Sujet: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 23/4/2013, 23:37
Théodôros Delenikas
Feat André Hamann
PRELUDE
DATE & LIEU DE NAISSANCE 30 mars 1985 à Corinthe, Grèce ; ORIGINES Grecque ; CAMP Pard ; FORME ANIMALE Loup gris ; DATE DE LA PREMIERE TRANSFORMATION Juillet 2004 ; STATUT Membre du pard, parrain au MK ; TYPE DE METAMORPHOSE Lycanthrope hybride ; ETAT CIVIL Célibataire LIEU D'HABITATION Camp gitan METIER Tatoueur et musicien à temps partiel au Jazz Baby CLASSE SOCIALE Moyenne ETIQUETTE Normalement, en général, les gens m'aiment bien... Normalement. Je suis pas du genre à attirer les ennuis ni à me montrer agressif sans raison du coup les gens me trouvent plutôt sympathique. Je ne demande qu'à vivre ma vie tranquillement en attirant le moins de problèmes possible, après tout j'en ai connu déjà pas mal dans ma vie passée, je pense que j'ai eut ma dose à ce niveau là. En plus de ça je peux facilement me montrer serviable envers les gens qui ont besoin d'aide, tant que ces derniers ne se montrent pas désagréable avec moi.
INTRODUCTION AU GENRE
Traits de caractères Je crois bien que la première chose que les gens remarquent chez moi c'est mon côté calme. J'ai toujours eut une tendance à ne pas me prendre la tête et à ne pas m'énerver pour rien, et cela est d'autant plus vrai depuis que j'ai pris du recul sur tout ce qui m'est arrivé. Depuis, en réalisant tout ce que j'avais pu traverser ces dernières années et surtout en réalisant que je commence à y voir enfin un peu plus clair, la seule chose qui me préoccupe maintenant c'est de vivre ma vie sans prise de tête. Je laisse les problèmes futiles me passer au dessus de la tête pour me focaliser sur des choses beaucoup plus intéressantes à mes yeux. Mais du coup, à cause de ça quelque part, j'ai une fâcheuse tendance à la procrastination. Remettre les choses au lendemain, attendre le dernier moment ou encore dire « on verra plus tard » serait quelque chose qu'on pourrait facilement me reprocher. En revanche, je ne suis pas du tout d'accord qu'on dise de moi du coup que je suis feignant. Ce n'est pas parce que j'ai un tempérament calme que je ne me bouge pas pour autant. Quand j'ai quelque chose à faire je le fait, certes peut être à la dernière minute suivant les circonstances, mais ça sera fait sans faute et dans les délais. D'ailleurs j'aime bien me montrer serviable envers les gens que j'apprécie et qui ont besoin d'aide. On peut au moins me faire confiance pour ça et compter sur moi en cas de problème. Tout comme je sais me montrer redevable et reconnaissant avec les personnes qui m'ont aidé dans le passé. En règle général je me montre sympathique envers les gens, mis à part bien sûr si ces derniers ne le sont pas du tout en retour, voir j'aime bien montrer mon petit côté charmeur face à la gente féminine. J'ai toujours trouvé ça marrant ce petit jeu de séduction que je peux avoir par moment avec certaines femmes, mais en réalité je ne cherche rien de sérieux. A la rigueur des histoires d'un soir mais c'est tout. Je crois que j'aurais du mal à avoir un réel attache après ce que j'ai pu vivre dans le passé. Néanmoins, sous mes airs calmes et sympathiques, se cachent une réelle colère et une réelle tristesse. Sauf qu'avec le temps ce genre de sentiments restent au fond de moi, au point d'être limite enfouis avec ma bête. En fait par moment j'ai l'impression d'avoir comme une double personnalité. D'un côté l'humain calme, presque raisonné qui n'aime pas se prendre la tête pour des broutilles au point qu'on pourrait penser que je ne prend pas les choses au sérieux. De l'autre, la bête, le loup sauvage et impulsif derrière lequel se cache ma colère canalisée. Du coup cela me fait du bien, même sans forcément de pleine lune, de me transformer et de me défouler un bon coup à courir en pleine nature pour extérioriser un peu tout ça. Maintenant que je contrôle un peu mieux mes transformation, je prend plus de plaisir à retrouver mon côté animal, même si à la base je ne suis pas un lycan pur sang.
Occupation nocturne Dormir ?... Forcément les nuits de pleine lune c'est ma bête qui décide à ma place et je me retrouve à gambader en pleine forêt, ou en tout cas non loin du camp gitan et des autres membres du pard. Sinon ce qui occupe le plus mes journées ce sont mes 2 boulots. Avant tout celui de tatoueur qui me permet de faire quelque chose que j'aime : dessiner. Et ensuite celui de musicien au Jazz Baby que je fais occasionnellement certains soirs, ce qui après tout m'arrange bien comme ça cela m'évite de travailler les soirs de pleine lune sans qu'on se pose trop de question à mon sujet. Et puis comme ça cela me permet de faire un autre truc, que j'aime sûrement encore plus que le dessin : la musique et jouer d'un instrument. Sinon, mis à part tout ça, il reste les occupations de tous les jours qui me feraient presque oublié des fois ce qui se cache derrière mon apparence humaine.
Manies, habitudes & goûts S'il y a bien au moins 2 mauvaises manies dont je ferais bien de me débarrasser c'est de me ronger les ongles et de fumer. Quand je me sens anxieux ou bien que je m'ennuies, j'ai une fâcheuse tendance à me ronger les ongles. Fumer aussi est une manie que j'aurais mieux fait de ne jamais prendre, surtout quand on ne fume pas que forcément du tabac, mais c'est un truc qui me détend donc tant pis pour ma santé car je ne risque pas d'arrêter de si tôt. Et puis après tout je suis un lycan maintenant avec un métabolisme bien mieux fichu qu'un simple métabolisme humain normalement. Surtout que j'ai pris l'habitude de fumer une dernière clope, ou un dernier joint tout dépend de mes envies, à chaque fois avant d'aller me coucher. Accoudé au rebords de la fenêtre de ma roulotte et à regarder le ciel étoilé lorsqu'il est dégagé ou bien à regarder la nature environnante, enfin bref un moment de calme bien utile avant de sombrer dans les bras de Morphée. Autre habitude qui me détend également : gratter les cordes de ma guitare. Une magnifique guitare acoustique noire à laquelle je tiens énormément puisque c'est la seule chose qu'il me reste de mon père, voir de mes parents tout court vu que je n'ai rien d'autre ni de l'un ni de l'autre. La musique, j'adore ça ainsi que le dessin qui fait que j'ai voulu exercer le métier de tatoueur. Certains iront jusqu'à vous dire que j'ai une âme d'artiste, personnellement je n'irais pas jusque là. J'aime bien également tout ce qui touche aux sciences de la vie, surtout quand on sait qu'à la base j'étais étudiant en biologie avant que tout un tas d'événements ne bousculent ma vie... Par contre ne me parlez pas de maths ou de physique pour autant, bien trop abstraits pour moi ces trucs là. Autres choses que j'apprécie et qui me rappelle également ma vie d'avant : la cuisine de mon pays natal. Ça fait très certainement cliché de dire ça mais il paraît que je fais de très bonnes moussakas maisons. Maintenant si on part dans les choses que je n'aime pas, me forcer à parler de mon passé. J'ai horreur de ça, me dévoiler et avoir l'impression de révéler mes faiblesses au grand jour. Me forcer aussi à faire quelque chose que je n'aime pas ou bien que je n'ai pas envie de faire, en général plus on me force et moins j'avance.
Transformation Quand je ne suis pas sous ma forme humaine, c'est un loup qui prend la place. Un canidé à la magnifique fourrure grise, plus ou moins foncé ou clair selon les partie du corps. Étant hybride je dois bien avouer qu'au début c'était loin d'être simple niveau transformation. J'avais jamais connu de douleur aussi forte avant et au début je redoutais chaque pleine lune. Au fil des années j'ai appris à vivre avec, j'ai compris que cette bête tapie au fond de moi faisait partie intégrante de moi et de ma personnalité et que, moins je luttais contre elle et moins je souffrirais durant mes transformations. Mais bon ce n'est pas pour autant que c'est toujours facile de concilier ma part humaine, raisonnée et réfléchie, avec ma part animale, primitive et impulsive. J'apprécie quand même par moment de laisser ma bête prendre le dessus, avec un minimum de contrôle, et me libérer l'esprit en pleine nature pour me défouler un bon coup quand quelque chose ne va pas par exemple. Contrairement à beaucoup de loup, je préfère me trouver au sein du pard plutôt que de la meute à cause de mon expérience passée. Je m'y sens bien au milieu de ce pard mais bizarrement, des fois je me surprend à ressentir presque le besoin de faire parti d'une meute... Je ne sais pas si c'est la nature de ma bête qui fait ça, mais je sais qu'en général ce genre de pensée ne reste pas longtemps dans mon esprit car je ne veux absolument pas revivre ce que j'ai connu avant. Je me trouve bien mieux loti au milieu de tous ces félins où la vie me semble bien moins compliquée.
Convictions Je regrette le temps où j'étais un simple humain qui ignorait encore tout de ce monde surnaturel. Mais depuis, les choses ont bien changé. La révélation a eut lieu quelques années après ma toute première transformation et à l'époque, c'était loin d'être clair dans ma tête toutes ces histoires. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas parce que je suis un lycan que je déteste complétement les vampires. Certes, je n'irais pas pour autant faire naturellement ami/ami avec eux, mais forcément je peux comprendre que certains n'aient pas voulu volontairement devenir ce genre de créature, tout comme moi avec ma lycanthropie. Après, le fait qu'ils se soient tous révélé aux yeux du monde, ils font ce qu'ils veulent tant que ça n'affecte pas négativement ma vie. Après là où je suis moins d'accord c'est lorsque le commun des mortels commence à aborder le sujet des lycans et autres métamorphes, après les récents évènements, et du coup toutes ces histoires de vaccins. Quelques années auparavant j'aurais sûrement vu ça comme une extraordinaire occasion de retrouver ma vie d'avant. Mais maintenant que j'accepte mieux ma nature de lycan, et que je me sens un peu plus « en phase » avec ma bête, je n'aime pas spécialement l'idée que certains aient pu inventer ce vaccin dans l'idée de réduire la population de garou en général, très certainement pour de mauvaises raisons.
Signes particuliers La première chose qu'on remarque chez moi, ce sont les nombreux tatouages que je possède. Tous représente quelque chose bien sûr mais si je devais vous faire la liste de tout ça prendrait des années. Et aussi, vu que cela ne fait que depuis quelques petites années que j'ai quitté mon pays natal pour les États-Unis, il paraît que j'ai un accent plus ou moins marqué...
VIDEODROME
PERSONNAGE INVENTE, SCENARIO OU PV? Inventé (et je dirais même plus, importé et assaisonné à la sauce DMTH) ; PSEUDONYME Calliopy ; DERRIERE L'ECRAN C'est moi ! CODE DU REGLEMENT Une histoire de musique et de Dracula non ?... lol ; COMMENT NOUS AVEZ VOUS DECOUVERT? Ulysse ! Tisha ! Vous allez bientôt avoir un petit frère ! ; AVIS GENERAL SUR LE FORUM Tellement nul que je continus à rester pour un 3ème personnage... ; AVATAR UTILISE André Hamann
Dernière édition par Théodôros Delenikas le 2/8/2014, 01:01, édité 4 fois
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 23/4/2013, 23:38
Non loin du mont Olympe, Grèce – Juin 2004
J'émergeais petit à petit de mon sommeil. Le soleil illuminait déjà la tente à travers la toile, signe que ce dernier était déjà levé depuis un petit moment. A peine les yeux ouverts que j'en voyais 2 qui me regardaient et je ne pus m'empêcher de sourire en voyant, dans mon champ de vision, la propriétaire de ces magnifiques yeux en amandes.
_ Ça fait longtemps que t'es réveillée ? lui demandai-je. _ Un petit moment, je sais pas exactement. Mais j'adore te regarder dormir, me répondit-elle tout sourire avant de s'approcher vers moi pour m'embrasser.
Rien de tel que ce genre de réveil pour bien commencer une journée. Je répondis bien évidemment à son baiser, le prolongeant, l'intensifiant même tout en enlaçant celle qui était ma copine depuis plusieurs mois maintenant. Mais malheureusement on fut bien vite ramené sur terre par quelque chose qui tapa contre la toile de notre tente.
_ Hey ! Debout les amoureux ! fit bien fort une voix à l'extérieur, puis on entendit une autre voix moins audible et des rires suivirent.
On fut bien obligés d'arrêter et finalement on décida de s'habiller pour sortir rejoindre les autres déjà réveillés apparemment. A peine sorti de la tente, un magnifique soleil bien trop lumineux pour mes yeux encore fatigués nous accueillit, encore une belle journée en perspective. L'été approchait à grand pas et ça se sentait. D'ailleurs c'était bien pour ça qu'on avait décidé, avec 2 de mes amis de la fac ainsi que ma petite amie qui avait finalement accepté de nous suivre aussi, de se faire quelques jours de vacances en pleine nature à proximité même du fameux mont Olympe. Enfin un moment de liberté pour fêter en quelque sorte cette fin de première année à l'université et la fin des exams, qu'on avait tous réussi avec plus ou moins de succès chacun. Le comble, quand on y pensait, pour des étudiants en biologie que de venir passer quelques jours de vacances en pleine nature entourés de choses qu'ils avaient vu en cours. Mais là, pas de place pour les cours justement, on était là pour se vider la tête et profiter au maximum de l'arrivée de l'été dans ce magnifique paysage, sans contraintes et surtout sans stresse. Vu que la chaleur se faisait de plus en plus présente durant la journée, on avait donc profité de la fraicheur de la rivière qui passait non loin de notre campement improvisé jusqu'à ce que la déclinaison du jour nous fasse revenir à ce dernier. Quelques heures plus tard, une fois que la nuit était bien tombée, mes 2 amis préférèrent aller se coucher tandis que Julia et moi on s'isola un peu plus pour passer un moment tous les 2. On revint davantage au niveau de la rivière pour avoir une vue un peu plus dégagée du ciel nocturne. On avait une superbe vue sur les étoiles, on distinguait même très bien la Grande Ourse avec sa fameuse forme de casserole, mais aussi sur la pleine lune parfaitement ronde qui dominait le ciel avec sa blancheur. Tout était calme, de quoi se sentir seul au monde ce qui nous allait très bien. Sauf qu'un hurlement de loup déchira soudainement ce silence, ce qui nous surpris tous les 2. C'était bien la première fois qu'on entendait un cri de loup, depuis qu'on avait posé notre campement ici, et on ignorait même qu'on pouvait en trouver ici.
_ Tu crois qu'on crains quelque chose ?... me demanda Julia pas franchement rassurée. _ Hum je pense pas, j'ai l'impression que ça avait l'air assez lointain quand même.
Je tentais de me montrer rassurant mais moi même je commençais à m'inquiéter un peu tout de même. Finalement le silence revint vite et on se refocalisa sur nous 2 mais au bout d'un certain temps, des bruits inquiétants se firent à nouveau entendre. On avait l'impression qu'il y avait du mouvement pas loin, ensuite qu'il y avait comme des sortes d'aboiements, de grognements et surtout... Des cris à glacer le sang, des cris humains cette fois et qui semblaient venir de là où se trouver les tentes. Julia et moi on se regarda, la panique pouvait se lire dans nos regards respectifs. On eut quelques secondes d'hésitation entre la peur, qui nous paralysait pour le moment, et l'inquiétude de savoir ce qui était en train d'arriver à nos amis en ce moment même. Finalement on finit par se précipiter vers le campement, on se devait d'aider nos amis et prendre la fuite avec eux, c'était inimaginable de les laisser sur place comme ça. Pourtant, si j'avais su à ce moment là ce qui allait m'arriver... Une fois arrivés sur place, une vision d'horreur nous attendait. Du sang, éparpillé partout et qui provenait des 2 corps déchiquetés, ce qu'il restait de nos amis. Julia ne put s'empêcher de laisser échapper un cri de terreur tandis que moi, j'étais bien trop choqué pour émettre le moindre son. Mais ce n'était pas terminé, des grognements se firent à nouveau entendre et je vis un loup qui se trouvait non loin de nous... Non, 2 loups en fait... Ou en fait peut être plus vu que ça bougeait aussi dans les buissons qui se trouvaient à proximités. En fait mes neurones étaient bien trop sollicités par la peur pour que je puisse réfléchir et raisonner convenablement. Sur le moment, les derniers trucs dont je me souvienne, ce furent la main de Julia que je serrais extrêmement fort dans la mienne et la vision d'un loup qui se jeta sauvagement sur nous...
Hôpital de Thessalonique, Grèce – Quelques jours plus tard
_ ...et maintenant tu vas devoir assumer tes actes ! Tu me déçois, je pensais que tu te maitrisais un minimum et que je pouvais compter sur toi. Enfin bref en tout cas compte pas sur moi pour m'occuper de lui, tu répareras tes conneries toi même ! De mon côté j'ai d'autres trucs plus préoccupant à faire que de prendre un nouveau sous mon aile. _ Mais... J'ai déjà dit que j'étais désolé, que je pensais pas faire ça... _ Oué beh tu t'excuseras auprès de lui, et t'en profiteras pour lui apprendre les bases. Ça sera une manière de te racheter et de prouver que ta place est toujours parmi nous. Or de question que ma meute compte 2 abrutis incontrôlables !
J'avais l'impression que ce que j'entendais malgré moi allait me transpercer les tympans tellement le son me paraissait soudainement fort, enfin surtout une des 2 voix qui semblait plus forte que l'autre et bien plus froide et imposante du coup. Petit à petit je sentais que je revenais à moi et que je reprenais enfin possession de mon corps. Malheureusement cela voulait également dire que ce dernier se réveillait à son tour et ce fut tout une série de douleurs qui se manifestèrent les unes après les autres de la tête aux pieds. Mes paupières étaient horriblement lourdes mais j'arrivai quand même à les ouvrir, me laissant d'abord une vision floue puis qui devint un peu plus net à chaque seconde.
_ Et doucement vous 2, on est dans une chambre d'hôpital et notre malade commence tout juste à émerger, fit une voix féminine bien plus douce et agréable à entendre, puis une jeune femme s'approcha de moi. _ Où est ce que je suis ? demandai-je encore à moitié dans les vapes, d'une voix étranges formée par des cordes vocales qui n'avaient pas dû fonctionner depuis un petit moment. Les autres, où sont... _ Du calme tout va bien. T'es à l'hôpital, t'as besoin de repos, me coupa-t-elle.
Je commençais à vouloir me redresser mais cette jeune femme me força, avec douceur tout de même, à rester allonger insistant sur le fait que j'avais vraiment besoin de repos. En même temps vu mon état, je crois que je ne pouvais pas la contredire. Un mal de crane terrible venait de me prendre, j'avais mal partout. En fait je n'avais pas vraiment de mot pour vraiment décrire comment je me sentais à cet instant présent, à part dire que je me sentais vraiment mal et plutôt étrange. Quelque chose au fond de moi me gênait mais je n'aurais su dire quoi exactement. A vrai dire je me sentais bien trop fatigué et endoloris pour réfléchir et me prendre la tête avec quoique ce soit. La jeune femme s'éloigna du lit, dans lequel j'étais allongé, et s'approcha des 2 hommes qui se trouvaient également dans la chambre pour les pousser davantage vers la porte.
_ Pour le moment je crois que les explications et l'apprentissage des bases peuvent attendre un peu, on devrait plutôt le laisser se reposer, fit-elle remarquer tout en sortant avec les 2 hommes de la chambre.
Je me demandais de quoi elle pouvait bien parler mais à vrai dire, je n'avais pas la force de lutter davantage contre la fatigue, ni contre mes paupières qui pesaient chacune une tonne. Je retombai dans l'inconscience du sommeil et si j'avais su à ce moment là ce que l'avenir proche me réservait, j'aurais tout fait pour rester dans cette inconscience et ne jamais me réveiller à nouveau pour affronter la dure réalité qui m'attendait. La réalité réservée à un pauvre humain qui n'avait en fait plus rien d'humain à présent. Quelques jours après mon réveil, je quittais l'hôpital et fus bien obligé de suivre la jeune femme ainsi qu'un des 2 hommes qui avait été présent à mon réveil. Pas celui qui avait une forte voix imposante, mais l'autre. Je ne comprenais pas pourquoi je devais à tout prix les suivre, voir pourquoi seuls eux étaient venus me voir à l'hôpital, tout comme je ne comprenais pas pourquoi ils arrêtaient pas de me dire que je devais leur faire confiance et qu'on devait être à tout prix dans un lieu sûr pour que je puisse enfin avoir des explications. Moi tout ce que je voulais c'était retourner chez moi, auprès des gens que je connaissais. Malgré mes réticences je finis par accepter de jouer le jeu et de les suivre, en me disant que plus vite j'en aurais terminé avec eux et plus vite je pourrais retourner à ma vie d'avant. Enfin ça c'était ce que je pensais... J'ignorais qu'une toute autre vie m'attendait, complétement différente. Tellement différente qu'en réalité il me serait quasiment impossible de retrouver ma vie d'avant. Nausicaa et Yoannis, c'étaient les noms de mes 2 « kidnappeurs » si je pouvais dire ça comme ça, vu la manière dont ils m'ont presque forcé à les suivre à ma sortie d'hôpital. En réalité ils n'avaient rien de kidnappeurs car s'ils avaient agi ainsi c'était qu'ils n'avaient pas vraiment eut le choix. Ma vie se passera à présent avec eux et les autres membres de la meute... Oui c'est bien ça, une meute parce que maintenant j'étais un loup, enfin plus précisément un lycanthrope hybride... Ce fut juste après ce genre de révélations, complétement stupides à mes yeux, que je les regardai tous les 2 en me demandant lequel avait besoin d'être interné avant l'autre. Je commençais à en avoir sérieusement marre de leur comportement plus que douteux sauf que malheureusement pour moi, ils étaient bien plus proche de la vérité que je ne le pensais et la première pleine lune prévue sur le calendrier m'en apporta la preuve formelle.
Je n'avais jamais connu ça auparavant, cette douleur effroyable qui me parcourait tout le corps sans comprendre d'où ça venait vraiment. Cette impression de vouloir exploser de l'intérieur pour faire sortir quelque chose, un truc sauvage et incontrôlable tapis au fond de moi qui ne demandait qu'une chose : sortir une bonne fois pour toute et prendre le dessus. Yoannis, celui qui apparemment m'avait transformé et à cause de qui j'étais comme ça à présent, était également celui qui du coup était chargé de tout m'apprendre. Il était donc obligé d'assister et de m'aider pour ma première transformation. Il n'arrêtait pas de me dire de ne pas lutter et de laisser sortir la bête en moi, que ça serait moins douloureux. Mais comment ne pas lutter contre quelque chose de totalement contre nature qui tente de prendre le dessus sur vous ? Quoiqu'il en soit, cette torture se calma enfin mais à vrai dire, je n'eus pas énormément de souvenirs de ma toute première nuit de loup. Tout ce que je me souvins essentiellement ce fut cette bestialité et cet instinct primitif que je ne soupçonnais même pas avoir en temps normal. Ces derniers avaient été quasiment les seuls maitres à bords pour guider tous mes faits et gestes. L'autre truc dont je me souvins ensuite, ce fut tout simplement lorsque je repris mes esprits et ma forme humaine, nu comme un ver et la bouche en sang. A quelques mètres de moi se trouvait une biche éventrée. J'étais assis, recroquevillé sur moi même, en train de fixer l'animal mort. J'étais complétement paumé, limite en état de choc, tremblant de la tête aux pieds. Nausicaa, qui était en réalité la fille du chef de meute ou ulfric comme ils disaient tous, avait été la première à avoir retrouvé ma trace. Selon elle, j'étais devenu complétement intenable et elle était contente de m'avoir retrouvé en voyant que je n'avais apparemment pas fait plus de dégâts que d'avoir tuer une biche. Je me souvins aussi à ce moment là lorsqu'elle me prit dans ses bras, en voyant dans quel état psychologique j'étais, de sa voix douce qui tentait de me calmer et des larmes que je n'avais pas pu retenir, laissant s'évacuer tout ce que j'avais pu contenir depuis la révélation de ma nouvelle nature de lycan. Moi, Théodôros Delenikas, qui était à la base un simple humain ayant grandi dans une famille tout ce qu'il y a de plus banale, ayant eut une scolarité tout à fait normale jusqu'à vouloir faire des études de biologie, je venais de devenir une créature surnaturelle, une bête curieuse, un monstre de foire...
Territoire de la meute de Dimitrios, Nord de la Grèce – Courant 2008
Dans la vie, beaucoup de chose s'apprennent, même la lycanthropie. Au fil des années j'ai commencé à apprivoiser la bête qui sommeille en moi, ou en tout cas j'ai commencé à vivre avec et à l'accepter. Certes il y avait encore du boulot à faire mais j'arrivais petit à petit à faire le « deuil » de ma vie humaine, à accepter ma nouvelle nature et à me maitriser un minimum une fois transformé. Tout ça grâce à l'aide de Yoannis qui du coup, étant le responsable de mon changement de nature, devait se charger de m'apprendre tout ça ainsi que la vie en meute. Et oui car du coup depuis je faisais parti intégrante de la meute de Dimitrios, celle dont le territoire s'étend sur une bonne partie du Nord de la Grèce, et autant vous dire que c'est loin d'être une partie de plaisir... Je suis le seul hybride parmi tout ces pur sang, la pièce rapportée non désirée, le seul ayant encore du mal à se maitriser totalement et qui nécessite toujours d'être surveillé, le boulet qui freine le reste de la meute. Et avec Dimitrios comme ulfric, cela n'arrangeait en rien les choses. Il aime quand les choses filent droit, quand les ordres sont exécutés à la secondes et quand ça se passe comme il le désire. En gros, il ne considère pas les membres de sa meute comme des amis mais plutôt comme des soldats opérationnels toujours prêts à exécuter ses ordres. Enfin bref, très souvent je ne me sens absolument pas à ma place dans cette meute mais malheureusement, cette dernière m'est indispensable pour mes débuts de vie de loup et pour éviter que je dérape à chaque transformation. Du coup je suis plutôt mal vu par les autres membres et Dimitrios n'arrange pas vraiment les choses. Comme cette fois où il avait voulu me tester en quelque sorte, face à une jeune vampire.
J'étais sous ma forme animale, face à cette jeune vampire à genoux que les autres avaient capturé et réussi à maitriser grâce à des chaines en argent. Vu qu'elle n'était pas très puissante, à cause de son jeune âge vampirique, et qu'elle ne représentait donc pas une grosse menace, Dimitrios avait voulu la garder pour quelque chose d'un peu spécial. Il avait insisté pour que ce soit moi qui la tue. Une manière de lui prouver ce dont j'étais capable après ces quelques années à être lycan dans sa meute. Il savait très bien que j'étais en quelque sorte le maillon faible de sa meute et espérait bien remédier à cela en m'endurcissant un peu plus. Sauf que c'était loin d'être la meilleure méthode. Vivre en meute m'avait fait découvrir les joies de l'empathie qui unissait les membres d'une même meute et aidait plus ou moins à la communication lorsque nous étions sous notre forme animale. Donc, en plus des grognements et des aboiements féroces de mon chef pour me donner l'ordre d'attaquer et de me débarrasser une bonne fois pour toute de ce vampire, je pouvais également sentir son impatience et sa colère. Sentiments amplifiés par les autres membres de la meute présents à ce moment là et qui ressentaient plus ou moins la même chose que Dimitrios. Le soucis c'était que je ne bougeais pas d'un poil, j'étais en plein blocage. Je ne cessais de fixer la vampire dans les yeux, où j'y voyais de la peur et de la détresse, en tout cas aucune agressivité. Je me disais qu'elle non plus n'avait peut être pas choisi de devenir ce genre de créature, que tout comme moi elle n'avait pas eut le choix et avait subi ce changement de nature contre son grès. Au fond, elle était devenue une créature aussi bestiale que moi, alors pourquoi mériterait-elle de mourir plus que moi ? Pourquoi mériterai-je de vivre plus qu'elle ? Je ne pouvais m'empêcher de m'identifier à elle et cela m'empêchai d'agir et d'exécuter les ordres que m'aboyait mon ulfric. Finalement, ce dernier en eut marre que je ne fasse rien et agit à ma place. Il tua violemment la vampire, ce qui me ramena définitivement sur terre, et me fit bien comprendre par la suite sa colère et son méprit à mon égard.
Tout ça pour dire que, j'étais très loin d'être parmi les favoris dans l'estime de Dimitrios, voir chez la plupart des membres de la meute en général. Le seul avec qui ça passait pas trop mal c'était Yoannis, vu que je passais la plupart de mon temps de loup avec lui du coup. Même si au départ ce fut difficile car il était le responsable de mon changement de nature et de ma situation actuelle, au final je réussis par ne plus trop lui en vouloir et on finit par sympathiser un minimum. Après tout je ne pouvais que me montrer reconnaissant qu'il puisse m'apporter son aide, pour éviter que je ne devienne une bête sauvage incontrôlable à chaque transformation. Ah si, il y avait également Nausicaa, la fille de Dimitrios et pourtant presque l'opposée de ce dernier dans sa façon d'agir. Elle s'était toujours montrée prévenante avec moi dès le début, consciente que ce que j'étais en train de vivre était loin d'être facile à accepter. Elle ne comprenait absolument pas la façon de faire de son père ainsi que la manière dont me jugeaient par conséquent les autres loups. Du coup, le courant passa forcément entre nous, elle était la seule à qui je pouvais me confier quand ça n'allait pas ce qui nous rapprocha inévitablement. Un rapprochement qui dépassa bien vite le stade de simples amis...
QG de la meute, Nord de la Grèce – Septembre 2009
_ Tu crois vraiment que c'est une bonne idée ?..., fis-je inquiet. _ Il se pose de plus en plus de questions, ça va devenir inévitable. Autant lui dire plutôt qu'il finisse par l'apprendre indirectement, ce qui serait sûrement pire. T'en fais pas, je saurais lui parler et trouver les mots pour pas que ça vire au drame, me répondit Nausicaa avec un petit sourire rassurant puis elle déposa un léger baiser sur mes lèvres.
Je ne pus m'empêcher de lui sourire en retour, mais mes inquiétudes étaient toujours présentes. On attendait son père qui devait nous rejoindre dans la pièce principale du QG. QG qui appartenait à la meute depuis des générations, lieu idéal lorsque les membres avaient besoin de se réunir en toute discrétion car il était bien caché en pleine forêt et seul les loups appartenant à la meute savaient où il se trouvait. C'était donc là qu'on avait décidé, Nausicaa et moi, de donner rendez-vous à Dimitrios pour lui parler de quelque chose d'important. Quelque chose dont je n'étais pas du tout pressé qu'il soit au courant car je craignais fortement sa réaction qui, je le savais déjà, n'allait pas du tout être bonne. Ce dernier finit par arriver, inquiet que sa fille ait quelque chose d'important à lui dire, puis cette dernière préféra s'isoler avec son père dans une autre pièce juste à côté, me laissant seul. Dans l'immédiat je me demandais ce qui était le pire entre le silence pesant maintenant que j'étais seul et que j'appréhendais, ou bien la future réaction de celui qui était sur le point d'apprendre qu'il allait être grand-père ?... Vu le peu d'estime que Dimitrios avait à mon égard, ce dernier avait du coup toujours vu d'un mauvais œil le rapprochement entre Nausicaa et moi. L'ulfric préférerait largement que sa fille fréquente un pur sang plutôt qu'un simple hybride comme moi, mais jusqu'à maintenant il n'avait pas trop osé s'immiscer entre nous de peur de braquer sa fille, se disant que ça n'était sûrement qu'une passade.
Sauf qu'il était plutôt loin du compte et que depuis, un imprévu avait pointé le bout de son nez et avait élu domicile dans le ventre de Nausicaa. Cette dernière m'avait mis rapidement au courant qu'elle était enceinte et, vu les risques liés à notre espèce, j'avais tout de suite cherché à la dissuader de garder le bébé malgré le fait qu'au fond j'étais quand même content d'apprendre ce genre de nouvelle. Néanmoins, j'avais une louve têtue en face de moi qui ne comptait pas capituler face à mes inquiétudes et qui trouva les mots pour me faire changer d'avis. Cette dernière s'arrangea ensuite avec le vargamor de la meute pour qu'il l'aide à mener à bien cette grossesse malgré les pleines lunes, tout en nous mettant en garde que ça restait quelque chose de risqué. Le sorcier usait donc de sa magie pour plonger Nausicaa dans un coma durant les nuits de pleine lune, ce qui empêchait sa bête de se manifester. En apparence cela semblait extrêmement simple et inoffensif, mais en réalité c'était aussi éprouvant pour le vargamor que pour la louve ce qui me faisait craindre le pire à chaque fois. Il y eut donc 2 pleines lunes de suite pendant lesquelles Nausicaa fut plongée dans un profond coma et pendant lesquelles elle n'était donc pas présente avec le reste de la meute lorsque nous étions tous transformés. Ce qui avait naturellement poussé Dimitrios à se poser des questions sur l'absence de sa fille. Le tenir au courant allait devenir quelque chose d'inévitable, comme l'avait fait remarquer Nausicaa, et puis surtout le changement de morphologie de cette dernière au fil des mois allait bien finir par tout révéler. Quelques bruits, venant d'à côté, finirent par me sortir de mes pensées puis je vis Dimitrios débouler en trombe dans la pièce et se diriger dans ma direction.
_ Toi !..., fit-il en me pointant du doigt l'air fou furieux, puis il me colla une bonne droite sans même que j'eus le temps de penser à esquiver. _ Papa arrête ! fit Nausicaa tout en se précipitant entre son père et moi pour éviter que ça dégénère encore plus. _ Si tu crois que je vais laisser un sale hybride minable comme toi salir ma lignée ! Je ne laisserais jamais ma fille accoucher d'un bâtard, elle mérite bien mieux que ça et bien mieux que toi ! rajouta-t-il la voix pleine de haine pendant que j'essuyais du revers de ma main le sang qui s'était mis à couler de ma bouche. _ Nausicaa est quand même bien mieux placée que vous pour savoir ce qu'elle veut ou pas, elle est assez grande pour faire ses choix ! rétorquai-je froidement, en ayant marre que Dimitrios me traite toujours comme un moins que rien. _ Théo, laisses nous et sors. Je te rejoindrais plus tard, m'ordonna soudainement Nausicaa.
On ne put s'empêcher, Dimitrios et moi, de se lancer un dernier regard haineux puis je finis par partir laissant seuls le père et la fille. Ma joue gauche me lançait toujours autant mais c'était rien comparé à la colère que je ressentais. Je sentais que cela agitait ma bête mais malheureusement pour elle, il faisait encore jour donc je ne pouvais pas la laisser sortir pour me défouler un bon coup. Marcher en pleine forêt m'aiderait certainement à me calmer également et serait bien moins dangereux que de laisser sortir une bête sauvage en liberté.
Territoire de la meute de Dimitrios, Nord de la Grèce – 2 mois plus tard
Déjà la quatrième pleine lune durant laquelle j'allais laisser Nausicaa entre les mains du vargamor de la meute. Sauf qu'au fil du temps, je m'inquiétais de plus en plus au sujet de cette dernière. Notamment depuis la dernière pleine lune en date où j'avais bien remarqué que, au réveil de son « coma artificiel », la louve semblait bien moins en forme que les autres fois et avait mis un peu plus de temps que d'habitude de s'en remettre. Le vargamor aussi, de son côté, avait trouvé cela un peu plus éprouvant que les 2 premières fois. Enfin bref tout ce que je pouvais en conclure c'était que, si déjà au bout de la 3ème pleine lune ça commençait à devenir plus difficile à supporter, qu'est ce que ça allait donner pour les pleines lunes suivantes ?... De mon côté, je me sentais plus spectateur qu'autre chose. J'avais beau parler de mes inquiétudes à Nausicaa, surtout concernant son état de santé, mais elle cherchait toujours à me rassurer. Même si quelque part je le voulais, je ne pouvais pas la forcer à interrompre cette grossesse, et puis de toute façon plus le temps avançait et plus cela allait devenir difficile de le faire. Surtout que j'avais bien l'impression que l'instinct maternel de sa bête semblait déteindre sur elle. Elle commençait à s'attacher de plus en plus au petit être qui prenait vie dans son ventre et il ne faisait aucun doute qu'elle allait devenir une future mère prête à sortir les crocs pour protéger à tout prix sa progéniture. Mais pour ça fallait-il encore que cette grossesse arrive à terme sans encombre, et je commençais sérieusement à douter et à m'inquiéter à ce niveau là. Le vargamor de son côté semblait persuadé que cela pouvait fonctionner jusqu'au bout, que 4 semaines complètes seraient assez à chaque fois pour se remettre de la pleine lune qui aura précédé. Et en plus de ça je devais faire avec la tension toujours aussi forte qui régnait entre Dimitrios et moi, qui du coup s'était aussi étendue à d'autres loups qui partageaient la même opinion que ce dernier. Seul Yoannis était de mon côté mais bon, cela n'empêchait pas que je me sentais encore plus non désiré dans cette meute. Si je restais encore c'était surtout pour Nausicaa, tout comme si Dimitrios ne m'avait pas encore viré de sa meute c'était à cause d'elle également. L'un comme l'autre on savait très bien qu'elle était attachée à nous 2 et on savait qu'elle serait malheureuse si l'un de nous 2 l'obligerait à couper les ponts avec l'autre. En gros, les choses s'envenimaient petit à petit en silence ce qui ne présageait rien de bon, car le jour où ça déraperait valait mieux ne pas assister à ça à mon avis. Mais bon, dans l'immédiat ce n'était pas ça que je craignais le plus, c'était plutôt la future pleine lune qui allait arriver d'ici quelques instants. Autant quelques années auparavant je craignais les pleines lunes car c'était le moment où j'étais obligé de me transformer, autant maintenant je les craignais pour une tout autre raison.
_ Ne t'en fais pas, tout va bien se passer comme les autres fois, me fit Nausicaa d'une voix douce qui se voulait rassurante pendant que je la prenais dans mes bras. _ J'espère bien. _ On se retrouvera demain matin, toi après avoir gambadé toute la nuit en pleine forêt et moi après avoir comaté, c'est le cas de le dire, rajouta-t-elle avec un petit sourire amusé mais ce dernier s'effaça petit à petit en voyant que je la regardais toujours aussi inquiet. _ Écoutes je m'inquiète vraiment pour toi, j'ai peur que ça tourne mal et qu'il t'arrive quelque chose de grave. Plus ça va et plus je me dis qu'on aurait dû mettre un terme à tout ça dès le début, qu'on aurait pas dû continuer..., fis-je en ayant l'impression de me répéter encore une fois, mais c'était réellement ce que je pensais. _ Et moi je te dis que tout se passera très bien. C'est normal que je me sente fatiguée à chaque fois, mais tant que je m'en remet c'est le principal non ? Si d'autres on réussit avant moi, alors pourquoi je n'arriverais pas moi non plus à mener cette grossesse à terme sans problème ? me répondit-elle sûre d'elle tout en tenant mon visage entre ses mains, puis elle m'embrassa tendrement.
De toute façon, pour la pleine lune qui était sur le point d'arriver, c'était trop tard pour faire autrement. Quelques minutes plus tard, j'étais accoudé contre l'un des murs de la pièce du QG où le vargamor et Nausicaa passaient toutes leurs nuits de pleine lune à présent, les bras croisés et l'air extrêmement pensif. La louve était allongée et le sorcier avait commencé ses incantations dans une langue qui m'était totalement inconnue, plongeant petit à petit cette dernière dans le coma qui arrêtait le processus de transformation forcée par la pleine lune. C'était contre nature pour un lycan de ne pas se transformer à cette période là. C'était essentiellement pour ça que c'était dangereux car la louve en question devait limite se battre contre sa propre bête pour éviter la transformation, tout comme le vargamor mettait à mal son endurance et sa résistance psychique pour utiliser sa magie et aider la louve à se battre contre sa propre nature. J'étais perdu dans mes pensées pendant que je regardais la magie opérer sur Nausicaa. Bizarrement, je n'arrivais pas à me résoudre à quitter la pièce et quitter des yeux celle à qui je tenais plus que tout. Je n'aurais pas su l'expliquer, mais cette fois je le sentais vraiment pas, j'avais un mauvais pré sentiment dont je n'arrivais pas à me débarrasser ce qui me perturbait encore plus. Finalement, ce fut Yoannis qui me sortit de mes pensées en me faisant remarquer qu'il était temps qu'on sorte. Comme d'habitude, une fois sous ma forme animale je dus affronter les ressentis de Dimitrios et des autres loups qui ne cachaient absolument pas ce qu'ils pensaient à mon égard. Et comme d'habitude, je n'avais pas vraiment d'autres choix que de faire avec et attendre avec impatience que cette nuit de pleine lune se termine. Une nuit qui aurait pu se passer comme les autres, chacun occupé à vérifier que tout se passe bien sur notre territoire, si seulement il n'y avait pas eut ce « truc » étrange qui semblait flotter dans l'air et nous affecter tous, nous poussant à tous nous rejoindre non loin du QG. C'était comme un ressentie bizarre, un appel qui fini pas tous nous réunir au même endroit. En réalité c'était le vargamor qui avait très certainement utilisé sa magie pour nous pousser à tous venir ici. Le vargamor... Ici, en dehors du QG et non avec Nausicaa... Tout le monde se mit à craindre le pire pour la suite et tout le monde avait raison de faire ça. Il ne fallut pas plus qu'un « Je suis désolé, j'ai fais ce que j'ai pu mais elle n'a pas supporté... J'ai rien pu faire pour la sauver » d'un air triste pour que tout le monde comprenne que cette fois, ça s'était mal passé et que Nausicaa n'avait pas survécu. Et là, tout alla très vite...
Tout d'abord la tristesse et le choc parmi les membres de la meute, moi y compris du coup, après avoir appris la mort d'une des notre. Puis juste après, la colère, une immense colère venant essentiellement de Dimitrios d'abord puis qui s'étendit petit à petit aux autres loups et qui m'était entièrement destinée. J'étais celui qui avait osé, certes sans l'avoir voulu, mettre enceinte la fille de l'ulfric et voilà qu'elle venait tout juste de perdre la vie à cause de cela. A cause de moi donc. Je compris aussitôt qu'il ne fallait absolument pas que je reste dans les parages sans bouger, car ça allait vraiment mal tourner pour moi. D'ailleurs j'eus à peine le temps d'entendre un bref aboiement de Yoannis qu'on aurait pu littéralement traduire par « Fuis ! VITE ! », en plus des grognements féroces de Dimitrios et de ses compagnons, que je déguerpis aussitôt. Cette fois c'était certain, maintenant que la seule raison de ma présence dans cette meute avait disparu et que j'en étais indirectement la cause, je pouvais songer à mettre une croix sur mon appartenance à la meute. Mais dans l'immédiat, ce qui me préoccupait le plus c'était de fuir la colère de mon ulfric et des autres qui venaient de recevoir l'ordre de me traquer pour que je n'échappe pas à ma sentence. Je courais comme jamais je n'avais couru auparavant, boosté par les aboiements sauvages de ce que je pouvais appeler à présent mes ex compagnons de meute qui se trouvaient à mes trousses. Si l'un d'eux réussissait à m'attraper, je ne donnais pas cher de ma peau pour la suite des évènements. On parcouru des kilomètres comme ça, arrivant presque à la limite du territoire de Dimitrios, c'est à dire la frontière gréco-bulgare. Malgré mon instinct de survie qui continuait de me dire de fuir à tout prix, je commençais quand même à fatiguer et je sentais que les autres gagnaient du terrain sur moi. Finalement, ce fut le second de Dimitrios qui bondit et me sauta dessus, me mettant direct à terre. S'en était fini de la course, et qui sait peut être de moi également... L'ulfric arriva sur place juste après et son second s'écarta pour lui laisser faire son boulot de chef qui m'en voulait à mort. Maintenant qu'il n'avait plus de raison de se retenir, j'allais devoir faire face à des mois de haine à mon égard sans pouvoir fuir cette fois. Mon regard était rivé sur les crocs de Dimitrios et son air agressif. Je me relevai, ne faisant pas du tout le fier, et l'ulfric n'attendit pas une quelconque autorisation pour me sauter dessus et donner son premier coup de crocs. Une bagarre de loups exactement comme on pouvait voir chez les vrais loups sauvages. Morsures, griffures, aboiements, couinements de douleur... Au bout de quelques minutes, j'étais à terre, des blessures et du sang un peu partout sur mon corps. Bien sûr, moi pauvre petit hybride ne pouvait pas rivaliser face à un puissant ulfric pur sang et chef de sa meute depuis des années. Même si Dimitrios avait également quelques blessures, elles étaient bien plus superficielles que les miennes. A ce moment là, l'ulfric pouvait m'achever sans difficulté, mais au lieu de ça il me lança un dernier regard haineux et s'en alla tout en ordonnant aux autres de le suivre et de me laisser. Je compris bien vite que vivre avec la tristesse d'avoir perdu celle que j'aimais, accompagné par la culpabilité vis à vis des raisons de sa mort, était une bien meilleure sentence aux yeux du chef que la mort elle même.
Le silence régna à nouveau. J'étais toujours allongé par terre, en même temps mes multiples blessures m'empêchaient de vraiment bouger, je n'avais plus qu'à attendre que mon métabolisme de lycan répare tout ça à son rythme. Maintenant que la peur, ressentie pendant la fuite et la bagarre qui s'en est suivi, avait disparu je devais affronter l'immense tristesse d'avoir perdu Nausicaa. J'avais l'impression qu'on venait de m'arracher littéralement une partie de moi et cette douleur était bien plus éprouvante que les blessures physiques qui couvraient mon corps. La pleine lune m'empêchait encore de reprendre forme humaine mais derrière l'apparence de loup, nul doute que l'humain que j'étais était effondré et en larme, même si elles étaient fictives du coup. Quelques heures plus tard, juste avant la levé du jour et la fin de l'effet de le pleine lune, je vis Yoannis pointer le bout de sa truffe tenant un sac à dos dans sa gueule. C'était quelques vêtements que j'enfilai une fois ma forme humaine retrouvée dès l'aube. Malgré les ordres de Dimitrios, le jeune loup était quand même venu me voir et voir comment j'allais. Il semblait vraiment désolé de tout ce qui m'était arrivé cette nuit là, et c'était sûrement l'un des seuls de la meute à penser ça à mon avis. Finalement, je l'appréciais vraiment bien ce Yoannis. Mais malheureusement, c'était la dernière fois qu'on se voyait maintenant que j'étais exclu de la meute de Dimitrios, il ne fallait pas que je continus à trainer sur son territoire. J'étais enfin libérée de cette meute dans laquelle je ne m'étais jamais senti à ma place mais en même temps, le loup en moi craignait de vivre en solitaire. Je fis mes adieux à Yoannis et traça ma route. Mes blessures étaient toujours présentes et légèrement douloureuses encore, mais pas assez pour m'empêcher de bouger enfin et la plupart avait commencé à bien cicatriser. Ce fut le début de ma vie de loup solitaire à errer à droite à gauche.
Camp gitan de Shreveport, États-Unis – Février 2014
Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. La pleine lune allait arriver demain et je le sentais, enfin plutôt ma bête le sentait. Mais, même si c'était la nuit, je n'avais pas pour autant envie d'aller faire un tour en forêt sous ma forme de loup. Du coup j'avais rallumé la lumière et allumé également la télé, me disant qu'en zappant je finirais sûrement par trouver le sommeil. Sauf qu'entre les rediffusion de vieux épisodes de séries, les pornos et autres documentaires complétement inintéressants à la « chasse, pêche et traditions » je commençais à perdre plus patience qu'autre chose. Finalement je laissai la télécommande sur mon lit, attrapai une cigarette et allai fumer accoudé au rebord de la fenêtre de ma roulotte. Je lâchai un premier nuage de fumée tout en regardant certaines étoiles qui arrivaient à percer à travers le ciel nuageux. Pendant que je laissais gentiment vagabonder mes idées, des mots venant de ma télé m'interpelèrent comme « ulfric », « meute » ou encore « lycan ». Je prêtai aussitôt attention à la télé pour voir que j'avais laissé cette dernière sur un chaine d'info qui rediffusait une des infos les plus importantes de ces derniers jour : la mort de l'ulfric de la meute de Shreveport, un certain Jeremiah Kellog. Je regardais les images qui défilaient sur l'écran sans vraiment écouter en fait. Tout cela me rappelait forcément le temps où j'étais dans mon ancienne meute, le temps où j'étais encore sous les ordres de Dimitrios. Pleins de souvenirs, dont je préférais éviter de penser, revinrent à la surface. Depuis, les choses avaient bien changé. Le premier truc que j'avais fait lors de ma vie de loup solitaire, ce fut de revoir mes parents. J'avais donc traversé discrètement le territoire de mon ancien ulfric pour aller un peu plus au sud de la Grèce, à Corinthe ma ville natale. A ce moment là ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas vu mes parents. Ces derniers ignoraient bien évidemment tout de ma nouvelle nature de lycan et je leur avait dit que si je ne leur avait pas rendu souvent visite c'était pour mieux me concentrer sur mes études. Quelque part ce n'était pas faux, continuer mes études avait été un bon moyen de garder un semblant de vie normale et de ne pas avoir pété complétement un câble au tout début de ma vie de loup. D'ailleurs j'avais réussi à avoir mon diplôme en biologie, le premier qu'on pouvait obtenir à l'université, mais du coup je n'avais pas cherché à continuer ni même à me trouver un boulot vraiment stable. J'avais donc profité de mon petit séjour chez mes parents pour récupérer quelques affaires et les avait quitté en leur disant que cette fois je comptais partir loin et pendant un bon moment.
Tellement loin que j'avais décidé de quitter carrément le vieux continent histoire de voir de nouveaux horizons. Le pays de l'oncle Sam me disait bien et plus particulièrement la Louisiane avec ses bayous, son climat agréable et surtout sa culture bien particulière. Les grosses villes surpeuplées du style New York et compagnie ne m'attiraient pas vraiment à vrai dire. Et je m'y sentis tellement bien dans cette Louisiane que je finis même par m'y installer vraiment, plus particulièrement à Shreveport où je trouvai du boulot. Et dans tout ça, pourquoi le pard ? Tout simplement parce que j'avais cherché à tout prix d'éviter tout contact avec la meute qui se trouvait dans cette ville. La nature de ma bête me poussait à vivre en groupe plutôt qu'en solitaire, mais pour le moment or de question de vivre au sein d'une meute. Je craignais trop de revivre ce que j'avais vécu dans le passé et cela me rappellerait forcément ma vie passée que j'avais cherché à laisser de côté lorsque j'avais quitté la Grèce. Du coup j'avais trouvé refuge au milieu de ce pard depuis un peu plus d'un an maintenant et j'avais été bien content de tomber sur un chef de groupe comme Micah, bien plus tolérant et sympathique que l'unique chef que j'avais connu jusqu'à présent. Pourtant, quand j'entendais parler de meute de loup comme c'était le cas en ce moment en regardant la télé, je me surprenais presque à être nostalgique de la vie en meute. Moi, ou plutôt le loup qui m'habitait, semblait en manque de quelque chose mais je me reprenais très vite en pensant que j'étais bien mieux loti et tranquille ici qu'au sein d'une meute. Je jetai ma clope dehors puis refermai la fenêtre avant de me retrouver à nouveau sur mon lit. Je n'avais toujours pas envie de dormir. Je jetai un bref coup d'œil à ma guitare, peut être que me vider la tête en grattant les cordes de cette dernière m'aiderait, puis finalement je portai à nouveau mon attention sur la télé. Ils parlaient toujours de cet ulfric qui venait de se faire tuer et se mirent également à parler de la lupa de ce dernier devenue veuve du coup et qui était encore enceinte, d'ailleurs sur les images on voyait bien son ventre rebondi... J'éteignis aussitôt la télé et décidai de sortir de ma roulotte tout en éteignant à l'intérieur et en prenant la direction de la forêt. Finalement, me défouler sous ma forme animale serait un très bon moyen de me vider la tête et de trouver enfin le sommeil...
Dernière édition par Théodôros Delenikas le 2/8/2014, 01:03, édité 4 fois
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 23/4/2013, 23:39
*saute sur Théo*
BIENVENUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ma belle ^^ enfin Re!!
*viole Théo au passage*
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 23/4/2013, 23:43
*Théo est choqué, mais Ulysse aime ça se faire violer par Luna* xD
Merciiii :38:
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 00:13
Au pard... Tiens tiens... Re
And we are doomed to play
♦ Life is full of chapter. Just because you have one that`s bad doesn`t mean the book`s finished ♦
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SOBRIQUET : Gedauphin MISSIVES : 6790 ACTE DE PROPRIETE : Ziamsboy ♦ lordbryndenrivers ♦ The Meteors
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 01:42
Monsieur prof hybride :63:
Rebienvenue sur le forum: Bonne continuation pour ta fiche :29:
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 08:06
Re re bienvenue
Cool un copain pour Georgy!
Bonne chance avec ta fiche :)
BIATCH PLEAZ'
HABILITIES : Mémoire décuplée ~ Arme psychique ~ Invocatrice OFFICE : Institutrice maternelle // Accepte de faire pas mal de choses pour quelques billets verts ... SERENADE : I'm a bitch ~ Alanis Morisette
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I wanna feel passion. I wanna feel pain. Don't make me laugh. Or don't make me cry. Just make me feel. Alive.
Laughlin S. Valentine
MARRAINE ; Grande prêtresse du harcèlement par MP & du détournement publicitaire sauvage
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 08:44
~ Il y a les situations qui commencent par "normalement" ... et puis il y a les autres :05:
Re-ouélcome, même si je te préfère largement en mode féline
:13:
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 12:11
Toi si un certain loup alpha te tombe pas dessus et n'essaie pas, férocement, de te recruter au sein de sa meute... bah euh je me serais planté dans mes prévisions lol.
En tout cas, re, hein, tu connais, alors fais comme chez toi.
Enfin pas trop hein, faut laver les patoune avant d'entrer et pas oublier d'essuyer sa bave du museau.
Invité
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 14:31
Stella Montgomery a écrit:
Monsieur prof hybride :63:
Tu vas voir, je vais te donner des cours particuliers que tu risques pas d'oublier...
Laughlin S. Valentine a écrit:
Re-ouélcome, même si je te préfère largement en mode féline
T'inquiètes, Tisha est toujours là et risque pas de disparaitre de sitôt... Graou !
Alessandro E. Llywlyn a écrit:
Toi si un certain loup alpha te tombe pas dessus et n'essaie pas, férocement, de te recruter au sein de sa meute... bah euh je me serais planté dans mes prévisions lol.
Haha justement ça va être le but du jeu, rester au maximum au pard sans finir par atterrir dans la meute, j'aime me lancer des défis xD
Sinon merci beaucoup tout le monde pour ce re re accueil *essuie ses patounes sur le paillasson devant la porte d'entrée et nettoie son museau, comme Aless a dit* ^^
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 17:29
je te hais JE TE HAIS Comment t'as pu me faire ça ? haaaaaaaaaaaaaaaaaan c'pas justeeeeuh
*sort*
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:04
Mouhahaha xD Comme si t'étais pas contente de revoir Théo ?... Promis on se trouvera un super lien de la mort qui tue rien que toi et moi, comme avant !
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:06
*le regarde du coin de l'oeil, envieuse, puis se remet à bouder*
raaaa XDDD ok on fera ça ( *______________*)
Invité
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:08
*fais un gros câlin à Maelys* :42: Mais oui mais oui on fera ça, tu vas voir je vais réveiller la Bevy en toi *sort*
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:21
Et Dun va tuer Luna si elle protège Theo pour pas qu'il entre dans la Meute.
Invité
Invité
Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:27
naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaon elle était bien là où elle était -__- (Bevy)
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Invité
Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:30
Ou comment foutre déjà la merde *sort* xD
EDIT : j'avais pas vu ton message Mae x) BEVYYYYYYYYYY !!! Je sais que t'es là !
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Invité
Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:32
non elle est po là pour le moment, laissez un messaaage BIIP
Invité
Invité
Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 19:36
*va murmurer à l'oreille de Maelys avec une voix suave* Viens là ma petite Bevy chérie, tu me manques...
Invité
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 20:16
Oh, il est meugnon le monsieur.
Du point de vue de Gigi, c'est pas la même chose, hein!
Dernière édition par Julian J. Lannister le 24/4/2013, 23:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 21:30
Je ne cèderai pas à ce genre de bassetés, bassesses... trucs bas quoi -___-'
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 24/4/2013, 23:52
Pourtant, le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder
Julian J. Lannister a écrit:
Oh, il est meugnon le monsieur.
Du point de vue de Gigi, c'est pas la même chose, hein!
Moué moué c'est ce qu'on dit... Moi aussi je te trouve meugnon Gigi
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 25/4/2013, 00:02
J'adore les gros loup-loup ! Bienvenue
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 25/4/2013, 02:01
:03: J'ai pas de mot à ça...
( comment t'as piqué ma phrase de rp XDDD c'est meuchant ça ! )
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Lucian A. Corleone
BIG BAD BOSS Ϟ Je suis... La Drag-Queen.
Black Moon JE SUIS: CAPACITES: MEDISANCES:
Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?| 25/4/2013, 10:31
MDR Gigi tu refoules des trucs?
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Sujet: Re: Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?|
Théodôros Delenikas |Qui a dit que les chiens ne s'entendaient pas avec les chats ?|