➽ date et lieu de naissance.1986 en Louisiane➽ nationalité Américaine➽ nom du sire.Loelia Kinslet ➽ date de l'étreinte.2014 ➽ statut.Nouveau né. ➽ discipline. Occultation ➽ camp. je suis le Maître, je veux pas d'embrouilles ➽ état civil. célibataire➽ lieu d'habitation. Centre ville, dans le même immeuble que Loelia.➽ métier. Nursing, à l'hôpital ➽ étiquette qui vous est collée. Comment ça s'appelle déjà...ah oui, une "pouffe" sûrement, le genre de fille qui se pavane en talons hauts, maquillée comme un pot de peinture et rien dans la cervelle, à priori c'est l'impression que je donne. Mais je suis quand même pas si cruche !

DDescription psychologique...avant ou après que je sois devenue vampire ? Oui, parce que j'ai quand même un peu changé. Enfant, j'ai toujours été un peu comme le vilain petit canard. Et garçon manqué, même si c'est difficile à croire vu comment je suis devenue. Cependant, j'ai toujours cherché à attirer l'attention sur moi, de quelconque manière que ce soit. Adolescente, cela n'a pas beaucoup changé sur ce point. Désobéissances, insolences, garce, capricieuse...bref, rebelle. J'ai cherché à me détacher de ma famille le plus tôt possible, et pourtant j'étais loin d'être une solitaire. J'avais un cercle d'amis, restreint certes, avec qui j'ai fait les pires...frasques, pour ne pas employer de terme plus vulgaire ! En grandissant je suis devenue plus « femme », même si je gardais quand même relativement un caractère de chienne. J'ai essayé plusieurs fois de me mettre en ménage, cela n'a jamais duré longtemps. Je ne suis pas facile à vivre au quotidien, je l'admets. Voilà pourquoi je me contente de flirter. Côté scolaire, je n'ai jamais réellement fait d'études, j'ai quitté l'école très tôt. Vous allez dire que cela ne fait pas de moi une « lumière », pourtant je suis devenue assez ouverte d'esprit. Peu après ma majorité j'ai commencé à travailler à l'hôpital en tant qu'aide ménagère puis finalement j'ai grimpé en grade et depuis quelques années, je dispense des soins de nursing. Je me suis découvert de bonnes qualités relationnelles malgré tout. Avec le temps, j'ai encore et toujours cherché à attirer l'attention des autres, quitte à me mettre dans des situations risquées. Résultat, je suis devenue une vampire et j'ai changé sur quelques points. Bien plus volage forcément. J'ai voulu profiter de mes nouveaux dons pour attirer, encore, l'attention sur moi et me pavaner. Sauf que cette fois, pire que ma mère, Loelia me remet bien à ma place.
J'ai longtemps travaillé à l'hôpital en ayant effectué des soins. Maintenant que je suis devenue vampire, je travaille donc de nuit uniquement, mais pas toute la semaine. Durant mon apprentissage, j'ai dû suspendre mon activité professionnelle, sinon j'aurais sûrement dévoré les patients. En dehors du travail, mes principales occupations sont sortir, manger (le sang humain, uniquement bien sûr...) le shopping, le maquillage (une "pouffe" vous dis-je.), flirter et m'amuser de mes nouveaux dons.
J'ai la fâcheuse habitude de ne jamais me remettre en question ! C'est toujours la faute des autres, et oui. Capricieuse de nature, j'ai toujours été habituée à avoir ce que je voulais des autres. Je ne parle pas de biens matériels là. Mon mode de vie n'a rien de bien extraordinaire. J'ai toujours 28 ans dans l'âme, et encore même en humaine je me trouvais plutôt immature pour mon âge. Je prends ainsi beaucoup de temps pour soigner mon apparence. Vêtements, maquillage, coiffure...j'ai besoin de ça pour vivre. L'un de mes passe-temps favoris est de me faire des manucures originales. A part de mes passe-temps habituels de vampire, je parle. A côté de ça, je ne cherche pas vraiment à me cultiver ou vouloir en connaître d'avantage sur le monde. Ce n'est pas parce que je suis idiote, c'est par flemme, sûrement. Ouvrir un livre me demande beaucoup d'efforts, en lire un sans images, c'est ennuyeux. Ce n'est qu'un exemple bien sûr. Et puis je n'aime pas que l'on me dise quoi faire, qu'on me donne des ordres. Cela a souvent crée problème lors de mon apprentissage avec Loelia, j'étais trop « rebelle », mais ça n'a pas duré. Elle est extrêmement sévère et stricte, alors j'ai finit par l'écouter. La plupart du temps. Car il y a encore des moments, où ça cloche.
Il m'a été très difficile d'accepter ma nouvelle race de vampire, et de devoir me nourrir de sang. Quand j'étais humaine, je trouvais ça répugnant de savoir ça. Mais je n'ai pas eu vraiment le choix, comme n'importe quel nouveau né, j'avais besoin de ce sang. Une envie continuelle, que je n'arrivais pas à maîtriser. Je suis carnivore, comme me l'a enseignée ma créatrice, Loelia. Elle m'a appris à ne pas « tuer » mes proies, mais seulement m'en servir pour me nourrir quand j'en avais besoin. Sauf que c'est un besoin perpétuel, et pour éviter les accidents, j'ai été contrainte de consommer du true blood de temps en temps, lorsque vraiment je ne pouvais pas me retenir. Petit problème, je n'aime pas ça. Humaine, j'étais déjà une jeune fille capricieuse, je ne voulais pas manger ce que je n'aimais pas. Depuis que je suis vampire, je pense que mes caprices sont devenus bien plus insupportables. Et l'éducation de Loelia également bien plus sévère que celle de ma mère humaine, évidemment. Ainsi, j'ai dû m’accommoder du faux sang pour les « jours pluvieux ». M'enfin...c'est comme refiler de la piquette à un grand connaisseur de vin ! Le sang humain est tellement meilleur...À présent que je suis plus « mûre », je commence à chercher mes propres proies. Même si de temps en temps...il risque d'il y avoir encore quelques petits dérapages.
Occultation, niveau 1. Tous les vampires naissent avec un don particulier, n'est-ce pas ? Ma créatrice possède le don de célérité, et moi j'ai développé celui de l'occultation. Lorsque j'étais humaine, j'ai été enlevée par des vampires, car il semblerait que certain avaient eu vent de ce que moi et ma famille pensait d'eux et cherchait à les détruire. Difficile de subir un enlèvement lorsqu'on est une jeune fille très « précieuse ». Et même à présent que je suis devenue vampire, il semblerait que mon esprit ait gardé ce traumatisme en mémoire, le peu de choses qu'il vous reste. Je ne suis qu'au niveau un bien entendu, mais cela se révèle tout de même pratique. Pratique, je peux me rendre invisible en devenant immobile et silencieuse. Pour le moment, je ne m'en suis servie que pour échapper à ma créatrice lorsqu'elle se montrait trop dure. Malheureusement, ça ne marche pratiquement jamais. C'est elle qui m'a crée, elle sait de quoi je suis capable à ce niveau-là. En attendant, c'est plutôt contradictoire d'avoir développé ce don, pour une fille qui aime se montrer et se pavaner. Mais lorsqu'il y a du danger...la meilleure défense est de se...cacher.
En fait, mes parents m'ont toujours bourrée le crâne avec les histoires de vampires, loups garous etc qui n'existaient pas. Pourtant c'était un fait, ils ne pouvaient le nier. Ils répétaient sans cesse que de telles "créatures du diable" ne pouvaient pas vivre réellement avec nous, les humains. Lorsque la révélation a eu lieu, les humains qui pensaient comme mes vieux, ont alors cherché tout un tas de moyens pour les exterminer. Et j'étais plutôt d'accord, je l'avoue...mais maintenant que j'en suis une, mon avis a changé sur la question, bien évidemment. Finalement, je suis bien contente que la révélation ait eu lieu ! Reste à se tenir tranquille...J'ai encore bien des choses à apprendre sur le sujet, et sur les miens avant tout.
J'ai trois tatouages, un à l'intérieur du bras représentant mon nom en hébreux. Le deuxième sur le poignet avec écrit "Jésus" (ma famille était très croyante.) et une fraise sur la cheville...celui-là est un peu à part, c'était une envie soudaine d'adolescente.

Enfance

Je suis née il y a vingt huit ans, à la Nouvelle Orléans. Je vais vous parler un peu de ma famille. Mes parents sont originaires de l'Utah, plus précisément de Salt Lake City. Inutile de préciser qu'ils sont très croyants, la religion tient pour ainsi dire une place très importante dans leur vie, qu'ils ont transmis plus tard à leur progéniture. Ma mère, Mary Hudson, enseignait le catéchisme dans un collège de Salt Lake City. Mon père, Keith Pearl, était Pasteur dans une petite église protestante de la banlieue de Salt Lake City. Quelques mois après leur mariage, tandis qu'ils vivaient toujours dans l'Utah, ils ont eu un premier enfant. Ainsi naquit ma sœur aînée, Angela. Elle est de quatre ans mon aînée, aujourd'hui elle est donc âgée de trente-deux ans. Peu après avoir fêté ses deux ans, ma mère obtint une mutation en tant qu'enseignante dans une petite ville à proximité de La Nouvelle Orléans. Mon père n'eut pas beaucoup de mal à trouver du travail en tant que Pasteur dans la région. Ainsi, je vins au monde deux ans après leur déménagement. Mais ce n'est pas tout, j'ai aussi un petit frère, de deux ans mon cadet, David. Il est donc âgé de vingt-six ans aujourd'hui.
Pour ainsi dire, j'étais bien différente de ma sœur et de mon frère, qui n'ont eu aucun mal à accepter cette passion pour la religion que leur a enseignée nos parents. J'étais un peu plus réfractaire, je trouvais ça ennuyeux. À l'école, je n'étais pas vraiment une lumière. J'avais certes des capacités, mais j'étais trop flemmarde pour m'en servir. Je préférais les activités d'extérieur, sortir et jouer. Je me suis fais renvoyée de mon école quelques jours, pour avoir grimpé dans un arbre pendant la pause. Je précise que mon école était évidemment privée, religieuse, et se faisant, stricte. Je vous laisse imaginer la suite, mes parents n'étaient guère enchantés de l'apprendre. Déjà enfant, j'étais turbulente, casse-pied et parfois insolente. Mes parents me répétaient souvent que j'avais le diable en moi. Bon, si je devais me résumer, je dirais le vilain petit canard de la famille. Bien que mon frère n'était pas mal non plus, mais il était le petit dernier, et un garçon. C'était injuste, mais il était un peu plus pardonné.

Adolescence

Ce statut n'a pas vraiment changé en grandissant. Au collège, j'étais un vrai garçon manqué. Je n'avais que des amis masculins et faisaient tout comme eux. Et comme à l'école, j'étais toujours aussi flemmarde à l'école. Mes parents me répétaient à présent que si je ne travaillais pas, je n'aurais aucun avenir, je ne pourrais faire aucun métier. J'ai eu une « crise d'adolescence » et de rébellion bien plus insupportable que ma sœur et mon frère. Angela était plutôt l'enfant modèle. Elle réussissait tout à l'école, elle était une bonne petite protestante, exactement comme le voulait mes parents pour leurs enfants. Ceci dit je m'entends très bien avec ma sœur, elle s'occupe de moi et on passe beaucoup de temps ensemble, même si des fois on se dispute quand je suis trop « pénible » selon elle. David, c'est plus le genre de garçon « je dis que je fais rien pour pas être considéré comme un « intello » auprès de mes copains, mais je travaille quand même ». Je m'entends aussi très bien avec lui, je l'emmène souvent en sortie avec mes autres amis. Mes parents n'apprécient guère me voir fréquenter autant de garçons et d'avoir des activités masculines, contrairement à ma sœur. De toute façon, quoique je fasse, je suis toujours le contraire de ce que mes parents veulent que je sois. Lorsque j'ai grandit, arrivée vers quinze/seize ans, j'ai eu mon premier petit ami. Bon, comme toutes les premières fois ça n'a pas duré longtemps. Du moins, ça m'a été suffisant pour passer le cap et découvrir les plaisirs de la chaire. Cette étape de ma vie m'a quelque peu changé. Et au lycée, je me suis fais des amies « filles », qui m'ont appris beaucoup de choses sur la féminité. Avec elles, les sorties n'étaient plus du tout les mêmes. Coiffeur, maquilleur...séances d'épilation ! Tout un monde dont j'ignorais tout. Mais j'ai vite découvert que pour plaire aux garçons, il fallait en passer par là. En quelques mois, je suis passée du garçon manqué à la petite pouffe. Pourtant, mon caractère n'a pas beaucoup changé, voire même je suis devenue plus capricieuse et casse-pied à ce moment-là. D'autant plus qu'à la maison, c'était la guerre. Un monde totalement opposé entre celui de mes parents, conservateurs, et le mien. Il y avait quand même des points sur lesquels nous étions d'accord, mais la plupart du temps, nous étions en désaccord. Je vous laisse imaginer la scène lorsque je leur ai avoué que j'avais eu un petit ami et que j'avais franchit la barrière « interdite » avant le mariage, avec lui. Bref, à dix-sept ans, j'ai quitté le nid. Sans même finir l'école et passer le baccalauréat, je suis partie, avec seulement le peu d'argent de côté que mes parents nous ont laissés à chacun. Mes parents n'ont guère apprécié de voir leur fille si jeune partir vivre ailleurs, sans diplôme et sans travail. En réalité, ils étaient terriblement inquiets. Ceci dit, ils n'ont rien fait pour m'en dissuader. Sûrement persuadés que je reviendrais à la maison après avoir découvert ce que c'était de vivre seule.


Âge adulte


Seulement, je ne suis pas revenue. Même si cela a été très difficile au début, je passais souvent mes nuits à pleurer et à me lamenter. Quitter la maison sur un coup de tête a sûrement été mon plus gros caprice jusque là, mais je n'avais pas envie d'échouer, alors je me suis débrouillée. J'ai d'abord habité en collocation, avec un ancien ami du collège qui comme moi avait quitté tôt le nid, et travaillait à l'hôpital. C'est lui qui m'a guidée et m'a aidée à trouver un travail, à l'hôpital également. Nous habitions pas loin de Shreveport, c'était là qu'elle travaillait. Passer de la Nouvelle Orléans à ici est très étrange comme changement de style de vie. Mais les loyers étaient plus abordables. Et habiter avec un ami était loin d'être désagréable, surtout célibataires tous les deux...Bref. Grâce à lui, Matthew, j'ai été embauchée pour faire des ménages à l'hôpital. J'ai fait ça quelques années, avant d'avoir suivi d'une courte formation pour faire des soins de nursing. Depuis mes vingt-cinq ans, je travaille ainsi comme aide-soignante à l'hôpital de Shreveport. J'ai souvent demandé à mon ami pourquoi il avait choisit de venir ici plutôt qu'ailleurs, et nos conversations finissaient souvent en jus de boudin. Il semblait que Matthew conserve un goût particulier sur l'étude des « autres créatures ». Au début, je ne savais pas de quoi il parlait. Puis, il me parla de vampires, de loups garous...insinuant qu'ils existaient réellement, les fréquentes disparitions d'humains le prouvait. Sauf que je lui riais souvent au nez. Mes parents aussi parlaient de vampires quand j'étais petite, les créatures du diable, les démons. Mais je ne pensais pas qu'ils puissent exister. Têtue comme une mule, j'essayais d'en persuader Matthew, et lui aussi faisait de même de son côté. Si bien que nous nous disputions vraiment très souvent, et pas des petites disputes. Au bout de quelques mois comme ça, il finit par me mettre à la porte. Cela n'avait plus d'importance pour moi, j'étais si vexée comme un poux que j'avais plié bagage sans faire d'histoire. Maintenant que j'avais un vrai salaire avec mon travail, j'avais pu reprendre un appartement toute seule. Je précise que je revenais voir ma famille assez souvent. Nous avons tous grandit dans la famille. Mes parents semblent malgré tout assez fiers de moi, que j'aie un vrai métier et que j'aie pu me débrouiller toute seule, malgré la galère au début. Angela est elle aussi devenue enseignante, comme ma mère. David étudie encore, dans une université avec le basketball en spécialisation. Il semblerait qu'il veuille devenir basketteur. Bref, j'étais plutôt contente de ma condition, même si mes parents n'ont pu s'empêcher de me faire remarquer que j'aurais pu avoir un métier plus « prestigieux » si j'avais plus travaillé à l'école. Enfin...
J'étais chez eux lors de la grande révélation. Cet événement qui bouscula bien des vies...nous avons eu beaucoup de mal à y croire, puis en regardant les informations, les journaux, tout ce qui se passait de « surnaturel », les corps retrouvés sans vie, vidés de leur sang...il a bien fallut admettre que les vampires existaient réellement. Et pas qu'eux ! Mais aussi tout un tas d'autres créatures pas naturelles. Pour ma famille conservatrice et religieuse, ce fut un choc traumatisant. Jamais, jamais ils n'auraient pensé ça. Et moi aussi, évidemment. Les vampires n'étaient que des personnages fictifs, n'est-ce pas ? Et bien finalement, non. Mais ils étaient surtout dangereux, et il fallait les exterminer au plus vite, eux comme les autres créatures bizarres d'ailleurs. Sur ce point pour une fois, j'étais d'accord avec mes parents. Nous commencions même à nous renseigner sur le comportement à avoir en présence d'un vampire, comment s'en débarrasser etc. Seulement, nous n'imaginions pas qu'une telle organisation, un autre univers même, se cachait derrière tout ça. Ils n'étaient pas seulement quelques-uns à déambuler dans notre monde, comme des animaux. Ils étaient des centaines, ils avaient leur propre chef, leurs lois...bref, tout un univers dont j'ignorais tout. Seulement, je n'avais pas imaginé que des façons de penser ou d'agir de familles comme la mienne, pouvait arriver jusqu'aux oreilles de certains...

A new life begins


A force de penser ce genre de chose, on finit par en parler, et vouloir agir...Je voulais suivre l'avis de ma famille. Les vampires m'effrayaient, je pensais qu'ils pouvaient me faire du mal. Mais nous qui vivions dans la parfaite ignorance de ce « monde parallèle » à celui des humains, nous voyions encore et toujours les autres créatures comme de multiples réincarnations du diable.
Un soir, alors que je revenais de l'hôpital, j'ai été bien imprudente. Le fond de l'air était doux, je n'avais ainsi pas pris ma voiture mais j'avais fait le chemin à pied. Autant dire que j'avais mal choisit mon soir. Pour me rendre chez moi, je devais passer non loin du fameux district, dont on disait que beaucoup de vampires résidaient par ici. Je n'avais juste pas songé qu'en passant ici le matin, comme c'était le jour, ils ne se montreraient pas. Mais quand je rentre de mon travail, il fait nuit. C'est un peu flou dans mon esprit, je me souviens juste être passée à quelques mètres d'un groupe d'hommes qui me regardaient, que je regardais, avant de continuer mon chemin. Je n'avais même pas prêté attention à ce qu'ils se disaient. En réalité, il s'agissait d'un petit groupe de vampires. Ils m'avaient dévorée du regard, pensant que j'avais entendu quelque chose qu'il ne fallait pas. Ce n'est que lorsque l'un d'eux se retrouva devant moi en quelques secondes, me barrant le passage, que je compris qui ils étaient en distinguant dans l'obscurité ses canines acérées. C'était la première fois que je me retrouvais face à un vampire. Malgré la grande révélation, je fus prise de panique et voulut fuir. Mais ils me prirent de force avec eux avant que je ne puisse prendre la poudre d'escampette. Ce passage est un peu flou, car je ne me souviens pas d'avoir été malmenée par eux. Je ne suis même pas sûre qu'ils m'ont vraiment emmenée de force. En réalité, ils m'avaient simplement hypnotisée. Je ne me souviens pas de grand chose, mis à part qu'ils m'ont jetée comme une vulgaire chose dans une chambre. Sur un lit qui n'était pas le mien, dans une grande chambre sombre et totalement close. Sans fenêtres. Les seules faibles lueurs qui éclairent les lieux sont de petites bougies. Une grande porte en argent. Je ne savais pas encore qu'il s'agissait du point faible des vampires. J'étais paniquée, je ne savais pas où j'étais, ce qu'il m'était arrivée...à côté de moi dans le lit, une jeune femme blonde. Très belle, je n'avais encore jamais vu de femme aussi belle. Elle était la seule ici, avec moi. Mais elle me glaçait le sang. La pâleur de son visage éclairé par la légère lueur des chandelles ne la rendait que plus effrayante. Le cœur battant, terrorisée, je descendis vite du lit pour aller me pelotonner dans un coin. Pourtant, la jeune femme s'approchait doucement de moi, me susurrant des paroles terrifiantes d'une petite voix. Comme dans les films d'horreur. Je me mis à pleurer lorsqu'elle m'expliqua ce qui allait m'arriver. Tremblante, je tentais de lui répondre que je ne voulais pas mourir, que je voulais revoir ma famille. Je la suppliais de ne pas me faire de mal. La vampire n'avait pourtant pas l'air si méchante. Au contraire pendant un temps j'ai pensé même qu'elle voulait vraiment se montrer rassurante. Mais elle m'expliqua qu'elle ne voulait vraiment pas me faire du mal, qu'elle n'était pas comme ça. Bien que je ne la connaissais pas, nous avons un peu discuté et j'ai finit par me calmer, même si les larmes perlaient toujours sur mes joues. Elle me demande comment je m'appelle, et lui parler un peu de ma vie. Je m'exécute, après tout parler me fait du bien et m'aide à me sentir mieux. Au final, je ne pense pas que cette jeune femme soit un monstre sanguinaire, comme le cliché que j'avais en tête. J'avais même l'impression que ça l'attristait de devoir me mordre. Mais c'était sa seule chance de salut. Elle aussi me parla un peu d'elle, de comment elle en était arrivée là, une lueur terrifiante dans le regard et une voix suave qui laisse entendre à quelle point elle désire la mordre mais se retient de le faire. Je ne sais pas si c'est de la pitié que j'ai ressentit à ce moment-là, je l'ai autorisée à me mordre sans trop réfléchir aux conséquences. Je lui ai fait promettre qu'elle ne me ferait pas autant souffrir que je ne le pensais. La dernière chose que je vis en tant qu'humaine furent ses yeux...les yeux de cette vampire, devenir aussi rouge que le sang. Mais je n'avais plus si peur. Je voulais l'aider, à présent. Affamée et attristée, la vampire plante doucement ses crocs dans ma gorge, tandis que je pousse mon dernier cri.

J'ouvre alors les yeux. Je ne comprends d'abord pas comment cela peut être possible, je pensais être morte. Je le suis toujours, en quelque sorte, mais je me sens vivante. Je lève les yeux légèrement, je suis dans les bras de la vampire. Son nom est Loelia. Je regarde un peu autour de moi, nous ne sommes plus dans la chambre fermée. Elle m'apprend être chez elle. Ainsi nous nous en sommes sorties...Je suis assoiffée. Mais ce n'est pas comparable aux sensations que je vivais avant. C'est une soif de sang. Pire qu'une soif, c'est une faim. Et pas seulement. Je sens que mon corps a changé, je ne suis plus la même personne. Mes émotions, mes sensations, tout ce que je ressens, est décuplé. Je ne me rends pas encore compte de ma force, de mon pouvoir, de mes capacités, jusqu'où je peux aller pour pouvoir manger, ni avec quelle puissance je suis capable de faire du mal ou de...m'envoyer en l'air. Je peux passer d'un état de terrifiante colère à une soudaine euphorie, sans vraiment m'en rendre compte. Loelia m'en a appris des choses. Elle est désormais ma créatrice. Je suis devenue ce que je répugnais du plus profond de mon être. Mais ça, c'était avant. Une nouvelle vie commence...voyons voir ce que cela va donner !

Lentement, j'ouvre les yeux. Je me sens particulièrement affaiblie, comme si l'on m'avait aspiré mes forces petit à petit. Je dormais. De petites gouttes d'un liquide chaud coulent sur mon visage, c'est cela qui m'a réveillée. J'ignore quelle heure il est, ni depuis combien de temps je suis enfermée ici. Tout est noir, je suis perdue. Je me souviens d'avoir été agressée et enlevée par un homme. Un homme menaçant, pourvu de canines acérées comme celles d'un...vampire. Ainsi, tout cela est vrai. Les histoires que me racontaient mes parents, sur ces créatures du diable, étaient vraies. Ils existent, cela ne fait plus aucun doute. La Grande Révélation les a dévoilés au grand jour. J'avais raison, ce sont des êtres abjectes, assoiffés de sang et dépourvus de toute sensibilité. Pourquoi ne pas s'en débarrasser ? Ils représentent une réelle menace pour nous, les humains. Mes amis et moi, ne voulions pourtant pas nous en mêler. Pourtant, à la suite d'un pari stupide, voilà où je me retrouve. On m'a jetée dans cette cave, sombre et humide, comme une vieille chaussette, sans aucun respect de ma dignité. J'ai peur des vampires. Je comptais les laisser en paix, pour qu'ils me laissent en paix à leur tour. Mais certains en avaient décidé autrement. A la suite de ce pari stupide, où j'ai malgré moi surpris une conversation que je n'aurais jamais dû entendre, je me suis retrouvée là. Une pouilleuse, crasseuse, qu'on a mis aux ordures. Maintenant je ne sais pas si je vais pouvoir revoir ma famille et mes amis un jour. Je suis coincée là, je vais mourir, j'en suis sûre. Je suis malheureuse, chaque jour je pleure ma situation de toutes les larmes de mon corps. Je suis terrifiée. Et j'ai le pressentiment que personne ne viendra me sauver. Le liquide qui coule sur ma joue, c'est du sang. Je me redresse et pousse un cri d'angoisse en voyant le corps sans vie d'un jeune homme, pendu au dessus de ma tête, le sang dégoulinant de son corps. Les larmes reviennent, je m'éloigne, criant, suffoquant, je cherche à me relever pour essayer de quitter cet endroit au plus vite. Une main attrape alors mon épaule, une autre vient se plaquer violemment sur ma bouche. La jeune femme essaye de me calmer, elle prétend ne pas me vouloir de mal. Son étreinte se veut rassurante, et petit à petit je parviens à apaiser mes angoisses. Nous discutons, elle me propose de mettre fin à ce calvaire, et au sien. Je n'avais pas bien compris ce que cela signifiait, mais j'avais accepté. D'un coup, ses canines plantées dans la chaire de ma gorge, je me mets de nouveau à crier et à pleurer sous la douleur. J'étais déjà faible, mais à présent je me sens partir. J'ai la tête qui tourne, cette suceuse me vole mon sang comme une assoiffée. Puis, plus rien. Blackout.

Je me réveille en sursaut. Bon sang, c'était qu'un rêve ? Effectivement, je me souviens bien du lieu de ma transformation, ce n'était pas du tout comme ça que ça s'est passé. Pourquoi ? Pourquoi une cave, pourquoi un mort ? Et cette morsure si brutale...un mélange de tout ce qui se passe dans ma nouvelle vie, sûrement. Moi qui avais peur des vampires, m'en voilà devenue une, une vraie. Au début, je paniquais. Puis j'ai aimé, puis j'ai détesté. Toutes ces nouvelles sensations, ces envies insoupçonnées, ce nouveau mode de vie...même dans mes rêves d'humaine les plus fous, je ne m'étais jamais imaginée ça. La cave devait être une allusion à la pièce dans laquelle j'avais été enfermée avec Loelia. Le mort plein de sang...une allusion aux innocents que j'avais faillit tuer parce que j'étais incapable de maîtriser mes pulsions d'affamée perpétuelle. La morsure brutale...une allusion à Loelia elle-même, qui se montrait très dure et violente avec moi quand je faisais quelque chose de travers. Pfiou. J'essaye de m'analyser moi-même, je me trouve particulièrement intelligente, à ce moment-là. Je jette un coup d'oeil à l'heure qu'il est, la nuit n'est pas tombée depuis longtemps. Je vais encore flâner au lit quelques temps, avec la télé. J'ai faim. J'hésite à aller me chercher une bouteille de faux sang. Je déteste ça, mais Loelia m'oblige à en garder quelques bouteilles en réserve en cas d'extrême urgence. En gros, c'est comme refiler du foie de morue au lieu d'un bon steak à un humain. C'est dégueulasse, mais ça nourrit.
A présent, je vis ma vie toute seule comme une « grande ». Enfin, j'habite quand même dans le même immeuble que Loelia pour qu'elle puisse me surveiller. Mais c'est toujours mieux que de vivre avec elle, comme avant. J'ai plus de libertés ici, comme celle de flâner longtemps par exemple. Et c'est ce que je compte faire. Belle nuit en prévision...
Ma famille vit un peu en dehors de la ville. Mes parents sont très conservateurs, depuis que je suis une vampire je n'ose plus aller les voir. Je sais bien ce qu'il va se passer. Pourtant, ma sœur aînée Angela et mon frère cadet David, sont bien plus ouverts d'esprit. J'ai essayé d'aller les voir, quelques jours après ma transformation. Ils me manquaient. Mais j'étais tout bébé vampire et j'ai essayé de les mordre, je n'ai pas pu me contrôler. Loelia m'en a empêchée, depuis je leur fais peur. Toutefois, maintenant que je suis plus calmée, j'aimerais essayer de renouer le contact...même si je sais que Loelia m'en empêchera.

➽ personnage inventé/prédéfiniinventée➽ pseudonyme.Musashi➽ âge.21➽ code du règlement.Et bien, plus que Dracula, Musashi - 21 ans et je crois qu'on pourra commencer➽ avis général à propos du forumsuper boulot, guys !➽ avatar utilisé.Katy Perry