✤ Traits de caractères Dans un déclin d'émotion, de caractère tous plus contradictoire qu’étranges Pia est un panel d'émotions magnifiques et effrayantes. Pia est une enfant, une innocente créature fardée d'un trait de folie, d'une goutte de perversité. Se fier à ses accès d'enfantillage, son air pur et ses grands yeux prometteurs de bien des malices serait une erreur. Dotée d'une intelligence effarante, elle sait se jouer de tout le monde, obtenir ce qu'elle veut de biens des façons. Habile de son corps, elle manie les mouvements du corps, les gestes qui feront craquer celui ou celle qu'elle aura choisie comme divertissement du moment. Son esprit dérangé est aussi complexe que sa relation avec son jumeau, elle marche à l’impulsivité, sur le coup d'une émotion forte, partagée entre colère et douceur, amour et haine. Pia ne sait jamais vraiment ce qu'elle ressent … Elle est partagée dans un arc-en -ciel de sentiment qu'elle seule comprend, que son frère comprend. Car seul lui peut lire en elle. Rongée par ses envies sanglantes, sa passion pour la mort, la noirceur, elle aime rendre les personnes l'entourant folles. Folles d'elle ? Ou folles tout simplement.

La folie est pour Pia une œuvre d'art, une création qui mérite toute son attention. Elle y met tout son cœur, son corps, sa ruse. Sa perversité, ses pulsions sexuelles, sa sensualité. Tout y passe car Pia ne fait qu'un qu'avec sa folie, sa décadence, sa déchéance. Son esprit se balade entre imaginaire et réalité, se mêlant au flux de sa démence. Ses chimères, ses rêves sont une sorte de vérité. Et c'est bien cela ce qui devrait le plus vous effrayer. Paranoïa rime avec possessivité, Pia ne prête pas. Pia ne donne pas. Surtout son frère. Elle le considère comme sa moitié, une autre partie de son cerveau dérangé. Elle n'aime pas le voir auprès d'autres femmes, d'autres hommes … Ou quelconques créatures susceptibles de pouvoir le lui prendre. Elle les effraies, leur fait peur, les tests. Elle ne veut pas qu'ils restent, qu'ils les séparent. Parfois … elle tue. Sous le coup d'une impulsion, un geste inné, comme une évidence. Ils sont déjà morts dans sa tête. Ils n'existent plus. Et il n'y a plus qu'eux. Car il n'y a toujours eu qu'eux.

✤ Occupation nocturne Pia s'occupe principalement des affaires de la mafia. Elle subventionne toutes les opérations où elle est susceptible de pouvoir faire couler le sang, torturer, faire éclabousser et faire souffrir ses victimes. Tuer est une passion, un lobby quotidien, comme respirer Pia en a besoin. Pour donner une sorte de sens à son existence, un centre d'occupation. Que ses victimes soient de simples enfants ou des personnes susceptible d'être plus fort qu'elle, Pia attaque. Sous le coup d'une émotion forte, la colère, la haine, l'excitation, le désir. Elle se perd dans sa perversité et se donne corps et âme dans des activités que peu définissent comme innocentes ou sages. Lorsqu'elle n'est pas près de son frère, Pia sait partager de joyeux moments auprès d'autres personnes, néanmoins, il faut qu'elles lui soient utiles. Il faut qu'elles l'amusent, la divertissent, la fassent rêver. Pia est une enfant, elle joue, elle rit, elle s'égaye dans sa folie, ses enfantillages et ses caprices.
Charmeuse, elle séduit. Qu'importe où, qu'importe quand mais cela l'occupe. Les conquêtes d'un soir ou de plusieurs mois, les rendant folles. Femme, homme … Qui s'en préoccupe vraiment ?

Pia aime s'entourer de folie, descendre les gens, les emmener dans son monde dont elle est l'artise, le peintre, l'écrivain. Elle aime les voir lentement succomber à leur folie. Car tout le monde est fou, au fond. Tout le monde n'est que chimère, loufoquerie, égarement. Et c'est cela qu'elle aime.
✤ Manies, habitudes & goûts

Pia aime :

-Prendre quelques personnes à la beauté frappante, selon elle, les maquiller, les habiller et en faire ses poupées d’intérieur. Jusqu'à les rendre, parfois, folles. Qu'importe de toute façon car dés qu'elle a mis le grappin sur quelqu'un, il est comme déjà à elle. Il lui appartient. Corps et âme.

-Jouer. Avec des cadavres (parfois … elle ne sait plus vraiment si ils sont morts ou vivants) , avec du sang. La beauté de la mort n'a aucun égale. Elle est unique et Pia ne se lasse jamais de la contempler autant que de tester jusqu'où va la mort.

-Fêtarde, Pia aime danser, s'amuser, batifoler de bras en bras. Se fondre dans d'autres corps, jouant sur les côtés les plus charnels que renferment les corps de ses semblables.

-Se faire belle. Passer des heures devant un miroir, se contempler, s'admirer dans la psyché est un lobby fortement amusant. Nue ou habillée de belles toilettes, Pia est dotée d'un égocentrisme effarant.

-Séduire. Une envie soudaine, une façon de se comporter qui lui est propre. Pia minaude. Elle aime charmer, qu'on la voit, qu'on l'admire, qu'on la regarde. Qu'on l'aime. Une sorte de complexe d'infériorité pourrait-on dire. Non. Pour elle, c'est quelque chose de naturelle, comme une évidence.

-Le sexe. Pia fait l'amour avec toute la passion que peut contenir un corps, elle donne et prend. Elle participe à diverses orgies sanglantes, à des parties de jambes en l'air brutale et sauvage et quand elle en a envie, sous le coup d'un caprice, elle peut demander à ce qu'on soit doux avec elle. Le sexe vanille n'a jamais fait de mal à personne …

-Les bains de sangs. Chose légèrement ... morbide et horriblement "gore", Pia aime voir ses longs cheveux s'imbibés ce liquide rougeâtre et en imprégner son corps.

-Les animaux ... Ils sont fascinant, leurs grands yeux innocents la fixant comme si elle était la septième merveille du monde. Ils sont tout ce qu'elle n'est pas mais elle aime, quand l'envie lui en prend, en prendre soin ... Pour finir par les tuer lorsqu'ils ne l'amusent plus. Elle peut donc s'attacher à un métamorphe ou à un loup ...

-Les esprits vengeurs qui l'entourent. La malédiction ayant été jetée sur toute sa famille a eu pour effet de dévoiler leurs âmes noires à tous les esprits malins, créant très souvent un bourdonnement incessant autour d'eux. Alors que son frère préfère les éviter et user de biens des runes et sortilèges pour ne plus les entendre, Pia, elle, s'étonne parfois à vouloir les écouter, pour les aider, les comprendre. Elle est connectée à eux, même si leur présence est des plus dérangeantes généralement.


Pia n'aime pas :

-Ne pas obtenir ce qu'elle veut. Cédant à des caprices bien trop souvent, Pia déteste ne pas obtenir ce qu'elle veut.

-Qu'on lui désobéisse. La colère est innée chez elle et Pia est souvent radicale dans sa façon de punir. Mieux vaut alors ne pas enfreindre ses ordres.

-Le fait que quelque chose soit bâclé. Bien sûr, cela a une teneur soit criminelle soit sexuelle. Elle déteste quand, selon elle, quelqu'un a mal été tué ou torturé ou bien lorsque l'un de ses amants ou amantes a mal fait le boulot. Encore une fois, selon son bon vouloir.

-Qu'on la méprise. Pia aime être aimée, le contraire ne peut pas exister ou du moins, n'a pas le droit d'exister la concernant.

-Les humains. Elle les trouvent faible et assez ... ignares. Elle n'hésite pourtant pas à s'amuser avec eux, les emmenant parfois avec elle jusqu'à la folie ou la luxure.

-Qu'on veuille du mal à son frère. Pia est douce et malléable … Cela ne l'empêche pas de se transformer en une véritable bête sauvage, si on s'attaque à son frère.

✤ Discipline Pia est dotée de la Thaumaturgie, branche Piège de Feu. Assez tôt, Pia commença à s'entraîner sur de simples objets sans significations, jusqu'à passer aux insectes … Puis aux simples animaux. Peu rebutée par les cris de douleurs de ceux qu'elle torturait par les flammes, elle poursuivit ses expériences, insouciante des dégâts qu'elle causait autour d'elle.  Elle atteint le niveau trois vers la fin de ce qui devait être son adolescence, si elle n'avait pas été un vampire. Capable de produire de véritable feu de camp, elle su tout détruire sur son passage (notamment lors de sa transformation où elle entra dans une réelle fureur et immola plusieurs vampires. Il y a peu de temps, Pia  a commencée à remarquer un changement dans sa discipline, commençant à atteindre le quatrième le niveau. Il n'est toujours pas maîtrisé, elle ne cesse pourtant pas de s'entraîner sur diverses victimes cette fois-ci belles et bien humaines.
✤ Convictions Pia n'a plus vraiment d'avis sur la chose. Elle fut immensément heureuse lors de ce jour où les vampires révélèrent leur nature monstrueuse aux yeux des humains, ces stupides créatures qu'elle méprise. Elle fut enchantée de pouvoir jouer avec eux, tout en sachant qu'ils savaient tous ce qu'elle était, quel monstre elle représentait. Néanmoins, cela eut une toute autre conséquence sur la Famille qui connait depuis cette Révélation une envolée assez exceptionnelle au vu des trafics de TB et de toutes autres affaires concernant la mafia. La Révélation a donné à la mafia un autre moyen assez intéressant de pouvoir se faire de l'argent. A présent, Pia s'est parfaitement accommodée que les humains connaissent l'existence des autres CESS … Le surnaturel a parfaitement investi son royaume dans celui des êtres qu'elle arbore, elle ne peut pas en demander plus.
✤ Signes particuliersPia n'est dotée que d'un seul tatouage représentant une jarretière lui entourant toute la cuisse gauche, n'étant en fait qu'une suite de runes la protégeant des possibles attaques magiques envers elle, bien que cela reste des runes n'étant pas des plus agressives en terme d'efficacités . Elle possède aussi une bague similaire à celle de son frère, empêchant tous sorciers de pénétrer son esprit.

Petite fille aux multiples visages, nés d'une famille Italienne reconnue, Francesca -aujourd'hui nommée Pia- naquit en 1750. Un jour où, sans même le savoir, la terreur dérangeante et la décadence fortuite virent le jour. Seule ? Point du tout. Son frère suivit, comme il en est toujours le cas. Il était un bout d'elle-même, une partie de son cœur, comme son deuxième poumon mort. Douce et belle Francesca toujours collée à son cher frère jumeau, Amadeo. Naissance en Sicile dans une grande famille de nécromancien, Franscesca fut éduquée comme il se devait. Cadette, elle n'est pas proche de ses autres frères bien qu'ils restent tous une famille soudée.  Francesca, la poupée italienne, celle qui hypnotise par sa beauté mais qui effraie par ce regard unique, si froid, presque terne, ne renfermant rien d'autre que la Nuit. La Nuit terrible et sanglante. La nécromancie était une forme ancestrale chez ceux qu'on baptise désormais les Corleone. La magie, celle qui obscurcie l'âme qui vous encercle de part et d'autre jusqu’à' vous pourrir comme un cadavre. Du père jusqu'au jumeaux, la magie était pratiquée. Elle entoura très tôt Amadeo et Francesca qui, de par leur lien très fort, vont apprendre à se servir de cette magie qui leur échappait encore. Esprit dérangé, Francesca est celle qui fut la plus douée mais la plus brusque, ne se souciant que peu des détails. Elle usait de sa nécromancie avec plaisir, fascinée par la mort, par sa rudesse, sa noirceur … En dehors de cette magie pourrissante, la famille italienne baignée dans la mafia ayant créé la Famille. Affaires louches, trafics en tous genre … Les jumeaux ne s'y intéressèrent que bien plus tard.

Francesca et Amadeo ne sont en sommes que des jumeaux normaux … Pourtant lorsque l'on s'abandonne à les observer, ils nous paraissent soudain plus faux, comme si leur enveloppe corporelle n'était en soi qu'une couverture recouvrant leur âmes folles et brisées. Francesca et Amadeo sont les deux seules enfants anormaux de la famille, pourtant déjà bien enfoncer dans la folie et la mort. Ils n'ont aucune limite, ils tuent sans remords. Pour un rien. Pour une insulte. L'épisode le plus marquant de l'enfance de Francesca est somme toute celui où, lors d'une simple dispute d'enfant, une petite fille de l'âge de Francesca (7 ans), l'insulta. Amadeo, ne supportant pas de la voir ainsi bafouée, poussa la petite fille dans cette rivière tellement connue pour avoir été le terrible témoin de ces meurtres. Fascinés et égarés, les deux jumeaux regardèrent la jeune enfant se noyer, couler comme une pauvre pierre dans cette eau claire et pure. Francesca était joie pure, excitation. Elle ne comprenait pas mais c'était comme une drogue. Une sorte de prise de produit illicite qui vous colle aux neurones. Et ils recommencèrent encore et encore, sans jamais se lasser ni se soucier qu'on les soupçonnes. Ils étaient trop heureux. Leur lien étaient tellement forts, eux seuls pouvaient se comprendre. Seulement eux. Amadeo était son tout et elle était le sien. Elle le sentait.

A l'adolescence, en dehors des soupçons qui pesaient sur les Giovani, Francesca et Amadeo s'explorèrent. Les hormones en ébullition, le corps qui se découvre, les points les plus sensibles se révélant, ils ne purent que succomber à la tentation de se tester, se donner l'un à l'autre sans aller jusqu'à l'acte ultime. Le plaisir de la chair était précieux pour eux, comme un amusement qu'il devait chérir. Mais jamais pourrir. Francesca se découvrit dévergondée, perverse et morbide. Elle voyait en l'acte bestial de faire l'amour quelque chose d'aussi fascinant que de tuer … Quelque chose de puissant et d’incroyablement beau. Amadeo la comprenait-il ? Lui donnait-il raison de voir la chose comme cela ? Francesca ne savait pas et ne sut jamais.  

Les Giovani commencèrent à se faire voir, se faire remarquer comme les parasites, les gênants, les indésirables. Ils furent obligés de quitter la Sicile et de s’exiler à Venise. La belle Venise. Masques aux belles dorures, belles robes de soies et redingote de velours, tout étaient prétextes à s'extasier pour Francesca qui n'avait jamais cessée d'aimer d'être admiré. Belle comme une enfant, elle fit son entrée dans les bals comme une princesse italienne digne de ce nom. Observée, désirée, elle s'amusa de tout cela se gardant bien de rejetés les avances d'hommes bien trop idiots pour faire attention à la lueur meurtrière qui brillait dans ses yeux. Elle ne cessa pourtant pas de s’exhiber au bras de son frère, s'offrant aux beaux yeux de ces dames qui ne cessaient de le dévorer des yeux. Elles les jalousaient, elles les haïssaient. Elles ne pouvaient l'avoir car il était à elle. Tels deux siamois se caressant et s'admirant devant un public terrifié et dégoûté. Peu importé. Leur amour n'était pas fait pour être repeint dans des tableaux ou pour en faire des sérénades ou des poèmes stupides. Il était unique et incompréhensible. Contre nature.

Les Giovani se mirent bien vite à pratiquer la magie noire, Francesca, elle, suivit le mouvement, déjà bien trop embourber dans cette diablerie écœurante. Elle commença par de simples sacrifices sur de simples animaux, tentant de les réanimer. Se forçant à perfectionner ce don qui lui était donné. S'amusant de cette magie qui lui paraissait parfaitement horrible, Francesca répéta expérience sur expérience jusqu'à arriver à la perfection. Selon elle, en tous les cas.

De nouveau, des soupçons pesèrent sur sa famille. La magie noire noircissait l'âme et cela se voyait de plus en plus sur ces nécromanciens qui était dans l'excès de l'utilisation de cette magie. Elle nécrosait les gens, les rendaient plus morts que vifs … et les aspiraient dans un tourbillon funèbre.

Cernés par le maître du clan de la mort, appelé Cappdocius, les Giovani attisèrent la colère de vampire qui ne supporta pas de voir cette famille de nécromanciens pratiquer la magie noire en cette ville, devenant de véritables dangers ambulants. Ils les convia en sa demeure, leur proposant très clairement de vouloir les transformer … Les parents de Francesca n'étant pas des plus idiots, prirent leurs précautions. Calioppe débuta alors un rituel alors que le sorcier du clan lançait à son tour une malédiction qui brisa sûrement à jamais la famille Giovani … Une malédiction révélant leurs âmes noires et salies par la magie, aux esprits vengeurs et alourdies par la tristesse. Pia, aujourd'hui, s'égare parfois à les écouter, cherchant à les comprendre, à les aider … Tout en sachant que ce bourdonnement constant d'esprits autour des italiens est plus emmerdant que plaisant …

Tous crocs dehors, les vampires se jetèrent sur la famille italienne et ils furent transformés en ces créatures funestement connues pour leur soif de sang et leur apparence … mortuaire. Un homme que Francesca ne sut pas identifier l'Étreint, ce fut brusque et bref et horriblement douloureux. Francesca sentait ses entrailles se mélangeaient dans un tourbillon sanguin, son corps se métamorphosait pour devenir plus fort et presque moins fragile. Elle était devenue sans le vouloir ces choses qui la fascinait … Vampire, voilà une chose qui lui permettrait de s'adonner à des plaisirs encore méconnus. La Mort lui était alors accessible. Autant pour elle-même que pour les autres … La Soif la surpris et entrant dans une Frénésie toute nouvelle, elle et son frère jumeau déchiquetèrent celui qui avait été leur Sire pour un bref instant. Toute la famille détruisit les alentours, massacrant et détruisant tous sur leur passage sous un coup de fureur incomparable. Usant de sa Thaumaturgie, Francesca, aidée de Calliope , brûla entièrement les lieux , comme pour s'assurer qu'aucune représailles ne pourraient les atteindre. La jeune italienne s'habitua bien vite à ce nouveau mode de vie qui lui semblait agréable et tellement plus sain que celui d'une humaine. Les humains sont faibles et pouilleux … La mort n'en veut qu'à un certain moment … Et elle, elle était belle ainsi ; Parfaite dans son enveloppe charnelle et cadavérique. Rien n'avait changé, si ce n'était que cette malédiction qui révélait leurs âmes noirâtres au grand jour. Au vu et au su de tous.

Les jours qui suivirent cette transformation furent mouvementés. Francesca s'habitua à avoir Soif … Soif de sang, de ce liquide tellement pur et à la fois souillé. Elle l'aimait cette substance. Elle aurait pu prendre de multiples bains rien qu'avec ça … Sentir le liquide poisseux imbibé ses cheveux, sa peau d'albâtre … Tout son être. Elle et Amadeo s’accommodèrent donc assez vite à cette non vie. Les affaires mafieuses reprirent. Augustus et Calliope engendrèrent divers Infant, le ur pouvoir s'étendant peu à peu dans toute la ville … Francesca très à part, à cette période de sa non vie, des affaires observa d'un air jubilant sa Famille prendre toujours plus de pouvoir et élargir leur clan. L'argent rentrait sans s'arrêter, les morts s'enchaînaient alors que les vampires enfantaient se multipliaient et que les rituels avec des nécromants ne cessaient d'être pratiqués. A cette époque où les vampires étaient censés tuer les nécromanciens, ceci arriva aux mauvaises oreilles et engendra une guerre des plus sanglantes. Francesca vécut cette période comme l'une des plus noire de son existence. Les cadavres succombaient sous les coups de l'ennemi. Cette guerre était d'une telle violence que les autres CESS s'en mêlèrent, voulant à tout prix que ces deux camps signent une trève. Mais cela ne se passe comme la famille Giovani l'avait prédit. Le pire arriva bientôt et cela changea à jamais Francesca et son jumeau … Celui-ci fut enlevé par des prêtres et longuement -trop longuement- torturé dans une église. Un vampire ne survivait jamais longtemps dans ces endroits ancestrales et religieux si il n'avait pas cru un tant soit peu à cet être chimérique ou n'y croyait plus à présent ... Francesca devint plus folle qu'elle ne l'était déjà. Cette séparation la tuai à petit feu, lui donnant des envies encore plus meurtrières … Elle ne cessa de chercher son frère, dans l'espoir vain d'un jour le retrouver et de faire payer à ces vermines, ces charognes d'avoir pu oser toucher à celui qui comptait le plus. L'attente fut longue, interminable.

Lorsque Amadeo revint presque sain et sauf de ces semaines interminables de tortures. Pourtant … Francesca le retrouva changé, détruit … Instable. Les retrouvailles furent presque passionnelles et dérangeantes aux yeux de ceux qui les comprenaient pas. Leur lien ne se resserra que plus comme si ils avaient chacun retrouver la moitié d'un tout. Sans ce soucier plus des convenances.

Pour le consoler et croyant pouvoir lui faire plaisir, Francesca chassa un prêtre. Un homme à l'allure si sage et religieuse. Elle les haïssait, tous, ils n'étaient que des raclures coupables des pires massacres. Ils étaient désormais ses ennemis, à elle. Qu'elle ne fut pas sa déception et sa tristesse quand son frère repoussa le prêtre … Francesca pencha vers le côté le plus obscur de son être, des découvrant une âme de bourreau. Elle tortura longuement ce prêtre qu'elle haïssait, qu'elle arborait car il avait déçu son frère, car elle l'avait déçu … Elle rejeta tout son mal être sur cet homme qui n'avait au fond rien demandé. Comme une punition, comme pour s’appesantir de sa faute sur lui, elle fit de lui son Infant. L'échange de sang fut morbide, sanglante, teinté d'un fond de désir. Elle l’étreint avec colère, avec frénésie, cette colère qui enserrait son estomac comme un étau d'argent. Elle le détestait mais elle sut qu'elle pourrait alors l'aimait. Comme son enfant, son magnifique bébé … Sa progéniture, sa création. Un autre bout d'elle-même. Et il l'aima lui aussi, il l'aime toujours … Il l'admire. Leur lien est spirituel … incontestablement indestructible.

A la suite de ces événements, toute la famille décida de quitter l'Italie, délaissant derrière elle des siècles emplis de malheurs et de cadavérique vérités.

Arrivée en Amérique, les Giovani changèrent de noms. Ils devinrent les Corleone et Francesca changea de nom pour Pia alors qu'Amadeo devenait Lucian. Ce fut un nouveau départ mais cela ne les empêcha de replonger dans les affaires tortueuses et mafieuses.  Ils massacrèrent avant tout tous les concurrents qui auraient pu être un danger pour leur organisme. Ils changèrent de tactique. Ils agirent dans l'ombre, dominant sans le faire savoir et s'installèrent à New York, là où les mafias se regroupaient le plus. Ils accumulèrent du pouvoir, d'année en année sans se faire mal voir, ne reproduisant plus les erreurs de passé, comme presque traumatisé des événements passés en Italie.  Pia et Lucian aidaient comme ils le pouvaient, pourtant … Tout ce bordel ne les intéressait pas tellement. Il était plus amusant de tuer, massacrer, se perdre des heures et des heures dans de multiples débauches que de s'occuper de l'affaire familiale. Le frère aîné s'en alla à Chicago accompagné de ses Infants pour officiellement étendre leur pouvoir et s'étendre encore plus loin que la ville de New York. Les jumeaux continuèrent à s'immerger ensemble, comme toujours, dans la débauche jusqu’au jour où un groupuscule de russes s'attaqua à la Famille. Une attaque surprise, une stupide tentative d'assassinat où le père des jumeaux en ressortit gravement blessé. Pia fut ébranlée et vit son frère prendre, depuis bien longtemps, plus au sérieux les affaires familiales prenant alors le flambeau de la mafia et la nommant comme son bras droit. Pia, elle, débuta avec brio dans son rôle de mafieuse. Elle s'occupa des affaires les plus louches et souvent les plus périlleuses. Telles que des affaires de drogues ou celles impliquant des séances de tortures … menant parfois à l'arrivée d'un cadavre. Son esprit dérangé et planant se rengorgea de ce métier qui lui donnait toutes les occasions de flirter avec la Mort et ses enjeux.

Leur père fut ravi de voir ses enfants les plus jeunes s'impliquer autant dans les affaires de la famille. Ils les éduqua comme il le devait, leur montrant les diverses facettes de la mafia, la façon dont ils devaient fonctionner, les stratégies et secrets que renfermaient la Famille. Pia fut heureuse de pouvoir prendre la tête de la mafia au côté de son frère, montant les échelons toujours plus loin.

La Révélation arriva. Les vampires se révélèrent aux grands jours, tombant comme un boulet dans l'eau. Pia en fut réjouit. Pouvoir vivre sans se cacher, se mêler aux humains tout en sachant que eux savaient ce qu'elle était … Pia batifola de bar en bar, de night club en night club … Draguant, hypnotisant, tuant quand l'envie lui en prenait, semant la terreur derrière son passage et se forgeant cette réputation de petite fille folle, foulant les pas de son frère.


3 ans après cela, Augustus les envoya en Louisiane, étendant toujours plus son pouvoir. A défaut d'aller vivre à la Nouvelle Orléans, Pia et Lucian débarquèrent à Shreveport. La Mafia se fit petit à petit connaître faisant concurrence au clan du Baron Irlandais puis celui ci devint alors leur associé.Depuis son arrivée en ville, Pia s'y plait La ville est belle dans son enveloppe crasseuse et morbide. Elle se fond dans la masse autant qu'elle détonne dans ce décor noirci par la surnaturelle et ses activités illicites. Toujours près de son frère, Pia et lui sont craints, arborer par les autres autant qu'ils sont peuvent attirer de part leur beauté.

A présent, Pia est à peine revenue de Paris. En effet, le terrible assassinant de l'ancien shérif de la ville, Tomas d'Ombremont à provoquer l'abandon soudain de son Infant, Poppy Weiss. Pia s'étant attachée à cette jeune femme d'allure enfantine, elle la prit sous son aile et l'emmena avec elle à Paris. De puis peu revenue, les affaires reprennent pour Pia et elle ne compte pas s'arrêter au simple trafic au vu de cette nouvelle organisation engendrée par le Baron Irlandais et le Gouverneur.

Le doute persiste et le pouvoir enfle …

[Et puis ça commence IRP …]
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