… de m’excuser. » Trancha t-elle. « On recommence » continua t-elle en faisant claquer ses talons hauts sur le parquet de la salle de classe. « Je vous prie de m’ex.. » « Il suffit ! » me coupa t-elle. « Je ne vous apprends pas à être un perroquet, mais un grand esprit ! » ajouta t-elle en se penchant près de moi, ses grands yeux bleus me toisant avec dégout.

Tic-Tac

J’ouvre les grands et lourds rideaux de velours vert de ma chambre. Les vitres sont opaques et noires depuis que je suis toute petite. Et je les décore, avec de la peinture spéciale, je dessine sur ces carreaux qui cachent l’extérieur, mon univers à moi, celui qui n’existe que dans mon esprit et dans mes rêves. Je ne sais pas si le monde ressemble à ça, ou ressemblait à ça. Mais j’aime ces moments là, où mon pinceau virevolte, glisse doucement sur la surface froide de verre. Peu de moments comme celui-ci, c’est un moment à moi, quelque chose de très personnel, elle ne rentre jamais ici, elle n’y a jamais mit les pieds. Mon espace matériel est limité à une grande chambre, un grand lit, un bureau, des fleurs en papier dans un vase transparent. Une commode contenant mes vêtements, une bibliothèque, avec des livres fantastiques, certains me plaisant plus que d’autres. J’aime la poésie.

L'étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.

Je comprends les mots, mais pas les sensations, je ne connais pas tout ça. Moi, la jeune femme enfermée dans ce château. Je sais qu’avant, il y a avait un monde, avec des être humains comme moi, mais que tout a basculé dans le chaos. Je ne suis pas prisonnière, je suis protégée. L’histoire de ma venue au monde, était déjà étonnante, une enfant trouvée au pied d’un grand chêne, nue, toute seule, les yeux grands ouverts sur un monde inconnu. Elle m’a recueillit, ce n’est pas un membre de ma famille, je n’ai pas de famille et n’en ressens pas le manque. Après ce qu’elle appelle l’apocalypse, elle a décidé de me garder avec elle, dans cette ancienne pension de famille datant du 17ème siècle. C’est la dernière bâtisse encore debout dans le monde. Et j’en suis l’habitante. Mes journées ne sont pas ennuyeuses, elles sont passionnantes, de la musique du bout de mon archet. Des voyages au fil de mes lectures. De l’évasion du bout de mon pinceau. Je ne suis pas malheureuse, dire le contraire serait une aberration. Elle me protège et m’apprend tellement de choses tous les jours, elle n’est pas tout le temps avec moi, de temps en temps, je suis toute seule dans la maison.

Tic

Le temps n’a pas sa place, je mange quand on m’apporte un plateau, je dors lorsque mes yeux se ferment. Mais des gestes restent redondant, c’est mon quotidien. Ce matin encore, immergée dans l’eau chaude de mon bain, les yeux grands ouverts, je regarde les bulles d’air remonter à la surface, s’élevant vers le plafond orné d’anges peints. Aucun ne me regardent, Aucune peinture de la demeure, ne croise jamais mon regard. Il n’y a que ses yeux à elle, qui me renvoient un reflet de ce que je suis. Les surfaces miroitantes décrites dans certains romans, me sont inconnues, ce sont les restes d’un passé terrien que je ne connaitrais jamais, ou du moins, dont je n’aurais jamais de souvenir. Je remonte à la surface, mon corps en apesanteur, le lève les mains au dessus de moi, mes mains sont fines et petites, et mes ongles très longs. Une preuve que le temps passe, ma chevelure châtain n’a de cesse de pousser et j’ai grandit pendant de nombreuses années. Tout autour de moi, c’est le silence, ça fait partie de moi, j’aime ce calme. Je prends une inspiration et sors doucement de la baignoire. Cette nuit encore, j’ai rêvé, comme toutes les nuits. Mes songes ne sont pas d’été, ni d’hiver, ils sont divins, m’emmenant en des contrées que l’homme n’a pas du connaitre. Une végétation luxuriante, des fleurs immenses et colorées, des animaux célestes qui viennent manger au creux de ma paume. Je m’assieds à la coiffeuse, me brossant les cheveux, pensive. Un bruit inhabituel, me fit tendre l’oreille. Comme si quelqu’un frappait à la porte. Passant une robe longue, je me glissais en dehors de ma chambre. « Catherine ? » Appelais-je, mais je n’eus aucune réponse et déjà on refrappa à la porte d’entrée. Intriguée plus que curieuse, je me dirigeais vers l’entrée, posant une main contre la grande porte scellée. La vibration des coups portés, me firent enlever ma main, reculant de quelques pas. Catherine m’avait parlé de certaines créatures qui prenaient la forme d’êtres humains au dehors, pour mieux nous amadouer avant de nous assassiner. Seule, dans l’entrée circulaire, les coups reprirent. « Partez. » Me hasardais-je. « Il n’y a rien pour vous ici. » J’entendis une voix étouffée me suppliant d’ouvrir la porte. Ne pas me laisse berner, me protéger. Puis un grand bruit, terrifiant, cette fois ci, accroupie sur le sol, me cachant les oreilles, comme une petite enfant fragile. Qu’était il arrivé ? Ma tête se pencha sur le côté, remarquant l’avancé d’un liquide noir, sous la porte. Il glissait pour ainsi dire comme l’eau sur le sol. Me rapprochant je vis que c’était rouge et non noir, et lorsque je posais l’index dedans pour tenter de comprendre, ma bouche s’ouvrit en grand. Du sang.

Tac

Je me relevais, le regard rivé sur mon doigt ensanglanté et sursautais lorsque le liquide lécha mes pieds nus. Passant l’autre main dans mes cheveux, regardant le sol et la progression du sang, je regardais de partout autour de moi, quelqu’un avait été tué. J’attendis quelques minutes avant de poser ma main sur la poignée de la porte, songeant aux représailles d’un tel acte d’inconscience. Et si, c’était encore un humain ? Et si, cette personne se vidant de son sang, était une rescapée comme je l’étais ? Fermant les yeux, je fis une pression sur la poignée, et à ma grande surprise, la porte s’ouvrit et je vis l’horreur se dessiner dans ses yeux. Catherine, sur le pas de la porte, allongée sur le sol, me regardait avec de grands yeux plein d’effroi. « Ne sors pas » murmura t-elle, mais je ne l’entendis pas, je dus mettre mes mains devant moi pour me protéger de l’attaque. Une forme étrange et sombre fondit sur moi, froide, glaciale même et trop rapide. Elle me projeta sur le sol de l’entrée, déchirant dans la lutte la bretelle de ma robe. Mes mains comme des griffes de contes, tentaient de l’éloigner de ma personne, de toutes mes forces. La peur n’était pas aussi forte que la rage en cet instant et d’un coup, sans que je m’y attende, une lumière aveuglante sortit de mes paumes, aveuglant l’être cauchemardesque devant moi. Je dus fermer les yeux et je l’entendis crier horriblement, puis tout ce tut. Essoufflée, le cœur battant fort dans ma poitrine, je rouvris les yeux, plus personne autour de moi, juste plus loin, le corps maintenant mort de ma protectrice. Je rampais jusqu’à elle, lui attrapant la main. « Non… réveillez vous… » Lui murmurais-je, me balançant d’avant en arrière, comme pour contenir ma trop grande peine. Pensant que tout s’arrangerait en priant avec conviction, je récitais inlassablement les mêmes psaumes, les mêmes appels à ce Dieu que personne n’a jamais vu. Je restais de longues heures entre ces deux mondes qui venaient de s’entre choquer avec une violence inouïe. Lorsque je réouvris les yeux, le soleil n’était plus, et au-delà du corps inerte de Catherine, se déroulait des espaces de nature, qui n’étaient pas à l’image du tout, de ce qu’elle avait pu m’en dire. Terres arides, déserts brûlants… Je lâchais sa main, me relevais et posais un pied après l’autre, descendant les marches jusqu’à ce que je pose pour la toute première fois de ma vie, le pied dans l’herbe. Partagée entre rire, pleurs et cette autre chose que les hommes appelaient colère. Mon monde entier venait de s’effondrer, et j’étais seule au milieu d’un monde qui m’était inconnu, malgré les romans, les récits et l’histoire du monde apprise par cœur. Quel jour ? Quelle heure ? Quelle année ? Je n’en avais aucune idée. Tout ce que je savais c’était que ma protectrice était morte en se vidant de son sang sur le perron de mon château, attaqué par une créature étrange, que j’avais fait disparaitre avec une lumière aveuglante provenant de mes mains.