[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

Multi Spécial Noël

Cette année la BRIS a décidé d’organiser son habituel bal de fin d’année sous la houlette bienveillante de la Blanche Confrérie. Cette soirée planifiée de longue date est supposée célébrer l’union pacifique et d’entre aide des deux institutions. Les élèves de la Blanche Confrérie ont passé une semaine entière à décorer les lieux. L’habituelle salle de bal plutôt ancienne et vétuste a été entièrement redécorée. D’immenses chandeliers accrochés au plafond donnent une allure magique, un gigantesque sapin a été décoré avec des petites lumières qui ressemblent à des petites lucioles, des boules à neige, les guirlandes quant à elles scintillent de milles feux, de la neige magique tombe, sur les murs il y a de gigantesques tentures rouges, et des portraits magiques occupés par des personnages prenant vie. Sur les tables où un gigantesque festin attend les invités il y a des bonhommes de neige qui prennent vie et parlent aux invités. Même les coupes de champagne bougent et chantent « buvez moi ». C’est une ambiance vraiment magique dédiée totalement à Noël où les sortilèges les plus fous ont été lancés et ce sans mauvaises surprises, chose plutôt rare dans le domaine de la magie. Il faut remercier Alessia et les illustres professeurs qui y ont veillés.

Bien qu’une quantité de cartons d’invitations ont été distribués et qu’un détecteur de métaux (décoré de manière magique) assure la sécurité, n’importe qui peut venir tant que le nombre de places à l’intérieur est respecté. La sécurité est déguisée en lutins de noël, les serveurs et les employés magiques sont déguisés en pères et mères noël. Seuls les inspecteurs de la BRIS ont résisté au vent magique, eux abordent une tenue moins stricte que celle du boulot, adieu la plaque et le flingue, bonjour robes de soirées et les chemises en soie. Les élèves surdoués de la Blanche Confrérie eux portent des tenues bariolées, des écharpes de toutes les couleurs, des bonnets de noël ou bien des tenues plus sexy pour les filles. On peut croiser quelques uns déguisés en Harry Potter. En fait, tout le monde s’est habillé pour l’intention ou presque.

La salle est ainsi faite avec un immense banquet entouré de petites tables d’un côté, le sapin est à côté de la scène et pour achever le tableau il y a le grand espace pour danser. Les portes réservées au personnel sont normalement gardées et si on les passe on se retrouve dans l’arrière salle et les cuisines. Bien évidemment, à l’entrée il y a un vestiaire pour se délester de sa veste ou de son flingue…

— — —

PRÉCISIONS :
- Pas de tour de jeu, vous postez quand vous voulez!
- Pensez à faire un résumé de vos actions à la fin de votre rp (en spoiler).
- Vous pouvez mettre des liens vers musiques/images si vous le souhaitez mais uniquement des liens!
- Ne codez pas vos rps!
- Limitez vous, ne faites pas un roman, 400 mots maxi!
- Vous pouvez aller et venir, justifiez néanmoins la disparition de votre personnage si vous devez partir.
- L'intrigue prendra fin à la rentrée aux environs du 15 janvier.

Autre petit truc, ceux qui participeront jusqu'au bout auront une petite surprise!

SOBRIQUET

Noël. La Blanche Confrérie dans son ensemble trépignait d'impatience face à cette soirée où tout le monde devra être hyper souriant ! Pas que cela va lui être difficile, Austyn joue ce jeu tout le long de l'année maintenant qu'elle est infiltrée au pays des bisoublanc, mais cela va sans conteste lui donner envie de vomir. Ca avait déjà commencé quand Alessia lui avait donné un chapeau à de père Noël, rouge à pompon blanc. Elle l'avait mit pour lui faire plaisir, avait fait un grand sourire et l'avait jeté sur une chaise. Déjà que sa robe blanche sentait à plein nez l'innocence, alors ajouter un autre élément, cela perturbera de trop son esprit.

Tout ce qui lui donnait envie de vivre la soirée était la venue de Vlad. Elle lui avait envoyé une invitation mais n'avait pas eu de réponse claire de sa part. N'y tenant plus, elle lui envoya un texte « T'es de la party ce soir ? Dis moi qu'on va s'ennuyer ensemble !». Elle savait dans le fond que ce qu'elle lui disait était une pure vérité de son moi véritable, mais dans le même temps, elle trouvait que ça rentrait bien dans son rôle de la fille qui clame haut et fort ce qu'elle pense de tout le monde. Pour elle, pas de risque que Vlad se rende compte qu'il y a plus que ce qu'elle donne à voir à aller chercher. Puis si Alessia crissait en la voyant fréquenter un nécromant, et bien qu'elle crisse...A Noël, elle sera bien obligé de donner le change avec un sourire. Après tout, il aurait pu être vampire, et ça Alessia ne le supporterait pas. C'est ainsi qu'elle eu une pensée pour Jurgen et Barbra, se demandant s'ils seraient aussi présents.

Dans son sac, elle glissa son miroir, au cas où la tenebrae chercherait à la joindre, ainsi qu'une lime à ongle, qui sera parfait si elle s'ouvrir la main. Certes, elle préférait son canif, mais vu la sécurité, ça ne passerait pas. Elle entra dans la salle qu'elle avait aidé à préparer en compagnie d'Alessia qui désirait la présenter à toutes les personnes qu'elle croisait. Au bout d'un moment, Austyn s'éclipsa vers le sapin, avec un angle suffisant pour voir qui entre et qui sort. Elle attrapa négligemment un verre de champagne sur le plateau d'un serveur, avant de se mettre à boire, jouant à la perfection la jolie fille paumée toute seule dans cette immense place.

Spoiler:

Invité

La trêve de Noël… il parait que c’est une tradition à Shevreport, l’année dernière je ne connaissais personne et j’avais à peine commencé à bosser pour reanimator Inc. Aujourd’hui ce n’est pas la même musique, je bosse entre autre, avec la BRIS, ben du coup j’ai dit oui. Pas franchement coutumière des soirées guindées, j’ai fait l’effort de me pointer au lieu de rendez vous en robe de soirée, et pour moi, ça signifie beaucoup. J’ai mit de côté mes affaires personnelles, la rencontre avec l’autre cinglé de Cinead, assassin présumé de ma jumelle, j’ai mit de côté ma nuit de travail avec tous les morts vivants de la ville, et je me suis juste pliée à la discipline. Pas simple, mais j’ai foulé d’un pied léger, le marbre rutilant de l’endroit, et je me suis même émerveillée de la décoration. Étrangement, je dus arriver dans les premiers, vu l’espace, ça allait être bondé cela dit, d’ici une dizaine de minutes, j’aurais sifflé quelques flûtes qui parlent et je serais moins à la vue de tous. Je saluais quelques inspecteurs de la BRIS de ma connaissance, certains carrément bien goalé en costumes…
Spoiler:

HABILITIES

Le gars de la sécurité lève des yeux étonnés quand le grand allemand fait son entrée aux côtés de son Infante. La brune est magnifique au point d'éclipser l'aura impressionnante du vampire. Lui a choisi de rester dans le sobre, au milieu de ces costumes bariolés et de ces robes brillantes. Ce n'est pas suffisant pour ne pas attirer l'attention. Alors qu'ils se fondent entre les invités, les regards ne manquent pas de se braquer dans leur direction. Ils s'en aperçoivent mais ne s'en formalisent pas. Cette attitude est presque normale maintenant. Ils sont connus, deux emblèmes dans l'intégration des vampires. C'est même la raison de leur visite. L'invitation de deux figure de proue dans les bonnes relations sociales.

On leur sourit, ils en font de même, canines rétractées. Ils serrent des mains et se fendent de formules de politesse tellement rabâchées.

Au milieu des nombreux invités, accrochée à sa coupe de champagne, il y a Austynn qui rode autour des cadeaux de Noël peut-être? Non, elle a le regard rivé sur l'entrée et elle n'a pas manqué de les voir arriver. Il y a un échange de regards entre les deux vampires et la sorcière. Rien de plus, la Blanche Confrérie ne se réjouirait sans doute pas trop de savoir que la jeune demoiselle se laisse aller de temps en autre en terrain ennemi...

Il se tourne donc vers Barbra, avec l'alternative logique pour commencer la soirée.

Un verre?

Spoiler:

Invité

Les manouches du camp, ils sont assez marrants. Toki aime bien les écouter avec leur charabia, leurs histories de malédictions et d'autres légendes qui paraîtraient à beaucoup complètement bidon. Les soirées autour du feu, le Norvégien les apprécie. Mais ce soir, c'est une autre histoire. André a lâché ses sacs à puces et il n'y a pas de manivelle à tourner. Le vioc a décidé de sortir le blond et celui-ci n'avait pas le cœur de refuser. En fait, secrètement, il espérait qu'ils sortent pour Noël.

Les derniers réveillons qu'a passé l'ancien loup étaient assez pourris. Alors l'idée de rencontrer plein d'inconnus, de grignoter des trucs gratos et de boire un coup plaisent au vacciné qui, durant tout le chemin, n'a cessé de raconter des anecdotes de son vie d'avant. André a trop rien dit, il s'est contenté d'écouter son nouveau moulin à paroles. Bon dieu, en l'adoptant, il s'attendait pas à ça.

Sur le haut du crâne du blond, repose un bonnet de Noël. Le vieux a le même. Histoire de pas trop faire tâche. Parce que c'est sûr qu'avec son gros gilet en laine bleu usé, son pantalon troué et ses bottes crasseuses, André a pas vraiment sorti le grand jeux. Pareil pour Toki. Il nage dans ses fringues. Mais le sourire niais qu'il a collé au visage et le pompon qui danse derrière sa tête lui donnent des airs de lutin. Manquerait plus qu'on le prenne pour un employé. Dans tous les cas, on le laisse rentrer et c'est tant mieux.

La déco lui plaît, elle l'émerveille même. Toki reste planté dans l'entrée, les yeux rivés vers le plafond magique, la bouche grande ouverte. Son cœur bat fort au fond de sa poitrine. Et il craque complètement quand André lui secoue le bras pour qu'il avance. C'est un torrent de langue norvégienne qui noie le vieil homme qui ne sait soudain pas quoi faire avec l'agité qu'il a entre les pattes. On lui a menti sur la marchandise, où est passé le mec tout calme, là, hein ? Il ne sait pas trop. C'est la paume de sa main qui lui répond, heurtant soudain son front. Toki a bousculé quelqu'un, tant il était pris dans ses explications incompréhensibles. Le jeune homme se retourne doucement, avec appréhension, se demande pourquoi c'est toujours pour la pomme de Toki. « Je suis désolée. » Souffle-t-il alors à sa victime.

Résumé:

Invité

Un bal de Noël pour Luna ? Hum quelle drôle d’idée ! Une idée de Melinda en réalité. La louve, ex-louve, bref… Luna vient d’être retrouvée vivante. Elle a vécu des choses plutôt dures ces derniers temps et Melinda elle, de même mais elle a reçu une invitation de la BRIS pour aller à ce bal. Surement pour la contribution qu’elle apportait à une ou deux enquêtes. Le fait étant qu’elle n’avait ap du tout envie d’aller au milieu de dizaines de personnes et elle avait eu la folle idée d’y envoyer luna ; «*Ecoutes on ne va pas refuser cette invitation ! Et puis ça ne peut que te faire du bien de sortir un peu. Tu n’as qu’à y aller avec ton amie Hanae…et…et…et » Bon au final l’ex-louve avait cessé d’argumenté et y était allée.

Alors vêtue d’un corset noir et bordeaux lacé dans le dos et d’une longue jupe noir avec des bottines à talons hauts, Luna se trouvait dans un coin de la salle en train de siroter une coupe de champagne ; elle ne se mêlait pas à la foule, un peu solitaire, mais observait le monde arriver. Tous sur leur 31, des sourires accrochés aux lèvres. Elle les jalousait quelque part mais d’un autre côté, elle était contente de voir que les portes étaient ouvertes à tout le monde… son absence lui avait donné une certaine haine des intolérants.

Résumé:

SIGNALEMENT

Devant l'entrée depuis presque une heure, je soufflais dans l'air frais, créant cette fumée que les enfants aiment tant voir sortir de leur bouche. J'avais été invité à venir à cette soirée de Noël, sans trop savoir pourquoi. Un envoi de masse ? Probablement. C'était même ce qui paraissait être le plus logique, en fait. Mais malgré tout, j'avais revêtu une tenue qui inspirait le gérant friqué du Midtown, et le bourgeois bohème en soirée. Je n'avais que peu d'arguments pour, mais de taille : me pavaner tel un robot entre ces quatre murs, furieusement décorés selon le thème de la soirée, était ce que j'avais à faire de mieux dans cette ville. Pour moi, c'était amplement suffisant pour entrer, finalement.

J'entrai alors comme tous les autres, attirant peu l'attention. La BRIS n'avait rien à me reprocher, mais je n'étais pas un ange, et les anges ont une meilleure place en ces lieux. La magie se ressentait sur la peau, elle caressait légèrement mon épiderme gelé, de telle sorte que je rêvassais légèrement, tenant une coupe de champagne sans pour autant avoir l'intention d'en boire une goutte. Je ne voulais pas que l'on m'apostrophe, dans ces sensations intéressantes et peu communes. Mais un visage, parmi tous les autres, retint mon attention avec perplexité. Luna. Lorsqu'elle me vit, je lui adressai un sourire, sincère mais peu visible. Je voulais savoir si elle était assez curieuse pour venir.

Résumé:

Invité

La cadillac XTS s'arrêta au bord du trottoir. Edward sortit de la voiture et trottina jusqu'à ma hauteur pour nous ouvrir. Je me suis extrait le premier, aidant ensuite Dillon puis Millicent à en descendre. Une soirée particulière pour des gens particuliers. Le paradoxe de la nuit. J'étais venu avec la voiture de fonction, comme le prouvait les deux drapeaux flottant au bord du capot ; la bannière étoilée d'un côté, le pélican de l'autre. Cependant, je ne portais pas de cravate et j'avais aux bras deux magnifiques créatures à la réputation sulfureuse et qui ne faisaient nullement partie de l'administration fédérale.

Rien à foutre.

Un message simple, clair, concis, souligné par la musique mugissant des baffles et qui s'échappait dans la rue. J'étais Cinead Ó Súilleabháin et je méprisais un nombre incalculable de choses, l'ordre établi en tête de liste. Petit sourire aux photographes et clin d’œil aux badauds quand même ; eux je les respectais.

J'ai remercié le chauffeur et m'en suis allé rejoindre ceux pour qui je n'avais non pas du mépris, mais de la haine. Car je haïssais la BRIS, ainsi que la Blanche Confrérie. Je haïssais cette fête immonde, qui chaque année me donnait l'impression que le cadavre de Walt Disney forçait trop sur les acides. Je haïssais aussi ce gorille qui me tâtait les burnes parce que la boucle de ma ceinture avait fait sonner le détecteur à métaux. Savait-il seulement que je brassais dix fois son salaire en passant la journée couché dans mon lit ? Pauvre merde, va.

Je me suis délesté de mon pardessus auprès d'une jolie rousse que j'aurais volontiers saigné jusqu'à la mort, puis je suis entré dans la salle prévue pour la réception. Par Caïn... Trop. C'était le mot. Pour la décoration, pour les costumes du personnel, pour ces putains de geeks déguisés comme le puceau attardé de cette école de magie à la mords-moi-le-noeud... Pour tout.

-Par pitié, que quelqu'un les achève. Murmurais-je.

Résumé:

SIGNALEMENT

Je descendis de la Cadillac XTS sans entrain et de mauvais poil, en dépit des festivités estivales qui illuminaient toutes les rues de Shreveport de mille et une couleurs. Non seulement n’étais-je pas des plus emballée par la période du Temps des Fêtes, mais j’avais davantage en horreur la tenue que Dillon m’avait choisi pour la soirée; vêtue d’une longue robe noire scintillante et de bretelles horriblement trop minces, elle descendait jusqu’à hauteur de mes genoux et ne figurait absolument pas dans mes pièces de fringues favorites. À vrai dire, je ne me rappelais pas la dernière occasion où j’avais eu la chance de porter une robe; sans doute un truc comme ma première communion. Dillon avait également choisi les bottes, coiffée mes cheveux en un épais chignon, maquillée les yeux et les lèvres et que dire des boucles d’oreilles longues et pendantes spécialement conçues pour la robe. J’avais sincèrement l’impression d’être la pupille entretenue d’un mec riche et célèbre... ce qui n’était pas totalement faux à vrai dire. Soupirant intérieurement, me trouvant bien ridicule ainsi accoutrée, moi qui ne connaissais que les uniformes confortables, je passai un bras à Cinead qui déambulait fièrement en compagnie de Dillon et moi. Déjà, à quelques mètres des portes, je pouvais sentir toute l’effervescence qui animait les activités à l’intérieur, les chants, les rires et les pas de danse, ce qui ne manquait pas de m’exaspérer un peu plus. Putain de festivité, c’est que j’étais d’une humeur massacrante ce soir. Je n’en laissai cependant rien paraître, fidèle adepte du ‘’sois belle et tais-toi’’.

Comme tous les autres convives de la soirée, je passai au détecteur de métaux. J’eus cependant bien plus de chance que mon Chef de Clan qui déclencha les alarmes du système. Je me retins bien d’en rire, puisque je reconnaissais bien l’embêtement de Cinead, me contentai de l’attendre sagement de l’autre côté, triturant nerveusement du bout des doigts les pans de ma robe. J’ignorai délibérément les regards insistants de quelques gardiens de service, concentrer plutôt à renifler l’air dans l’espoir d’y reconnaitre la moindre odeur familière ou menaçante. Mes yeux vagabondèrent quelques instants sur la décoration et l’énorme sapin qui, je devais l’avouer, était splendide. Ce ne fut que lorsque j’abandonnai mon manteau aux vestiaires et que je pénétrai dans la salle en compagnie de Dillon et Cinead que je fus pleinement envahit par une vague d’odeur; il y avait, décidément, beaucoup de SurNat dans l’audience ce soir. Quelle joie, songeai-je, ironique.

''Résumé'':

Invité

Ennuyante et agaçante, c'est ainsi que Dillon prévoyait cette soirée organisait par elle ne savait encore quels idiots de la BRIS. S’extirpant de la voiture, suivi de Millicent, Dillon croisa son bras avec celui de Cinead et s'avança vers l'entrée de ce qui allait être un Enfer. Elle entendait l'horrible musique, ce son incessant qu'elle haïssait. Tellement. Ne pouvait-il tout simplement pas se mettre à danser avec le silence ? Long, plat, beau. Sain. Profond. Il ne dérangeait personne. Pas comme cette merde auditive qui lui donnait envie d'arracher les yeux au premier passant. Arrivée devant les agents, Dillon retint un sourire, ils l'observèrent. Comme toujours, ce fond de fascination dans les yeux teintés d'une méfiance qu'elle ne comprenait qu'à moitié. Leurs regards passèrent le long de sa robe noire à dos nu, découvrant sa chute de rein jusqu'à ses escarpins de la même teinte. Le noir, toujours le noir, une belle représentation de la couleur de son âme. Noircie par la débauche et des années de destructions. Dillon passa sans accrocs les détecteurs de métaux et se stoppa quand des alarmes se firent entendre. Elle se retourna et vit Cinead se faire inspecter par l'un des gros bras de la soirée. Haussant un sourcil, elle attendit et détourna les yeux vers la louve qui les accompagnait. Elle avait elle-même choisi tout ce que la belle brune portait et en était fière. Tout le monde l'admirerait … Mais hors de question qu'ils touchent. Cinead fut libéré de l'emprise de Monsieur Gros Bras et ils reprirent leurs chemins.

L'Enfer. Dillon avait eu parfaitement raison. Du rouge, partout, des gens qui dansaient stupidement au centre de la pièce et des invités déguisés en … Dillon n’en savait foutrement rien mais que Dieu lui vienne en aide, ces gens méritaient de tous baigner dans leur sang pour cette infamie. Les traits figés, Dillon pinça les lèvres, se demandant bien ce qu'elle foutait ici. Ces fêtes à la con, qui prêchaient une chose chimérique lui donnait envie d'ouvrir la gorge à tous ces idiots déguisés en père noël.

Des yeux s'étaient tournés vers eux à leur arrivée et Dillon ne leur accorda qu'une brève attention. Elle souhaitait simplement que cette soirée se termine vite … Ou qu'il y ait, au moins, un peu d'action, pour la forme.

Résumé:

Invité

Il y a beaucoup de visages et même si Lune n'est pas agoraphobe elle se sent oppressée. Surement parce qu'elle n'a pas pu vivre sa vie comme elle l'entendait les six derniers mois. Ca sent déjà l'alcool, il fait très chaud dans la salle aussi. Tout le monde est sur son trente-et-un mais elle se sent tout de même à part dans sa tenue "originale". Après tout, peu importe, de toute manière elle n'avait jamais dérogée à son style vestimentaire et ce malgré les regards extérieurs. Attention, cela ne l'empêchait pas de s'habiller "normalement" également. Bref, tout ça pour dire qu'on pouvait la remarquer, elle faisait un peu tâche. Pour le moment.

Elle prit une secodne coupe de champagne et releva le nez quand elle le vit... Non? Possible? Il fallait croire. Lentement, elle s'approcha de lui. Le vaccin avait bloqué ses sens hyper développés et ça la frustrait plus qu'autre chose mais concernant cet homme elle n'avait aucun doute, et pour cause, elle le connaissait depuis bien longtemps. Du moins, si c'était celui qu'elle pensait!

En se dirigeant vers lui, elle bouscula, au passage, Millicent, sans la reconnaître. Elle l'avait croisée une ou deux fois, dans la Meute, il y a bien longtemps lui semble-t-il alors que ça ne devait faire qu'un an, un an et demi. Quelque chose comme ça.

Enfin elle arriva. Un doigt sur l'épaule pour faire toc-toc.

"Ikarias? C'est bien toi?"

Si elle s'était imaginée retrouver quelqu'un qu'elle connaissait ici!

Réumé:

Invité

A un moment, je sens que quelqu’un me bouscule, je me retourne pour voir la tignasse reconnaissable de cet étrange ovni, en la personne de Toki. Je souris alors que clairement je pourrais littéralement gueuler par qu’on m’a pas vu. - Salut toi. Lui dis-je alors en portant la coupe de champagne à mes lèvres. D’un regard distrait je visualise les alentours. - Alors dis-moi que tu as fait des progrès dans ta réalisation de scoubidous ? Lui dis-je doucement, comme si le fait de parler de fils en plastique me plairait un peu plus, que les festivités présentes. Ecoutant sa réponse, tranquillement, je ne vis pas le moment, moins joyeux où il entra dans les lieux. De mauvaise humeur, accompagné de deux poufs, à croire que le roi des cinglés avait cette tendance à faire office de mac pour toutes les femelles de la ville ! Et là, d’après les auras, c’était une louve et une autre vampire… Je grinçais des dents, tout en le dévisageant. - Bordel… Lâchais-je à voix haute, tournant lentement mais sûrement le dos à cette vue. – Je ne pensais pas que des assassins CESS seraient de la partie ce soir… La BRIS ne sait pas trier ses invités putain. Continuais-je alors, en priant pour que jamais de cette soirée, il ne remarque ma présence, avec beaucoup de chance, il ne me reconnaîtrait pas, et ne capterais pas du tout ma personne. Impossible de ne pas repenser au Lillith Castle, pas parce que Monsieur Cinead est un sacré amant, mais pour toutes les choses aberrantes qu’il avait lâché dans la conversation (à sens unique la conversation).

Résumé :

Spoiler:

SIGNALEMENT · Dernière édition par Rhys V. Archos le 20/12/2014, 13:35, édité 2 fois

Elle m'a sauvé la vie, une fois, la Tamsin.

Elle me laisse crécher chez elle, vous savez, vivre dans cet espace interdit aux autres. Manger dans son frigo, aussi, et mettre des poils partout. Laisser traîner des paquets de chips ouverts derrière le canapé qui finissent par devenir toutes molles et saloper le petit intérieur bien orchestré de son chez elle. Mais ça a un coût, tout ça. Ses petites magouilles, quand elle me demande de participer, ça me fait plaisir. C'est toujours intéressant, ses arnaques, parce qu'elle s'assure toujours de bien la mettre profond aux petits merdeux qui l'emmerdent. Et ça, moi je trouve ça drôle. Et puis, elle est sexy, la Tamsin, quand elle s'énerve, et j'aime bien ça, l'énerver. Mais ce soir, ce qu'elle m'a demandé, c'est d'avoir l'air respectable. Vous y croyez ça, vous ? Non. Moi non plus. Et pourtant, ce soir, je suis son cavalier. Son faire valoir, sa pute, sa petite panthère apprivoisée. J'en meurs déjà.

Son bras accroché au mien, nous passons l'entrée des vigiles et la sécurité. Elle affiche un sourire subtil, cette façade mondaine et recherchée pleine des fragrances d'un parfum délicat. J'ai jamais su comment elle faisait. Elle est si impitoyable, et elle a l'air si douce... Moi le sourire large que je lui affiche, au vigile, j'ai beau faire des efforts, il a toujours ce petit truc carnassier et insolent, cette sauvagerie dissimulée qui semble dire d'un air scandaleux « cours ». Elle m'arrache à ma distraction en serrant un peu fort mon avant bras. J'ai conscience que ça va être plein de flics et de gens qui pètent des paillettes magiques à tout va, des gros egos et des vampires m'as-tu-vu-je-pue-le-cadavre. Nous pénétrons dans la salle et la déferlante magique d'absurdité me laisse dubitatif. On dirait Disney Channel quand j'ai pris trop d'exta.

Tamsin m'entraîne ici et là et je suis gentiment. Engoncé dans une tenue qui oscille entre le summum de la classe et celui du ridicule, la mode quoi, la chemise est boutonnée jusqu'au dernier cran et un nœud papillon noir ne sert le cou. La louve a mon bras est dans une robe d'un rouge sombre simple et élégante et, assurément, notre couple a l'air parfaitement normal. Pour l'instant. Au loin, des lucioles dansent dans le sapin. Des lucioles bordel. Déjà mon regard dérive vers ces petites lueurs vives qui m'attirent irrésistiblement. Je tourne la tête vers ma cavalière et la présidente secrète d'Orwell Security me regarde avec sévérité.

Je hausse les épaules d'un air innocent.

« Quoi ? »

Bon d'accord, allons saluer plein d'inconnus.

résumé:

SIGNALEMENT

« C'est mon piercing, connard. » Balancé-je avec toute la courtoisie du monde à cet abruti d'employé. Qu'est-ce que tu crois, que je vais me la jouer serial killer le soir de Noël ? Passablement agacé, je lève les bras, le temps que le gorille procède à la fouille au corps. J'ai jamais aimé Noël, de toute manière.

Passé la première épreuve, délesté de mon bien, je débarque enfin dans cette salle immense, merveilleusement décorée pour les fêtes. Rien n'a été oublié, et cette aura de perfection mielleuse a vite fait de m’écœurer mais je n'en montre rien. Mes tatouages dissimulés sous une chemise blanche impeccablement repassée, que j'ai veillé à accompagner de mon plus beau pantalon de smoking noir (j'en ai qu'un seul, en fait), j'ai presque l'air d'un gentil garçon comblé par les festivités de fin d'année. Pressé de dénicher une distraction au plus vite, je balaie la foule du regard tout en déambulant tranquillement parmi les convives. Ah, Mademoiselle Fitz flanquée de ses deux Immortels. Attendant que les deux vampires aient le dos tourné, je lui adresse un clin d’œil appuyé, délibérément provocant, et lui envoie un baiser du bout des lèvres. Ca, c'est fait.

Bien vite, mon attention est happée par Austyn qui semble espérer qu'on la délivre de l'ennui. N'aies crainte ma jolie, Vlad est dans la place. « Mademoiselle… » Je saisis ses doigts et lui accorde même le luxe d'un baise-main. Moi aussi, je sais feindre d'appartenir à un monde qui n'est pas fait pour moi. « J'ai pas eu le temps de répondre à ton message. Beaucoup de travail, même pendant les fêtes. » Surtout pendant les fêtes. Après avoir observé sa robe, j'étudie les visages les plus proches et manque de m'étouffer avec mon champagne lorsque je crois en reconnaître un. Rapidement, je pivote et lui tourne le dos, priant pour qu'il ne m'aperçoive jamais. Reportant toute mon attention sur Austyn, je lui souris. « Alors, tu t'éclates ? »

Spoiler:

SOBRIQUET

Austyn avait une vue splendide sur tout le people qui déboulait depuis un moment. Les minutes s'égrenaient et sa nervosité faussement latente s'étirait avec elles. Parfois, elle sortait son téléphone de son sac pour vérifier si Vlad lui avait répondu. Rien. Elle se mordilla la lèvre inférieure en prenant garde à ce qu'Alessia soit bien occupée. La mage avait le don de ressentir dès que sa protégée n'était pas dans son assiette. C'était vraiment fort de sa part, étant donné qu'elle ressentait les émotions mimées d'Austyn. Qu'est-ce que ce serait si c'était de vraies émotions ressenties ? La majorité des personnes qui se présentaient à l'entrée, elle ne les connaissait pas. A part Jurgen et Barbra, bien sûr, mais ils n'échangèrent qu'un regard entendu. Ils savaient que la Blanche Confrérie n'apprécierait pas que leur colombe fréquente des corbeaux. Austyn, la véritable, était sincèrement heureuse qu'ils respectaient ça...pour sa couverture. Même si dans le fond, à un moment ou à un autre, elle craquera et ira les saluer, l'air de rien.

Enfin, il arriva ! C'était comme une bouffée d'oxygène parmi tous ces bariolages d'un autre temps. Elle le trouva bien classe, bien au goût d'Alessia avec sa chemise blanche. Concernant ses goûts à elle, elle préférait amplement l'original, mais après tout c'était comme une soirée déguisée, dans le fond. Elle mima la surprise quand il lui saisit la main pour un baise main. Elle ne le savait pas si galant et c'était aussi parfait. Elle remarqua qu'il se posta de façon à faire dos à la foule. Son regard bleu étudia Vlad un moment avant de s'exprimer. Non, elle n'allait pas le taquiner là dessus, pas de suite...elle n'était pas sensée être observatrice, n'est-ce pas ? « Je commençais à peine avant que tu arrives. » Bon, le coup du « il avait du boulot », elle comprenait, mais ça lui rappelait tellement qu'elle était une poupée au doigt de la blanche confrérie. Sauf qu'elle souhaitait devenir le marionnettiste un jour...et elle ne pouvait en souffler mot.

« Tu veux qu'on fasse un tour des lieux ? On pourrait se mettre à saluer tout ce beau monde ? Quitte à y être ? » Non, elle n'avait pas derrière la tête de tomber nez à nez avec la personne, quelle qu'elle soit, qu'il désirait éviter...La curiosité et l'ennui quand ça vous tient.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Ça ne faisait pas cinq minutes que Cinead, Dillon et moi étions arrivés que, déjà, l’envie de les supplier pour quitter la réception me tenaillait. Je m’en fichais bien de l’air gamin et enfantin que ça me donnerait; j’espérais sincèrement qu’une explosion détruise toutes ses décorations inutilement trop scintillantes. C’est vrai, après tout, j’avais l’impression de me retrouver dans le cul d’une fée de Disney. Brrrr. Je demeurai un bon instant auprès de Dillon et Cinead, ne saluant que d’un hochement de tête toutes les convives qui se présentaient à eux. Je ne connaissais personne et je ne ressentais pas franchement l’envie de tisser de nouveaux liens ce soir. Je remarquai le petit sourire fendant et la mimique provoquante de Vladimir qui, heureuse coïncidence, se trouvait également à la soirée. Je grognai à son adresse, lui montrant clairement mon mécontentement face à sa présence. Finalement, lorsque l’envie de me pendre à l’une des branches du sapin devint une obsession, je décidai de me changer les idées du côté du bar. « Je vais me chercher un truc à boire… Je reviens tout de suite. » glissai-je à l’adresse de Dillon avant de m’éclipser vers l’arrière de la salle.

Je déambulai jusqu’au buffet, tête basse, tentant d’éviter les salutations emmerdantes d’un vieil oncle trop bavard. Me creuser un chemin jusque-là fut beaucoup plus ardu que je ne l’espérai. On me bouscula à quelques reprises, mais l’une de ses odeurs qui glissa sous mon nez éveilla mon intérêt; je connaissais cette odeur. Elle me rappelait la meute, mais je ne parvenais pas à y mettre un visage. Perplexe, j’ai finalement rejoins le banquet où je cherchai du regard quelque chose à boire, ou à manger. Il y avait bien une panoplie de petite dégustation dont je pourrais profiter, mais le goût brûlant d’un puissant alcool dans le gosier était, sans nul doute, ce dont je rêvais le plus. Du regard, je cherchai un serveur pour lui demander : « Votre truc le plus fort, s’il-vous-plaît. » Boire était bien la chose que je faisais le mieux.

Résumé:

SIGNALEMENT

Je serre des mains et des gens saluent Tamsin. Ils savent pas qui je suis et ils en ont rien à foutre. Ils sont surtout là pour Tam', qui traîne dans les parages de MikMik le gros peureux d'humain, qu'elle a placé à la « tête » d'Orwell Security. Je ricane intérieurement. Certains ressemblent à des pigeons qui viennent te manger dans la main. C'est grisant, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'important, ça me plait. J'essaie de ne pas faire paraître cet ennui insupportable dès que les papotages de bourges commencent. C'est terrible, j'ai l'impression d'être pris au piège. Heureusement, je profite d'un instant de distraction pour glisser à l'oreille de Tam' :

« Je vais nous chercher à boire... Chérie »

Je m'éclipse d'un air digne, comble du foutage de gueule, en imitant les allures snobinardes de ces gens. Tu vois, moi aussi je peux la jouer cul-cul coincé dans des habits sur-mesure. Contre toute attente, il y a quelque chose que je trouve obscène dans cette soirée, dans les gens. Et malgré mon apparence calme, ça m'excite. Je me glisse entre les convives jusque cette courbe du bas du dos d'une personne qui s'y trouve déjà. Jolies fesses. Pendant une seconde, j'en oublie presque mes toasts au poisson.

Je hume les effluves d'odeur de la demoiselle et quelque chose frémit en moi. Quelque chose de sauvage. Ça me plaît. Je m'empare d'une coupe de champagne et toussant légèrement pour attirer l'attention de ce beau morceau de viande, et je lui tend d'un air de faux gentleman le verre de cristal.

« Si vous permettez... »

Et là, c'est le drame. Mon verre se met à bouger et à chanter d'une voix insupportable « Buvez-moiiii » avant que toute la rangée des coupes ne se mette à reprendre la chose sur un air de Happy Days. Mes yeux écarquillés laissent apercevoir ma surprise. La magie de la chose émane d'entre mes mains, et je ne rigole plus du tout. L'index de ma main gauche vient soudain se coller sous la bouche du verre qui s'agite, là où se situerait une hypothétique gorge, et une demi griffe à peine formée menace de le briser.

« Ta gueule. »

Glacial. Tu vois, ça marche bien. La coupe se tait. Et même toute la rangée. Le ton que j'ai employé était tout sauf mielleux cul-cul. En fait, il avait même un quelque chose de dangereux.

Je reporte alors mon attention sur Millicent et lui affiche ce sourire insolent et carnassier qui dérange, une audace impétueuse dans les yeux.

« ...Laissez-moi vous offrir un verre. »

résumé:

SIGNALEMENT

La belle affaire ! Comme si elle avait flairé le malaise, elle me propose illico presto d'aller pavaner parmi les convives. Ce doit être l'une des tâches qui lui est confiée, à Miss Shreveport. Serrer des mains, offrir des sourires charmants, se présenter, s'assurer que chacun passe une bonne soirée… j'en frémis d'avance. Il était inutile de préciser que j'étais venu presque uniquement pour lui faire plaisir, et avec l'idée de la pousser dans ses retranchements. Mais cette fois, j'allais le faire en public. « Tu crois qu'il y a parmi cette foule de potentiels clients d'Eternal Sleep ? » Une question infecte, animée par le pur égoïsme et un égocentrique intérêt. Etais-je plus qu'un charognard, à l'affût de la moindre brebis égarée ? Emporté par le désir de m'éloigner d'Ikarias, je profite de l'occasion et saisis délicatement le bras d'Austyn, l'enroule au mien. Pas assez fou pour aller tenter le diable, je l'entraîne à l'opposé d'Ikarias et lui désigne aléatoirement un couple d'étranges personnes. « Qui sont ces gens ? » Demandé-je à voix basse, désireux de ne pas faire de sur-place trop longtemps. Cela avait tendance à attirer les prédateurs.

Spoiler:

Invité

Oh dieu, c'est un peu improbable mais la personne que Toki a bousculé n'est pas une étrangère bourgeoise prête à lui arracher la carotide. Le Norvégien est tellement content de l'apprendre qu'il en rit désormais. En fait, il a l'air un peu gêné, parce que franchement, il a eu peur pour ses miches. C'est qu'il est un peu maladroit et il sait que vu sa condition actuelle, le moindre échauffement pourrait le transformer en bombe à retardement. Vaut mieux éviter, en soi. Surtout le soir de Noël, ce serait quand même assez mal venu.

« Oh non, pas vraiment. » Le blond cherche du regard André. Le bougre a disparu. « Y a beaucoup de boulot au camp. » L'hiver approche, brace yourself. Mais la réponse de l'ancien loup n'a pas l'air d'avoir beaucoup d'importance, quelque chose semble gêner de la demoiselle qu'il a en face de lui. Ses pupilles cherchent la cible de ses émois. Et là, on commence à lui causer de mots dont le vacciné ignore tout. Oh, forcément, quand on vit autant d'années dans une cave, on capte pas trop. En plus en anglais. Toki se crispe un peu, répond vaguement. « Ah, hum, oui. » CESS, ça lui revient, c'est à peu près tout ce qui est pas humain. Ses sourcils se froncent. Ca veut dire qu'il n'en est plus un. La coupe qui arrive sous le museau du Norvégien tombe à pique. Elle n'a pas le temps de chanter qu'il plante ses crocs dedans. Toki a la fâcheuse habitude de poser les dents sur tous ses verres, à tels point qu'il en a déjà brisés plus d'un. « Bois pas trop gamin, c'pas comme ça que tu vas draguer. » André est à peu près aussi doué en relations humaines que son partenaire. « J'te laisse, j'vais voir ce qu'on peut ramener » Un peu de nouvelle déco fera pas de mal à la caravane. Mais le vieux retourne sur ses pas. « Toi par contre tu ramènes rien. Ni personne. » A peu de choses près, il aurait pu être son père. Toki hésite à savoir si c'est une blague, passe dessus en buvant un coup. En fait, le champagne, il aime pas ça. « Tu veux ma coupe ? »

Résumé:

HABILITIES

Entre les invités se profile un plus intéressant que les autres. Cinead est sans doute l’un des rares qui le surpassent en âge et en force dans la masse festive. L’un des rares qui éveille son intérêt également.

Le vampire n’a pas l’air de trouver la situation fort réjouissante. Ca, personne ne peut réellement le blâmer.

C’est un verre de True Blood à la main, arrosé de whisky, que l’allemand rejoint le vampire. Il est seul. Barbra a été appelée par un convive et remet à plus tard la rencontre avec son supérieur.

Dillon. Élégante comme toujours. Il hoche la tête vers l’Infante. Il n’a pas manqué pas de remarquer l’autre jolie créature qui a déjà filé. Une louve. Il ne relève pas l’ironie de la situation et se contente de saluer le vampire.

Cinead, mon ami, enchaine-t-il. Il est agréable de te voir parmi les convives.

C’est joliment dit. Tout le monde sait bien que leur présence n’est tolérée que pour des raisons purement…communautaires. Les bonnes manières sont de rigueur, Jürgen est un maitre dans l’art de la conversation futile et des sourires cordiaux. Qui le connaitrait bien remarquerait néanmoins qu’il a l’air plus sérieux, que son regard s’égare parfois en oubliant son interlocuteur, qu’il n’a plus la même fougue avec les gens. Néanmoins, il en a encore assez pour jouer le rôle qu’on attend de lui ce soir.

Il repose le verre sur la table d’un geste mesuré.

Un détail de la Bris de nous avoir invités. Je me demande ce qui a pu décider cette chère Alessia à nous accepter. Personnellement je crois qu’ils ont décidé de nous supprimer avec cette décoration, un efficace moyen pour causer un suicide oculaire, original soit dit en passant.

Spoiler:

Invité

Il y avait déjà foule quand Theodora arriva au bal de la BRIS. N'ayant pas reçu de cartons d'invitation, elle était bien contente d'avoir pu entrer avant que la salle ne manque de place. Elle aurait raté quelque chose, seulement par la décoration de la salle. Elle resta un moment béate d'admiration devant tout ce qu'il y avait d'affiché, se mettant ensuite à marcher lentement, trouvant qu'elle n'avait pas assez de yeux pour voir. D'un air critique, elle regarda le buffet, s'étant dit qu'elle avait bien fait de manger avant de venir, étant sûre qu'il n'y avait rien de végétalien là-dedans. Elle ne ferait que boire et manger des légumes, il devait bien en avoir quelques uns qui n'étaient pas nappés de fromage. Elle s'avança, regrettant finalement d'avoir mis cette robe rouge à unique bretelle, se confondant plus au moins avec le décor. Elle n'aurait qu'à ne pas trop s'approcher des tentures près des murs question qu'on ne la prenne pas pour une. Elle qui adorait (et le mot est faible) tout ce qui se rapportait aux CESS, elle était plus que servie avec l'environnement de la salle. Elle ne pouvait pas vraiment dire à propos des invités, mais elle se doutait bien qu'ils devaient bien en avoir ici et là. Ne serait-ce que pour les représentants de la Blanche Confrérie.

Elle se dirigea vers le sapin, curieuse de voir les lumières qui ressemblaient à des lucioles. Elle ne pensait pas réussir à comprendre comment ça fonctionnait, elle voulait juste voir ça de plus près.

Spoiler:

Invité

-La peur, Jürgen. C'est la peur qui les motive, et qui les aveugle.

J'avais répondu à ses salutations avec un hochement de tête, l'une des rares convenances sociales acceptée chez les immortels ; mais un hochement de tête appuyé, témoignant de tout mon respect pour le vénérable Tzimisce. Lui et moi étions l'aboutissement de siècles de guerre et d'évolution, d'ancestraux ennemis devenus amis. Le soleil noir de la peur irradiait de nous, simples enfants de la Nuit aux rêves avides.

J'ai sorti mon étui à cigarettes. J'eus à peine le temps de faire claquer mon zippo avant qu'un Père Noël armé d'un plateau de True Blood ne s'arrêta à ma hauteur.

-Monsieur, il est interdit de fumer.
J'ai attrapé un verre rempli de cette merde sanguine, la reniflant en fronçant les narines. Ma cigarette s'y noya dans un doux crépitement.
-Ecoeurant. Lâchais-je en reposant le verre bafoué sur le plateau.
Le serveur préféra s'éclipser rapidement.

-La peur, Jürgen. Repris-je avec un sourire. C'est par la peur qu'ils croient régner et enchaîner Dieu à un rocher. C'est par la peur qu'Alessia pense sauver sa grise, sa très grise Confrérie. Tous font semblant d'oublier qu'alors qu'ils n'étaient que des primates à peine évolués, recroquevillés autour d'un pâle et fragile feu d'hiver, nous étions dans l'obscurité les maîtres incontestés de cette peur.
Et je comptais bien le leur rappeler.
-Mais trêve de billevesée... Je dois te dire que Barbra fait un travail formidable, Jürgen. Je suis ravi de l'avoir à mes côtés. D'ailleurs, prochainement l'Université de Phoenix va restructurer son antenne de Louisiane. Si tu le souhaites, je peux faire que le projet te soit confié.

Résumé:

Invité

Une odeur pestilentielle lui remplissait les narines et Dillon se retint de froncer le nez. Elle vit Millicent s’éclipser, sûrement pour se perdre dans les multiples alcools proposés au buffet. Dillon s'ennuyait et ce n'était pas bon signe. Elle tritura une mèche de ses cheveux, scrutant de son regard perçant les lieux et les invités avant de happer les prunelles d'une jeune femme à la peau tatouée. Angoissée ? Elle avait les yeux rivés sur Cinead puis détourna bien vite le regard. Un sourire s'afficha sur les lèvres de Dillon. Une trouvaille, une distraction, Peut-être. Mais alors que Dillon allait se glisser dans la foule, un autre suceur de sang s'approcha d'eux. Jürgen. Voilà longtemps qu'elle n'avait eu l'occasion de le croiser.

Compliments et salutations. Dillon haussa seulement un sourcil et hocha la tête dans sa direction. Elle était ailleurs et se désintéressa déjà des deux hommes qui discutaient à côté d'elle. Une mère noël passa par là et lui lança un sourire aussi grand que si elle promouvait une marque de dentifrice. Pétasse à mini jupe.

-Un verre, mademoiselle ?

Dillon baissa les yeux sur le plateau qu'elle lui présentait. Du TB. Cette merde … Dillon prit une coupe, l'inspecta et sourit. L'odeur. Voilà ce qui n'allait pas. Elle haïssait ce sang artificiel pareil à un OGM d'hémoglobine. Dégoûtant. Écœurant. Une insulte à ce qu'était réellement le sang. Elle détestait cela et que cette garce habillait comme une pouf ose lui présenter cela sous le nez lui donnait envie de la trucider. Relevant brusquement les yeux sur la serveuse qui l'observait toujours en l'attente de son avis, Dillon s'avança vers elle et lui balança le contenu du verre à la figure. Son visage pâle était à présent teinté du contenu rougeâtre et Dillon en sourit d'autant plus.

-Délicieux. Je vous remercie.

Cillant, les yeux écarquillés, la serveuse s'enfuit sans demander son reste. Plusieurs invités s'étaient tournés vers elle mais Dillon s'en fichait et retourna auprès de Cinead, comme si rien ne c'était passé.

Résumé:

SOBRIQUET

Vlad accepta l'invitation, bien qu'elle ne fut pas dupe quant à la direction qu'il emprunta. L'humour noir qu'il déploya la fit sourire "Je ne savais pas que tu étais venu pour le business ce soir". Elle aussi maniait bien l'humour à sa façon, bien qu'ici elle fit une moue boudeuse, comme si elle était déçue qu'il ne la voit pas vraiment.

Le couple dont il lui parla par la suite n'était qu'autre que Jurgen et Barbra. Mais à peine Austyn commença-t-elle les présentations que le couple se séparèrent. "Des vampires, l'un, Jurgen est professeur à ma faculté, et sa compagne Barbra, assez connu en tant que vampire inséré dans notre société." Elle était surprise qu'il ne sache pas ça, mais peut-être cachait-il son jeu, tout comme elle le sien. Elle ne précisa pas qu'elle fréquentait Barbra et Jurgen plus qu'en salle de cours.

Austyn tira ensuite le bras de Vlad afin de s'approcher d'une femme qui observait les lucioles. Elle portait une robe rouge comme les tentures et la jeune sorcière avait envie de faire son travail de représentante de la Blanche Confrérie. "Ceux ne sont pas de vraies Lucioles si vous vous posez la question". Juste un tour de passe passe des jeunes recrues.

"Je me présente, Austyn Nicholson, disciple d'Alessia Ghiona. Et voici mon cavalier Vlad Zaganov". Oui, elle avait retenu son nom de famille, car elle a été élevé ainsi...

"Vous êtes?" ce visage ne lui rappelait rien de particulier...

Spoiler:

Invité

je bus ma coupe bien vite, la première ou la seconde, je m'en cogne à dire vrai. Toki échange quelques mots avec... J'en ai aucune idée. Je n'aime pas me glisser dans les affaires personnelles de telles ou telles personnes. Je regarde le vieux, qui semble un peu trop paternaliste pour être un vrai père, mais soit. Il parle de ramener des trucs, sauf pour Toki, je présume qu'il parle de moi... Il pense peut être que je suis aussi facile à déplacer? Bref, je me formaliserais pas. Je souris à mon interlocuteur et accepte de prendre sa coupe. - Merci dis-je simplement, en la sifflant d'une traite. Ouais j'ai une sacrée descente, et en fait ce Champagne me rappelle le gout de la bouche de Cinead, un haut le cœur je vous le dis moi. - Repasses quand tu veux sur mon toit Toki, on s'en fera d'autres! Lui dis-je gentiment, avant de lui bisouiller la joue. - Je sors un peu, je vais cloper, fais attention de ne pas parler avec n'importe qui, surtout pas avec le blond là bas. Lui dis-je en parlant de Cinead bien sur. - Restes éloigné coûte que coûte mon chaton. Confiais-je, avant de légèrement me détourner, pour voir la scène dégueulasse de la blondasse qui l'accompagne. Connasse, fut le premier mot qui effleura mon esprit. ça se prend pour mieux, alors qu'elle n'est que l'ersatz de l'humanité... Je déteste les vampires, c'est de notoriété publique!

Je quittais Toki, passant près de la pauvre serveuse, lui apportant un kleenex. - Souriez, restez zen. Lui soufflais-je doucement, jetant un coup d’œil vers les déglingos, espérant ne pas trop me faire repérer. Passant les portiques, je me pensais presque sûre, mais ma gourmette en argent autour du poignet déclencha le bip. Je fis un léger bouchon, écartant les bras pour me faire passer au détecteur de métaux. - J'ai pas de flingues, on se calme, personne n'a jamais tué avec une gourmette. Dis-je, quoique visualiser Cinead en train de gober de force, ma gourmette en argent avait le don de me faire sourire. Je réussis à sortir, sans regarder derrière moi, sortant de mon sac une cigarette et mon briquet... Je déteste cette nouvelle loi, qui nous impose d'aller cloper dehors en nous gelant les miches!

Résumé :

Spoiler:

» MULTI | Labyrinth Circus [OUVERT À TOUS]
» Multi Loups # 3 ; Des larmes et des crocs.
» BLOODY NIGHT - multi vampirique
» Multi # 1 - A l'orée d'un nouveau destin
» Multi Loups # 2 ; Du sang et de la boue.

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

Sujets similaires

Sujets similaires