➽ date et lieu de naissance. 9 mai 1993 ➽ nationalité. Grecquo-Américaine.➽ votre forme animale. Tigre du Bengale. ➽ date de la transformation. /➽ type de métamorphe.pur sang ➽ camp. Pour l’instant, aucun.➽ état civil. célibataire, pour l’instant !➽ lieu d'habitation.Appartement, je vis avec ma mere et mon jeune frère. ➽ métier. / ➽ étiquette qui vous est collée. Fille aimante, soeur attendrissante. Que dire de plus ? Je suis un tigre à moitié temps...

Ouais, moi aussi je me pose la question, de qui je suis. Vous croyez que c’est simple, vous ? Bon, bon. Ca va, me prenez pas la tête. Je suis quelqu’un de pas vraiment simple. Enfaite, je suis complètement dingue. Et je le sais, mais c’est dans ma nature, et je ne peux pas nier ce côté féroce qui m’habite. Oui, mes excès de colère et mes névroses me font m’emporter dans un monde noir, tellement noir que la seule chose sur laquelle je peux encore me fier, c’est mon côté félin. C’est comme être possédé, comme dans les films d’horreurs. C’est une autre partie qui vous anime, et vous vous sentez votre vrai ‘vous’ enfermé dans une cage, et vous vous regardez devenir un monstre. Je peux être une sale peste hypocrite, quand je m’y mets, mieux vaut ne pas se frotter trop longtemps à ma fourrure, ou me coller les basques sans que je vous y autorise… Ca serait bête de voir une personne sans défense le nez cassé parce qu’il m’a demandé mon numéro.

Mais au fond, je sais que je suis quelqu’un de bien. J’aime prendre soin des humains, et des animaux, et mon cœur en or est une vraie mine de diamant. Je suis facile à aborder, si je l’accorde. J’aime rire de tout et je suis plutôt bon public. Mais si vous êtes ridicule, je peux changer la situation pour que ça vous retombe dessus… La manipulation, voilà ce que j’aime… Je brille dans ce domaine, aimant montrer un certains charismes. Souvent déterminée, que ce soit pour la chasse ou autre, j’obtiens ce que je veux, toujours. A n’importe quel prix !

Je suis une fille. Et vous croyez qu’une fille ça fais quoi ? Ca ce pouponne, ça prend soin d’elle, ça se chérit… Je fais souvent les magasins à la recherche de fringues, j’aime me mettre du vernis, sortir avec mes amis et surtout, chasser… En tant qu’humaine, je pratique le Tae Kwon Do et la boxe française. Me débrouillant bien, il m’arrive même de faire des championnats intercommunaux. Depuis que je suis arrivée à Shreverport, ma vie est faite d’ados aux boutons d’acnés, de cheerleaders et d’un lycée complètement pourris. Enfaite, je m’ennuie. Mais je dois bien faire des études et mener ma vie quelque part. En plus que maman est malade, il faut bien ramener de l’argent à la maison, non ?

Eh. J’adore le citron. On a toujours dis que les félins détestaient l’acide. Moi j’adore ces fruits exotiques. Des oranges, des mandarines, des pamplemousses… J’en mangerai des tonnes si je pouvais ! J’ai la manie de toujours me laver et être propre, même lorsque je suis humaine. Si je peux me lécher quelque part, je peux. J’ai une très forte souplesse, comme un félin. Mes sens sont tout aussi aiguisés lors de mon humanité. J’aime beaucoup traquer les rongeurs, je trouve ça plutôt drôle de leurs ouvrir le ventre à coups d’ongles…

Sans parler de nourriture, j’adore aller aux zoos, et regarder les animaux, pendant des heures, passer mon temps devant la cage aux tigres, et les entendre feuler. Oui je sais, c’est cruel, de les voir ici, et mainte fois je me suis demandé comment les libérer… Mais je me suis dis que les relâcher dans un habitat qui n’est pas le leurs seraient idiots. Ils mourraient, de faim ou par fusil.

J’ai la manie de toujours me coiffer, de remettre mes cheveux en place : habitude féline… L’apparence est une identité importante chez moi. Eh oui, dans mon campus, on me dit plutôt mignonne, voir ultra sexy…

En Tigre du Bengale, surement la plus belle bête au monde. J’aime la carrure, la façon dont le prédateur ce tient, fière allure et agressivité sans précédent. Une vraie tueuse, quand j’ai faim. Ma souplesse et mes 5 sens sont ultra développés, tout comme quand je suis humaine. La rapidité et le silence sont les clés pour ma chasse, et une de mes habitudes est surement pendant la nuit, j’ai la fâcheuse habitude d’aller me chercher une biche, pour un casse-croute. J’aime la viande fraîche et juteuse, le sang m’attire comme un vampire sur sa proie…

Je suis plutôt contente, enfaite. Le monde se diversifie, et la génétique doit surement avancer. C’est vrai, tout de même. C’est bien pour le monde, que la race humaine soit devenue une proie. Non pas que je les déteste… Mais disons que l’humain est un idiot finis, qui a su pourtant prendre une place importante sur Terre. Aujourd’hui, c’est le dominant dominée… Mais je pense que l’on doit taire pour l’instant sa réelle nature, comme je le fais. Je n’aimerais pas me faire lancer des caillous et être obligée de tuer ceux qui m’embêtent…

Une tâche de naissance délicieusement dessinée en bas de mon dos, et un tatouage sur l’omoplate droite, une plume, voletant dans le sillage de mon épiderme… Quelques cicatrices dû à mes nombreuses chasse, mais à part ça, je suis plutôt désirable… Du moins j’espère.

Je suis née dans la nuit du 9 mai, comme une douce brise de printemps, dans des conditions plutôt idiotes. Maman venait d’avoir 17 ans, et elle m’a donné le jour dans un vieux bar du coin. Les médecins étaient arrivés trop tard, j’étais déjà là lorsqu’ils sont apparus. Elle m’a dit que j’étais le plus beau petit bijou du monde, je n’ai pas émis un seul son. Je n’ai pas connu mon père, elle m’a simplement dit qu’il avait été un petit ami formidable, avant de s’enrôler dans la Marine et quitter le pays, il était revenu quelques fois, pour lui expliquer la situation délicate qu’il était un métamorphe Tigre. Ma mère n’avait pas voulu entendre quoi que ce soit, et, du haut de ses 19 ans, elle a chassé son seul amour de chez elle, en lui hurlant de s’en aller. Elle croyait qu’il avait bu, elle croyait qu’il s’était drogué.

Mais un tigre grandis, et une jeune fille aussi. J’ai découvert mon aspect tigre à l’âge de 14 ans, lors d’une première sortie avec un garçon qui me plaisait beaucoup. Il s’appelait Eliott, et était surement le pré ado le plus populaire et le plus mignon de tout l’univers… Du moins, c’est ce que je me disais. Nous avions passé la journée dans un parc d’attraction avec un groupe d’ami qui avait essayé de le pousser vers moi. C’était un jeu complètement idiot d’ailleurs. Les jeunes de nos jours me font pitiés ! Avant la fin de soirée, il était venu me voir et me dire que je lui plaisais vraiment. Toute gênée et empotée, j’avais rougis et répondu par une toute petite voix que moi aussi, que si il m’invitait à sortir je pleurerai de joie. Il c’était avancé, un pas, puis deux, avant de venir joindre ses lèvres aux miennes. Un sentiment de volupté avait envahis mon épiderme, et tout se chamboulait dans ma tête. D’abord, ça avait été un réel plaisir de sentir sa langue venir se fondre sur la mienne, ses mains passer sur mes hanches et caresser la ligne de mes sous vêtements. Puis un horrible mal de crâne était apparu, je sentais mon corps me brûler et mon cœur se déchirer en deux. Je commençais à convulser, et plaqué à terre, mes bras et mes jambes tremblaient avec ardeur. Je voulais hurler, mais aucun son ne sortait. Pris de peur, mon nouveau petit ami avait essayé de me calmer, en appelant une ambulance, avant de partir en courant lorsque je l’accusais de m’avoir drogué, pour pouvoir me violer. Oui, des scénarios terribles tournaient dans ma tête. J’essayais de me relever, mais ma mâchoire se crispa d’un coup, et je vomis du sang, jusqu’à ce que je sente un terrible déchirement sur ma peau. Ma gencive se faisait pousser d’énormes crocs, mes membres se cassaient en deux pour me faire des pattes, et mon épiderme se transformait en une fourrure douce et délicate. Perdue et assommée, j’essayais de trouver mon chemin, pendant que les habitants de ma petite ville de campagne se mettaient à hurler quand ils m’apercevaient. Après avoir couru avec ardeur chez moi, je me rendis enfin compte que je n’étais pas moi-même : j’étais un félin aux atouts surprenants. Lorsque ma mère comprit que je ne lui ferais aucun mal, et que j’étais vraiment inoffensive, elle m’aida à me calmer et trouver ma forme humaine, m’expliquant l’histoire avec mon vrai père. Elle s’était alors renseigné sur la culture métamorphe et ses préceptes, pour me dompter et m’instruire dans ces domaines. En effet, elle m’aidait à nourrir la partie féline et à l’éduquer. C’était comme innée, cette partie. C’était comme si j’avais trouvé la partie manquante de mon âme, la parcelle d’un « moi » parfait.

Maman c’était trouvé un homme, bien plus jeune qu’elle. J’avoue que je n’ai pas trop aimé ce garçon, c’était la première fois qu’un homme venait chez nous et me dictait parfois mes conduites, ce qui me hérissait le poil au plus haut point. J’ai du alors apprendre à contrôler mes transformations, les faire moins régulières, et limiter mes sorties pour me nourrir. Même maman n’avait plus le temps de m’emmener dans la forêt. J’étais comme seule, dans un monde gigantesque, perdue. J’ai alors su me débrouiller seule, sans que ma mère ne me porte d’attention particulière. Elle avait droit à une vie après tout, entre son travail de secrétaire et sa vie de mère célibataire. Puis elle tomba enceinte de cet homme que je pu nommer d’abord « Terrence » puis « papa ». J’avoue que je n’aimais pas l’étiquette qu’on m’obligeait à lui coller. Parce que je n’ai jamais aimé cet homme odieux et faux, qui a su prendre ma place.

Le petite Jake fut mis au monde, lui par césarienne, et j’avoue ne jamais avoir vu un aussi beau petit frère au monde. Tout potelé, tout rose, j’adorais le contempler à l’hôpital. Je me suis juré alors d’être la meilleure grande sœur du monde. Même si il prenait toute l’attention, je lui offrirais ce qu’il mérite. J’ai su faire des efforts pour accepter Terrence, et j’ai même découvert des bons côtés à cet homme. Il ce comportait comme un père pour Jake, comme avec moi. Même si le secret de mon apparence animal devait rester secret, je l’entraînais la nuit à me promener dans la forêt qui bordait notre maison, dans une campagne de la Louisiane.

Puis tout fût balayé, ce nuage de bonheur qui faisait pleuvoir un crachin d’amour, par un orage terrible qui allait entraîner moi et ma famille dans un monde malheureux. J’avais alors 15 ans, quand mon beau-père fut tué lors d’un terrible accident de voiture. Cet évènement fût tragique et ma mère a plongé dans un profond alcoolisme, se laissant même aller à la drogue. N’allant plus au travail, il fallut que je commence plusieurs petits boulots, comme serveuse au bar où j’étais née, me faisant méfiante des humains et des gens. Oui, la vie est injuste, et je commençais à avoir un père, quelqu’un de bien. Il a simplement fallut que quelqu’un lui fonce dessus en moto, pour qu’il dégringole un fossé et se noie dans une mare profonde. Je commençais à gagner mon propre argent, mais ça ne suffisait pour les dettes. Je m’occupais des factures et de prêts à rembourser, commençant à me dégriser et à haïr le monde. Mes crises de colères et de désespoirs déclenchaient rapidement chez moi ma transformation. Il fallait ce sortir de ce trou. Car Jake ne méritait pas une enfance aussi triste. Maman devait voir de l’avant, et je voulais approfondir mes études de lettres ailleurs que dans ce trou pommé.

Je su faire plier maman, qui venda la maison à un prix peu raisonnable, bien bas pour sa valeur. C’est alors que nous emménagions à Shreveport, dans un appartement kitch, plutôt petit. Mais c’était un nouveau départ, avant que l’on apprenne que maman avait un cancer, du à son fort taux d’alcoolémie. C’est alors que je redoublais d’effort pour pouvoir gagner assez, jusqu’à mes 18 ans, où une couverture sociale nous avait été prescris d’office pour pouvoir subvenir à nos besoins. Jake était très intelligent à la maternelle, et un test d’aptitude le révéla alors surdoué, mais surement autiste, vue sa grande timidité et son isolement permanent.

Aujourd’hui, j’ai 19 ans, et je fais ma vie, essayant de jongler avec ma vie sociale, mes cours, ma famille et mon travail… Et mes nombreuses transformations, avec cette soif de sang, à longueur de journée.

Le silence. Mes yeux luisent à l’orée des bois, je constate des lumières au loin. Un panneau indiquait Shreveport, il y a quelques kilomètres. Je sens mes pattes gratter le sol, mes griffes aiguisées languir d’impatience de trouver une proie. Je feule, histoire de savoir si un lapin ou une biche rôde par ici, qui fuit le bruit d’un puissant félin. Recroqueviller derrière un buisson, je guète le bruit, j’écoute, j’entends. Quelques voitures passent, peut être trop vite pour une simple route de campagne. L’odeur est exquise, un festin vient d’arriver de l’autre côté de la route. Je me relève, laissant mes muscles se tendent au maximum, jusqu’à sentir l’échauffement de mon impatience. Je brûle d’envie de sentir à l’agonie cette pauvre proie. J’en oublie presque que, en vérité, c’est moi la proie de ces personnes qui me guettent, qui me traquent. La Chasse est ouverte depuis des années, et on a du mettre un argent fou pour me faire devenir ce que je suis, m’entretenir aussi bien pour ensuite enfanter et servir dans des combats à sang. C’est répugnant. Je passe ma langue contre mes moustaches et m’élance sur la route en un bond, pour ensuite discrètement passer dans la lisière. L’animal fait du bruit, et mes pattes se rebellent contre la terre, je cours, jusqu’à entendre plus nettement son bruit. Un joli bébé faon se tient là, au côté de sa mère, et broute quelques feuilles d’un arbuste. Il ne se doute pas qu’il sera bientôt à moi. J’avance en rampant à terre, le poil blanc et roux et zébré de lignes noires se salissant de poussière de terre. Mes babines laissent couler un long filet de bave. J’ai faim. Je meurs de faim, et je veux planter mes canines dans la chaire juteuse d’un des deux herbivores. J’attends que la maman tourne la tête, attirée par autre chose que son repas à base de salade. Je ne comprends pas comment des animaux ne peuvent pas manger d’autres. C’est la nature. Le gibier reste un gibier après tout. Et le délicat goût du sang est irremplaçable. La chaire tendre, ce festin succulent fait des mains de Dieu. On ne peut pas nier, la viande est la meilleure chose au monde. Je suis un esprit félin, je suis un esprit malsain. C’est alors que je me jette violemment sur le bébé faon, qui tombe à terre, mes dents tranchantes coincés dans sa chaire qui gicle à flot, laissant sa maman s’en aller, le laissant seul, agonisant, pleurant, hurlant.

J’ai ma mère, ma maman, que j’aime plus que tout au monde. Elle est atteinte d’une leucémie grave, et est en chimio pendant un certain temps. Je consacre la plus part de mes occupations à prendre soin d’elle, lui lire un livre, ou alors discuter des garçons qui sont à mon lycée… Nous sommes proches, même très proche. C’est comme ma meilleure amie. Et elle attend le jour où je viendrais lui présentais mon fiancé. Si seulement il y en avait un qui accepterai mon côté félin !

J’ai un petit frère, Jake. Bien entendu, nous n’avons pas le même père. Il n’a que 8 ans, et pourtant je peux passer mes journées à lui parler : surdoué depuis son plus jeun e âge, il sait souvent des choses que je ne sais pas, et sais me résonner quand il le faut. Je tiens à garder le secret sur ma transformation, pour le protéger et le mettre en sureté.

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