[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

SIGNALEMENT

« ô combien ça lui faisait plaisir que Jürgen et elle soient venus. »

« La prochaine fois, vise celles qui sont en blanc. »

Spoiler:

SIGNALEMENT

Interpellée par un toussotement qui survenait de derrière mon épaule, je me retournai, visiblement étonnée que l’on veuille m’adresser la parole, moi qui n’avait ne démontrait aucun enthousiasme à quoi que ce soit. Je haussai davantage les sourcils lorsque je découvris le curieux minois du jeune homme qui me tendait un verre de cristal. Le détaillant de la tête au pied, je fronçai le nez reniflant qu’il était un SurNat, comme plusieurs autres convives de la soirée. Mon penchant pour l’alcool, cependant, m’encourageai à ne pas le congédier tout de suite, et c’est d’un petit sourire peu convaincant que j’étais prête à accepter la coupe qu’il me donnait. « Buvez-moiiii. Buvez-moiiii. » Une cacophonie surprenante s’élève alors autour de nous, d’autant plus que je reculai d’un pas, à la fois surprise et légèrement méfiante de ses verres chantants – mais qu’est-ce que c’était que ces délires de cocaïnomanes?! Leurs voix – qui me rappelaient un peu le piaillement d’oisillons affamés – pataugeaient dangereusement dans les eaux restreintes de ma patience, si bien que l’envie de tous les lancer contre le mur m’animait l’esprit.

Fort heureusement pour leur survie, mon interlocuteur se chargea de les faire taire. Je remarquai que sa menace était d’autant plus efficace compte tenu d’une griffe à demi-fermé. Génial alors, j’étais tombée sur un SurNat qui avait sans doute plus mauvais caractère que moi. Ah moins que ça ne soit qu’un petit chat, je n’avais pas intérêt à me le mettre à dos. Ceci étant dit, j’avais déjà eu mon lot de surprise pour la soirée et je n’étais pas tout à fait prête à m’y enfoncer davantage. La présence de Dillon et Cinead me rendait beaucoup plus confiante qu’à l’habitude… Je pouvais bien tenter le diable avec mes vampires et maîtres dans les parages… « Merci pour le verre… tu peux aller jouer ailleurs maintenant. » Décidément, si ce lourdaud était destiné à me coller au cul toute la soirée, alors autant reconsidérer immédiatement un épisode suicide-guirlande. Puisque d’un coup d’œil vers les vampires, je devinai qu’ils n’étaient pas prêts de quitter cette soirée.

Résume:

Invité

Un baiser volé et elle disparaît. Les femmes sont volatiles, fugaces. Toki n'est pas assez bon chasseur que pour les retenir entre ses griffes, il les laisse filer, observe leur dos se tourner vers lui, laisse le vide les remplacer. S'il se sent seul ? Parfois, oui. Comme maintenant. André est parti, Gia est partie. Et c'est à peu près les deux seules personnes qu'il connaît ici. Quelle horrible sensation que de se sentir solitaire entouré d'autant de personnes.

Mais l'ancien loup n'a pas vraiment le temps d'y penser. Il est soudainement entouré par une ribambelle de lutins multicolores qui, durant un instant, le prennent pour un collègue. « Mais qu'est-ce que tu fais, va servir ces amuses-bouches. » Toki a désormais un plateau entre les pattes et ne sait pas très bien quoi en faire. Encouragé par deux mains le poussant vers les invités, il erre sans grande conviction entre eux. Et il se dit qu'il n'y a que lui pour tomber dans des guet-apens pareils. Il s'arrête soudain de marcher, lorgne sur les petits fours qu'il a entre les pattes et en mange quelques uns. En fait, eux non plus, il ne les aime pas.

Le blond pose l'air de rien le plateau qu'on lui a refilé sur une pile de verre. C'est très artistique comme ça, il s'en féliciterait presque avant de sursauter, se laissant surprendre par l'armée de coupes chanteuses. Leur danse endiablée a viré de son présentoir le plateau argenté et déversé son contenu sur le sol. Et même le bruit embuant n'a pas réussi à couvrir la capharnaüm que cela a causé. Toki jure entre ses dents en norvégien, s'éloigne d'un pas ou deux. Comment disparaître quand on côtoie le mètre nonante ? C'est sincèrement pas facile. Le vacciné est même étonné de trouver à côté de lui un homme du même gabarit. Avec un peu de chair en plus, peut-être mais pas grand-chose. Oh mince. Les épaules du jeune homme se crispent. Le géant là, il est à côté du blond qu'il fallait éviter. Toki se fait tout petit et l'air de rien, tente de reculer sans se faire remarquer.

Résumé:

HABILITIES

Leurs desseins sont différents mais certains intérêts les rapprochent. Les vampires sur le devant de la scène. Jürgen esquisse immédiatement un sourire...Cinead regorge d’ambition et de détermination, et c’est ce qui plait à Jürgen. L’avenir qu’il entrevoit dans les rêves les plus fous du vampire sied aux siens. L’homme de science se range face à l’homme d’état, lui laissant les rênes et suivant son sillage. Il en tire tout de même un avantage non négligeable.

Tu me vois ravi d’entendre ça. Il n'est pas peu fier de la réussite de son Infante. Les mots de Cinead ne font que renflouer cette foi absolue qu'il met en elle. Et c'est...

Au loin, les frasque de Dillon avec l'humaine mettent sa phrase en suspens durant quelques courtes secondes. Dillon revient, l'air de rien, et avec elle revient Barbra.

Jürgen se retourne alors vers Cinead et reprend le plus naturellement du monde.

J'accepte avec grand plaisir, je crois qu'il est temps pour nous d'améliorer ce système tellement...imparfait.

Rien n'est plus critique qu'un scientifique lésé et sans moyens.

Excusez-moi messieurs, minaude alors une voix tout près d'eux.

Jürgen baisse les yeux vers le sol. Il y a là un organisateur qu'il reconnaît pour avoir déjà travaillé avec lui. L'homme n'a pas l'air au top de sa forme, et il bredouille quelque chose sur le fait que l'incident qui implique une coupe et une vampire agacée est bien fâcheux, et qu'il faudrait s'assurer que cela ne se reproduise plus, pour le bon déroulement de la soirée et l'esprit de Noël, vous comprenez.

L'allemand affiche un sourire apaisant. Il assure, que bien sûr, il n'y aura plus d'incident. L'allemand fait jouer son charisme et ses bonnes relations comme il sait tellement bien le faire. L'autre s'en va, rassuré. En ce qui concerne Dillon, le vampire ne fera rien. Juste ce qu'on attend de lui, à savoir calmer les esprits échauffés et étouffer la méfiance que certains ont envers eux.

Un grand blond se traîne près d'eux, trop grand pour passer inaperçu. Il est humain, avec quelque chose au fond de lui qui titille les narines du vampire. Il bloque son regard dans le sien durant quelques secondes, sans rien dire, avant de revenir à ses affaires.

Spoiler:

Invité

Une fourmilière.
Voilà l'image qui me vient spontanément quand je vois la foule qui grouille dans la grande salle de bal, qui semble aller et venir telle la houle. L'ambiance festive est au rendez-vous ce soir. Mais à dire vrai, je ne suis pas spécialement un grand fêtard, malgré les efforts de quelques collègues ou amis pour tenter de me "décoincer" en dehors du travail, selon leurs propres mots.

Cependant, dans un endroit pareil et pour un tel événement, je ne pouvais pas ne pas venir, c'est LA soirée incontournable de la semaine. Autant pour les personnalités présentes que pour la médiatisation que provoque cette fête. Ici ou là, j'aperçois des figures plus ou moins connues du grand public, mais également quelques têtes que je connais personnellement et que j'entraperçois brièvement avant de les perdre parmi la foule. Comme Vladimir par exemple...

Habillé comme à mon habitude, je me contente pour l'instant de jouer les observateurs, quelque peu en retrait. De cibler les personnes qu'il pourrait être intéressant de rencontrer, d'échanger quelques mots. Et bien sûr, j'observe également le ballet de chacun, qui semble connaître qui, qui traîne avec qui. Tout savoir, trop savoir peut-être.

Un verre d'alcool à la main auquel je n'ai pas touché et que je boirai certainement pas, je déambule, éloigné du cœur de la salle, continuant mon observation, jusqu'à ce que mon regard tombe sur l'un des conseillers municipaux de la ville et d'un homme de haute stature. Oui, décidément, vu la population hétéroclite présente, la soirée ne peut que se révéler intéressante...

Spoiler:

Invité

-< Attends d'avoir un ou deux siècles de plus avant de te permettre ça en public. > Dis-je sèchement à Dillon.

Le regard était dur, les sourcils légèrement froncés, le tout prononcé en vieil irlandais. Mais je ne me faisais pas d'illusions. Dillon était comme moi, et les remontrances de son Sire n'y changeraient rien. Elle allait sûrement rouler les yeux et hausser les épaules ou minauder quelque chose pour me faire fondre. Au fond, je ne la blâmais pas, et elle le savait bien.

Mon esprit était aussi préoccupé par autre chose, une pensée moins avouable, plus impure. La jeune femme aux tatouages qui avait parlé avec la serveuse malmenée. Elle me disait quelque chose... Je fus peut-être un peu moins attentif à ce que me disait Jürgen. J'aurais voulu profiter de la bousculade aux détecteurs de métaux pour la rattraper mais un bruit cataclysmique me ramena dans la réalité.

Un grand dadet, visiblement un peu maladroit, venait de renverser un plateau et une bonne dizaine de verres enchantés sur le sol. De quoi braquer les projecteurs sur lui.

-Ne vous en faite pas, l'ami. Déclarais-je en lui plaquant une main froide comme la mort sur son épaule. Sans vaisselle brisée aucune soirée n'est considérée comme réussie à Shreveport... Dites-moi, la femme au tatouage vous la connaissez ?
La scène pouvait paraître cocasse, d'abord parce que j'étais beaucoup plus petit que ce viking échappé de Norvège (me semblait-il) ; ensuite parce que ce n'était pas mon genre d'oublier un visage. Je me suis retourné vers le Tzimisce.
-Pardonne-moi Jürgen, je crois que je vais aller fumer dehors, ça vaudra mieux. Sois assuré que je me chargerai des détails administratifs concernant notre affaire. Barbra, toujours aussi magnifique à ce que je vois. Si vous pouviez tous les deux faire que Dillon ne dynamite pas la réception je vous en serais infiniment reconnaissant. Veuillez m'excuser...

Je suis sorti aussi rapidement que me le permettait la bienséance. Je ne dis pas que je fus particulièrement courtois avec les traînards qui s'agglutinaient aux portiques. Mais au moins je ne fus pas ennuyé par le gorille aux mains baladeuses. Une fois dans la rue un coup d’œil me suffit pour repérer ma friandise. Je me suis allumé une Davidoff avant de l'aborder d'une manière... Pitoyable ?

-Je vais sûrement passer pour le moins original de toute la gent masculine, mais on ne se serait pas déjà croisé quelque part ?

Résumé:

Invité

Regardant les sortes de lucioles dans le sapin, Theo se disait qu'elle aimerait bien en avoir chez elle. Ça serait intéressant comme décoration et pour l'ambiance. Elle pourrait peut-être en ramener, subtilement. En voler quelques unes. Il devient bien y avoir un pot quelque part qui trainait. Avant qu'elle n'ait eu le temps de partir à la recherche d'un pot, on s'approcha d'elle. Une brune lui dit que ce n'était pas des vraies lucioles. Elle s'en doutait, elles étaient trop disciplinées pour ça. — Et je peux m'en procurer où ? lui demanda-t-elle. Payer ne lui faisait pas peur. Elle avait hérité trois fois de ses maris et gagnait très bien sa vie. La demoiselle était sorcière, si elle se fiait au disciple et au Alessia Ghiona. — Enchantée. fit-elle, tout en tendant sa main vers les deux jeunes gens ; un petit coup de vieux pour elle en les voyant si jeunes, leur souriant. C'était peut-être un peu trop poli, mais c'était devenu une habitude pour elle. Déformation professionnelle. Il y aurait pu y avoir pire. Elle aurait pu demander, avant d'y penser, si elle pouvait leur faire faire le tour de l'endroit. Ce qui aurait été assez mal car elle ne le connaissait pas du tout. — Theodora Baxter. se présenta-t-elle à son tour. Prénom qui ne leur disait sûrement rien, à moins qu'ils ne soient à la recherche d'une maison.

Un bruit de verre cassé ce fit ensuite entendre. Elle tourna la tête vers l'incident. Un serveur pas très habile lui semblait-il.

Spoiler:

Invité

J’avais hésité pendant quelques jours. Même si je ne craignais plus la Blanche Confrérie comme dans ma prime jeunesse, je ne me voyais pas non plus jouer avec le feu. La chose était que j’adorais les bals et que j’avais vraiment envie d’y aller. Jepensais de toute façon camoufler mon aura et comptais sur le fait que la masse de vampires, nécromants et autres mages sembleraient plus intéressante que ma « subalterne » aura masqué. Je me décidais à peine quelques heures avant le début de l’évènement. J’arrivais donc en retard à la petite sauterie de fin d’année. Vêtue d’une robe rouge incendiaire avec un décolleté plus que plongeant et un dos nu. Dans ma tête je l’entendais dire : « Et dire que tu ne voulais pas qu’on nous remarque… » J’ignorais sa remarque. Je ne voulais pas être repérée, mais je n’allais quand même pas venir en haillons et pieds nus !

Alors que je me garais quelle ne fut pas ma surprise en voyant Monsieur le Baron irlandais sur le trottoir, une clope au bec en train de draguer ! Je sortais de mon vehicule et confiais ma petite anglaise au voiturier. Pas besoin d’être devin pour comprendre ce que faisait Cinead ici. Je m’approchais de lui, faisant claquer mes talons sur le goudron. Arrivée à son niveau, je me grattais la gorge en fixant le vampire puis parlais avec un léger sourire aux lèvres :

« LA BRIS et la Blanche Confrérie n’ont pas prévu de dîner pour vous à l’intérieur Monsieur le Baron ? »

Mes yeux se posèrent sur la jeune femme. « Une nécromancienne » fit-elle remarquer. J’étais assez contente. Effectivement, s’il y en avait d’autres comme elle dans la masse ce soir, je pouvais aisément me faufiler et aller déguster quelques verres de champagne.

« Bonsoir en tout cas !» Dis-je en tendant d’abord une main à la jeune femme puis à mon nouvelle associé.

Spoiler:

Invité

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous) - Page 2 612935salleeventdmth

Luna n’était pas du tout à l’aise dans ces lieux. Il y avait trop de monde, bien trop de monde. Sa captivité l’avait rendue surement encore plus solitaire que ce qu’elle n’était à la base et même la présence d’une tête connue ne l’aidait pas. Elle retourna rapidement au buffet. Il lui fallait un verre. Elle était tout proche du sapin et se rendit compte seulement à cet instant là qu’il y avait des lucioles dedans. Elle les observa alors, émerveillée. Elle s’approcha de plus en plus et vit quelque chose. C’était sombre, trop sombre et sa vision était complètement voilà. Deux coupes de champagne quasi cul sec n’aidaient pas sa vue à être stable. Elle observa alors alentours pour trouver une source de lumière… Quelqu’un avait posé un briquet sur la table. I.D.E.A.L. Elle prit le petit objet et créa une flamme avant de s’engouffre dans les branches du sapin avec. Quelle idée ?

En trente secondes, une branche prit feu. Rapidement, affolée, Luna tapa dessus… Les lucioles fuirent le coin enflammé aussi rapidement qu’un fantôme traverse un mur et Luna, elle jeta son troisième verre dessus (du jus d’orange pour changer et soulager la tête qui tournait déjà). Heureusement, cela fonctionna mais quand l’ex louve se retourna pour retourner près du buffet, de la fumée sortait encore d’une partie de l’arbre. Elle espérait que personne ne l’avait vu et qu’elle avait bien tout éteint bien que ce n’était qu’une toute petite flamme. Les lucioles elles s’étaient soudain regroupées toutes d’un côté.

Se dirigeant aussi loin que possible du sapin, Luna bouscula alors quelqu’un et une explosion de liquide arrosa toute sa tenue…

Résumé:

Invité

Attifée de cette robe bien trop serrée, et bien trop fine, je me les pelais allègrement dehors ! Croisant les jambes, perchées sur mes bottines à hauts talons, je fumais simplement en regardant les voitures circuler dans l’avenue devant. Un malheur n’arrive jamais seul, je le repérais avant même qu’il ne s’annonce. Merde. Ce fut le premier mot qui me vint à l’esprit et comme il n’eut pas l’intention d’ignorer ma présence, il se présenta à moi avec cette phrase toute faite, genre je drague l’air de rien, ou alors je ne suis juste pas doué avec les visages. Je tournais le mien vers lui, pour affronter son regard, que répondre à ça ? Un bras croisé sur mon buste, l’autre tenant la cigarette qui faisait des allers et venus entre ma bouche et … ben le néant. Je me tâtais, que répondre à ce cher Cinead ? - Dans une autre vie… certainement. Lançais-je à son intention, quand une blonde incendiaire vint vers nous et sa phrase pour le Baron eut le mérite de me faire sourire. Elle m’était étrangère, pas vampire, pas nécromancienne, elle ne sentait pas le cadavre… Humaine ? Peut être. Sorcière ? Peut être. Bref, elle me tendit la main. - Bonsoir. Lui répondis-je en évitant soigneusement de me présenter, sait on jamais que Mr O’Suil, reconnaisse le nom de famille, à défaut du visage. - Jolie Robe. Lui dis-je juste en tirant sur ma cigarette. J’attendis que l’échange entre les deux se fasse, alors que j’aurais pu aisément m’éclipser, mais non… Pour une raison inconnue, je restais là.

résumé :

Spoiler:

SIGNALEMENT

L'oreille attentive, j'acquiesce aux propos d'Austyn et feins de mémoriser les informations qu'elle me délivre. Bien sûr que je connais les Landgraf. Tout le monde les connaît. Ce qu'Austyn ignore, c'est qu'à l'instar des Irlandais, je convoite leur vitae. Naïvement, j'avais espéré qu'elle m'apprendrait quelque chose, un détail que j'ignorais, que j'aurais pu utiliser à bon escient pour me rapprocher d'eux. Qu'importe, j'étais patient. Je les aurai, un jour, je les aurai.

Mais déjà Austyn m'entraîne et je suis heureux de m'éloigner de la zone à risque. Nous nous approchons du sapin et l'espace d'un instant, je crains qu'elle n'ait reconnu une de ses copines de sortilèges de magie blanche mais non, visiblement, elles ne se connaissent pas. Amusé de la familiarité d'Austyn à mon égard, je ne peux m'empêcher de rajouter à l'intention de la dame à la robe rouge. « Vladimir, en fait. Mais cela ne me dérange pas que de jolies femmes me surnomment Vlad. » Compliment déguisé à l'égard d'Austyn, ou approche lourde à l'égard de notre nouvelle interlocutrice ? Cela m'amusait de titiller la jalousie d'Austyn. J'étais en réalité un bien piètre cavalier, et elle n'allait pas tarder à le découvrir. J'adresse un sourire charmant à Theodora, lui serre poliment la main, priant pour que les lucioles ne s'approchent pas de moi.

Tandis que je recule pour évaluer la grandeur du sapin, le bas de mon dos cogne contre un autre convive. Gêné, je pivote, m'excuse, mais… « Oh oh oh, Merry Christmas ! Alors, jeune homme, vous passez une bonne soirée ? » C'est un… un bonhomme de neige ? Un bonhomme de neige me parle ? Interdit, je dévisage sa figure ronde, hésitant entre l'évanouissement et le rire nerveux. « Euh, ben… ça va… et toi ? » Répondis-je maladroitement tandis qu'il me refourgue dans les mains trois généreux sucres d'orge. Pour vous et vos dames, qu'il me dit en s'éloignant vers un autre convive. Je vois qu'à la Blanche Confrérie, on ne fait pas les choses à moitié. Clignant lentement des yeux, j'offre une friandise à Austyn, l'autre à Theodora, et lance la dernière vers le haut, derrière moi, au hasard dans la salle. « … Joyeux Noël ? »

Spoiler:

SIGNALEMENT

Contre toute attente, elle accepte mon otage. Comme quoi, Tamsin avait raison, un beau costume, des paillettes et un sourire ultrabright et ça y est c'était parti pour la picole. Néanmoins, Jolies-Fesses ne semblait pas pour autant disposée plus que ça à s'ouvrir. Fermée. Comme une huître. Et sacrément rude en plus. Mais la vérité, vous voyez, c'est que si elle m'avait fait un sourire en minaudant comme une pucelle en chaleur, ça m'aurait carrément fait chier. Au moins autant que la chasse au rat crevé. J'aime les femmes de caractère, et celle-ci semblait, pour le coup, d'une bien meilleure compagnie que tous ces bonhommes de neige et autres flûtes à champagne sous extasy. Mon sourire glisse sur mes lèvres comme l'avant goût d'un appétit féroce. Bien sûr, que ça m'allume. Ça m'allume même complètement la cervelle. Je hume ouvertement les effluves saturées à outrance de parfum, de nourriture, d'odeurs corporelles et de cigarette. Comme une façon obscène de faire le tour de sa personne et de toutes celles ici présentes.

_ T'es un peu comme du pâté en croûte raté, en fait. Toute dorée à l'extérieur, brûlée et dure dedans. Même les bonhommes de neige ils ont plus de chaleur que toi. Mais ça me dérange pas, moi, madame. Les princesses, c'est aussi chiant qu'une douleur au cul. Et puis j'aime quand le pâté en croûte, ça croustille. »

Ironie extrême ou attardement complet, c'en était à ce point que c'était difficile à dire si c'était fait exprès ou non. Quelque chose dans ma posture et cette espèce d'impatience excitée dont je commençais subtilement à faire preuve provoquait un décalage embarrassant entre ma tenue raffinée et mon comportement outrancier. Comme si les deux n'étaient pas compatibles et qu'un de ces éléments n'était pas à sa place dans la réalité. Sur mon visage flottait de nouveau cet ennui extrême que je cherchais de moins en moins à dissimuler. L'attention attirée par une crevette dodue que je venais de saisir entre deux doigts délicats, je considérais un instant la possibilité de la décortiquer, mais la flemme l'emporta largement. Je croquais directement dans la tête, parlant la bouche pleine.

_ Vous venez souvent par ici ? »

Et là, ce fut le drame. Une chose oblongue, longue et marronne atterrit dans le décolleté de son interlocutrice, sans crier gare. Sur l'instant, il avait cru à un cafard ou une grosse crotte. Mais non, c'était un sucre d'orge tout collant. Haussant légèrement les sourcils avec cet air scandaleux qui se voulait respectable néanmoins, il laissa échapper un petit ricanement.

_ Oh la coquine. »

Il parlait de la friandise, évidemment.

résumé of doom :

Invité

Vous voyez un peu ce que ça donne, quand on lâche un gamin dans un magasin de jouets pendant la période de Noël ? Celui-ci n'a pas assez d'une paire d’œil pour voir et capter tout ce qui se passe autour de lui, et pourtant il voudrait bien avoir les yeux et les oreilles partout pour ne rien manquer. Bah là en l’occurrence, je suis un peu dans le même cas ce soir. La valse des puissants, la serveuse qui fait une mauvaise rencontre, un grand fracas un peu plus loin, et je ne parle même pas de tout ce que j'ai dû louper parce que mon attention était retenue ailleurs.

Mon verre me chantonne un joyeux "Buvez-moiiii !" que j'ignore, alors que mon regard continue de balayer la foule. J'aurais sans doute mieux fait d'y prêter attention... Parce que tout à coup, je sens qu'on me rentre dedans et mon verre m'échappe, déversant son liquide sur la personne m'ayant heurté : une jeune femme vêtue d'un corset.

« Oh, pardonnez-moi ! Je ne faisais pas attention... »

Bon d'accord, c'est elle qui m'est rentrée dedans, mais c'est mon verre que la pauvre s'est prise, alors oui, je m'excuse... Celui-ci a arrêté de chantonner sur le coup, et ce n'est pas plus mal. Je l'observe un instant pour voir si c'est la distraction ou autre chose qui l'a amené à me rentrer dedans. Que l'alcool tourne déjà la tête aux gens alors que la soirée n'a débuté que depuis peu, ça m'étonnerait, mais toute cette foule, ça a sûrement de quoi donner le tournis à certains.

« Vous allez bien ? »

Résumé:

Invité

-Mais laquelle ? J'en ai eu des centaines.

Une autre vie. Une expression sibylline attisant encore un peu plus ma curiosité. J'aurais sans doute harcelé la jeune femme pendant le reste de la soirée si un autre jouet n'avait attiré mon attention. Sunlight. La belle, l'enflammée, la redoutable Sunlight. Elle était venue finalement, augmentant encore un peu plus le nombre des représentants du Clan pour cette fête qui s’annonçait... Mortelle.

-Bon nombre de réjouissances ont été prévues à l'intérieur, ma petite princesse. Répondis-je à la sorcière en souriant. S'il avait été possible de fumer en toute liberté je ne me serais pas absenté.
Refermant mes deux mains sur ses épaules nues, je l'attirais vers moi pour déposer un chaste baiser sur son front.
-Tu es d'une beauté ravageuse.

D'une pichenette, j'ai envoyé ma cigarette à peine entamée se perdre dans la nuit. Elle explosa en une gerbe d'étincelle sur le trottoir, avant de finalement rouler dans le caniveau. C'était le moment d'y retourner. J'ai donc passé un bras sous celui de Sunlight.

-Mystérieuse inconnue, j'espère avoir le plaisir de vous revoir à l'intérieur. Lançais-je à l'adresse de la tatouée.

J'avais cru déceler de la gène et de l'embarras lorsque je l'avais abordé. Je ne pensais pas que c'était lié à ma réputation. A mon avis je m'y étais juste pris comme un manche, incapable de distinguer les fameux ''signaux'' qui différencient l'hétérosexuelle en mal de sensations fortes et la lesbienne engagée à vie avec sa partenaire. Toujours la même histoire, moi et les femmes ça faisait deux. A la fin ça pleurait, ça criait ; je devais sortir les sacs plastiques, les bouteilles d’ammoniaque et appeler Morrow parce que j'avais sali la voiture...

-Allons nous amuser !

Ce faisant, j’entraînais donc ma Princesse à paillettes dans ce carnaval de couleurs infâmes.

Résumé:

SOBRIQUET

Ça par exemple. Une soirée de Noël.
Depuis mon arrivée à Shreveport j'ai pris soin de snobber ce type d'événement, la chose étant la plupart du temps affaire de célébrités locales, et que, question tradition, je n'en ai personnellement rien à branler.
À supposer que c'est là la raison pour laquelle l'invitation m'a été transmise en main propre, par un de mes "collègues" de la Blanche Confrérie. "Votre présence serait la bienvenue", a-t-il souligné tout en affectant une mine explicite ; si tu viens pas coco, j'en connais une qui va bien faire la gueule, et ça risque pas d'arranger ta cote de popularité dans nos murs.
J'ignorais pour quelle raison j'étais à ce point désiré, jusqu'à apprendre que la petite sauterie serait organisée de conserve avec nos amis de la BRIS. Il était apparemment souhaitable pour chaque partie de faire un bilan de notre collaboration, et puis c'était l'occasion qu'on se familiarise les uns aux autres. Bon.
Je n'ai pas jugé nécessaire de faire le moindre effort vestimentaire, ne comptant pas m'éterniser - en fait, je venais surtout pour faire signe à la daronne, qu'elle me lâche la grappe, après quoi je sifflerait une coupe de leur mousseux dégueulasse avant de prendre mes cliques et mes claques.

Et autant dire qu'en arrivant, ma résolution d'écourter la soirée ne fut que plus forte.
Devant l'entrée, l'empereur de la magouille grille un barreau de chaise en compagnie de deux belles plantes (normal), parmi lesquelles la miss Blacklaw - une des rares que j'arrive encore à encadrer dans ce ramassis de tocards.
Peu désireux de m'approcher de trop, je m'avance aux portes et patiente le temps que le type avant moi passe les portiques.

Ah, ces foutus portiques...
Comme d'habitude, ça couine dans tous les sens quand je passe. Le videur fait son boulot, puis me toise depuis ses deux mètres avec un sourire sardonique.

« C'est pas très malin de vous rendre à une soirée comme ça avec autant de clous. »

Non mais sans déconner.

« Pour info, ducon, l'absence de dress code et mon statut m'autorisent à te faire virer dans la minute. »

Le temps qu'il me lance son regard de taureau outragé, son collègue me fait signe de passer d'un air blasé et enchaîne, sans demander qui je suis. C'est bien, lui au moins sait rester à sa place.

Bien sûr, la salle est déjà fortement peuplée et tout le monde se bouscule de bon coeur, mais le brouaha des convives n'a d'égal que les piaillements de la déco. Déconcerté par une telle débauche de... trucs qui brillent et qui braillent, je me sens comme brutalisé par la chrétienté toute entière.
Ok, virage, je sors derrière monsieur vachette et extrais mon paquet de clopes pour m'en griller une.

L'autre demoiselle, inconnue pour moi, qui semblait renfrognée auprès du baron autoproclamé est finalement restée là. Et elle est plutôt mignonne, finalement.

« T'aurais du feu ? »

Résumé :

SOBRIQUET

Austyn protégeait Jurgen et Barbra tout comme ils la protégeaient en n avouant pas davantage de leur lien. Ainsi, ce qu elle dit a Vlad pouvait être un peu plate, mais elle ne s en préoccupait pas davantage.

Elle serra la main de Theodora Baxter, nom qui ne lui revenait pas. Elle nota comme Vlad fit son homme fin en précisant l entièreté de son prénom. Elle lui lança une œillade qui voulait dire *me trouves tu trop familière?*. Il fallait avouer qu il venait titiller la véritable Austyn, celle qu elle montrait a voir était trop naïve pour se sentir jalouse.

« Je peux vous mettre en relation avec la responsable des ventes de la blanche confrérie si vous désirez en avoir a des occasions» répondit elle a la femme d age mure qui paraissait sous le charme des lucioles. Suite a sa réponse, Vlad leur procura un sucre d orge dont Austyn ne savait que faire. Coquine, elle lui glissa a l oreille «on s éclipsera pour le manger?» Pleine de sous entendu, son attention fut tout de même captée par la légère fumée qui s échappait d une branche du sapin. Elle observa la femme qui s en allait vers le buffet. Elle remarqua ainsi qu elle se fit éclabousser au passage par un jeune homme au sourire bien trop grand pour être honnête.

Intriguée, elle s excusa auprès de Theodora, laissant le soin a Vlad de venir avec elle ou de rester...vu que les femmes d age mure semblaient a son gout.

«Excusez moi, allez vous bien?» demanda t elle a son tour a la femme au corset.

Elle apostropha dans le même temps un serveur sorcier afin qu il fasse le nécessaire...ainsi, d un tour de main, la tache sur le corset disparu...comme par magie. «Bienvenue a cette soirée ou la magie fait des merveilles n est ce pas?» Elle faisait tout simplement son rôle d hôtesse de la soirée...tout en gardant un œil sur Vlad s il ne l avait pas suivi.

Spoiler:

Invité

Je me doute que tu as eu plusieurs vies, gros connard de macchabée sur pattes, mais de là, à t'aider maintenant, à t'en rappeler, rien n'est moins sûr et clairement pas dans mes priorités. Heureusement Miss-je-m-en-cogne-d-être-en-hiver avec sa robe tellement ouverte de partout, arrive tel un Phoenix blond et gracieux pour charrier Monsieur Le Baron. On se salue, ni plus ni moins, et Cinead joue les hôtesses de l'air. Bon vent. Je souris sans joie et le laisse se barrer avec Barbie. C'est dans ces moments là que j'aimerais être la paria du bal de promo, qui finit sur la banquette arrière d'un pick up, juste pour me décontracter un peu de la nuque! Je me ressors une clope et la rallume, personne pour le coup dehors, jusqu'à ce qu'un métaleux au style tellement décalé, que s'en est génial me demande du feu. Je lui tends avec un sourire beaucoup plus sympa que celui lancé à l'intention du roi des casse couilles. - Je me serais bien pointée ici, dans tes fringues... Plutôt que de m'attifer comme une pouf de red carpet. Lui dis-je simplement en le regardant de haut en bas. Pas mécontente de la rencontre, sans trop savoir qui et quoi, mais certainement pas vampire, je lui tendis la main pour me présenter. - Gia, Nécro. Clair, net et précis, pas besoin de s'encombrer de plus dans ce bas monde. - Tu viens à peine de rentrer, et direct ressorti... l'ambiance ne s'est donc pas réchauffé... Dieu sait que je m'y connais en ambiance mortelle, mais là, ça touche des sommets.

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Les remontrances de Cinead ne firent ni chaud ni froid à Dillon qui était déjà passé à toute autre chose dans sa tête. Elle leva les yeux au ciel et détourna la tête alors que son Sire prenait congé de leur présence à elle, Barbra et Jürgen. Elle l'observa traverser la salle et sortir sur la terrasse alors qu'une grande blonde attifée d'une horrible robe rouge le suivait de peu. Sans aucune remarque, elle finit par détourner son attention sur le grand blond non loin d'elle, le grand maladroit. Souriante, elle se tourna vers Barbra :

-La prochaine fois ce sera peut-être du vrai sang. Sinon ce n'est pas amusant mais … Veuillez m'excuser.

Sans plus de paroles, elle se dirigea vers l'inconnu blond. Se fichant qu'il paraisse étonné ou effrayé par sa soudaine présence à ses côtés, elle le dévisagea avant d'avancer une main sur ses cheveux :

-Tu me rappelles presque mon père … Lui aussi avait de longs cheveux, blonds et lisses … Aujourd'hui, il ne doit plus être qu'un tas de poussières. Imaginer son cadavre se faire bouffer par des vers, alors que j'étais plus vivante que jamais à ce moment-là, me remplit d'une joie immense ... acheva-t-elle avec un rire spontané. On danse ?

Envie soudaine. N'attendant pas sa réponse, elle prit sa main et l'entraîna sur la piste. Une musique d'ambiance se faisait entendre mais Dillon se fichait de la musique ou des gens qui s’enlaçaient déjà à côté d'eux. Elle ne suivait que le rythme du silence, de sa profondeur et de sa simplicité. Elle plaça une des mains du grand dadet sur sa hanche et noua son autre main froide à celle plus chaude du viking. Elle débuta une valse, une putain de valse. Dieu qu'elle haïssait cela auparavant … Dansait, paraître heureuse et fermer sa gueule voilà ce qu'avait été sa vie d'humaine et elle n'aurait jamais cru s'y remettre à présent … Dansait. Fermant les yeux, elle se colla au grand blond, son oreille tout contre son cœur, inspirant son odeur … L'homme qu'elle avait pris en otage dans cette danse devait se réjouir qu'elle ne ressente pas la Soif car elle en aurait peut-être mordu un bout, là, tout de suite … Se fichant bien qu'il soit un loup ou un pauvre humain inoffensif. Ils étaient tous faibles et trop vivants … Et … Ca sentait le cramer. Relevant la tête, elle renifla plusieurs fois, presque comme l'aurait fait un chien avant de diriger son regard sur le sapin. Elle fixa, sans cesser de danser, la fumée qui devenait plus épaisse, menaçant de faire bientôt tousser les plus proches du grand conifère… Elle ne fit que sourire et resserra sa prise sur la main de l'inconnu. Oh ! Elle ne savait même pas son nom … S'en souciait-elle vraiment ? Elle scruta son visage alors que ses escarpins glissaient gracieusement sur le marbre.

-Autrefois, je dansais aussi. La danse était une chose que je détestais mais il s'en fichait puis … Mon père, mon très cher papa, m'obligeait à porter ces affreux corsets qui vous compriment la cage thoracique et vous remonte les seins, assez haut pour que l'on puisse presque voir le mamelons. Il aimait ça … que je me prostitue en dansant … Aujourd'hui, on appellerait ça une strip-teaseuse. Tu trouves que je ressemble à une strip-teaseuse ? demanda soudainement Dillon en lui lançant l'un de ces regards faussement apitoyés.

Résumé:

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Hanae avait été à la décoration de la salle pour le bal en sortant du bureau ce jour-là. Elle avait donc dû rentrer chez elle pour prendre une douche et se change et rappliqua à la soirée après pas mal de personnes. Heureusement pour elle, elle avait toujours l’appartement qu’elle avait loué en ville après la tempête de 2013. La métisse japonaise se vêtit d’une robe de couleur bronze, se coiffa d’un chignon et se maquilla assez simplement.

En arrivant au réjouiisance, elle observa tout le beau monde. Une blonde au bras de l’Irlandais, un de ses associés en affaires, attira son attention. Puis, ce fut un couple formé d’une tatouée et d’un métaleux qui finirent d’attiser sa curiosité. Il y avait vraiment de tout ce soir. Hanae soupira, elle sentait que ça n’allait pas être une fête, mais des heures sup’ pour le boulot. En passant le portail de sécurité, la métisse sonna. Normale, elle avait une petite arme de service avec des balles en argent dans sa pochette pailletée au cas où. Les gardes s’avancèrent vers elle et sans d’autres cérémonies, Hanae sortit son badge de la BRIS en l’agitant sous le nez du gorille. Puis, sans un mot s’engouffra dans la grande salle. Elle donna sa veste au gens du vestiaires qu'elle avait vu avant le début du bal et s'avança dans la foule.

C’était déjà le bordel. Le visage de marbre de la Japonaise se figea encore un peu plus. Une petite fumée venant du sapin produit cependant une réaction, elle lève les yeux au ciel. La sorcière sentait que le feu n’était pas très bien éteint et qu’il allait pouvoir repartir… Non loin du sapin fumant encore Hanae repéra Luna avec deux autres personnes. Ses vêtements étaient trempés. L’agent de la Bris fendit la foule et intercepta un serveur qu’elle avait vu avant d’aller se préparer et qui la connaissait, sur le chemin : « Un morceau du sapin à commencer à prendre feu. Assurez-vous que le feu et bien éteint s’il y a problème n’hésitait pas à venir me chercher. » Elle arriva ensuite près de Luna, une magnifique jeune femme en robe blanche lui demandez comment elle allait alors qu’un jeune homme en face de l’ancienne louve semblait confus et gêné. « Bonsoir » commença par dire la métisse aux des trois individus. « Hanae MacGuinness, agent de la BRIS. Je vous souhaite la bienvenue à cet événement. J’espère que tout se passe bien pour vous. » continua-t-elle à l’intention des deux personnes qu’elle ne connaissait pas tout en leur tendant une main pour les saluer. Elle nota que l’une d’entre elle était une sorcière. Le jeune garçon était humain. Son regard se posa ensuite sur le corset trempé de Luna. « Il y a des séchoirs dans les ladies’ room. Je peux t’accompagner si tu veux Luna. »

Spoiler:

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Finalement, en fait, le blond qu'il fallait éviter, il est pas si terrible que ça. Ses mains sont froides comme la mort et Toki n'irait pas lui chercher des noises sans une très – très très très – bonne raison, tout de même. Mais disons que cela s'est mieux passé que ce qu'il craignait. Gia exagère. Et peut-être a-t-elle de bonnes raisons de le faire. « On s'est croisés. Une fois. Sur un toit. » La réponse peut étonner, il est vrai mais elle est tout à fait véridique. Cependant, le vampire est déjà parti. Le Norvégien se croit alors tiré d'affaire pour la suite de la soirée. Mais le vrai danger apparaît toujours quand on s'y attend le moins.

Le Norvégien a à peine le temps de lever les yeux sur ce qui se passe dans la salle qu'il est happé par une créature. Et quelle créature. Attirante, au regard intense. Toki ne sait pas vraiment où se mettre. Sa cave lui manquerait presque. Les paroles de sa nouvelle rencontre perturbent un instant le blond qui a une pensée pour Geir. Oh, il ne sait pas s'il aimerait savoir son père adoptif mort mais le savoir en vie ne le réjouit pas vraiment. Et puis, en fait, il n'a pas le temps d'y penser, voilà qu'on l'entraîne sur la piste de danse, de force. L'ancien loup se laisse porter par le destin comme il a l'habitude de le faire. A quoi bon résister, finalement ? Toki n'a plus grand-chose à perdre si ce n'est qu'une humanité qui le rebute.

L'attitude de la blonde l'étonne. Toki ne se souvient pas de la dernière fois qu'il a été aussi proche d'une personne. Ca ne lui déplaît pas. Il trouve cela même plaisant, une rencontre si spontanée, soudaine, sans grande complication. Il est un peu maladroit dans la danse, ne se souvient pas des cours que sa grande-tante avait tenté de lui inculquer. Et pourtant il s'en sort, accueille la légèreté de la valse comme une bouffée d'air frais. Qui sent le cramé. A l'instant où l'inconnue lève les yeux, il en fait de même, scrutant le curieux spectacle du sapin brûlant. Personne ne s'inquiète, alors lui non plus, le problème doit être maîtrisé.

Et puis, à nouveau, elle parle, déclare. Ce sont des mots qui volent, qui heurtent le cœur tendre de Toki. La peine, il connaît. Et ses yeux se plantent dans le regard de sa partenaire. Si elle ressemble à une strip-teaseuse ? « Je n'en ai jamais rencontrée. » Il ne sait pas mentir le blond, ça se lit clairement sur ses traits innocents. « Mais tu es ravissante. »

Résumé:

SIGNALEMENT

La salle de réception était de plus en plus bondée de SurNat – mais où était donc tous ses humains? Eux qui étaient pourtant l’espèce la plus répandue sur Terre – et à mon plus grand découragement, quelques-unes de ces odeurs m’étaient familière. Plus courtoisement qu’à mon habitude – puisque c’était Noël après tout – j’avais tentée de renvoyer ce curieux personnage, mais sans franc succès. Il était aussi collant que la vérole, déterminé la bestiole. Je le regardai avec indifférence, roulant les yeux suite à la drôle de comparaison dont j’avais été victime. Un pâté en croute?! Je crois que je n’en avais même jamais mangée un, mais qu’importe, puisque déjà, ma patiente en était à ses limites : « ... dégage. » Tandis que son attention était happée par une crevette au buffet, je levai le menton, cherchant des yeux un peu de secours du côté de Dillon ou Cinead. Malheureusement pour moi, les deux vampires étaient déjà bien occupés, ce qui me condamnait à me débrouiller toute seule face à cet attardé mental.

Une moue de dédain se peint sur mon visage alors qu’il m’adressait la parole, bouche pleine. Même moi qui étais un animal ne mangeait rien aussi gloutonnement. J’avais des manières, du moins. « Non... et je viens de me rappeler pourquoi… » lui répondis-je du tac au tac. Il était temps pour moi de tirer ma révérence… Subitement, cependant, je fus stopper dans mon élan lorsqu’un projectile rouge alla se calla entre mes seins. Cette fois-ci, j’étais sur le point de hurler. Mais quel idiot avait pu lancer une sucrerie? Je balayai la salle et lorsque mon regard croisa la mine hilare de Vladimir, je grognai. Alors là, j’aurais dû rester au Fang-Tomb. Décidément. Immobile, d’un air faussement calme, je retirai le sucre d’orge de mon décolleté pour le jeter un peu plus loin, prêt du sapin. M’apprêtant à aller lui balancer quelques vacheries au visage, mon interlocuteur trisomique m’observait toujours de cet air faussement scandaleux. Je m’obligeai à hausser les sourcils, puis à lui demander : « Qu’est-ce que tu veux ? Y’a pas assez de décolleté ce soir, c’est dans le mien que tu dois venir baver ? »

résumé:

Invité

Débarquer dans un lieu mythique bourré de gens pas normaux comme moi, ça peut sembler intéressant aux premiers abords. C'est quand même sous l'indignation et le dégoût de me mêler à ceux qui sentent le mort que je m'avance vers la grande porte. Je me suis dégotée une invitation avec une des fausses identités que Nathan s'est amusé à me décorer. Je ne m'habituerai jamais de me déguiser en princesse, sauf que ce soir, j'ai l'humeur à la fête. Je suis là pour des idées personnelles et non un contrat professionnel. J'ai simplement envie d'être bourrée. Feindre d'être quelqu'un pour justifier le taux d'alcool et les comportements déplacés. Me voici, me voilà, en robe turquoise, moulante et particulièrement décolletée. Ce qui est bien, c'est qu'elle me tien les seins serrés contre mon corps et je me permets de ne pas glisser de soutien gorge. Comme c'est facile lorsque notre bonnet n'atteint pas cette limite déplacée.

C'est donc dans la flamboyance que je traverse l'entrée. Ça grouille, tellement l'air est pollué de parfum divers. Je pince le nez, dans un petit mouvement, fronçant les sourcils en même temps. C'est désagréablement tellement les odeurs sont acharnées, mais avec quelques verres, ça devrait passer. Justement, parlant de ça, je trouve refuge aux côtés d'un serveur de flûtes. Agréablement colorées par le champagne, j'en enfile deux dans le temps de dire Pouet Badaboom. Me voilà étourdis, j'apprécie. Je claque la langue en tournant ma tête vers l'assemblée, les cheveux suivant au même rythme que mes regards coquins lancés. Nathan me manque, il n'avait qu'à m'accompagner. Pour l'instant je m'ennuie, mais je sais que ça va passer. Je ne distingue personne de connu, alors je fais claquer mes talons aiguilles noirs jusqu'au fumoir. Mes fesses suivant le mouvement que provoque inconsciemment mes sandales pour femmes.

C'est donc isolée, une longue clope à la main que j'analyse les autres autour de moi. Ils sont pour moi une sorte de téléréalité à laquelle je produis et décide des drames qui devront arriver. Je sens que l'on va tous bien s'amuser. Tic tac, le sablier tourne et l'heure défile. Aurais-je la chance de jouer avec un néophyte aujourd'hui?

Résumeta:

SIGNALEMENT

Organiser ce genre d’évènement en disant que l’entrée est libre pour tout le monde c’est un peu comme se planter une balle dans le pied. Evidemment qu’il serait bien plus simple d’avoir délivrer qu’un certain nombre d’invitation et d’imposer un service de sécurité plus strict que cela, mais c’était aller à l’encontre de cette fête de noël, du principe même du bal de fin d’année de la police et de cette tentative de réconciliation. Mais soyons honnête, Kat n’avait pas le choix. Elle avait passé une grande partie de la journée avec Alessia Ghiona à vérifier les derniers points, avait reçu la visite du gouverneur Ligheton qui avait dit être impatient d’être à ce soir… Profitant de l’ouverture des entrée, Kat était allée accueillir son ami Micah Valhzek, sortant un peu des préparatifs, en traversant elle vit qu’il y avait des ennuis potentiels, le sieur irlandais s’était pointé accompagné de sa bande habituelle et un visage nouveau, elle ne s’attarda cependant pas n’ayant guère le courage d’affronter Cinead pour le moment. Elle salua donc Micah avec un baiser chaleureux. Ils étaient tous les deux dans l’entrée, non loin des détecteurs de métaux.

Résumé des évènements:

Invité

Sans les connaître, aux réactions qu'ils avaient, il y avait quelque chose qui se tramaient entre les deux. Peu importait, Theodora ne comptait pas leur mettre de bâtons dans les roues, elle était en deuil pour quelques mois encore. Par contre, l'offre d'Austyn ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde. — J'en serais ravie. Elle fronça le nez sentant une odeur de brûlé. Un cuisinier avait raté son coup ? Elle comptait vérifier, alors qu'il y avait plus de lucioles d'un seul coup, lorsqu'une nouvelle voix se fit entendre. Voix provenant d'un bonhomme de neige. Wow. Elle adorait cette soirée. La magie devrait toujours être affichée comme ça. Vladimir semblait être moins à l'aise qu'elle. Il se mit à balbutier en lui répondant. — Génial. fit-elle, même si la question ne lui était pas adressée. C'était ce qu'elle pensait de la soirée et de l'intervention du bonhomme de neige. Un instant plus tard, il n'était plus là, leur ayant laissé juste avant de partir trois sucres d'orge. Elle prit celui que le jeune homme, qui semblait être encore sous le choc (où avait-il mis son âme d'enfant ?), lui tendait, en lançant ensuite un dans la salle.

Ce fut seulement ensuite que Theo se rendit compte que la jeune femme en avait profité pour partir. Le bonhomme de neige n'avait pas rapporté un franc succès. Elle fit un tour d'horizon de la salle, la repérant, grâce à sa robe blanche. Elle salua le jeune homme, se dirigeant ensuite vers la demoiselle et les trois autres personnes près d'elle. — Je suis désolée de vous interrompre... vous ne m'avez pas dit qui contacter à propos des lucioles ? fit-elle, s'adressant directement à Austyn et faisant un sourire aux trois autres.

Spoiler:

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Les lèvres légèrement pincées, mon visage arbore une perplexité que je ne cherche même pas à dissimuler. S'il est vrai que je baigne dans la magie depuis ma plus tendre enfance, celle qui émane de ces lieux est trop… kitsch. Ou peut-être est-ce l'esprit des fêtes qui m'entête et m'abrutit. Tous ces sons, toutes ces odeurs (qui est l'idiot qui a laissé traîner sa manche trop près d'un bougeoir ?), et les politesses qu'Austyn accumule auprès des convives… j'en ai la tête qui tourne. Relevant tout juste le sous-entendu grivois qu'elle me glisse à l'oreille, je m'éparpille, et aucune trace d'humour dans ma voix ne pourrait la rassurer quant à ma morosité. « J'ai pas le droit aux sucreries, mon diabète me l'interdit. » C'était un bien grand mot, mais j'avais toujours eu une santé fragile et en général j'évite ce genre de cochonneries. J'ai tout juste le temps de prendre conscience de ma froideur injustifiée à son égard que déjà elle s'éclipse et rejoint une femme que je ne connais pas. La suivant des yeux, mon regard croise celui de Millicent, glisse le long de son corps. Voilà donc le troisième sucre d'orge. Cette fois, un sourire moqueur me barre bel et bien la figure et je lui adresse un signe de la main en haussant les épaules, l'air de dire : C'est pas moé, j'y peux rien, c'est le destin. Dommage qu'elle l'ait chassée, la friandise, elle au moins, aurait peut-être eu la chance de passer une bonne soirée.

Je reporte mon attention sur Theodora, mais cette dernière décide également de faire une contre-soirée et se tire rejoindre Austyn. Je la regarde s'éloigner, intrigué par l'aura qui émane d'elle. Ou plutôt, par l'absence d'unicité de cette aura. C'était comme un subtil mélange, un ressenti dérangeant. Quelque chose de trop étrange pour ne pas m'attirer. J'hésite quant à la suivre et à rejoindre Austyn ainsi que les deux autres femmes mais, craignant une discussion de gonzesse quant à la meilleure couleur d'escarpins ou au meilleur régime alimentaire à adopter après les fêtes, je me contente d'attirer l'attention d'Austyn d'un signe de la main et de lui mimer ce que je m'apprête à faire. Me griller une clope. Leur tournant le dos, je m'écarte et file au fumoir, où quelques invités s'agglutinent déjà les uns contre les autres. Ca papote, ça piaille, ça s'esclaffe, je m'apprête à tourner les talons lorsque je repère une flamboyante rousse. Seule. Avec l'air hautain du genre de femme qui pisse sur le monde, et plus particulièrement sur ce genre de mondainités. Et sacrément bonne, qui plus est. J'approche, m'adosse contre un mur, allume la clope et la salue d'un hochement de tête. En silence, j'étudie quelques instants son faciès, comme si je tentais de percer la carapace. De savoir si je pouvais lui faire confiance. « Toi, tu ne sais pas trop ce que tu fous là, n'est-ce pas ? » Il est étonnant de ne pas l'avoir repérée plus tôt. Peut-être vient-elle d'arriver. Je remonte les manches de ma chemise le long de mes bras, dévoilant mes nombreux tatouages, tous indécents pour une soirée de ce genre. Je me penche vers elle, parle plus bas, lui désigne sa longue cigarette du menton. « Si tu es le genre de personne à mépriser la bienséance, et ces foutues convenances sociales… peut-être que j'aurai quelque chose pour toi. » Et peut-être que tu t'amuseras. Je ne sors jamais sans quelques outrances à la loi dans mes poches.

Spoiler:

» MULTI | Labyrinth Circus [OUVERT À TOUS]
» SPECIAL un conte de noël
» Multi Loups # 2 ; Du sang et de la boue.
» Le Goût des Hommes - Multi Vampirique
» Multi Loups # 3 ; Des larmes et des crocs.

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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