Theodora aime avoir ce qu'elle veut. Elle fait tout pour l'obtenir et ce, peu importe le temps que ça peut prendre. Elle aime l'argent et elle en veut toujours plus. Elle est rarement satisfaite à ce niveau surtout qu'elle ne connaît pas la notion d'économie tout comme celle de partage ; que ce soit niveau monétaire ou en général. Elle est assez possessive et déteste prêter. Elle ne boude pas et préfère dire tout de suite ce qui ne convient pas. Elle n'a pas toujours de tact, ce dernier est assez aléatoire. Elle aime bien essayer de nouvelles choses, elle est ouverte d'esprit. Elle ne juge pas ce que les autre sont, mais, ce qu'ils font, ça c'est une autre histoire. Elle est polie, bien élevée : elle ne supporte pas l'impolitesse et les gens mal élevés. Oh, elle dit bien des gros mots de temps à autre, mais elle s'excuse toujours après ; un des rares moments où elle s'excuse. Elle ne pense pas que l'impolitesse mène à grand-chose. Elle préfère y aller par d'autres chemins. Elle n'a rien contre faire des coups bas, jouer à l'hypocrite, mentir, manipuler, cacher son jeu, ses idées, utiliser son physique. Elle n'est pas timide et n'a pas peur d'aller vers les inconnus. Elle peut être assez arrogante, elle est assez sûre d'elle et est assez orgueilleuse. Elle assume tout ce qu'elle fait et n'est pas du genre à cacher quelque chose qui la concerne. Elle est patiente, calme, posée. Elle aime bien quand tout est rangé, propre, organisé. Elle a le sourire facile, mais il a souvent une dose de condescendance. Elle a les larmes bien moins facile et on peut parfois se demander si elle ressent quelque chose. L'entraide, la générosité, la compassion, ne font pas vraiment partis de son caractère.
Elle a un cœur d’artichaut malgré tout. Elle tombe facilement en amour. Elle s'accroche rapidement et se fait des tonnes de scénarios. Elle est souvent déçue. En couple, elle est quelqu'un de très dévouée, toujours là pour l'autre, remplie de petites attentions tout en continuant de rester elle-même sur plein de sujets. Elle est fidèle, fait facilement confiance et s'attend à ce que l'autre soit comme elle.

Tu es douce, tu te laisse facilement marcher sur les pieds. Tu as le cœur sur la main, toujours prête à aider les autres. Tu es maternelle, tu crois facilement ce qu'on te dit. Tu aimes être une mère de famille, être une épouse. Prendre soin des autres, faire les repas, faire du ménage (malgré les domestiques), repriser. Tu pleures facilement, tout te touche beaucoup. Tu es calme, tu ne dis pas un mot plus haut que l'autre et tu es bien souvent d'accord avec ton interlocuteur, n'osant pas le contredire. Tu n'aimes pas attirer l'attention. Tu parles peu, mais quand tu parles, ce que tu dis est intéressant, sensé, logique : tu ne parles pas pour ne rien dire. Tu n'as pas vraiment le sens de l'humour et tu te contentes de faire des sourires polis lorsqu'il le faut. Tu es croyante et fais tout ton possible pour respecter les commandements du Seigneur.

Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle perd des bouts, elle a des souvenirs qui ne sont pas les siens. Elle agit bizarrement. Elle n'est plus elle.
Tu ne comprends pas non plus cette époque, où tout semble faux. Tu veux retourner chez toi auprès de ton mari et de tes enfants. Pourquoi n'es-tu pas auprès d'eux ?

Étant courtière immobilière, elle fait visiter des maisons à des potentiels acheteurs. Elle en vend assez régulièrement, se débrouillant très bien dans son travail. Elle met régulièrement son site de courtière à jour. Quand il ne s'agit pas de travailler, Dora aime bien naviguer sur les différents sites sociaux où elle est inscrite. Elle n'est pas très différente des jeunes toujours accrochés à leur téléphone. Elle aime bien nager, elle le fait à tous les jours dans la piscine de son immeuble ; elle nage très bien. Elle se promène en ville ou bien dans les alentours, elle découvre cette ville. Elle essaie de rencontrer le plus possible de créatures, étant toujours fascinée par ces dernières. Elle va au cinéma, à la bibliothèque, magasine, va dans les bars. Rien de bien anormal. Parfois elle se retrouve à des endroits où elle n'aurait jamais mis le pieds. Elle ne tourne pas rond en ce moment.

Tu cousais, tu faisais à manger, tu prenais soin de ton jardin, tu t'occupais de tes enfants, tu étais une épouse, tu allais faire les courses, tu parlais avec les voisins, tu t'assurais que tout était en ordre. Tu avais une vie bien remplie. Aujourd’hui... tu es perdue. Tout est différent. Tu ne comprends rien à tout ce que tu vois. À tout ce que tu te découvres en train de faire. Les mœurs sont un peu trop légères, enfer et damnation.Tu visites souvent les boutiques d'antiquité, ça te rappelle des souvenirs. Tu vas te promener dans la nature, loin de ses trucs en métal qui bougent. Tu vas à l'église, souvent.

Joue souvent dans ses cheveux › N'aime pas être seule › Écoute rarement de la musique › Fan des films à l'eau de rose ; elle voudrait une histoire comme ça au lieu de tuer ses époux › Aime bien donner des rendez-vous dans les maisons vides › Aime le orange › Essaie d'être la plus possible biologique, écologique, équitable › Récupère › Fait du compost › Végétalienne pour des raisons écologiques ; elle se permet donc de manger de temps à autre de la viande biologique dites bien élevées au grand air › A une Infiniti Q50 Sport Hybride 2014 de couleur bronze › Réutilise tout le plus possible › Fait très attention à son hygiène dentaire › Adore les robes de chambre et les maillots de bain, elle en a plusieurs › A peur des clowns

Fais souvent le signe de la croix › Vérifies toujours une deuxième fois si tout est bien fait › As toujours les mains occupées › Aimes cuisiner › Crois facilement tout le monde › Tricotes, brodes, reprises › Adores les fleurs › Ne lis pas de romans › Vas souvent à la confession › Connais plusieurs extraits de la Bible par cœur › Traînes toujours un chapelet › Aimes bien se promener dans les bois › Aimes le bleu › Très respectueuse des lois et des règles › Évites la plupart des contacts visuels

Elle venait de tuer son troisième mari (enfin, son deuxième, techniquement, ayant épousé une femme entre les deux), elle venait de s'installer à Shreveport afin de s'éloigner d'Albany, après tout son mari était mort, et parce que le marché immobilier lui semblait être intéressant, sans oublier la quantité de CESS qu'il y avait (!!!!). Elle savait que son mari était médium, que sa sœur était sorcière, que cela arrivait parfois. Elle n'avait jamais pensé que Meredith voudrait se venger. Matthew et elle ne lui avaient jamais semblé être une fratrie très liée. Ils devaient être plus liés qu'elle ne le pensait, car elle la retrouva et... et bien, lui lança un sort car elle n'est plus elle. Parfois oui. Parfois non. Elle a d'étranges souvenirs ne lui appartenant pas, elle se comporte bizarrement, elle ne se contrôle pas. Elle est possédée. Dans le jargon, on dit qu'il s'agit du premier cas.

Tu ne sais pas qui est cette femme qui est toi, alors que... bon, tu ne sais pas trop ce que tu faisais avant, mais il était sûr que tu ne... tu ne sais même pas c'est quoi ce grand truc carré avec des petits humains qui bougent dedans. Enfin, tu ne faisais pas ça avant... quand tu étais avec ton mari. Tu te rappelles d'une grande humidité et ensuite plus rien... jusqu'à ce que tu te réveilles dans ce corps en face d'une rousse (sorcière, fille du diable), qui avait l'air bien fière d'elle. Tu la vois encore, de temps à autre, comme si elle te surveillait pour tu ne sais trop quelle raison. Tu ne doutes pas qu'elle s'assure que tu quittes pas ce corps, que quelqu'un n'intervienne pas et fasse un exorcisme. Le corps que tu possèdes bien malgré toi doit souffrir, à tes dépends. Tu n'es qu'un dommage collatéral.

Elle adore. Avant elle adorait Anne Rice, Bram Stocker. Elle était experte en créatures de toutes sortes. Ça ne lui est jamais passée avec l'âge. Elle savait qu'ils existaient même sans preuve concrète. Elle les a toujours vénérés. C'a empiré avec le temps. Et quand la Révélation est arrivée, elle a fait tout son possible pour en rencontrer. Pour elle, c'était plus au moins un rêve devenu réalité. Elle n'en a pas rencontré super facilement. Ce n'était pas comme s'ils tombaient du ciel, mais elle fut une des premières dans son métier à indiquer qu'elle était disponible de nuit pour faire visiter des maisons. Une manière de dire qu'elle les accueillait. Ç'a pris un peu de temps, mais elle a réussi à en rencontrer quelques-uns. Elle n'a pas caché à quel point elle était fascinée par eux (ça devait s'entendre très bien niveau télépathie de toute façon). Elle ne comprend pas du tout ceux qui ne les acceptent pas et qui s'en prennent à eux. Que ce soit vampire, sorciers, garous, médiums. Toutes cette diversité est simplement génial selon elle. Elle n'a rien contre le fait de servir de garde-manger de temps à autre. Elle n'est pas folle, elle sait très bien que certains pourraient en profiter pour la tuer, elle traîne donc toujours quelque chose en argent avec elle.

Toutes ses créatures dont tu entends parler, que tu as peut-être même croisé, ne sont que des enfants du diable. Tu te signes à chaque fois. Comment Dieu, dans sa grande bonté, aurait-il pu créer de tels êtres ? Tu espères qu'à chaque fois qu'il pleut qu'il ne s'arrête jamais afin que cette planète soit engloutie et lavée de ses péchés une nouvelle fois.

1m65 › A des bases en français québécois parlé, un peu en écrit, quelques unes en lecture › A suivi des cours d'auto-défense › Entre deux mariages, elle prend le temps de se décider, n'a rien contre les relations pas très sérieuses, mais dès qu'elles le deviennent un peu, elle ne fait que penser à la robe blanche.

Brune › Yeux bleus › 1m70 › Vergetures dues à ses six grossesses › Légères tâches de rousseur un peu partout sur le corps › Parle assez bien latin › A appris très jeune à se servir d'une barque

Devant le miroir, Theodora regardait sa joue gauche qui était plus rouge que l'autre. Rougeur inhabituelle suite aux pleurs qu'elle venait d'avoir. Keith l'avait frappé. C'était une première fois. Il avait toujours été du type violent, à s'emporter pour rien, à défendre son honneur pour des broutilles. Il ne l'avait jamais été avec elle. Elle s'était toujours sentie en sécurité devant ces démonstrations de force. Elle ne comprenait pas trop pourquoi il l'avait frappé, elle ne pouvait pas prévoir qu'il allait arriver deux heures plus tard et que donc il allait manger du réchauffé. Il ne l'avait pas averti. Elle s'était inquiétée et lui, il l'avait frappé. Tout ce qu'elle savait, c'était que cela allait être la dernière fois. Elle n'allait pas être de ses femmes qui allaient se laisser faire et qui allait subir ça le reste de la vie. Elle se dit ça. Mais après la quatrième fois, qui arrivèrent rapidement et de plus en plus violemment, elle le pensait vraiment. Sa voiture était vieille, ils n'avaient pas encore les moyens d'en avoir des plus récentes. Il avait le camion de son père et elle avait une voiture achetée pas très cher par ses parents lors de son adolescence. Elle dit à son mari qu'elle avait des problèmes avec ses freins ; ce qui était assez habituel. Elle ne lui dit juste pas à quel point elle avait vraiment des problèmes. Elle aurait pu se tuer à force des les user de cette manière. Elle voulait attendre le bon moment. Surtout que, quand elle lui disait quelque chose, il l'écoutait plus tard. Par la suite, il y eut donc quelques témoins qui purent dire qu'elle le lui avait dit à différents moments. Un jour, Keith décida de prendre la voiture afin d'économiser sur l'essence de son camion. On le retrouva dans la rivière Hillsborough. Les freins n'avaient pas fonctionné dans le tournant.

Tu ne t'es pas mariée par amour. C'était un mariage arrangé afin de bien conclure l'attente que vos pères avaient pris à propos de leur entreprise respective. Tu ne vis ton mari que quatre fois avant de te marier avec lui. Il n'était pas déplaisant à regarder. Ni à vivre comme tu as pu le constater par la suite. C'était un gentleman. Tu tombas en amour avec lui par la suite. Dans son cas, tu ne pus jamais le dire. Il a toujours été bon avec toi, tu pouvais au moins reconnaître ça. Il n'a jamais rechigné à faire son devoir de mari non plus. Il fut là pour toi lorsque tu fis des fausses-couches (ta deuxième et ta cinquième grossesse), tout comme lors de la sixième lorsque le bébé s'est retrouvé avec le cordon autour du cou et qu'il n'a pas pu être réanimé. Il n'a jamais élevé la voix sur toi, ni la main. En même temps, comme tu étais toujours d'accord avec lui, toujours à l'écoute et que tu semblais deviner à l'avance ce qu'il voulait, il n'avait pas à se plaindre.

Theo se réveilla au milieu de la nuit, regardant la place vide à ses côtés. Camille n'était pas là. Encore une fois, elle passait après son travail. Elle comprenait très bien que d'être médecin prenait beaucoup de temps, mais tout médecin devait dormir et se reposer un peu. Elle n'avait jamais pensé un jour reprocher ça. Surtout après avoir pensé, en regardant des films ou des séries médicales, que le conjoint était idiot de prendre l'absence de l'autre comme ça. Et qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle avait juste envie de reprocher l'absence de Camille, encore et encore. Elle était toujours disponible pour elle, dès qu'elle avait besoin de quelque chose, elle était là. Alors, pourquoi, elle ne faisait pas pareil ? Un jour, alors qu'elles devaient se voir pour visiter un condo sur le Plateau-Mont-Royal, et qu'elle dut faire la visite toute seule, elle en a eu marre. Elle décida de se débarrasser de Camille, ça lui apprendra à ne pas faire attention à elle. Heureusement, quand elle était là, elle était réglée au quart de tour. Au début Dora avait trouvé ça rassurant, elle commençait à trouver que c'était de plus en plus ennuyant. C'était tout de même bien utile. Elle savait ce que Camille allait faire avant qu'elle ne le fasse. L'ordre de ses vitamines, de ses suppléments, des pilules qu'elle prenait. Elle échangea certaines qui se ressemblaient, tout en en mettant dans sa tasse de café, dans son vin, et dans son assiette. Elle lui annonça qu'elle la quittait à fin du repas, partant ensuite. Elle reçut un coup de téléphone le lendemain. Camille avait mal pris la rupture.

Ton mari était de plus en plus absent. Il te disait qu'il était de plus en plus occupé avec son travail. Tu pouvais bien croire que ça pouvait être prenant, mais pourquoi si soudainement ? N'osant pas poser de questions à ton mari, tu te contentais d'espérer qu'il se fasse plus présent. Il était vrai que tu n'avais pas vraiment le temps de toujours y penser. Tu avais les enfants à t'occuper, sans parler de ta grossesse. Ta sixième. Tu ne savais pas à ce moment là qu'elle allait être ta dernière. Tu ne te doutais pas de ce qui allait arriver dans les prochains mois. Pour l'instant, tu avais des robes à repriser, surveiller les deux qui allaient à l'école afin qu'ils étudient bien, tu aidais au souper et tu essayais d'ignorer les coups de pied que faisait le bébé dans ton ventre tout en espérant que tu arrêtes d'avoir des nausées.

Il avait osé lui faire ça. Dora ne comprenait pas du tout pourquoi. Elle n'avait jamais dit non, n'avait jamais dit qu'elle avait mal à la tête. C'était lui qui refusait ses avances depuis un certain temps. Ce qu'elle avait commencé à trouver bizarre. Plus tard, elle a compris que monsieur ne fournissait plus. Plus tard, après qu'elle eut été sûre du pourquoi il se montrait de plus en plus distant avec elle. Il y eut d'autres signes la faisant soupçonner de son infidélité, et elle put vraiment le voir quelque temps plus tard. Elle avait engagé un détective privé qui lui montra ce dont elle se doutait déjà. Matthew ne se doutait pas qu'en batifolant avec une autre, il venait de se tuer. Il savait qu'elle avait été mariée deux fois et qu'elle avait été veuve par deux fois. Accident, suicide. Rien qui ne l'incriminait. Elle n'avait pas eu de chance. En tant que médium, peut-être que s'il avait vu les esprits il aurait pu être sauvé, mais il ne les voyait plus depuis très longtemps. Il pouvait devenir invisible, ça ne pouvait pas le sauver. Un vampire décida d'en faire son repas. Cela arrive. Ce n'était pas comme si elle avait payé le vampire pour qu'il puisse le manger.

Il pleuvait. Tu ne t'en rendais pas vraiment compte. Tu savais juste que tu avais vu la voisine et ton mari par la fenêtre de la bibliothèque de chez tes voisins. Tu lui amenais certains vêtements de bébés dont tu n'avais plus de besoin ; ils tombèrent de tes mains lorsque tu les vis en pleine action. Tout prenait un sens à présent. Tu avais aveugle depuis combien de temps ? Tu n'en savais rien. Tu restas un moment sans bouger sur le ponton derrière votre maison, décidant de faire un tour en barque pour essayer de te calmer. Tu ne pouvais pas arriver en pleurs devant les enfants. Tu devais le supporter et apprendre à vivre avec ça. Pour le bien de ta famille dont tu étais la seule à te préoccuper, sinon Hubert n'aurait jamais pensé à ça. Sur la rivière, tu ne te rendis pas compte que le temps se faisait orageux, que le vent s'était levé, que la pluie était devenue plus forte et que le courant c'était intensifié. Lorsque tu t'en rendis compte, il était trop tard. Tu ramas en direction du bord, mais tu avançais à peine. Tu te mis à écoper, mais l'eau continuait d'entrer. La barque chavira, tu t'assommas contre cette dernière et tu ne te réveillas pas. On retrouva ton corps quelques jours plus tard, dans une des villes voisines.