(terminé.) Hiram ▬ There's a devil in the church.

HIRAM MCDANIELS

Feat Diego Barrueco

PRELUDE

Traits de caractères Hiram n'est pas vraiment le genre de personne à demeurer physiquement actif bien longtemps. Il préfère de loin rester dans son lit ou tout simplement ne rien faire. C'est souvent ce qu'il fait sous sa forme animale, s'il ne traverse pas les rues ou les alentours sauvages de la ville en pleine nuit. Ce n'est pas vraiment la personne à qui il faut demander un boulot long et difficile car il finira toujours par le bâcler et laisser pourrir ses responsabilités comme un cadavre en putréfaction. On se demande même comment il a réussit à avoir un travail digne de ce nom. Eh bien la réponse est que Hiram n'est pas le même avec tout le monde. Il se comporte comme les gens veulent qu'il se comporte. C'est un peu comme une jukebox où l'on peut choisir sa chanson tout en mangeant un repas dans un restaurant au bord de la route. En conclusion, c'est un hypocrite et un manipulateur. Il finira toujours -ou du moins la plupart du temps- par obtenir ce qu'il veut et il persévérera avec les personnes qui ne se laissent pas bercer par son petit jeu de charlatan, pour ensuite se faire passer pour un mec bien dans son entourage.

En plus d'être un faux-cul, Ham n'en a rien à foutre. Mais vraiment. Si la maison d'à côté brûle, il n'y portera pas grand intérêt. La vie de tous les jours est une routine extrêmement chiante ; selon lui, rien d'intéressant se passe. Il a sûrement regardé trop de films ou lu trop de livres. Avec un esprit aussi ouvert, on peu s'attendre à tout. D'ailleurs, une apocalypse zombie ne le dérangerait pas.
Celui qui ose dire qu'il a des tendances d'adolescent a raison. Hiram a souvent des problèmes à garder son sérieux et peut devenir d'ailleurs très sarcastique pour se délecter de la stupidité de ceux qui ne comprennent rien à l'ironie. La moindre chose qui lui passe sous le nez peut le distraire et ça au travail, c'est pas cool.

Comme chaque être plus ou moins humain, Hiram a aussi ses qualités ! Oui oui, elles ne sont pas nombreuses mais il en a. Depuis plusieurs années déjà, il est devenu très observateur et préfère parfois détecter les moindres gestes et ton de parole chez les autres au lieu d'ouvrir son clapet, pour ensuite n'en faire part à personne. Il est loin d'être idiot, même s'il en donne parfois l'air. Il a réussi sa scolarité sans grands problèmes à part quelques pensées dévalorisantes encore présentes à ce jour. Il y a très peu de personnes avec qui il lie des relations positives et il n'hésite surtout pas à protéger ainsi qu'à chérir ces gens-là. Cependant, il peut devenir très affectueux autant sous forme humaine qu'animale et même montrer un léger penchant pour la gente masculine.

Occupation nocturne Ceci est un merveilleux moyen pour violer l'intimité d'une personne réservée. Après tout, si je vous dis qu'il passe ses nuits dans des clubs de strip-tease masculin ou qu'il organise des orgies de nécrophilie dans la cave du voisin, vous ne jugerez pas. En réalité, il sort en tant que métamorphe seulement une nuit sur deux si possible. Hiram se balade d'habitude dans les coins sauvages de la ville ou, au contraire, gambade prudemment dans les rues comme un vulgaire chat de gouttière. Dans ces moments-là, il emprunte davantage des passages sombres et désert pour éviter le plus de gens possible. Il est parfois de service de nuit dans cette ville de galopins où il patrouille d'habitude avec un collègue qui le supporte plus ou moins ; sinon, il dort. Tout simplement. Il est capable de passer sa journée entière dans un lit, mais apparemment, c'est une perte de temps dans une vie d'adulte.

En revanche, lorsque le soleil brille de nouveau sur Townsville grâce aux super nanas, il a l'habitude de travailler à l'extérieur et pratiquer son métier d'amour. Patrouilles, radars, amendes ; il est presque fier de punir les gens pour leur imprudence et il aime ça. Cependant, au lieu de s'ennuyer et ne rien faire comme le félin qu'il est, il écrit. Il note sur son ordinateur chéri la plupart des choses qui lui passent par l'esprit, ce qui peut durer des heures entières s'il a bien sûr le temps. Ham devra sûrement porter des lunettes dans peu de temps à forcer de se flinguer les yeux devant un écran. D'ailleurs, il porte souvent un carnet de notes et un stylo sur lui où il gribouille lorsqu'il a le temps.

Manies, habitudes & goûts Se mord ou se lèche les lèvres lorsqu'il est stressé × Passe sa main dans ses cheveux un peu trop souvent × Fume de temps en temps × Adore acheter de nouvelles choses mais n'aime pas dépenser de l'argent × Mange souvent du chili con carne en boîte parce que c'est délicieux × Bouffées de chaleur et nausées lorsqu'il est coincé dans une foule ou devient mal à l'aise quand il manque d'espace vital × Fait souvent sa musculation du matin × Aime beaucoup aller prendre l'air dans des coins sauvages, inhabités × Dévore pas mal de livres à la bibliothèque et écrit beaucoup de ses propres moyens × Habitude de gribouiller des petits dessins où il peut × Haine et dégoût incontesté pour le persil et les poireaux × Ne fait pas son lit, sauf en présence d'invités × Les gens stupides l'irritent × Ne supporte pas les fautes d'orthographe × Ne sait pas nager × Grand amateur de poulet en toutes sortes.

Transformation On ne sais pas ce qu'il a fait à cet âge-là, mais la sorcière voulait vraiment le voir se noyer dans la honte comme un naufragé. Un chat, sérieux. Un lion ou, à la limite, un chien de Tasmanie serait acceptable mais ça, c'est ridicule. Craignez-moi ou je vais me transformer en boule de poils qui va miauler sous votre fenêtre et vous regarder devenir fou à cause du bruit. Mais comme on ne choisit pas la majorité de ce qu'on est, il faut faire avec. Hiram est devenu un chat sauvage d'Europe, massif et mielleux depuis quelques temps déjà et il compte bien le rester, même s'il ne se réjouit pas à pleine gorge de sa nature. Il pèse environ six kilos et ne dépasse pas les soixante-dix centimètres, ce qui le différencie amplement des chats domestiques autant que le poil dense et moins soyeux.
Hiram aime beaucoup changer de peau, se débarrasser pendant au moins quelques heures de l'humain banal qu'il est. Mais c'est la transformation jamais très agréable qui le dérange. Premièrement, il a l'angoissante impression que sa peau l'étouffe. Tout son corps se retrouve serré contre ses os qui font rétrécir le reste dans une douleur progressive. Des poils poussent sur la totalité  de la chair dans un fourmillement endiablé, ses pupilles se dilatent et l'iris tourne au vert émeraude et ses dents s'affinent dans un goût de sang qui maudit sa bouche. Il se croit déchiré par des mains célestes et envoyé dans les méandres de l'enfer-même, mais il prend seulement l'apparence d'une chimère qui a volé l'innocence d'un ange.

Convictions La révélation a été comme une faille dans l'histoire de l'humanité. Tout le monde était choqué à s'en étouffer, mais Hiram l'était moins. Il avait déjà rencontré brièvement des vampires et des lycans précédemment mais il pensait être le seul métamorphe. Il n'aurait jamais pensé que l’existence des CESS serait dévoilé un jour. Après tout, ça devait être un supplice de se cacher tous ces siècles et paraître « humain » quand on se nourrit de sang ou qu'on hurle à la lune chaque mois. Ils devaient rester éloignés des autres, c'est vrai, mais pour Hiram c'est un peu comme une libération. Un lourd et ignoble secret enlevé de ses épaules. Il n'a plus à se cacher dans son appartement ou au fin fond de la forêt par peur qu'un humain découvre sa vraie nature comme autrefois. Certaines personnes ont déjà remarqué que son comportement n'est pas normal, mais à présent, il peut tout leur montrer : il n'a plus peur. On ne peut plus le dénoncer, on ne peut plus le rabaisser comme on pouvait il y a déjà quelques années. Il se sent normal.

Signes particuliers Depuis quelques années déjà, Hiram possède une tatouage qui couvre la moitié de son bras. Il représente majoritairement une pyramide illuminati ailée surmontées de fleurs, ce qui est apparemment très viril chez les bisounours. Il a aussi un piercing à lèvre qui doit dater de sa seizième année de vie où il était jeune et con, c'est pour ça qu'il le porte seulement de temps-en-temps par peur que le trou se rebouche.