[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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Cinead prend sa main, son regard s'attarde sur la jeune femme tatouée qui lui répond. Dillon ne fait que sourire, tout en se laissant entraîner. Elle lance un baiser à la catin et se détourne juste à temps pour voir un inconnu au teint basané giflé Jürgen. Dillon se délecte de ce spectacle qui, pour la première fois de la soirée, ne la concerne pas elle et son Sire. Sa haine ne s'est point tarie alors qu'elle avance lentement vers l'agitation entre les deux vampires. Elle jette un coup d’œil à Barbra et la découvre le teint cendreux. Visage indifférent, elle détourne son regard et inspecte la salle qu'elle ne reconnaît même plus. Tout a dégénéré dans un véritable capharnaüm, comme si ils avaient tous été drogués. Elle fulmine et serre la main de Cinead sans s'en rendre compte. Se perdant dans ses pensées haineuses, ils atteignent enfin le quatuor. Barbra lui semble toujours aussi éprouvée alors que Jürgen arbore une longue traînée de sang sur la joue. Dillon ricane, moqueuse de cette comédie dramatique parfaitement ridicule … Elle attrape au passage un serveur par le col de sa chemise, un rouquin lui rappelant ces enfants des villages d'Irlande … Hypnotisante, sa voix se fait plus profonde :

-Toi, apporte moi de quoi m’asseoir.

Elle relâche son col et le laisse s'en aller, tel un camé sous héroïne. Elle se détourne et découvre un visage méconnu se tenant près de l'agresseur de Jürgen. Une vampire mais Dillon n'avait jamais eu le plaisir de faire sa rencontre. Bien trop las pour la jouer vampire sociable, elle se redirige seulement vers son Sire pour y recoller sa silhouette, préférant se perdre dans les odeurs qui l'entourait que s'enfoncer un peu plus dans la masse de ce règlement de compte qui ne l'intéressait pas.

Résumé:

Invité

Luna se tenait devant Ika, oubliant totalement qu'elle n'était plus une louve. Bien sûr c'était temporaire, du moins elle l'espérait, mais l'important restait que pour le moment elle n'avait absolument aucune force, rien du tout pour rivaliser. Peu importe, le principal était d'éviter un conflit supplémentaire coûte que coûte. Et heureusement pour elle, Ika semblait coopératif et l'autre, malgré sa provocation n'était pas non plus véhément. Elle sourit quand le vampire s'excusa. Elle préférait ça que le voir engager le combat.

« T'es sûre que tu ne veux pas rester ? Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vus. Ignore le l'autre ! »

Oui c'étiat vrai, ils ne s'étaient pas parlés depuis des années. Alors maintenant qu'ils se retrouvaient, ce serait dommage qu'il parte, encore...

« Oui Sully je t'accompagne. »

Et puis Luna suivit, sans réellement savoir ce qu'elle faisait là. En entrant à nouveau dans la pièce principale, une nouvelle scène de violence se joua sous leurs yeux. Elle souffla, puis chuchota à Sullivan :

« Finalement je crois que je vais rester dehors un moment... »

Elle lui fit un bisous de remerciements sur la joue, comme la louve qu'elle était et qui n'avait pas perdu sa chaleur innée. Puis, elle tourna les talons et sortit. Elle s'assit sur une marche attend quelque chose. Elle ne savait juste pas quoi.

Résumé:

SIGNALEMENT · **ADMIN** ♠ Ah ! Une main sur moi !

La soirée commençait bien ! Trop de monde, une sorcière maladroite qui provoque la troisième guerre mondiale, une tête de bonhomme de neige dans la tête et des adultes ados... Iris avait rejeté la tête dans une direction inconnue par pure réflexes mais alors qu'elle criait sur le jeune qui venait de la projeter sur elle, la tête lui tourna. Elle avait procédé à plusieurs protections mais là c'était autre chose. Comme un contre-coup. L'adrénaline l'avait maintenue debout mais là elle commençait à défaillir et quand un homme vint la voir pour vérifier que tout allait bien c'est en s'écroulant au sol qu'elle répondit.

Elle était toujours consciente mais comme coupée de quelque chose. Ca raisonnait dans sa tête. Tout c'était passé en moins d'une minute et elle avait l'impression d'avoir une cymballe dans la tête.

« AYEUH » dit-elle comme un repproche. Puis : « J'ai mal » ajouta-t-elle doucement à Jayden.

Sa vue se brouillait et pourtant, au loin elle crut apercevoir Yago... Le monde est petit. Très petit. Elle se sentait poursuivie par les vampires depuis quelques mois et ça continuait... bien que celui qui s'inquiétait pour elle ne semblait pas du tout en être un... Il avait pas l'air d'avoir envie de la bouffer, c'était déjà ça, même si après il se révélait avoir des crocs.

Résumé:

SOBRIQUET

Vladimir l'écoute. Elle ne s'y attendait pas vraiment, mais au moins il eu le mérite de la surprendre. Après qu'un gars ai propulsé un projectile qui semblait à l'attention de Vlad initialement, elle se laissa trainer dehors par ce dernier qui semblait déterminé à réparer les choses. C'est ainsi qu'il offrit ses excuses au vampire qui les accepta...pour cette fois. Ikarias préférait se barrer tandis que Sullivan proposait à tous de rentrer. Mais avant cela, profitant du calme de la rue, Austyn se tourna vers Vladimir: "En voilà un geste charmant..." Elle déposa un baiser sur sa joue avant de lui prendre la main pour emboîter le pas à Sullivan. La louve semblait déterminer à rester dehors sur les marches quant à elle...

Tout en rentrant, Austyn glissa à Vlad: "Un autre ennemi avec qui faire connaissance pour ce soir?"

Spoiler:

Invité

La main en visière, j'ai les yeux accrochés à la trajectoire de mon cher projectile. Devant moi, ça devient un peu trop le bordel pour que je puisse y voir clairement, mais je comprends qu'une jeune femme (charmante oui oui) a été heurtée, comme quoi j'ai fait une entrée fracassante, et je sais que si elle me gueule dessus c'est avec affection... putain. Non, casse-toi toi, t'es qui toi ? Un salopard de la BRIS s'approche d'elle, beaucoup trop beau gosse pour pas être suspect. Et la voilà qui chancelle, la nenette, bah ! Vous pensez, l'occasion est trop belle. Hop, c'est l'heure de foutre le camp avant qu'on me prenne pour responsable. Je m'éclipse mine de rien dans la marée humaine.

Une enième flûte de champagne braillante tombe dans mon gosier et je suis fin prêt pour un nouveau combat. J'ai soif de sang et de gloire, et je sais où la trouver. Cherchant à me rapprocher du lieu où mon preux chevalier de la minute précédente avait occis l'ignoble bonhomme de neige, je repère quelques victuailles pour me donner des forces. Je pourfends la foule de gueux pour atteindre les tables du festin et la bonne ripaille qui s'y épanche. « Du vin ! Qu'on me remplisse mon godet ! Je m'en vais guerroyer ! » et, voyant enfin mon rival tant espéré : « Te voilà, diantre ! ».
Boutant un vain paysan hors de mon chemin, je me trouve un canasson de fortune : le corps du bonhomme de neige décapité, qui, gigotant en tout seul, a bien besoin d'un nouveau maître. Ni une ni d'eux, je l'enfourche, et entreprend de dresser cette furieuse monture tanguant dangereusement. « Monsieur... Monsieur, vous ne pouvez pas... » tente de m'arrêter un paillard en jupon. Mais je l'ignore, ne répondant qu'à mon devoir et mon honneur. La moitié de balai fracassé sera mon arme : une lance aux mortelles échardes. « Oyez, jouvenceau ! Je te défie ! Monte sur ton fier destrier et viens jouter avec moi ! » je hèle le pourfendeur de cristal, terreur du champagne et décapiteur de bonhommes de neige.

Résumé:

SOBRIQUET

Pour une soirée organisée par la Blanche Confrérie et la BRIS, je m'étais attendu à un peu plus de tenue...Mais là c'est sacrément le bordel, et ça me rappelle de folles soirée New Yorkaises...Mais pas le temps de remémorer mes souvenirs, la femme se retrouve au sol et me dit avoir mal. Je m'agenouille et lui prend doucement la main et le bras pour l'aider à se relever. "Je crois qu'il vaudrait mieux que vous preniez l'air, non?" Un sourire charmant, comme j'en fais souvent, avant de héler un serveur pour qu'il lui tende un verre d'eau. Je tente de faire abstraction de la cohue générale pour me concentrer que sur la splendide brune aux yeux bleus...Je ne l'avais jamais vu avant...Et je pensais discrétos à mon appareil photo miniature que j'avais dans mon veston...Peut-être me laissera-t-elle la prendre en photo un peu plus tard?

Mais pour l'instant j'étais décidé à l'aider à aller prendre l'air...Je verrai par la suite où se trouve mes collègues.

SIGNALEMENT

Il hurle, dans une agonie terrible et douloureuse. Ainsi périt Joe, feu le bonhomme de neige magique, entre les doigts cruels d'un vampire qui vinrent s'enfoncer dans sa chair. Néanmoins, il eut le temps d'une dernière action entre les mains de Nora : un appel à l'aide.

_ Santa... Bob... ils m'ont brisé... V... Vengez-moi. »

Les sus-nommés observaient la scène avec une profonde expression d'angoisse choquée sur le visage. Ça, et la colère de voir l'un de leurs frères périr en coulant sous leurs yeux, défiguré. Aussitôt, leurs visages animés se firent plus sévères, les sourcils en cailloux froncés et la carotte du nez frémissante. C'était trop, ledit Santa explosa en remontant ses manches de neige.

_ Messieurs, ceci est un scandale ! Vous ne POUVEZ PAS décapiter le personnel bordel de merde ! POURQUOI PERSONNE ICI N'EST-IL UN GENTLEMAN ? »

Mais je ne fais pas attention à la scène, bien trop occupé par la fascination morbide qu'exerce les lucioles du sapin de Noël sur moi, plus loin dans la salle. J'en étais à en écraser une répétitivement contre une table pour voir si elle mourait, mais il fallait dire que c'était résistant ces petites merdes, et la luciole dorée continuait de briller. Je la mis alors dans ma bouche pour la goûter - c'était froid - quand l'énergumène qui avait frappé ma tête en vol me héla d'un air pour le moins curieux. Je le regarde, il me regarde. Pourquoi le monsieur il parle comme les vieux dans les films ?

_ C'est à moi qu'tu parles ? »

Ce qui devait plus ressembler à un « F'est à moé qu'tu parles ? » avec des dents ultrabright grâce à la luciole. Il semble me défier, brandissant un épieu longitudinal.

_ Faudra pas pleurer si t'as des marques après, mec. »

La luciole en profite pour s'échapper de ma bouche. Sans grand ménagement, j'arrache un morceau de branchage de sapin, les boules et une guirlande avec, me faisant ainsi une trique souple et feuillue d'une taille respectable, idéale pour fouetter. J'appelle un bonhomme de neige innocent passant par là et je le décapite d'un coup sec. Déjà la tête qui roule au sol proteste, tandis que je m'empare d'un plateau en métal que je déforme pour faire un semblant de protection tenu par la main gauche. Je saute alors sur le dos de mon bonhomme de neige, et je défie fièrement mon adversaire du regard en souriant comme un débile. Le chevalier luciole est prêt pour le combat.

résumé :

SIGNALEMENT

La réaction de Yago n'étonne pas vraiment son Sire. Celui-ci l'observe, l'air impassible les pupilles figées dans celles de cet être rongé par la paranoïa. Et dans un souffle Nora répond « Je l'ignore, personne ne le sait. Mais ce qui est certain c'est qu'il n'est pas devant moi. » A peine a-t-elle fini cette phrase qu'elle se sent bousculer. L'aura, la taille, les traits. Un simple coup d’œil suffit à Salâh ad-Dîn pour reconnaître le géant qui s'occupe de remettre à sa place son Infant. Jürgen Landgraf. Ses pupilles deviennent un foyer de sentiments entremêlés avant de s'éteindre. Tout son être brûle de l'envie de le vider de son sang démoniaque, de récupérer ce qui est sien. Mais il est trop tôt, beaucoup trop tôt. L'homme du désert a encore beaucoup à préparer avant une telle chose. La boule de neige qu'on lui refile entre les pattes l'aide à se calmer ; ses doigts s'enfoncent peu à peu dans la matière froide et bientôt le blanc immaculé se retrouve davantage rougie par son propre sang. Mais la tête se met à parler et Nora sursaute tandis qu'elle perçoit le son singulier d'une gifle. C'est inattendu et exquis à la fois, c'est plus que n'osait l'espérer Salâh ad-Dîn. Mais une question se pose au fond de son esprit ; si Yago déteste à ce point Landgraf, pourquoi n'est-il donc pas revenu vers lui ? Le vampire le sait, inconsciemment, sans doute. Que son Infant lui en veut pour un tas de choses compréhensibles que le caïnite voit pourtant d'un tout autre œil. Il ne s'agissait guère d'affront faits au jeune homme mais plutôt une façon particulière de lui enseigner certaines choses. Et si sous ses traits de demoiselle, il a promis de soutenir son compagnon d'un soir, en vérité, il n'en est rien. Parce qu'une fois de plus, il a décidé de laisser couler les choses, juste pour avoir le plaisir d'observer de quelle façon Yago s'en sortira. Salâh ad-Dîn préfère se tourner vers Barbra, lui tendant la boule ensanglantée - cette tête morte et décapitée à vrai dire -, tout en lui lâchant, à la limite de l'ironie. « Quelle jolie robe, c'est bien dommage, vous pouvez toujours la frotter avec cela. »

Résumé:

HABILITIES

Frapper le Voyageur revient un peu à se mettre dans les ennuis.

Yago y est dans les ennuis, jusqu'au haut de son tarbouche.

Le temps se disloque lentement en lambeaux de minutes silencieuses. D'une main d'une couleur un peu trop obscure pour être normale le Tzimisce essuie le sang qui coule sur lui.

Depuis le temps n'as-tu pas compris que je ne peux pas le contrôler.

Il ne fait pas référence à Saladin mais au monstre qui sommeille en lui. Celui qui gronde sournoisement en ce moment en reniflant la colère, la rage, la crainte et la douleur dont il raffole et engloutit pour mieux se libérer. Libre d'émotions humaines il focalise sur l'instinct, celui d'une bête sauvage.

Heureusement pour Yago et le reste des convives, Jürgen contrôle encore le monstre. Mais il veut donner une bonne leçon à Yago, un aperçu de ce qui l'attend s'il continue. C'est une main lourde qui s'abat sur l'épaule du jeune vampire, la serre de quasi trois siècles de force. Il jette un regard à Barbra qui a été abordée par la jeune vampire. Je reviens.

Ils s'éloignent direction les toilettes, Yago plus forcé que consentant. Un bonhomme de neige leur fait face, menaçant, Jürgen lui assomme un tel coup qu'il le met hors usage pour le restant de la soirée.

Une fois isolés l'aîné colle son Infant devant le miroir, le force à s'y regarder. Il est derrière lui, et il se baisse pour approcher ses lèvres de son oreille.

Je t'ai tout donné, tu sais. J'ai donné le plus cher de ce que j'ai pour te protéger. L'amour le plus dévoué et l'éternité. J'ai accepté que tu ailles de ton côté, que tu sois libre. Ce que j'obtiens en retour ne me satisfait pas. Regarde, regarde dans le miroir, ajoute-t-il.

Et Yago se déforme. Son visage et ses traits tanguent, s'épaississent, jusqu'à ce qu'il n'y est plus dans le miroir qu'un monstre, l'ignominie même que Yago se doit de contempler. La douleur qui étreint le transformation ne fait que le crisper encore plus.

Tu ne devrais pas jouer avec moi, murmure-t-il.

L'instant d'après il lui rend ses traits, et le Yago d'origine revient.

Comme ça tu es bien mieux.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Bon, ça, c'est fait.
Les ondes magiques qui remuent contre mon pubis m'assurent que je suis toujours vivant. Ikarias a rangé les armes, Sullivan nous propose de retourner aux festivités. Bonne idée, mec, je meurs de soif. Mais pas de champagne pour moi, j'ai promis à Grand-Père. D'un signe de la main, j'invite Ikarias à nous accompagner (ce serait dommage qu'il se tire maintenant alors que nous venons de réaliser l'impensable). Serrant la main d'Austyn dans la mienne, j'emboîte le pas à Sullivan en offrant un sourire à ma cavalière. En revanche, la brunette fait aussitôt demi-tour lorsqu'elle découvre le véritable bordel ambiant qu'est devenue la soirée. Les précédentes substances illicites m'avaient empêché d'en prendre conscience mais sacrebleu, quel raffut !

La magie de Noël serre mon cœur d'un chagrin inexplicable. Peiné pour les convives qui ne s'amusent guère, il me vient une idée altruiste que je crois brillante. Aussitôt je tâtonne ce que je crois être ma veste de costume, mais mes doigts ne rencontrent que ma chemise. « J'ai perdu ma veste ? » J'interroge Austyn, inquiet. C'est pas comme si j'avais toute ma vie dedans. Mais baste, ma quête matérialiste peut bien attendre quelques instants. Saisissant Sullivan par le bras, je lui demande avec entrain. « Hep, mon brave, tu pourrais me filer ton portable une minute ? Je promets de ne pas griller ton forfait, j'ai pas l'intention d'appeler au fin fond de la Sibérie. » Bien au contraire. Je le remercie lorsqu'il glisse l'objet dans ma main, et compose aussitôt le numéro que je me surprends à connaître par cœur. Au loin, j'aperçois Jordan en pleine joute avec… ce fake serveur qui chevauche un corps guillotiné, avec ma veste sur le dos. Mentalement, j'inscris son nom sur mon Death Note. Appelons-le Vladislav. Comme Grand-Père.

« Da, Mafalda ? C'est I-gorrr. Passe-moi Giovanni. » La nénette à l'autre bout du fil s'empresse de passer le combiné à son patron. De mon plus bel accent slave, je poursuis, animé par la chaleur de la générosité de Noël. « Giovanni ? Ici Igor. Besoin d'une livraison express. Au bal de Noël. Pour anniversairrrre gouverneur. La formule hot & spicy special christmas. Ah mais, eh, Giovanni, attention… c'est pour une surprise, alors discrrrétion. Et fissa, bientôt l'heure ! » J'accorde un clin d’œil rassurant à Sullivan, je n'en ai plus pour très longtemps. « Pour facture, c'est Alessia Ghiona qui régale. Et Alessia vouloirrr full package, maxi size, TOUT ! Grazie mille, Giovanni. » Et je raccroche, rends le téléphone à son propriétaire en le remerciant chaleureusement d'une virile accolade sur l'épaule. Puis, toujours sous l'extasie de Noël, j'attrape Austyn par la taille pour lui offrir le baiser le plus langoureux de toute sa vie (sans prétention aucune). « Tu sais que tu es charmante, ce soir ? »

Au loin, la silhouette d'un être maléfique se dresse sur le buffet et appelle à la rébellion. S'auto-proclamant monarque de droit divin, Bob le bonhomme de neige entonne un discours subversif et totalitaire à l'attention de ses semblables. « Boules de neige de tous les pays, unissez-vous. Arrachez vos chaînes, devenez des êtres libres ! Le règne des Hommes prendra fin cette nuit ! »

Spoiler:

Invité

Le chevalier au brillant dentier me fait à présent face, et malgré son verbe quelque peu déplaisant, je ne peux m'empêcher d'admirer la hardiesse de ses choix en matière d'armes. Quelle trique éclatante, portée par les fées, guidée par la lumière ! « Voilà un rival à ma taille. En garde ! » et je prépare mon fidèle destrier (un peu réticent il est vrai) à la charge. A l'horizon, une sanglante guerre se prépare ; nous entendons déjà les cris des hommes des neiges appelant au ralliement de leurs alliés. Hâtons-nous, que je me débarrasse du paladin aux lucioles, et je pourrai aller sauver mon peuple des Ténèbres du Nord. Tel un mulot sautillant dans les champs, mon canasson de fortune se rue droit devant. Le balai magique pointé vers l'autre cavalier, je me prépare au choc...

L'instant d'après, je crois voler en l'air, parmi les petits êtres enchantés ; mais bien vite, le sol me happe et me cogne sans merci. Je vais finir ma course dans les cadeaux du sapin. Le félon ! Il a attaqué ma monture ! Aveuglé par la rage, je ne sais au juste ce que nos admirateurs nous crient. Tout ce que je vois, c'est ce couard triomphant sur sa pitoyable bête de glace. « Je te croyais doté d'honneur, mais il n'en est rien ! Tu n'es que malice et sournoiserie ! Subis mon courroux ! » et, me jetant vers lui, j'agrippe son bonhomme de neige étêté pour me hisser à ses côtés. Nous sommes à présent tout deux sur un monstre furieux qui rue comme la chèvre du Malin. « Que trépasse si je faiblis ! » je lui fais d'un cri puissant, et j'évite le coup de trique qu'il tente de m'asséner. Autour de nous, je sens que notre combat est une tornade, mais je n'en ai cure. Je tiens ma victoire à peu de choses. Tudieu ! Qu'est-ce donc ?! Un serpent me tient le bras dans son étau. « Mordiable ! » Le Grand Arbre Centenaire nous rappelle à lui par de longs fils multicolores qui entravent nos mouvements.

résumé:

SIGNALEMENT

Tant d'artifices éclatent autour d'eux et pourtant, il n'entend rien. C'est tout juste s'il aperçoit Dillon approcher. C'est tout juste s'il sent Nora s'écarter. C'est tout juste s'il ne défaille pas, obnubilé par la trace carmine sur la joue diaphane de Jürgen, et par le monstre qu'il menace d'éveiller.
Il n'avait jamais osé le frapper. A vrai dire, ç'aurait été un acte insensé, puisque rien n'avait jamais autorisé un tel geste - et ce soir de Noël n'était pas une exception.

La main s'abat tel le couperet de la guillotine. Il résiste à peine à l'impulsion contre son épaule. En réalité, son inconscient attend cette correction, car il a besoin d'être recadré. Recadré, oui, replacé au centre d'un dispositif, se cogner contre des limites, savoir que des remparts se tiendront comme garde-fous et l'empêcheront de tomber dans le vide. Et peu importe la méthode utilisée. Car quelque chose, au fond de lui, sait que Jürgen est ce garde-fou, cette dernière passerelle entre la vie et la mort. Depuis l'absence de Salâh ad-Dîn, tout a perdu sens.

Tétanisé face au miroir, il n'a même pas l'audace d'éviter cette confrontation visuelle. Etrangement vides, les grands yeux verts observent, tour à tour, ce visage qu'il traque depuis des mois, puis celui de son protecteur. Lui-même n'apparaît nulle part dans tout cela. Eternel absent, il se voile la face pour fuir la vérité. Alors lorsque son faciès se transforme, ses doigts terrifiés s'enfoncent brutalement dans la chair des bras de Jürgen, s'y accrochent tandis qu'il assiste, médusé, à sa métamorphose. La douleur des os qui se disloquent, des muscles qui s'allongent, de cet oubli de soi-même en soi-même lui arrache un gémissement d'angoisse. Il ne crie pourtant jamais, mais l'horreur de la vérité le tétanise ; et, lorsque son vrai visage lui est rendu, il demeure encore quelques longues minutes contre Jürgen, cette fois les yeux fermés, corps et esprits pétrifiés.

Un grand vide se créé en lui, cadenassé par une peur tenace, une angoisse réelle de perdre ce qu'il désire parfois ardemment détruire. Contre lui, enfin, il ouvre de nouveau les yeux. Le silence oppressant de sa cage thoracique le pousse à chercher encore un peu le contact avec Jürgen. Il regarde à nouveau le miroir. Il a tout entendu, mémorisé chaque mot prononcé. Mais il ne sait ce qu'il est en droit de répondre après l'abomination de son geste. « Je ne sais pas ce que je deviens. Mais ce n'est sûrement pas mieux. » Murmure-t-il, et son regard se décroche enfin de la surface plane pour retrouver le visage de l'allemand, et ne plus se contenter de sa simple projection. « J'ai peur. » C'est tout juste si sa voix tremble, mais le sentiment est réel. Avec un peu d'eau claire, il nettoie les dernières traces carmines sur la joue de Jürgen, de la pulpe de son pouce. Qu'avait-il à donner en retour ? Peut-être du silence, des excuses muettes. Et un regard sincère. Car il n'a jamais su parler d'amour avec les lèvres. « Il faut que je boive un peu… » L'utilisation de son don, additionnée au pouvoir de Jürgen et aux émotions intenses, ont grignoté beaucoup d'énergie. « Pose-moi dans un coin, et reviens me chercher à la fin. » Lui demande-t-il, épuisé, tant psychiquement que d'avoir nui à celui qui lui avait tout donné.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Je lisais dans le regard de Luna comme un soupçon de déception. Elle semblait regretter mon départ si prompt, et me l'avait même dit. Cela me fit un peu hésiter, mais pas assez longtemps pour me faire changer d'avis. Je comptais partir, de toute façon. Et ce ne fut pas le geste de main du rigolo de russe qui avait retirer quelque chose de ma volonté de m'en aller. Je dis donc, comme un au revoir :

"C'est plus raisonnable ainsi."

Je partis alors, sans saluer personne, sauf la norvégienne. Je marchai jusqu'à ne plus pouvoir voir l'entrée que difficilement, puis j'étais atteint d'un remord léger au bout de quelques minutes. Il était vrai qu'au moins Luna ne méritait pas que je la délaisse. Carrément indécis, je revins alors plus vite sur mes pas, remarquant que tout le monde était rentré sauf elle. Assise sur les marches de l'entrée, elle semblait attendre quelqu'un, quelque chose. Je ne savais plus rien d'elle, donc plus rien de ses connaissances, de sa vie professionnelle ou sociale. Je me tins tout près d'elle, puis m'assis juste à côté. Regardant le ciel comme pour chercher encore la plénitude dans un esprit encore bousculé par une rage meurtrière toute fraîche, je lui disais :

"Qui attendais-tu comme cela ?"

Avant même d'entendre une réponse, je posai la question, effectivement curieux de savoir ce qu'elle est devenue :

"Bien des années se sont écoulées depuis notre dernière rencontre. Que t'est-il arrivé depuis tout ce temps ?"

Résoumé:

Invité

-Non. Dis-je en apparaissant dans l'embrasure de la porte.

En voyant Jürgen emmener "Saladin" à part j'avais cru bon le suivre. J'ignorais s'ils m'avaient remarqué. J'ignorais si Jürgen était conscient de ma présence, adossée au mur, à l'extérieur des commodités. En tout cas, la scène ne m'avait pas échappé. Dire que je craignais que Jürgen dérape serait mentir ; le Tzimisce était un bien meilleur vampire que moi. Peut-être pas aussi puissant, mais en tout cas plus digne. Il avait magnifiquement géré la situation, et je ne me serais jamais permis d'intervenir entre un immortel et son pupille. Aussi torturés que pouvaient être ces deux hères.

-Buvez ceci, Monsieur Mustaphaï.
Ma voix était plus douce. Je lui tendais un verre de ce faux-sang, chipé sur un plateau. Ni l'ivresse, ni le flacon ; mais c'était déjà un début de quelque chose.

-Je ne vous connais pas, mais je sais reconnaître un immortel amoché par la vie. Ce n'est d'ailleurs pas compliqué : le Monde de la Nuit en est rempli. A différents degrés, nous ne sommes tous que des blessures infligées par nos sires à des enveloppes mortelles. Il ne tient qu'à vous et à vous seul de transcender cette enveloppe, de la sublimer, de vous faire Dieu sur Terre ; ou alors d'être immanquablement broyé par votre damnation, une âme en peine pour l’Éternité. Vous n'avez plus le luxe d'attendre que Hashem vienne vous guider.

Le verre s’entrechoqua sur l'émail du lavabo. Mentionner Son nom ne m'avait pas fait aussi mal que je le redoutais ; il était surement occupé ailleurs. A peine un léger pincement. Ma main se posa sur l'épaule de Yago, brièvement. Une main n'apportant pas quatre siècles de force, mais quatre siècles d'expérience.

Pourquoi me soucier de cette larve qui rampait sur ma baronnie depuis mon arrivée ? Subtil mélange. Yago était utile à Jürgen, Jürgen m'était utile. Et puis, Yago ressemblait au jeune Cinead ; le même regard, le même doute, la même honte en blessant son mentor. Juste un peu plus pleurnichard.

Un bref signe de tête pour l'allemand puis je partis. Dillon semblait avoir trouvé un fauteuil finalement.

Résumé:

SIGNALEMENT

Il me fonce dessus avec la vaillance et la grâce d'un débile sous acide ayant les pieds liés. Brandissant son fragment de balai à demi épieuté, je dirige tant bien que mal ma monture dans une tentative surestimée de la jeter à la figure de mon adversaire. Un boing métallique se fait entendre quand son arme heurte mon plateau à petits fours. Sans ce dernier, j'aurais très certainement fini avec un flanc à demi arraché par les les échardes grosses comme des pouces, mais mon esprit est tout ailleurs. Faisant diversion avec le plateau déformé, j'ose une manœuvre risquée et j'enfonce mon autre bras dans la poitrine du snowman pour lui ouvrir littéralement la cage thoracique. Ça plus l'élan de la bête, ça suffit pour faire tomber l'attardé adverse dans les cadeaux au pied du sapin, et je me redresse tant bien que mal, tentant d'éviter le mur qui approche. D'un coup de pied sur celui-ci et une belle trace de chaussure, je vire de bord. L'autre me refonce dessus. Je tente de lui asséner des coups de trique, mais le nain se démerde pour grimper à son tour sur mon bonhomme. Le tout tangue et se dirige dangereusement dans une direction aléatoire. Il hurle comme un goret, on va être grillé, les gens nous jettent soit des regards amusés, soit des expressions outrées.

_ Dégage de là princesse, retourne dans ton film ! »

Avec détermination, je lui assène des coups de trique violemment fouettés sur la fesse. Une fois, deux fois, trois fois, pendant que je tente de le bouter hors de mon canasson. Lui mettant la main sur la figure, mon doigt lui rentre dans le nez et je tends mon bras pour lui éloigner la tête vers le vide en le menant par la narine. Nous heurtons quelques convives maladroitement sans aucune excuse, et le snowman vire de bord en arrachant littéralement des guirlandes.

Alors, je vois le buffet se rapprocher dangereusement, alerté par toute une troupe de flûte qui se mettent à scander des « Alerte. Alerte. Alerte ! ALERTE ! ». Sans honte, j'abandonne alors mon navire d'un saut qui dénote clairement une agilité surnaturelle, et je laisse le projectile humain à son sort. Je rigole. Je me dirige alors rapidement vers les toilettes pour me faire oublier, et éviter de croiser Tamsin.

Sur le passage, je croise le vampire qui avait refait le Vietnam avec une pelle à tarte. Je lui souris insolemment d'un air à cheval entre l'hypocrisie la plus totale et la sincérité amusée, avant d'effectuer un petit signe de tête néanmoins marqué. Sois respectable, que Tamsin m'a dit.

_ Monsieur le Gouverneur... »

résumé of doom :

Invité

l'alcool monte vite quand on s'amuse! Et finalement je marche vers la sortie, en me disant que tout ce que je vois, est surement le fruit de ma beuverie. Non il n'y a pas deux grands couillons qui s'offrent une joute pseudo médiévale avec des balais et des têtes de bonhommes de neige... ou alors cette soirée va rester dans les annales! finalement j'évite les vampires, et j'arrive aux portiques de sécurité, manquant de bousculer Jayden. "pard..." allais-je dire, avant que ma mâchoire ne se décroche. "Jayden, salut." Dis-je en reprenant mes esprits, repoussant avec force, mon envie de le plaquer à un mur, pour l'embrasser. je bus une gorgée de champagne à ma bouteille. "tu as manqué pas mal de choses... et tu partais déjà... tellement..." mon regard est fixé un instant sur ses lèvres, avant de descendre sur son torse que je visualise sous ses vêtements. "oh tu sais quoi, foutu pour foutu.." Dis-je en l'attrapant par le col, l'attirant à moi, pour lui rouler une pelle. Je le relâche, essuie ma bouche et remarques la nana près de lui. "Bonjour... Gia Buckley." Lui dis-je en tendant la main vers elle.

résumé : Gia va vers la sortie, bouscule Jayden, lui parle, l'embrasse finalement sans crier gare, et ensuite remarque Iris et se présente.

SIGNALEMENT

« J’aurais bien pris la vôtre si je n’avais pas la crainte de briser le politiquement correct. »

« Elle tient encore dans ses mains les restes de votre frère. Commencez votre rébellion par là. »

Résoumé:

Invité

Tous ces drames m’exaspéraient. Je buvais ma coupe cul sec quand Yago gifla Jürgen, puis cherche du regard le serveur et saisis de nouvelles deux coupes qu’elle commence à siroter. Elle lance à Toki toujours près d’elle malgré le passage du gueux qui décapite les bonshommes de neige (Rhys) : « Je t’avais dit que celui-là ferait des étincelles… » Je regardais tout ce drame en buvant coup à coup dans l’une ou l’autre des coupes. Avais-je l’air d’une alcoolique ? Et alors ? Vu la soirée j’avais le droit de profiter du champagne. Jürgen emmena le chaos à l’écart. Tant mieux. J’observais Barbra qui était encore une peu livide et hésitait un instant à aller la voir. Je préférais observer encore tout cela de loin. Au moins, Toki était de bonne compagnie et à part son moment Monsieur Poulpe, il était agréable à côtoyer.

Tout ce qui se passait autour de moi était un bordel. Les bonshommes de neige réclamaient la vengeance, Dillon et Cinead qui reparaissent après leur affront… trop de monde. Trop de chose. Merde ! J’étais trop vieille pour ces conneries ! Et voilà que Cinead se met à suivre Jürgen et Yago. Je finissais une nouvelle coupe de champagne et la reposais sur le plateau d’un serveur. Le seul point positif, c’était que j’étais synchro avec les boissons et la nourriture quand le serveur passé près de moi. Je saisissais donc un petit four… ignoble ! Ca, additionné à la bataille médiévale non loin de moi, faisaient que tout me tapait sur le système. L’alcool commence aussi à me monter à la tête. Je voulus aller à la rencontre de Barbra, mais cette dernière s’enfonçait dans la foule. Je soupirais. C’était le moment de faire un tour aux toilettes. Je dis alors à Toki : « Tente de ne pas t’attirer d’ennui. Évite de t’approcher de nouveau de Chewdeedee » dit-elle en pointant Dillon du doigt. « Autant, te rendre ta forme humaine était un jeu d’enfant. Autant, ça… » Je laissais Toki, espérant qu’il s’en sortirait et me diriger vers les toilettes. Je croisais alors Cinead sur le chemin. Commençant à être un peu pompette et totalement désabusé par la soirée, j’entourais son cou de mes bras tout en faisant attention de ne pas renverser la flûte de champagne que j’avais encore à la main. Le champagne s’est sacré ! Je déposais un baiser sur sa joue « Tu es bien plus beau comme ça qu’en cadavre Mon cher Baron. Et puis, merci d’avoir défendu mon honneur ! Mais ce n’était pas la peine, surtout face à cette cruche d’Alessia. Tu te souviens que tu m’avais menacé de l’appeler à notre première rencontre… dans les toilettes. Aujourd’hui, tu comprends pourquoi j’ai bien ri quand tu m’as dit ça. »

Spoiler:

SOBRIQUET

Ce n'est pas un bal de Noël comme Austyn l'imaginait. Au fond d'elle, elle aurait bien prit partie avec les uns ou les autres car ils semblaient s'amuser bien mieux qu'eux. Le truc, c'est qu'elle avait une couverture à tenir, et pas que pour se tenir chaud. Donc elle faisait la disciple parfaite d'Alessia en considérant tout le remue ménage comme un zoo. Vladimir semblait reprendre ses esprits, au point qu'il chercha sa veste que le serveur avait bien entendu gardé avec lui. Pas d'inquiétude outre mesure, il prend le téléphone de Sullivan et passe un coup de fil.

Pendant ce temps Austyn s'approche de Sullivan et lui demanda avec un fin sourire: "Tout va bien? Je déteste quand les vampires usent de leur pouvoir sur d'autres...ça n'a pas du être agréable." Surtout vu la décharge qu'il a du ressentir dans sa tête en s'approchant de Vlad.

A peine avaient-ils échangés qu'elle se sentit attrapé par la taille avant de se faire embrasser comme dans un vieux film romantique (heureusement qu'elle est souple en bref). Les paroles de Vlad suite à ce baiser lui amène un sourire, avant qu'elle ne lui lance: "Tu sais que la magie de Noël te va bien?" Bien entendu, elle ne savait pas ce qui le rendait de si bonne humeur...

En arrière fond, le spectacle continuait...

Spoiler:

SOBRIQUET

Je m'apprêtai à sortir avec la jolie brune quand quelque me bouscula. Je me retourne, plus pour voir si cette personne allait bien et reconnait Gia. Cette dernière semble totalement saoule mais elle me reconnait immédiatement et me salue avec tact, comme si cette bousculade n'a jamais eu lieu. Au moins n'ai-je pas à chercher pour trouver l'une de mes collègue ce soir. Cette dernière amena le goulot de la bouteille de champagne à ses lèvres avant de me dire que j'avais raté pas mal de choses...Je m'attendais à ce qu'elle me fasse un rapport, vous savez en version flic, mais au lieu de ça je me retrouve avec ses lèvres contre les miennes, le col solidement maintenu avant qu'elle ne le relâche. J'étais quelque peu abasourdi par l'expérience, mais je me notais mentalement qu'à l'occasion, on pourrait la pousser un peu plus loin cette expérience...C'est ainsi que j'avais un léger sourire aux lèvres, vu comme il était évident qu'elle n'était pas elle-même, et me tournais vers celle que je m'apprêtai à sortir d'ici...Au moins, Gia s'était présentée, ce qui n'était pas encore mon cas.

"Oui, Gia est une de mes collègues à la BRIS. Je suis Jayden Mills pour ma part."

J'aurai adoré connaitre le nom de cette brune mystérieuse, mais quelque chose me disait que dehors serait mieux. Ainsi, je me remettais à ses côtés, sans pour autant la toucher et l'invitait: "J'adorerai connaitre votre nom, mais continuons à nous avancer vers la sortie voulez-vous?" Je tournais mon visage vers Gia et lui demandais: "Tu nous accompagnes? Un peu d'air te ferait le plus grand bien à toi aussi, tu ne penses pas?" Je lui fis un clin d'oeil, pas du tout fâché de son comportement, mais sans pour autant vouloir en profiter.

Spoiler:

HABILITIES

Yago le fuyard revient et Jürgen se contente de le garder contre lui. Il est à la fois soulagé de voir son Infant revenir à la raison, satisfait d'avoir calmé le monstre, et néanmoins dérangé de n'éprouver que des sentiments atténués. Tandis que Yago se confond en émotions exacerbées, lui se noie dans un gouffre dérangeant où rien d'autre que le vide absolu ne semble exister.

Qui s'oublie dans cette histoire ? Il n'est même pas certain de devenir mieux que lui.

La voix de Cinead brise cet instant de retrouvailles. Jürgen ne s'étonne que peu ou pas de le voir apparaître, et laisse le soin à Yago d'écouter les conseils de celui qui a vécu.

Ecoute Yago, prend le temps d'écouter, conclut-il. Les mots de Cinead sont justes et réfléchis, il félicite intérieurement son aîné d'être intervenu. Je crois que la salle n'est pas le meilleur endroit pour se reposer mais tu ne peux pas rester ici.

Son ouïe fine devine que le salon est encore le théâtre d'une folie ridicule. Rien ne semble tarir ce cirque qui afflige la nuit. Un endroit est trouvé pour Yago. Le Voyageur l'y laisse en assurant de venir l'y chercher plus tard.

Sa haute silhouette ondule au cœur de la foule. Il ne tarde pas à remarquer Barbra, isolée dans un coin. Dans ses yeux il lit la même colère qu'il voit depuis qu'une nuit en Europe, il a retrouvé ce jeune vampire égaré au cœur même de la guerre...

En s'asseyant à ses côtés, il glisse sa main dans la sienne.

Je ne peux pas effacer la colère ni la crainte. Je sais que tu te sens trahie et j'aimerais pouvoir te convaincre du contraire. Les lèvres effleurent la main de la demoiselle. Tu souffres au delà de ce que je peux voir. Il est étrangement lucide ce soir. Mais je t'en supplie, ne sois pas contre moi toi non plus.

En se levant il la tire doucement vers lui.

Oublie-les et viens danser avec moi.

Spoiler:

Invité

-Alessia n'est rien, mon petit rayon de soleil. Répondis-je amoureusement à ma sorcière préférée. Ce sont ceux qui l'entourent dont il faut avoir l'intelligence de se méfier. Je suis sûr que tu ne voudrais pas...

La nécromancienne n'était rien. Une passade. Le coït d'une nuit. Rien de plus qu'un banal échange de fluides. Pourtant, voir celle avec qui j'avais partagé un lit embrasser ce... Garou ; d'après l'odeur. Cette vision me dérangea. Une démangeaison intérieure dont on ne peut se débarrasser, même en s'arrachant la peau. La scène parvint même à me faire oublier ma phrase. Sourcil légèrement dressé. Une vaguelette sur un visage parfait, taillé dans le marbre ; un défaut imperceptible. Rien qui ne laissait soupçonner le tremblement de terre qui me secouait.

De loin je détaillais la situation d'un rapide coup d’œil. La nécromancienne, le garou et la jeune femme assise par terre.

-Je te prie de bien vouloir m'excuser, Sunny.

Plus de Cinead, évaporé, disparus dans le flou d'un mouvement trop rapide. Un verre d'eau s'envole sur un plateau. Personne ne fait attention. J'arrive juste au moment où on fait les présentations.

-Monsieur Mills. Gia. Ravi d'apprendre que tu travailles ailleurs qu'au Lilith Castle. Mais je manque à la plus élémentaire des politesses...
Je m'adressais surtout à la jeune femme brune.
-Cinead Ó Súilleabháin, conseiller municipal et Baron de Stoner Hill. Je suis extrêmement honoré de vous rencontrer. Rassurez-moi vous ne partez pas déjà ?
Là le ton faussement mielleux était destiné à l'ensemble du groupe.
-Vous allez manquer le meilleur !
Je tendis le verre d'eau à l'inconnue -une medium, peut-être une sorcière, je n'étais pas sûr. Discrètement, je plaçais ma main (très chastement) sous le bras de la jeune femme. Je croyais deviner le problème.
-On va calmer tout ce petit monde, ne vous en faites pas. Voulez-vous que je vous montre où sont les commodités ? Vous serez un peu plus au calme.

Un murmure, un ordre à peine pensé. Suffisant pour tirer Dillon de sa torpeur et accrocher son regard, je dirige le mien vers les abrutis et les bonhommes de neige ; je désigne spécifiquement l'abruti-en-chef. Son "Gouverneur" n'était pas passé. Pour qui il se prenait ce connard ? J'allais le briser.

Résumé (j'espère que j'ai rien oublié):

SIGNALEMENT

« C’est vrai tu ne sais pas. Tu ne sais rien, Jürgen. »

« Je suis de ton côté Jürgen »

« Mais tu ne peux pas me demander de passer outre cette soirée. Il vient de m’humilier de la pire des façons. Ça ne compte pas ça ?» »

Regarde-moi. Regarde ton sang se faire piétiner de l’intérieur et ose me demander de laisser tomber.

Résumééééé:

Invité

La violence des chocs me remet les idées en place, et je retombe dans le XXIe siècle. « Salopard ! » je laisse échapper lorsque je vois ce crevard qui saute du bonhomme de neige pour s'enfuir. On a à peine commencé à se battre, et si ce connard se défend bien, j'ai eu le temps de lui rendre la monnaie de sa pièce avant qu'il ne taille la route la queue entre les jambes. Mais un problème plus urgent me concerne : le choc imminent avec la table du banquet et la rangée terrorisée de coupes de champagne qui voient venir la Mort sur elles. Il est temps de quitter le navire, je me dis, et je plonge en avant pour éviter la collision. Je glisse sous une table accolée au sapin alors qu'un grand fracas me confirme le désastre qui vient d'avoir lieu à quelques mètres de là. Bon. Alors la meilleure idée, c'est de dégager fissa, histoire qu'on trouve des responsables et que je n'en fasse pas partie.

Caché par la longue nappe, je parcours la longueur de la table pour ressortir discrètement par l'autre côté. Ni vu ni connu, je me relève, époussette ma veste et me mêle à la foule, tandis qu'à quelques mètres, c'est l'apocalypse.

résumé:

Invité

Putain, je pensais que j'arriverais à la sortie sans heurt, mais naaaannnn... Putain que j'en ai toujours rêvé de lui rouler une pelle, je l'ai fait! C'était bon, et je suis bien, sauf que Cinead arrive à ce moment là et là... Ben ma belle couverture tombe. J'arque un sourcil quand il apprend que je bosse avec Jayden. "Je ne travaille pas au Lillith Castle Cinead, c'est ça qu'il faut retenir." Lui dis-je mais c'était sans compter qu'il décida de draguer l'autre sorcière. Et vraiment, j'aime pas me l'avouer, mais ça me faisait chier, mais alors grave chier même. "C'est ça, gentil le baron qui était cul nu, y'a pas 10 minutes... Allez sauver la sorcière, et la sauter dans les chiottes au passage..." Lâchais-je mauvaise. Mais alors très mauvaise. "Jayden..." Dis-je en me tournant vers lui. "Une danse?" Lui demandais-je non sans avoir lâché la bouteille, qui se fracassa sur le sol en attrapant sa main à lui.

résumé : elle rage que Cinead arrive à ce moment là, lui fait comprendre qu'elle ne travaille pas comme catin, lui lance une réplique cinglante et invite Jayden à danser.

» MULTI | Labyrinth Circus [OUVERT À TOUS]
» SPECIAL un conte de noël
» Multi Loups # 2 ; Du sang et de la boue.
» Le Goût des Hommes - Multi Vampirique
» Multi Loups # 3 ; Des larmes et des crocs.

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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