Lorenzo entend Valentin, qui tente de communiquer avec lui. Tentative… Tentative. Lorenzo ne l’écoute qu’a moitié, c’est à peine si il saisit le sens de ses mots. L’envie terrible de l’attraper à la gorge et de le mordre pour qu’il se taise, le tiraille. Cependant, le maître vampire se contente de serrer les poings sans tressaillir une seule seconde. Monstruosité placide et glacée. Il n’a rien d’humain, c’est une certitude. Et il ne semble faire aucun effort pour simuler une once de normalité. Ses muscles se raidissent, ses épaules s’élargissent. Sa posture change, il se prépare à réagir, attaquer, fendre la foule et retrouver les obsessions faisant inlassablement tourner son éternité. Le jumeau déséquilibré, inspire profondément l’oxygène vicié. Fauve prêt à bondir, il va craquer. La voix fluette de Bluenn arrive à ses oreilles, il secoue sa frimousse de gauche à droite comme pour en chasser le bourdonnement désagréable. Ses sens sont en alerte, et il n’est plus véritablement capable d’écouter. En vérité, il n’obéit à personne. Ses angoisses le prennent aux tripes, plus rien ne compte. Aleksandr ne va pas revenir, pas tout de suite. Le rassurer ? Et comment peut-il croire une seule seconde que Lorenzo va se laisser prendre à ce piège grossier qu'est le mensonge ? Il n’y ait plus sensible depuis bien des mois. Un grognement émerge de sa trachée, ses mâchoires sont si crispées que ses canines percent douloureusement ses gencives. Il les fait saigner. La magie explose, et Lorenzo sait que c’est le moment. Sans se préoccuper de la requête de Bluenn, il laisse Valentin s’occuper de ce qu’il pourra gérer sans lui. Indépendants, ils le demeurent malgré ce lien qui dorénavant les unis. Les ténèbres le font s’évanouir dans l’espace, son corps se disloque pour ne plus qu’être un vague et enivrant souvenir, incrusté sur la rétine. Il redevient de chair et de sang, en se glissant juste à côté de son frère. Lorenzo lui attrape vigoureusement le poignet, sans cependant le stopper dans son élan. Il lui murmure en se faufilant dans son dos, son souffle caressant la nuque de son cadet. « Ce n’est pas un jeu. » Un ton autoritaire, une inquiétude sous jacente. Il ne peut pas s’en empêcher. Willemina passe à l’offensive. Elle récupère son compagnon, Lorenzo n’en attendait pas moins d’elle. Rapide, efficace, sans bavure. Il opine du chef d’un air satisfait. Finalement, c’est à côté d’Aleksandr qu’il se retrouve. Mouvance pleine d’élégance, il lui effleure la main du bout des doigts et observe furtivement son profil. Lorenzo fait le vide à l’intérieur, il parvient enfin à se concentrer. Il a ses deux moitiés à proximité, la sensation l'apaise. Ses sentiments se voilent, les ombres de son obscur pouvoir les enlacent. L’adolescent multi centenaires se mue en prédateur. Les vieux jumeaux ne devraient plus tarder à arriver. La traque peut débuter. Une salope, bientôt, sera dépecée.
Tout n’était plus chaos. La peur avait très rapidement laissé place à la terreur. A mesure que les hommes tombaient, morts, et que certains cherchaient vainement à s’enfuir, d’autres mouraient piétinés, étouffés par la foule. La déesse semblait jouir du spectacle se déroulant à ses pieds. Malgré l’intervention osée du vampire, le calme et l’assurance s’affichaient toujours sur son visage, ou du moins semblaient. La sorcière en était presque étonnée.
Attrapant brusquement le poignant d’Aïdan, Morgane s’exclama : « Peut être devrions nous agir, plutôt que de rester dans l’ombre.. » Le sorcier acquiesça, ajoutant : « Allons aider la sorcière. Elle ne pourra pas supporter à elle le poids qu’impose l’invocation d’un tel sortilège. Et qui sait, ça te donnera l’opportunité de bien te faire voir ».
Morgane y avait déjà pensé, mais n’avait osé intervenir. Elle préférait de loin ne pas se montrer au grand jour, agir dans l’ombre, ne laissant aucune trace. Mais après réflexion, la situation lui donnait la chance de renforcer sa position dans la Blanche Confrérie. Gardant toujours la poignet d’Aïdan fermement serré dans sa main, la sorcière s’avança vers le groupe. Elle ne se donna pas la peine de les saluer, sa venue était déjà suffisant. La rousse semblait à bout de forces, tous autour d’elle se tenaient la main, et cette dernière puisait dans leur énergie pour focaliser sa puissance sur la déesse. Le concept était simple, mais terrible pour qui en était le destinataire. Aussi, Morgane savait que si elle ajoutait sa propre énergie et celle d’Aïdan, cela pourrait devenir dangereux pour la sorcière qui servait de « réceptacle ». Mais cela lui importait peu, qu’elle meurt ou non n’aurait aucune incidence sur ses projets. Jetant un dernier regard à son bel amant, Morgane étreignit le bras de la sorcière et ferma les yeux. A la seconde où la paume de sa main effleura la peau de la sorcière, Morgane sentit toute la puissance qu’imposait le sortilège. Elle l’avait sous-estimé. Une erreur. Cette énergie était un concentré de la magie que contenait chacune des espèces présentes. C’était quelque chose de différent, mais si elle avait eu le choix, Morgane n’aurait agit que par la force qu’offrait sa propre espèce. A ses yeux, elle était de très loin la plus importante.
A présent, son corps n’était plus sien. Il s’était mêlé au flot, se laissait voguer à travers les paroles de la rousse. Morgane s’était totalement vouée au rituel, avait abandonné toute défense, chose extrêmement rare. Intérieurement, elle avait peur, mais ne le laisserait pas voir.
Des avis, des oppositions, des venues, des allées, des idées, des contre-idées. Ca va et ça vient. Le temps s'égraine et s'effile et d'autres les rejoignent. Des amis. Des alliés. Des ennemis. Des condamnés. Des inconnus. Evan, à part pour donner son avis à Lorenzo avant que toute cette troupe ne débarque, n'a pas lâché un mot. Scrutant et surveillant. Cherchant et découvrant. Adam, en revanche, y va de son petit commentaire mais l'aîné sent sa nervosité. Quand on se croit invincible comme eux le pensent, voir des hommes tomber comme des mouches - et littéralement, sans aucune littérature -, ça fait monter l'adrénaline. Ou alors c'est que vous êtes déjà mort. Pour de vrai. Pas comme eux.
Evan, lui, n'est pas mort. D'ailleurs, il serre les poings. Puis pose une main sur l'épaule d'Ariel quand il la sent s'approcher de lui. Il est d'accord avec le russe pour qu'elle reste en sécurité, mais comme son frère qui lâche un Ta gueule mordant au sanguinaire vampire, il n'aime pas l'autorité dont Aleksandr se croit investi vis-à-vis de leur... amie. Bien sûr, Evan ne sait rien de la demi-paternité du russe. Quant à Adam, il s'en fout, et si ça lui donne une raison de sortir les armes face au Vrai, alors il sautera dessus avec l'empressement d'un gamin qui cherche ses cadeaux de Noël.
D'ailleurs, Adam ne comprend pas pourquoi ils veulent le sauver, même Alessandro. Evan n'a pas besoin d'un regard vers son double pour savoir. Il devine d'ici la remarque qui lui traverse l'esprit - Et si on s'occupait de la pétasse après qu'elle ait démembré l'autre con ? - mais qu'il retient malgré tout pour Lorenzo. Evan aussi veut qu'on fasse la peau au russe. Seulement, ils ont besoin de sa sorcière dans l'immédiat. Elle a l'air d'être la seule à savoir quoi faire exactement. Et il serait toujours temps de le buter après.
▪▪ Comment ose-tu me parler ainsi ? Oublie-tu ce que tu me dois ? C’est toi qui m’a éveillé, et parce que je t’en suis reconnaissante je suis prête à te laisser encore en vie, mais insiste et tu connaîtra un sort bien pire encore que celui que je réserve à la sorcière qui ose me contrarier. ▪▪ Je dois m'étonner que ce connard soit encore la source de nos problèmes ? ▪▪ Demande Adam avec la désinvolture de ses huit siècles. Pour le coup, même Evan ne peut qu'être d'accord avec lui. Depuis que le russe est là, il ne fait que foutre le bordel. Elément perturbateur. Catalyseur d'emmerdes et étincelle de bordel. ▪▪ Qui m'aime...Et me déteste d'ailleurs, me suive. ▪▪ Allons-y ▪▪ Réplique Evan, comme un ordre ou une sentence, pour couper court à toutes les remarques acides et cinglantes qui se bousculent sur la langue d'Adam. ▪▪ Personne n'ignore nos allégeances. Laisse-le faire son numéro. ▪▪ Glisse-t-il à l'oreille de son jumeau, le retenant par le bras. ▪▪ Et n'oublie pas. Si tu meurs, je meurs aussi. ▪▪ Simple rappel d'un simple fait. L'un ne peut aller sans l'autre. La menace - celle-ci en particulier - est le meilleur moyen de rappeler Adam à plus de prudence. Parce que cette inconnue, cette déesse recouverte de sang et de vermeil, n'est pas un adversaire habituel. ▪▪ Alors n'oublie de rester en vie. ▪▪ Rétorque le double avec un sourire carnassier, ravi de s'attaquer à un nouveau challenge alors qu'il fend la foule pour se joindre aux autres.
▪▪ Je n'ai pas le droit de t'interdire quoique ce soit. Mais si tu viens, reste près de moi. Ne te mets pas en danger. ▪▪ Demande-t-il. Dans une main, le cimeterre qu'il a emporté avec lui en prévision du bordel que foutrait Aleksandr - et ça n'a pas loupé -. L'autre, toujours sur l'épaule d'Ariel, glisse, effleure le bras de la femme et s'attarde près de ses doigts. Il lui laisse le choix, c'est pas vraiment comme si lui l'avait, le choix de la laisser faire ou de lui ordonner quoique ce soit.
Puis, il se place aux côtés de Lorenzo. La chair se déforme, les os craquent, la peau se déchire. La silhouette s'étire et se redessine, monstrueuse. Au charmant vampire se substitue le monstre qu'il est réellement. Qu'il cache sous sa jolie gueule et son sourire craquant. Et soudain, le cimeterre paraît presque innocent et inoffensif à côté de ce qu'il est devenu. De ce qu'il est. La main, encore humaine, raffermit sa prise sur la poignée de la lame, alors que sa jumelle se hérisse de griffes acérées, inhumaines. Les os perçants ses coudes ont quelque chose d'affreux, d'horrible. Mais Adam le fixe, un sourire dangereux au coin de la bouche. Il sait ce que ça veut dire, ce que ça implique que son double laisse voir les aspects les plus monstrueux de ses pouvoirs. Pas de demi mesure. Elle ou eux, et Evan préfère que ce soit elle. Huit siècles, c'est long à vivre, mais il n'est pas prêt à mourir pour autant.
Et à peine Willemina a-t-elle récupéré son compagnon, qu'il s'élance, en même temps qu'Adam, horloge réglée, métronome parfait. Les vieux jumeaux comme un dédoublement, un reflet. Et l'acier tente d'éclater les os séculaires, les griffes appellent le sang sirupeux, et les crocs désirent déchirer la chair millénaire.
« Moi aussi je le connais ce tour-là, petit loup. Tu veux encore jouer? Tu as déjà perdu deux fois... » C’était vrai, et il en gardait le souvenir ancré dans son cerveau comme une pourriture, un poison et la peur le paralysait lorsqu’il s’en rappelait trop précisément. Il en faisait des cauchemars et il avait encore les cicatrices de l’argent. Mais le sang de la déesse l’avait rendu plus fort à présent, même s’il ignorait s’il était de taille contre Aleksandr, jamais deux sans trois. En cet instant la haine était tellement forte qu’il aurait voulu se jeter sur lui pour avoir le plaisir de le découper du bout des crocs, sentir son sang sur sa langue. Mais il se retenait, il ignorait tout des plans d’Aaliyah, il ne voulait pas les gâcher… Alors il n’agirait pas sans son accord, comme un parfait chevalier. Après tout peut-être avait-elle prévu de se servir d’eux ? Qui sait. Même s’ils n’étaient pas dignes d’appartenir au nouveau monde qu’elle créerait. Ils devaient tous crever, c’est tout ce qu’ils méritaient. « Faudrait le faire taire celui-là. C'est le pire des crétins. » Au moins il n’était pas le seul à penser qu’Aleksandr aurait eut l’air plus intelligent la langue coupée. Mais il n’avait pas envie que ce soit Quinn qui récolte toute la gloire en se débarrassant de lui, ils pouvaient le faire à deux, non ? Non, pas sans l’accord de la déesse. De plus, s’il s’éloignait pour se battre avec Aleksandr, il laisserait Aaliyah sous la seule protection de Niegel et de l’humaine. Non pas qu’il n’avait pas confiance en eux, mais il ne supportait pas le fait de devoir s’éloigner d’elle ne serait-ce qu’un court moment. La tentation était pourtant si forte… Mais de toute évidence, la déesse avait d’autres plans en tête. « Comment oses-tu me parler ainsi ? Oublies-tu ce que tu me dois ? C’est toi qui m’a éveillé, et parce que je t’en suis reconnaissante je suis prête à te laisser encore en vie, mais insiste et tu connaîtras un sort bien pire encore que celui que je réserve à la sorcière qui ose me contrarier. » Anton sentit soudain quelque chose d’étrange dans le lien le reliant à Aaliyah. Il tourna vers elle son regard, lui demandant silencieusement si tout allait bien. Il s’inquiétait tellement pour elle, avec tous ces vautours autour d’eux… Etait-ce vraiment une bonne idée d’agir ainsi ?... « Ce que je te dois? Des cauchemars, rien de plus… Je crois que les forces s'équilibrent désormais. Liam, tu serais un ange de bien vouloir t'occuper du chien aux pieds de sa maîtresse. Mina, si tu veux bien te donner la peine d'aller chercher ton mari, ça nous rendrait service. Quant à l'agaçante médium.. Elle est à qui sera tenté. Pour les autres...Je crois que c'est l'heure de souper. » Liam ? Il aperçut l’alpha et se serra davantage contre la déesse. Oh non… il n’avait pas envie de se battre contre lui… Et puis à quoi ça rimait tout ce cirque ? Pourquoi ne se contentaient-ils pas de tous courber l’échine ? Et tuer tout ces gens… ça ne servait à rien. Pourtant il avait toujours presque aveuglement confiance en la jeune femme, et la voir s’affaiblir lui fit l’effet d’un coup au cœur. La notion de surnombre ; c’est quelque chose de très relatif. Tout dépend des forces en présence et de la tactique de l’ennemi. Du coup au début, l’idée même que les vampires, les lycans, les sorciers et autres créatures du même genre puissent se retourner contre la déesse et la réduire en charpie n’effleurait même pas l’esprit d’Anton puisqu’après tout, qui aurait put vaincre une déesse, hin ? Maintenant, ben…. Disons que ça chauffait un peu plus. « Ma reine, restez derrière-moi ! » S’exclame Niegel juste avant que la même rousse que tout à l’heure ne la ramène à nouveau : « MAYCROFT JE TE JURE QUE T’ES UN HOMME MORT ! JE ME CHARGERAI DE TOI !... … Allez quoi chérie, vient voir maman ! Viens jouer !... Vas-y, si t’es un homme ! » La scène aurait put être comique si l’instant n’avait pas été aussi grave, car sur ces paroles, Anton la vit se jeter sur le vampire pour le balancer sans plus de délicatesse à l’autre bout de la salle. Bon. Ils n’étaient plus que trois. Et il sentait que les pouvoirs de sa déesse s’amenuisaient… A cause de quoi ? De qui ? S’il trouvait, il tuerait. Du moins, il essaierait. Parce que pour le moment c’était plutôt compromis. Plus moyen de sortir, ils étaient coincés, entourés. Maudits ! ça devient le bordel le plus total, entre les humains qui courent dans tous les sens et le dépeçage express de déesse qui se prépare. L’angoisse lui tord les entrailles, il hésite une seconde à aller porter secours à Niegel et finalement refuse, il faut qu’il reste ici, aux pieds de… sa maitresse ? N’importe quoi ! Il est ici de son plein gré. Toute cette agitation le rend dingue, il ne sait plus vraiment comment réagir face à tout ce rassemblement. Il relève les babines, montre les crocs, observant tour à tour Aleksandr, Liam… Il reconnait le vampire qui l’avait agressé dans le cinema, ils sont tous là, prêt à bondir sur Aaliyah. Il ne veut pas se battre contre le lycan… il observe ce dernier, essayant de le lui faire comprendre. Il ne veut pas se mettre la meute de Shreveport sur le dos, il doit y avoir un autre moyen…
Le tueur observe le cercle se constituer. Tout le monde y met du sien, excepté le vampire russe qui part au front. Une moue dubitative sur les lèvres, il se demande ce qu'il doit faire. Le vampire qui l'a amené ici n'a pas vraiment gagné sa confiance, mais il doit bien avouer que si son goût de la prudence l'empêche d'agir sans réclamer son dû, en revanche son goût pour le danger et les nouveaux défis l'excite. « Bien sûr, monsieur le tueur à gage, mais il me semble que l'instant est mal venu pour signer un petit chèque. » La vampire russe aux délicieuses formes mais dangereuse, il le sait, vient de lui faire cette remarque tout à fait juste à vrai dire, mais Kassian n'est pas de ceux qui obéissent juste parce que la situation l'exige. « Tant que j'ai l'assurance que ce sera fait. » réplique-t-il un sourire factice aux lèvres. L'un des vampires se demande si ce n'est pas suicidaire de faire face à la nana sur la scène, sincèrement, Kassian pense que c'est effectivement le cas. Le reste du groupe se concentre sur le sort. Kassian sent la magie agir, et n'aime pas cela. Il sait qu'il est différent des autres, il en a conscience depuis la révélation, mais n'a pas la moindre intention de s'interroger là-dessus. Tant que ça le rend efficace dans son travail. Finalement l'opération semble bien marché. La sorcière demande à ce que tout le monde se rassemble autour d'elle, ce qu'il finit par faire. Il sent ce machin passer à travers lui, son énergie entrer en fusion avec celles des autres, car rien d'autre ne pourrait qualifié l'expérience qu'il vit. Son regard se pose sur les vampires se regroupant face à la déesse. Est-il vraiment utile ici? Il relâche les mains des créatures autour de lui, son regard rivé à la créature que les vampires s'apprêtent à attaquer. Il reconnait Lynn à ses côtés, la chasseuse qu'il a déjà croisé et n'aime pas trop mais pas au point de la tuer froidement. Non, il concentre son attention sur la déesse. Les vampires vont l'attaquer mais seront-il suffisamment fort? Il peut toujours leur donner un petit coup de main. Grimpant sur une colonne décorative, complètement invisible dans cette foule hystérique, il sort son sniper et vise la poitrine de la déesse. Une chance sur dix pour qu'une balle en argent ne lui fasse rien, mais il vise quand même, et tire. Le sang gicle, la déesse émet un hurlement de douleur, vacille sur le côté. Il ne voit pas la réaction des autres, dans son viseur seul la déesse est présente, et sa poitrine toute rouge de sang.
Ses pouvoirs diminuent, la déesse s'en rend parfaitement compte. Elle sent ses pouvoirs refluer en elle, s'amoidrirent, c'est comme si on prenait la moitié de ses forces et qu'on les lui enlevait avant même qu'elle ai eut le loisir de les utiliser. Frustrée et en colère, elle montre ses canines pointues, à mi chemin entre une dentition de vampire et celle d'un lycan. Elle grogne la belle déesse, dévisageant chacun de ses opposants. « Comment osez-vous? Je suis votre déesse! Votre mère à tous! » déclare-t-elle furieuse avant d'envoyer une salve de pouvoir pour repousser les vampires face à elle, mais c'est à peine si un vent léger se soulève. Elle fronce les sourcils. Se tournant vers Quinn, elle lui demande: « Trouve la source de la magie, et occupe t'en s'il te plait. » Elle sait que la jeune femme ne faillira pas à sa tâche, et souhaite éloigné sa jeune soeur du combat qui se prépare. C'est alors qu'une vampire se jette sur Niegel. Ce dernier vole à travers la pièce, l'énorme salle. La déesse se concentre sur la vampire, mais sait qu'user de cette précieuse énergie serait peut-être fatal. Elle hésite. Et une balle fuse et la frappe en pleine poitrine. Elle n'a pas le temps de l'esquiver, ces saloperies en métal ce n'est pas quelque chose qu'elle connait. Vacillante, elle se sent affaiblie. Se tournant vers Anton, elle lui dit d'une voix basse: « Regarde ce qu'ils m'ont fait, nous n'avons pas le choix, ils ne nous donne pas le choix. Je voulais la paix, mais c'est la guerre qu'ils veulent! » Sur ces paroles, elle vise le premier vampire qu'elle voit, il irradie de puissance, un maître vampire, probablement le maître de cette stupide ville, qui est là avec son double, et le russe qui ose la défier. Tuer le chef est le meilleur moyen de gagner une guerre, alors elle s'avance vers lui, puisant dans sa magie, elle cherche à le faire partir en fumée, mais le processus est soudainement plus lent. La fumée commence à s'échapper doucement du corps de Lorenzo mais il ne prend pas feu comme il devrait, la déesse fronce les sourcils, qu'importe, elle lui arrachera le coeur de la poitrine elle-même.
Aleksandr et Alessandro sont en train d'avancer, de former un cercle autour de la mégalomane quand un coup de feu retentit. Une balle éclate la poitrine de la garce. De l'argent, il est en sur. Elle se meut plus doucement, plus difficilement. Sa magie faiblit, et il sent celle de Bluenn augmenter. Elle canalise toutes les énergies, deux autres femmes l'aide, Lucy en fait partie. Aleksandr se détourne une seconde de la déesse, et c'est l'instant de trop. La garce baragouine des débilités, des menaces qui ne l'atteignent pas. Elle n'est plus dangereuse depuis que Bluenn a lancé son sortilège, pas assez pour effrayer le vampire qui a côtoyé pire. Et tout bascule. Une vague de pouvoir s'échappe du corps de la déesse, et va percuter Lorenzo. Il sent la douleur irradier le corps de son amant, ça se répand à l'intérieur d'Aleksandr, qui se met à paniquer. « MAINTENANT! Butez moi cette sale garce! » Il panique. C'est si rare, et si beau à la fois. Il voit la fumée sortir de l'enveloppe charnelle de son amant. Il se place entre lui et la magie, faisant barrière de son corps pour l'obliger à se concentrer sur lui, au lieu du joyau qu'il garde derrière. Il sait que sa magie est moins puissante qu'auparavant, mais il refuse qu'on touche à Lorenzo, qu'on l'effleure. A moi. grogne sa bête, possessive. Il va tuer cette chose, et ce n'est plus de l'instinct de conservation, c'est de l'amour. Donnant l'exemple, le vampire se jette sur la déesse, tous crocs dehors. Il sent que ses gens le suivent de près. Les autres? Il s'en fiche. Il va la tuer, et Lorenzo sera en sécurité.
Le vampire sent la présence des deux jumeaux anciens, derrière lui. Les habitudes reviennent. Se dégourdir les jambes de cette manière, semble l’exciter. Cela fait si longtemps qu’il n’avait senti ce faible picotement sous sa peau, aiguisant ses instincts et densifiant ses pulsions. Le fauve qu’il demeure, s’ébroue. Et déjà, sa salive lui paraît acre, comparé à tout ce sang que doit contenir le réseau veineux de la déesse. Il avance, il lorgne et envisage la femelle meurtrière. Cherchant la faille, le bon angle pour attaquer. Quand soudain, les picotements s’intensifient, et se transforment en brulures. Elle le fixe, et il comprend qu’il est la cible à abattre. Sa cible à elle, pour être précis. Une chaleur l’étreint, une dangereuse et étouffante présence. Il a l’impression de cuir de l‘intérieur, sans qu‘il ne puisse rien y faire. La température augmente, tranquillement. Une odeur monte à ses narines, et en abaissant ses yeux bleus sur ses bras pâles, Lorenzo remarque une étrange fumée s’échapper de tout son organisme. Le maître vampire est brulant, alors qu’il devrait être glacé. Paniquer ? Cela ne fait cependant pas partie de ses capacités, tant qu‘il est le seul concerné. Il regarde, fronce les sourcils et serre les mâchoires pour ne pas exprimer sa douleur. Personne ne doit savoir, personne ne doit voir tant que la salope brune ne sera pas en morceaux. Il continue d’avancer sans abandonner son air naturellement arrogant et hautain. Presque blasé, il fait mine que rien ne pourrait jamais l’atteindre ou le dominer.Et une ombre passe devant ses prunelles tièdes. « MAINTENANT! Butez moi cette sale garce! » Aleksandr. Sa vision se brouille tant son crâne surchauffe, mais la voix le rassure agréablement. Une cocotte minute, pourrait être un belle manière de le définir. Sa rage décuple, son aura se répand et paraît déposer une fine pellicule de gèle sur tout ce qu‘elle caresse. Une barrière s’érige, et lui laisse quelques secondes de répit. Le vampire cligne des paupières. Et puis tout bascule. C’est Aleksandr qui attaque le premier. Il fonce droit sur la déesse. Lorenzo se disloque dans l’atmosphère environnante. Et réapparaît juste à côté de son amant. Se callant sur sa vitesse et ses gestes, elle ne pourra pas les gérer tous les deux, au moment de l‘impact. Il suppose que cela lui laissera assez de temps, pour lui éviter qu’une main baladeuse ne fouille trop profondément dans sa poitrine, à la recherche d’un organe qui lentement reprend vie.
Il admire. Douce et terrible euphorie qu’est celle de l’espace qui l’entoure. Son loup, plus vicieux que lui encore se délecte alors, que Liam se fout bien de cette agitation de bout de viande. Le Lycan grogne, jetant un coup d’œil à la vampire rousse qui s’en sort parfaitement seule. Puis il fixe Anton, nerveux. Le gamin ne sait pas quoi faire, il panique. Son regard supplie et il comprend. A peine a-t-il le temps de faire un pas en avant qu’un bruit de coup de feu lui brise les tympans, brisant la peau de la déesse qui hurle de rage. « Regarde ce qu'ils m'ont fait, nous n'avons pas le choix, ils ne nous donnent pas le choix. Je voulais la paix, mais c'est la guerre qu'ils veulent! ». La garce tente de corrompre tandis qu’elle se meurt, souffrant visiblement de la blessure. Bien, cette chose est heureusement moins forte qu’elle ne le laisse croire. Jubilant, il est prêt à bondir mais Aleksandr le devance, plaquant la « femme » à terre. Tout va trop vite, Lorenzo lui aussi se jette en plein cœur de la bataille et Liam sent que les choses risques de mal tourner. Ses instincts bestiaux prennent le contrôle total sur lui-même, l'envie de protéger sa meute de la déesse qui risque de tous les tuer. « Vous, éloignez les autres. ». Il ordonne à ses loups avant de bondir à son tour, retenant les bras de la chose. « Arrache-lui le cœur ! ». Il ne sait pas à qui il le demande mais, là n’est pas la question. Tant qu’elle crève … « Laissez-là ! ». « LA FERME MAYCROFT ! ». Le vampire qui semble être le plus proche de celle qu’ils tiennent maintenant devient fou, prêt à bondir. Uniquement retenu par le Shérif qui se démène et le plaque contre le mur.
Un bruit de détonation, puis un léger « ploc », et une fleur de sang se forme sur la poitrine de la déesse. Horrifié, Anton contemple Aaliyah, il ressent sa souffrance, un tremblement de haine le parcourt. Qui ose ?!? Il se serre contre elle, essayant de lui apporter sa force alors qu’elle vacille. Comment peut-on oser s’en prendre à elle !? « Regarde ce qu'ils m'ont fait, nous n'avons pas le choix, ils ne nous donne pas le choix. Je voulais la paix, mais c'est la guerre qu'ils veulent! » « MAINTENANT! Butez moi cette sale garce! » Et Aleksandr, accompagné de Lorenzo se jette sur la déesse blessée. Il la plaque à terre tandis que l’alpha lui immobilise les bras. Hurlant, Anton se jette sur Liam, il le mord, le griffe, il lacère autant qu’il peut. Non, non, non, pas Aaliyah. Laissez là ! Je vous laisserais pas la buter ! Voudrait-il crier, mais il ne peut que gronder et aboyer alors que la douleur et la rage le transporte. Il a un goût de sang sur la langue et il ignore à qui il appartient…
« Trouve la source de la magie, et occupe t'en s'il te plait. » Je ne voyais absolument pas comment faire. Mais je devais trouver une solution. Vite. Je m'avançais légèrement, ne voulant pas trop m'éloigner Aaliyah. Au cas où. Je scrutais la foule du regard. J'aperçu une masse d'auras de sorciers fixes à travers toutes les autres auras allant dans tous les sens. Ca venait de là. Et maintenant ? Les contrôler ? Ils étaient trop nombreux. Trop loin. Trop mêlés au reste de la foule. Trop puissant. Alors quoi ? Y aller un à un ? Je ne voyais que cette solution. Il était hors de question que je déçois ma soeur. Pas alors qu'elle me faisait confiance. Qu'elle me confiait enfin une mission. J'essayais de dénicher le plus faible esprit du petit groupe de sorciers. C'était moins clair. Depuis le retour d'Aaliyah, contrôler les gens étaient devenue d'une simplicité enfantine. Mais ça semblait s'être brouillé. Enfin, je devais m'en sortir quand même. Ni une ni deux, le ou la sorcière ciblé s'éloigna du groupe. Je lui ordonnais d'arrêter de faire de la magie et de s'écarter et de ne jamais revenir vers les autres révolutionnaires. J'entendais une détonation. Affolée, ma tête se tourne immédiatement vers ma soeur. Délaissant, les sorciers pour m'assurer qu'Aaliyah n'ai rien de grave. Puis, tout s'enchaîna très vite. Deux hommes se jetais sur elle. Et plus rien d'autre autour n'existait. On s'en prenait à ma famille. Non ! Hors de question ! On devait pas me l'arracher à nouveau, personne ne devait s'en prendre à elle. « Arrêtez ! Maintenant ! » Plus rien ne comptait à part sa sécurité. Je me précipitais vers eux. Je fus presque coupée dans mon élan en remarquant que Lorenzo se trouvait là. J'essayais de m'interposer en attrapant tant bien que mal le bras de mon vampire. « Lorenzo, arrête ! C'est ma soeur. Laisse là. » Je criais sans m'en rendre compte, emportée pas l’affolement. Je ne savais pas quoi faire. J'étais dépassée par les évènements. Il fallait protéger Aaliyah. Je le devais absolument.
Ca grille et ça pue. La chair. Morte ou vivante. Ca sent toujours la même chose, le même truc dégueu. Le jumeau en s'élançant se demande de qui il s'agit. Au mieux, c'est le russe. Contrairement à certains, Evan n'a pas besoin d'être l'instigateur de la mort d'Aleksandr pourvu qu'il soit bien mort. Au pire, c'est un autre. Au pire, c'est son abruti téméraire de double. Au pire, c'est son névrotique névrosé de meilleur ami. Au pire, c'est son amie à l'odeur encore pleine de soleil. Au pire, c'est ce chien fou d'Alessandro. Ou cette aguicheuse sirupeuse de Willemina. Ou cette poupée en porcelaine pas si vaine de Diantha. Une chance sur dix, sur cent, que le mieux arrive. Qutre-vingt dix-neuf hasards sur cent que le pire arrive.
Mais il ne tourne pas la tête, ne tourne pas le regard. A la place, il tourne autour de la créature séculaire, il grogne et ne vérifie pas. Il n'a pas ce luxe. Et de toute façon, le cri du russe, son bond sur elle qui vacille, ça l'informe bien assez. Lorenzo ou Alessandro. Un des jumeaux, un de leurs reflets à eux, à Adam et lui. Il ne jette pas plus un regard à Adam qu'il sent à ses côtés. Automatismes programmés par la génétique ou habitudes fleuries par les siècles, il s'en fout. Ne se pose pas la question, ne se l'est jamais posée. Les vieux jumeaux, dans la bataille, sont toujours un et unique. Un monstre qui se dédouble, un guerrier aux reflets multiples, un quelque chose à deux endroits à la fois. Alors Evan sait qu'Adam aussi se jette sur la déesse, presque en même temps que Lorenzo, et exactement au même moment que lui-même.
Dans un bruit mat, sa lame résonne sur la scène, l'acier s'enfonce facilement dans le bois tendre alors que l'épaule, il dégage Lorenzo. Si le russe crève de son assaut, il s'en fout. Mais il protège Lorenzo. Il l'a juré. Il a juré allégeance, mais il a surtout juré amitié. Alors il se substitue au maître, et ses griffes monstrueuses s'enfoncent dans la blessure de la femme vermillon, fouraillant, déchirant et agrandissant la plaie. Et sa bouche plonge sur la gorge tandis que du coin de l'oeil, il voit Adam s'abattre sur la chair blanche de l'épaule.
La rousse se débat avec force, elle lutte. Tout son corps semble possédé par un démon. Pourtant, la vraie ne lâche rien. Elle qu'une envie, briser la nuque, pour faire cesser enfin les agitements de la vampire. Mais Lorenzo dit, ordonne, et elle semble peu à peu reprendre le contrôle d'elle même, puisque ses soubresauts s'affaiblissent doucement, pour disparaître entièrement. Lana désert ses deux bras anorexiques, cliché du dictât de la maigreur moderne, mais surtout marque de sa maigreur d'humaine sous-nourrie. Elle perçoit le rire reconnaissant de la rousse, et répond d'un sourire satisfait, mais elle reporte instantanément son attention sur le milieu ambiant. Elle perçoit la demande de Bluenn, qui demande à ce qu'on se rassemble, mais ce n'est pas là son intérêt. Elle se tourne vers Alek, écoutant chacune de ses paroles avec une dévotion démesuré, les buvant comme un prêche catholique. Elle perçoit l'explosion de pouvoir, la magie qui électrise l'air, qui inonde la salle toute entière. « Je crois que les forces s'équilibrent désormais. Liam, tu serais un ange de bien vouloir t'occuper du chien aux pieds de sa maîtresse. Mina, si tu veux bien te donner la peine d'aller chercher ton mari, ça nous rendrait service. Quant à l'agaçante médium.. Elle est à qui sera tenté. Pour les autres... Je crois que c'est l'heure de souper. » L'excitation la gagne. Elle trépigne intérieurement. Elle ne veut que fondre à corps perdu sur leur adversaire, ressentir ce bonheur de combattre. Encore du sang et de la douleur. « Qui m'aime...Et me déteste d'ailleurs, me suive. » Il ne lui en faut pas plus. Elle s'élance, indifférente du groupe derrière elle. Elle perçoit le bruit de guerre d'Alessandro. Elle observe Lorenzo se matérialiser au devant d'elle, ainsi que les deux autres jumeaux, dont un ne ressemble plus qu'à un monstre abominable et inimaginable. Un frisson parcourt son échine à sa vue. Pas de la peur, juste une excitation qui redouble. La rousse aussi, qui envoi balader le vampire à l'air ahuri. Pourtant, quelque chose l'arrête. Elle s'immobilise. Elle admire l'éclate de sang. La déesse est touché. Elle se retourne et aperçoit le tueur de l'autre soir, encore arme en main. La déesse promet de ne pas faire long feu. Pourtant, lorsqu'elle se retourne de nouveau, Lorenzo semble brûler, se consumer de l'intérieur. Ces pouvoirs sont encore puissants. « MAINTENANT! Butez moi cette sale garce! » Le cri de rage d'Alek la réveille, alors elle s'élance sur le corps de la déesse, comme son maître, comme Lorenzo, comme l'Alpha de la meute, comme les jumeaux vampires. Ils sont tous sur le corps magnifique et brisé de cette femme, de leur "mère". En un battement de paupière, elle remarque un carré de chaire blanche zébré d'écarlate. Elle y plonge, plantant ses canines à même les minces côtes. La peau est si fines, elle sent les os craquer sous ses dents, le sang dégouliner le long de son menton, son être entier se remplir d'une plénitude totale.
La déesse concentrée sur le maître vampire voit soudainement un vampire arriver dans son champs de vision. Aleksandr. Ses lèvres forment un sourire cruel. Jamais encore un visage aussi beau n'était devenu laid en aussi peu de temps, c'était comme si chaque pli de son visage formait un masque horrible, démoniaque, sa beauté était toujours présente mais d'une inquiétante étrangeté. « Si tu veux mourir à sa place... » commente-t-elle en fixant son pouvoir sur le russe, et s'avançant vers lui. Ses ongles si beau, transparent comme du verre, étaient devenus des griffes jaunâtres comme des vieux ongles qui auraient un peu trop longtemps gratté la terre. « MAINTENANT! Butez moi cette sale garce! » Alors qu'elle approchait du vampire, soudainement trois vampires se jetèrent sur elle, plongeant leurs crocs dans sa chaire, faisant couler son sang, elle avait le pouvoir de durcir sa peau pour empêcher toute morsure, mais pas aujourd'hui, pas avec ce sort, pas en même temps qu'elle tentait d'incinéré vivant le russe, et les crocs plongèrent plus profondément encore déchirant sa peau de velours, s'enfonçant dans la chair sanguinolente. La déesse sent son corps chuter lentement. Elle doit choisir, éliminer tous ces vampires ou tuer celui qui est là, en sachant qu'on ne pouvait la tuer, que personne ne pouvait tuer une déesse, ils pouvaient l'affaiblir oui, ils pouvaient la transformer en statue, ou pire la renvoyer dans son sommeil éternel, mais ils ne pourraient jamais la tuer. Elle choisit de tuer le russe et envoya une salve de pouvoir, peut-être sa dernière, mais elle le tuerait. Le feu s'intensifia, des grandes flammes apparurent sur la peau d'Aleksandr.
SECRET DE CONFESSION
SIGNALEMENT : le démon qui gouverne les ombres de cette ville. HABILITIES : Thaumaturgie - La main de destruction ; capacité à voir le monde des esprits, sentir la mort. OFFICE : Chef de la mafia Italienne avec sa soeur jumelle. SERENADE : I'm Shipping Up To Boston - Dropkick Murphys
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : Eden Memories ; Flan coco ; Pâte à choux ; La drag-queen MISSIVES : 8449 ACTE DE PROPRIETE : Eden Memoires; tumblr
I’m gonna make him an offer he can’t refuse. LE PARRAIN
Une goutte de sang touche la joue du vampire qu'il essuie de deux doigts avant de les enfourner dans sa bouche. Ses paupières s'abaissent et se relèvent. Quelqu'un vient de tirer sur la déesse, en pleine poitrine, et de loin, pour qu'il reçoive d'ici les giclées de sang. Il songe idiot, imbécile, mais la femme toute puissante l'instant d'avant, vient de vaciller, et soudainement elle ne semble plus si puissante, plus si forte. Le vampire sait la présence de son frère. Lorenzo l'a prit par la nuque quelques secondes avant pour lui dire que ce n'était pas un jeu, qu'il aille se faire foutre. Tout ça c'était de la faute d'Aleksandr après tout, alors pourquoi il venait lui casser les couilles? Il sait au fond que Lorenzo aurait préféré qu'il reste en arrière, mais compléter des cercles de magie, très peu pour lui. Tout se passe très vite, il ouvre la bouche, pour répliquer à Lorenzo une vanne bien sentie, et le sang gicle. La déesse grogne, montre les crocs, et vise Lorenzo. Il sent l'odeur, l'horreur se lit dans ses yeux, il va vers son frère mais comme au ralentis, mourra-t-il avec lui? Oui, ils se l'ont promis... Aleksandr se met soudainement devant Lorenzo. Il prend tout sa place devant le jumeau. Lorenzo se colle au russe. Mauvais plan, se dit le vampire. Et l'ordre raisonne: « MAINTENANT! Butez moi cette sale garce! » Les vampires se jettent sur la déesse. Alessandro sort les crocs. Les lycan aussi ont l'air de la partie. Le vampire sonde la foule, Candice va bien, alors dansons! Il avance pour se jeter sur la déesse mais sent l'odeur, voit les flammes. Aleksandr a prit feu. Le vampire se jette sur le russe et le pousse de toute ses forces, il jette le russe au loin. Les flammes le lèchent à son tour. C'est son pire cauchemar, le feu. Il déteste ça. Affrontant sa peur, il grogne, se déplace à la vitesse de l'éclair pour lui échapper, fait le tour de la déesse affaiblie et plonge sur elle, enfonçant ses crocs à l'arrière de la nuque juste au creux de l'épaule, dans la zone si tendre. Le sang gicle. Un véritable nectar.
« Niegel, soit raisonnable, merde ! ». Le bébé vampire ne veut rien entendre, il gronde et agite les bras en direction du vide, tendant ses doigts au maximum dans l’espoir d’atteindre la sainte garce qui est prise d’assaut par les vampires et les lycans. « Laissez-la ! ». La rousse en a plus que marre, plonge ses canines dans le coup de son mari avant de le plaquer contre le mur. « LA FERME MAYCROFT ! ». Elle n’y tient plus, jette le plus loin possible avant qu’il ne réapparaisse tel un boomerang. Et elle recommence inlassablement son petit jeu, l’envoyant plus loin, hurlant de rage. Puis elle n’y tient plus, elle n’a plus le choix malgré la promesse qu’elle s’était faite. Niegel au bout de ses longues griffes brillantes, elle gronde dans son crâne. « Tu n’es pas à elle, tu es à moi Niegel. ». L’ordre l’écrase de toute part, le retiendra-t-il assez longtemps ? Oui, la déesse est trop faible pour avoir une influence sur lui. « Si tu veux mourir à sa place... ». Elle tourne la tête pour voir le russe brûler. L’un de ses rêves les plus fous et pourtant, là, elle ne s’y prête pas. Son sang mort se glace quand elle voit Alessandro et Lorenzo au cœur de la bataille. Puis, Adam changé en monstre. Ils sont tous sur elle. Willemina hésite, fixe longuement Niegel avant de lui ordonner de rester là. Le brun lui ne sait plus quoi faire, hésitant entre l’influence de la déesse et celle de sa femme. La rousse bondit en même temps que les autres, Aleksandr et à terre avec quelqu'un mais, elle ne voit pas qui cela peut-être dnas l'agitation. Elle ne voit qu'une seule chose. Une infime place, juste là … Son cœur pourrait battre la chamade s’il avait été en vie. C’est le moment parfait, il la retienne tous, personne ne fait attention à elle. Un fin voile de couleur fend l’air sur son passage et son bras et profondément enfoncé, là, près du cœur. « T’as déjà assez vécu, garce. ». Sa main empoigne le cœur, les autres vampires se déchaînent, mordent, grognent. Elle est prête à ôter ce qui fait office d’eau de jouvence pour les non-morts. Trop de monde pour une seule personne, tout se bouscule. Avant qu’elle n’ait le temps de dire ouf, Niegel est là. Debout, la fixant avec rage et incompréhension. Il faut que tout cela cesse ! Son bras par en arrière. Avec ou sans le cœur ? Sa vue se brouille quand Niegel plonge sur elle.
Spoiler:
HJ : J'étais pas sûr sûr - J'viens de me lever c'dur là.). Donc si ça va pas dites-le moi, je changerai en fonction des réponses des autres. Si ça va, j'peux garder le cœur ? *ZBAFF*
Un bruit de balle retentit, faisant sursauter la jolie blonde. Instinctivement, elle se rapproche d’Ariel, parce que c’est elle qui la rassure à ce moment-là. Elle ne peut s’empêcher de penser à Alessandro, se demandant vers qui cette détonation était tournée. Elle se concentre alors, non elle le sent toujours en vie. Dans la salle, il règne une panique incroyable, effrayante ! Candice se sent compresser de tous les côtés, et les cris aux alentours ne font qu’augmenter sa peur. Mais elle ne doit pas céder à la panique, elle sait que si elle le fait, qu’elle s’effondre, Alessandro le saurait, et ça pourrait le distraire de sa tâche. Elle essaya alors d’observer ce qu’il se passait plus loin, elle se dressa sur la pointe des pieds, essayant de voir, apercevoir ce qu’il se passait. Elle devina l’attroupement autour de cette étrange femme qui avait causé cette pagaille. Puis, elle disparut sous une masse de ce qui semblait être des vampires. Ils allaient l’avoir…
Mais Candice ressentit soudain une peur, puis une douleur brulant sa peau, elle savait ce que ça voulait dire. Elle se tourna alors paniqué vers Ariel. « Alessandro… Je ressens sa peur, sa douleur… ». Elle ne parvient pas à en dire plus. Elle n’a qu’une envie à ce moment, c’est de forcé le groupe pour le rejoindre. Pourtant elle sait que c’était signer son arrêt de mort, parviendrait-elle seulement à l’approcher dans cette foule affolée ? Surement pas, elle finirait écraser… Elle pensa alors très fort, se concentrant pour calmer son angoisse, pour lui transmettre autre chose que sa peur panique. Je suis là Alessandro, je suis avec toi !. Elle ne savait pas s’il pourrait l’entendre, mais elle l’espérait de tout son cœur. Si le feu l’avait atteint, elle pouvait deviner sa peur, c’était presque la seule chose qui pouvait lui reprendre, prendre sa vie. Elle ne pouvait pas le concevoir…
Aleksandr a les canines plantées dans l'épaule de la garce. Il avale son sang, le plus possible. Il se donne l'impression d'être un nouveau né, tant il en met partout. Les autres se joignent à lui, Alessandro, Lorenzo, les deux jumeaux, Lana, Liam retient la femme, et gère Anton de son côté. Niegel s'en prend à Mina, et la magie monte, la magie gronde, il entend la voix de Bluenn et celle de deux autres femmes avec elle, celle de son familier également. La psalmodie est assourdissante...Et une odeur le prend sauvagement au nez. Une douleur également. Il ne veut pas bouger de sur elle, alors qu'il sent les flammes lécher son corps, mais quelqu'un l'ôte de la, le jette plus loin. Il est au sol, il crache des injures et essaie d'éteindre le feu, sans y parvenir. Il n'y a qu'une personne dans la pièce qui puisse éteindre un feu magique, une seule qu'il connait. Il a beau arracher sa chemise, c'est son corps qui brûle de l'intérieur sans qu'il n'y puisse rien. Sa peau se cloque, il tombe à genou. Il a mal et la garce se concentre sur lui, uniquement sur lui. Pour le punir...Elle a du mal, le sang qu'il a ingurgité le fait tenir plus longtemps, lui fait prolonger son calvaire. Et pourtant il ne pense pas à lui, il pense à Lorenzo. Juste Lorenzo.. Je suis désolé mon ange...Je crois que je vais mourir... C'est si risible...
Ils sont tous la, autour d'elle. Bluenn le sent, c'est impérieux, c'est violent. Elle a l'impression de se noyer dans le pouvoir qu'on lui offre. La main de Valentin dans la sienne lui envoie une vague de pouvoir froid, un pouvoir de mort. Celle de la jeune brune lui envoie une magie brûlante, les deux s'affronte dans son corps alors qu'elle continue à psalmodier. D'autres magies se joignent à la sienne. Elle sent un loup-garou, un second. Elle sent un vampire également, elle sent d'autres sorciers, et une sorcière...Puissante, presque à l'égale de sa magie, et de celle de Lucy. Cette femme la touche, et elle partage son pouvoir avec Bluenn, dont le corps commence à trembler. Elle devient brûlante, tellement que les paumes de Sevastian se couvrent de cloque. Elle sait ce qui est en train d'arriver, elle sait qu'elle va finir par perdre le contrôle. Laisse moi finir... supplie-t-elle alors qu'elle sent Raphaël remonter à la surface. Elle s'accroche à la réalité, elle s'accroche à Sevastian, et psalmodie en langue ancienne. Lucy est en résonance avec elle, et elle ne lâche pas. L'autre femme également, Valentin...On y est presque. Elle sent sa cible s'affaiblir, les vampires font leur oeuvre. Elle sent son bourreau se tendre, hésiter, et elle entend le prénom du russe. Entre Bluenn et Alek, c'est sa marquée qu'il choisit, mais il aimerait pouvoir la lâcher pour faire quelque chose. Le cercle se brise alors, quelque essaie de l'empêcher. Un pouvoir ôte l'une des maille de la chaîne, et Bluenn rouvre ses yeux. Ils sont rouges. Ce ne sont pas les siens, mais elle est encore à l'intérieur, et elle contrôle encore son corps. De part son lien avec Sevastian, sans cesser son incantation, elle lui demande d'envoyer quelqu'un arrêter la médium. N'importe qui. Assome la, tue la, qu'elle n'intervienne plus.. Son pouvoir était dangereux pour eux, il risquait d'entraver la réussite du sortilège. La puissance magique montait, à mesure que la déesse s’affaiblissait. Le cercle formé par toutes les Cess présentes allait la renvoyer ailleurs, loin de leur réalité. Encore un peu...
HJ: Intervention du MJ puis ça devrait être bon, on pourra regarder Alek jouer au barbecue
Il a planté ses crocs dans la peau douce. Il les y a plongé et sa langue lape. Il avale à grande goulée, le vin onctueux quoiqu’écœurant. Lorenzo aimerait le recracher aussitôt ingurgité, il sait que cette hémoglobine ne va lui apporter que malheur et ennuis. Pourtant il continue, il s’y accroche jusqu’à ce qu’une douleur lui explose la poitrine. Ses paupières se relèvent, et ses pupilles dilatées trouvent celles d’Aleksandr. Il a prit feu et on ose l'éloigner de lui. Ses mâchoires se desserrent quasiment instantanément. Et c’est Evan qui l’écarte de la déesse sanguinolente, afin de lui éviter un coup. Son frère fait valdinguer Aleksandr plus loin. Et autour de la déesse, c’est un véritable feu d’artifices d’odeurs et de couleurs. Lorenzo recule, de quelque pas en arrière. Essuyant sa bouche maculée de pourpre, du revers de la main. Il est en état de choc, il observe longuement Alessandro et devine que quelque chose cloche. Pourtant, son jumeau ne prend pas feu. Il a senti de la peur. Une véritable terreur émaner de ses deux essentiels. Il a failli mourir et ne s’en ai pas rendu compte. Et la souffrance revient, pas salves dévastatrices. Il se plie en deux, retenant au fond de sa gorge un pathétique gémissement. Je suis désolé mon ange...Je crois que je vais mourir... Son autre. Lorenzo ouvre la bouche, incapable de parler. Il écarquille les yeux, et disparaît sans plus se soucier de ce qu’il adviendra de la déesse à moitié crevée. Les prédateurs s’y sont attaqués, la magie sature la grande salle. Elle va succomber. Son corps se dématérialise totalement. Il traverse les couches successives qu’occupent l’atmosphère. La panique lui fait caresser les fines limites de la folie. Il réapparait a quelques centimètres d’Aleksandr, perd l’équilibre et se vautre maladroitement, tant il a été violent dans ses intentions. En face d’Aleksandr, il regarde. Il sait qu’il ne doit pas jouer avec le feu. Qu’il ne doit pas s’approcher de lui. Il ne peut pas endurer ça, pas cette vision et encore moins accepter l’odieuse réplique. « Non, non, NON ! » Hurle t’il à voix haute. Il étreint Aleksandr sans lui demander son avis. Recouvrant de son corps, du mieux qu’il le peut. Les flammes qui lèchent la peau de son aimé, dévorent aussitôt la sienne. Qu’importe la chair qui brule, il sert et emprisonne. Il refuse qu'on le lui prenne. Pas après avoir attendu si longtemps. Il l'a trouvé et interdit qu'on le lui arrache. Personne n’arrivera à lui faire lâcher la prise tant que ça ne sera pas fini. Il n’est qu’un enfant dément, mu par d’invincibles déséquilibres.
Tout le monde s’agitait autour d’eux, c’était la débandade. Les vampires se ruaient sur la sorcière pour ponctionner son sang, suivant Aleksandr sans réfléchir une seconde. Ariel était tétanisée, voir se deux sires en danger de mort l’effrayait, l’angoissait. Elle se sentait incapable d’agir, elle qui revendiquait quelques minutes plus tôt un peu de liberté, voilà que, devant le fait accompli, elle se retrouvait immobile. La peur lui faisait mal au ventre et elle guettait à la fois Alessandro et le russe espérant qu’ils s’en sortiraient tous les deux. Ses yeux balaient la salle, de l’un à l’autre. Puis Ariel détourna le regard, Candice réclamant son attention. « Alessandro… Je ressens sa peur, sa douleur… » Ariel fronce les sourcils, croyant qu’elle disait à voix haute ce qu’elle même pensait tout bas. Ariel ressentait la douleur d’Alessandro, aussi bien que celle d’Aleksandr, à cause du lien de sang, mais pourquoi Candide, étant humaine, avait cette faculté ? A moins que…« Il t’a marqué ? ». Elle n’eut pas le temps d’entendre la réponse qu’un cri lui fit tourné la tête. « Non, non, NON ! » La voix de Lorenzo. Elle voit le Maitre de la ville courir vers son amant pour le protéger de la flamme qui allait le carboniser. Ariel retient un cri, elle se mit à suffoquer soudain. Faite qu’ils ne soient pas morts, faites qu’ils ne soient pas morts.
Morgane ne vivait plus que pour son corps, sa chair. Elle s'était comme évaporée de son enveloppe charnelle, libérant des flux d'énergie vers la rousse. A présent, elle ne réfléchissait plus, n'agissait plus. Si ses yeux étaient toujours fixés sur la scène, ses pensées n'étaient plus siennes. Elle psalmodiait en même temps que la rousse, Aïdan aussi, tous les deux tentant d'apporter la puissance nécessaire.
Au loin, la déesse semblait paniquée. Touchée par une balle argent, affaiblit par le sortilège : le contrôle lui échappait tout doucement. C'était si bon.. Malgré toute son expérience, son vécu, la déesse commettait l'erreur de se concentrer uniquement sur un vampire, et non pas sur l'ensemble. Ses sujets eux aussi étaient entrés dans la bataille. De partout, les coups fusaient, le sang couler. On entendait des cris, des hurlements déchirer la nuit mais tout cela était si lointain pour Morgane. Elle se sentait comme happée dans une autre réalité. Ayant abandonné toutes ses barrières au profit d'une énergie décuplée, la sorcière était à bout de force. A sa droite, elle sentit Aïdan vaciller. Il n'était pas encore assez fort. Tout cela était trop pour lui. Paniquée, elle rompit son contact avec la rousse et le soutint. Malgré que son cerveau lui avait ordonné le contraire, elle avait écouté son cœur et secouru son sorcier. "Ça va aller ?" lui demanda t'elle, cherchant à dissimuler au mieux l'inquiétude qui l'habitait. Il acquiesça d'un hochement de tête. Et se releva. Prenant la main de Morgane, les deux amants se joignirent à nouveau au cercle, apportant à nouveau toute la puissance qu'ils pouvaient, mais n'abandonnant cette fois-ci aucun contrôle. C'était trop risquer.
HJ. J'ai fait une réponse très rapide pour dire d'être présente dans cet épisode, je n'ai pas beaucoup de temps donc je ferai mieux la prochaine fois
Raziel avait rejoint le cercle composé de vampires, de sorciers et d'autres créatures. Il avait reconnu Liam et avait reconnu les différentes odeurs de chacun. Son regard était braqué sur la sorcière au crâne. Cela aurait pu paraître étrange. Mais après tout, dans une foule horrifiée et terrorisée, avec une déesse vampire ou je ne sais quoi, rien n'étonnait plus vraiment le jeune loup. Tout ce qui comptait était la main de Lucy dans la sienne. Jamais il ne la lâcherait. Il ferait tout ce qu'on lui disait, si ça lui permettait de la garder avec lui. Si ça lui permettait de la garder vivante. Finalement, ils forment tous un cercle pour laisser cette puissante sorcière puiser dans leurs énergies. Puiser dans leur âme et leur coeur la force pour vaincre l'abomination qui veut régner sur le monde. Sa main droite tient toujours celle de Lucy, qui donne la sienne à l'autre sorcière, tandis que que Raziel offre sa main gauche au plus près de lui. Il n'a que faire s'il tient la main d'un vampire, d'un médium ou encore d'un humain. Tout ce qui compte, bien plus que ses préjugés sur la suprématie de la race lycane — après tout, ils en ont pris un coup depuis qu'il sort avec la jeune sorcière — c'est d'anéantir cette chose. Un coup de feu retentit mais Raziel n'y fait pas attention. Il est là, dans ce cercle, avec Lucy. Il lui fait confiance. Il ne la laissera pas tomber. Jamais. Si elle doit partir, il partira avec elle. Depuis cette soirée sur le campus, il ne parvient pas à imaginer sa vie sans elle. Un étrange lien s'est tissé entre eux et Raziel est incapable de le rompre. Il aime toucher du bout des doigts la magie qui s'échappe du corps de sa petite amie. S'il en avait peur la première fois, il a appris à le connaître, bien qu'il reste beaucoup de zones d'ombre. Ils les éclaireront plus tard. Quand la garce serait morte. Un sang à l'odeur immonde s'élève dans l'air. Le loup se demande si c'est celui de la déesse. Si c'est elle que la balle a touchée. Ils sont plusieurs à quitter le cercle maintenant mais Raziel reste aux côtés de Lucy. Que pourrait-il faire d'autre ? Il n'avait pas envie de croquer dans cette déesse. Et puis il y avait suffisamment de monde qui se jetait à présent sur elle. Il sent également l'odeur de la chair brûlée, qui le prend à la gorge et le fait tousser.
Quand il jette un regard à la sorcière au crâne, il remarque qu'elle a ouvert les yeux, qu'ils sont rouges. Raziel se tend, sert la main de son aimée. Il a peur pour elle bien plus que pour lui. Il peut bien crever si elle reste en vie. Les yeux de l'autre ne sont plus vraiment humains mais la magie continue d'enfler. Le loup se demande ce qu'il se passe. À l'intérieur de lui, la bête grogne, montre les crocs face à la magie. Mais il se force à rester dans le cercle. Tous commençaient à faiblir. Leurs énergies s'épuisaient. Ils n'étaient pas immortels. Raziel sentait ses jambes devenir lourdes. Mais il restait accroché à Lucy. Il ne se laisserait retomber que lorsqu'elle lui assurerait que tout irait bien, que tout était fini.
JACK SAID
SIGNALEMENT : juste derrière toi HABILITIES : te rendre dingue OFFICE : Être vraiment très méchant.
INFORMATIONS CONFIDENTIELLES
SOBRIQUET : ANONYMOUS MISSIVES : 1329 ACTE DE PROPRIETE : La Drag Queen
Le rituel a fonctionné. Peu à peu la peau de la déesse se transforme en pierre, un des sorciers lance aux vampires d'arrêter de boire immédiatement, car ils risquent de rester bloquer ad vitam eternam, et ces derniers finissent tous par obéir, sentant eux-mêmes la transformation de la déesse en statue de pierre. Le spectacle se termine lorsqu'elle se fige complètement, et que tout son corps semble être devenu une statue. Désormais elle trône en plein milieu de la scène piégée à tout jamais. Ceux sur la scène comme ceux dans la fosse, peu à peu comprennent que tout est finit. Les quatre personnes qui avaient été envoûtés par la déesse reprennent peu à peu leurs esprits. Mais le sang offert par la déesse ou volé, restera présent dans chacun l'ayant bu, et ses effets se manifesteront encore quelques mois durant.
Informations
Dernier tour de jeu, c'est la conclusion les amis. On vous laisse vous remettre de vos émotions. Hum, et faite attention à ce que les autres ont dit avant il y a une ou deux incohérences quand on lit l'ensemble. Concernant l'ordre de jeu, pas d'ordre précis, mais essayer de tenir compte en revanche des personnes sensées être autour de vous lorsque vous posterez. On clôtura l'intrigue demain.
Bluenn sent l'énergie exploser hors de son corps, et sa force vitale part avec celle qu'elle a emmagasiné. Elle prononce les dernières syllabes en langue ancienne alors que l'énergie brûlante des Enfers s'empare de son corps. Raphaël est la, il la sent mourir et elle connait la sensation par coeur, pour toutes les fois où elle a essayé de se suicider et où il l'a empêché de mener son projet à bien. Elle tremble, et sa main se serre soudain sur celle de la sorcière, à sa droite. Elle parvient à lâcher celle de Valentin, pour ne pas l'attirer dans la spirale. Elle a fait son choix, ce sera elle plutôt que lui. Au moment où le nécromancien ne la touche plus, elle cesse de lutter contre le démon qui implose en elle. Son corps semble mourir et ressusciter tout à la fois, et une infinité de fois. L'énergie de l'autre sorcière prend place dans son corps. Sa vie, ses pouvoirs, tout ce qu'elle était. Raphaël s'en empare pour ne pas perdre son ancrage avec le monde des mortels. Pour ne pas perdre le corps de Bluenn, si compatible avec son essence. La sorcière suffoque, tombe à genou, et Bluenn ne la lâche pas, elle ne peut pas, elle n'a plus aucun contrôle. Raphaël la regarde droit dans les yeux, en train de mourir. Et son regard se voile, tout est fini. Le corps de Bluenn a trop encaissé d'un coup, alors elle s'écroule au moment où Sevastian se met juste devant elle. Une gerbe de sang macule son visage, elle ne sait pas ce qui se passe. Elle tombe au sol, et son vampire la regarde. Il est dégoûté, mais pas par elle. Elle entend le rire dément de Raphaël sortir d'entre ses propres lèvres, avant de perdre conscience.
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Sujet: Re: SAISON 3 - Episode 4 INTRIGUE (sujet multijoueur)
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Sujet: Re: SAISON 3 - Episode 4 INTRIGUE (sujet multijoueur) 
7/12/2011, 23:29
