[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

Invité

Parfois il suffit d'un seul grain de sable dans l'engrenage pour que tout parte de travers et que la machinerie se décale. Notre petit groupe a à peine le temps de terminer les présentations et d'échanger quelques rapides politesses que tout bascule déjà dans un étrange chaos. Indéniablement, il y a de la magie dans l'air, trop. Même moi qui ne suit pourtant pas sorcier, je sens mes poils se hérisser, avant de constater les dégâts en regardant monsieur Ó Súilleabháin accourir près de... de Chewbacca ?

Pendant un instant, je me demande si ce n'est pas autre chose, mais le discours du conseiller de la ville ne trompe pas : c'est bien là son Infante, et la colère dans sa voix n'annonce rien de bon. Ou comment frôler la catastrophe diplomatique le soir de Noël... Frôler oui, car j'espère bien que les sorciers de la Blanche Confrérie vont rectifier le tir aussi rapidement qu'il a dévié. Autrement la suite de cette soirée pourrait bien de nouveau causer du tord aux CESS. J'imagine déjà leurs détracteurs se frotter les mains. Heureusement plusieurs invités tentent de le ramener au calme, malheureusement une partie du mal est déjà fait...

« Peut-être devriez-vous reculer mesdemoiselles. »

Je le dis avant tout pour celle dont j'ignore le nom et Luna. J'aurais bien inclus la jeune Austyn dans ce conseil, mais après tout c'est une sorcière, pas une simple humaine.

Résumé:

Invité

La panique. Elle grimpait le long de ma colonne comme les premières vibrations d'une frénésie sanguine. La peur dans les yeux des invités, l'hostilité dans ceux des agents de sécurité. Je feulais comme un loup dont la patte aurait été prise dans un collet. Je ne comprenais pas, j'étais pourtant dans mon droit. Mon Sang venait d'être bafoué en public. Enflure de Blanche Confrérie. Salope d'Alessia. Qu'ils viennent. J'allais les engloutir un par un, très lentement, en prenant le maximum de plaisir.

Le parfum des agents de la BRISS se rapprochait. L'aura des sorciers aussi. La pelle à tarte tourna dans ma main. La pointe vers le bas. Lentement, j'ai commencé à me ramasser sur moi-même, donnant ça et là de rapides coups d’œil pour surveiller l'avancée ennemie.

Les souvenirs affluaient, la Bête remuait ses chaînes ; chose qu'elle n'avait pas fait depuis un moment. Je n'étais plus en Louisiane, mais au Liban en septembre 1982. Acculé dans Burj El Barajneh par des cabots liés aux phalanges libanaises. Dillon avait mal, l'argent la brûlait, la douleur ravageait son visage. Je n'allais pas très bien non plus, je pissais le sang. Les aboiement se faisaient de plus en plus nombreux. Aucune balle, seulement un bowie et mon instinct. L'un d'eux tentait sa chance, j'allais le faire couiner ce salopard ; de quoi décourager ses petits copains.

Non. Il ne s'agissait pas d'un loup, c'était Jürgen. Il me parlait, perçait le brouillard de la paranoïa comme un rayon de lune. La réalité, la réalité bien dégueulasse commençait à m'apparaître. Bordel de merde il se passe quoi ici ?

-Des excuses oui... Il faut des excuses...

La pelle à tarte tomba sur le sol. Cacophonie métallique dans mes oreilles. Je me suis détendu, rentrant finalement les crocs. Ma main toucha la fourrure de Dillon, piteuse tentative de retour dans le présent. La Bête arrêta de tirer sur ses menottes, acceptant de retourner dans sa caverne. J'aurais dû être blême, mais ça ne se voyait évidemment pas. Juste le visage décomposé d'un pauvre gars amoché par les vies qu'il avait incarné et volé.

-Tu as raison Jürgen. Soufflais-je, un peu déboussolé. Tu es un sage.
Mais chassez le naturel, il revient au galop. Un sourire sadique pointa le bout de son nez...
-La baronnie de Stoner Hill exige également de punir le coupable. Une transformation pour une transformation.

Résumé:

SOBRIQUET

Hecate perçoit quelque chose, et je sens me frôler comme une vague immatérielle. À l'instant où je veux répondre à sa question, je sens qu'il y a un problème.

« J... J-Je n... »

Les mots viennent crever sur le bout de ma langue et ma respiration devient incohérente lorsque je lutte pour les pousser plus avant. Merde. Pas la peine de s'emmerder davantage. La manière dont je relève mon regard vers celui de la jolie brune doit être mille fois plus éloquente que les pathétiques résultats de mes efforts.
Je voudrais lui demander, néanmoins, ce qu'elle a vu ou senti, qu'elle me le décrive ; mais j'entends des cris d'étonnement et des grognements à l'intérieur de la salle, je vois les gens s'agglutiner d'un côté et leurs mines inquiètes. Fronçant les sourcils, je sens affleurer l'instinct du tueur, titillé par la vexation du maléfice malgré le grotesque de la situation.

Ne sachant pas trop à quoi m'attendre, je lance un coup d'oeil à Hecate pour lui faire comprendre de ne pas s'éloigner de moi, et tourne les talons pour m'engouffrer par la porte dédiée à la sortie, exempte de portique. De là, le point de vue est imprenable, et j'assiste à toute la scène. Le pseudo-baron fait un gros câlin à Chewbacca. Un énorme "WTF", déjà imprimé sur la trombine de pas mal de convives, contamine mes traits.
Finalement, ce qui aurait dû déclencher l'hilarité générale (à laquelle j'aurais pu participer) se métamorphose en une vraie crise diplomatique, et le délire soudain du couple de sangsues qui parasitent Stoner Hill a de quoi gonfler plus encore mon effarement. Je ne peux réprimer, malgré la tension ambiante, le plaisir caressant mon esprit d'assister à une telle démonstration, en présence des pouvoirs locaux censés combattre et annihiler ce genre de folie. L'une comme l'autre des parties est en train d'y perdre des plumes, comme si le fait d'avoir invité les Irlandais ne renardait pas suffisamment...

Résumé :

Invité

Une demoiselle ne semblait pas tenir l'alcool. Cela arrivait. Theo faisait partie de la moyenne pensait-elle. Elle n'avait jamais vraiment comparé. Elle n'aimait pas perdre le contrôle trop souvent. Ce qui lui arrivait un peu trop en ce moment. Elle ne comprenait pas du tout. Un instant plus tard, Austin se retourna vers elle. Elle lui fit un sourire d'excuse, comptant partir dès qu'elle aurait eu cette information. Elle ne voulait pas s'imposer. Helena Vangog. — Merci. Elle n'avait plus qu'à se souvenir de ce nom et à la contacter plus tard. À moins qu'elle ne la contacte tout de suite si elle la voyait... enfin si elle voyait Alessia tout du moins. Elles devaient être toutes les deux bien occupées. Elle commença à s'éloigner lorsqu'elle vit que certaines personnes semblaient avoir remarqué quelque chose. Elle n'avait rien vu de particulier. Elle regarda autour d'elle. Il y avait une grosse bête poilue. Quoi ? C'était un renne du Père Noël non rasé ? Elle n'en n'avait jamais entendue parler... ça lui disait quelque chose tout de même. Ça n'avait pas rapport avec le temps des fêtes.

Elle perdit ensuite le fil, ne se rendant plus compte de rien durant une vingtaine de secondes, restant sur place, le regard vide.

Tu clignas des yeux. Il neigeait. Tu levas la tête. Sous un toit. C'était un toit de très mauvaise qualité, bien qu'on ne voyait pas le ciel. Il y avait un sapin de Noël avec des lueurs qui bougeaient toutes seules. Tu reculas, faisant le signe de croix devant cette sorcellerie. Tu n'étais toujours pas chez toi. Après un regard sur tes cheveux et le reste de ton corps, tu n'étais toujours pas toi. Tu étais encore dans ce drôle de toi. Tu allais devoir affronter encore une fois ce monde étrange que tu ne reconnaissais pas, alors que la ville portait le même nom que celle dans laquelle tu avais vécu, où il y avait même des bâtiments que tu reconnaissais plus au moins. L'église. Tu devais aller y faire un tour. Tu remontas tes... ah non, tu en avais juste une (indécence !), ta robe donc, comptant sortir de cet endroit le plus vite possible.

Spoiler:

Invité

Luna ne sait pas trop où se mettre quand Hanae arrive. Tout va alors mieux. Elle se sent plus dans son élément. Le jeune homme à l'air pourtant gentil et doux et d'ailleurs elle lui adresse un sourire à la fois gêné parce qu'elle lui est quand même rentré dedans et agréable pour le remercier de sa sollicitude. Une autre demoiselle arrive pour demander quelque chose à la premier, prénommée Austyn quand l'air se charge d'électricité. Quelque chose ne va pas ! Et pour cause, quand le groupe retourne la tête, c'est une étrange scène qui se joue devant leurs yeux. Une convive transformée en Chewbacca et Luna ne peut s'empêcher de rire à pleins poumons, puis une autre qui devient hystérique quand on la frôle, et d'autres qui font des choses plus bizarres les uns que les autres. Y'en a même un transformé en poulpe (MODE MJ : Le poulpe c'est Toki ! ). Les yeux ronds et surpris Luna ne peut s'empêcher de rire tout en étant sur ses agrdes de peur que le sort la touche elle aussi. Bah oui, parce que ça ne peut être que ça, un sort loupé. Après tout ils sont dans une soirée mode Harry Potter, quoi de plus normal ?

« Honnêtement j'ai plus envie de rester voir le spectacle. Et surtout voir comment M. le Baron compte s'en sortir avec une pelle à tarte !! Personne n'a un appareil photo !? »

Quand elle dit ça, Luna se souvint alors d'où elle avait vu Sullivan.

« Vous êtes journaliste non ? Vous ne croyez pas que ça pourrait faire l'objet d'un bon article ? » dit elle alors en désignant Cinead et Chewbacca, puis les autres touchés par le sort également.

Résumé:

Invité

Je le vois à son regard qui me transperce de part, en part, que la mémoire lui revient, je souris légèrement, genre 'TADAAAA', mais ce n'est pas le moment de déconner. Le tensiomètre du baron, s'affole grandement et sa paranoïa touche des plafonds, je recule lorsque lui entraîne son infante derrière une table... Muni d'une pelle à tarte... Intéressant choix... Sortit de ma contemplation de la scène par André et Toki, je secoue la tête. "Nan je suis la copine de personne, et je n'ai pas encore sauté votre protégé." Dis-je avec beaucoup de franchise. C'était ma façon de détendre l'atmosphère, et je me retournais vers Toki. "Tu devrais rentrer, vraiment je pense que ça va dégénérer... A moins que tu sois tenté de te retrouver sous les crocs de chewbaca?" Lui dis-je le plus sérieusement du monde. L'ami vampire inconnu au bataillon, vint aider Cinead à se calmer, ce qui fonctionna pas trop mal mine de rien... Et là... Le drame, ça popa à côté de moi, mouillé, visqueux, avec des tentacules. Toki était devenu un gros poulpe. "Putain..." Lâchais-je en le voyant. "Je présume que si tu restes, elle ne te touchera plus. Vous là (André) Allez chercher un bac avec de l'eau!"

résumé :

Spoiler:

Invité

Le blond écoute Gia et se dit que, en fait, elle n'a pas totalement tort. La meilleure défense, c'est la fuite. Ou à peu de chose près. En tout cas, le camp de gitans sera sûrement plus safe que la petite sauterie ratée de Noël.

Et puis y a comme qui dirait Quelque chose qui cloche. Déjà, y a tout qui s'agrandit autour de lui, le sol est étrangement froid et visqueux et... hum... serait-ce une tentacule ? Le poulpe matte de ses grands yeux ses bras onduler sur le parquet. Attends. QUOI ? Toki-poulpe gesticule, aperçoit la silhouette d'André partir, il tente de la suivre, se traînant avec toute la dignité dont une créature des mers peut faire preuve sur terre.

Vla-t-il pas que le poulpe se sent soulevé, par réflexe, ses tentacules s'accrochent à tout ce qu'il trouve et Toki entend André jurer contre lui. La bestiole se retrouve dans l'eau et heureusement, on l'a transformé en poulpe d'eau douce. Un peu de chance dans son malheur. L'homme qui l'accompagne se bat un peu contre lui pour qu'enfin l'entièreté des petites ventouses qui collent à son bras le lâchent. En tant que sorcier, André aimerait bien arranger les choses et il commence à réfléchir à la manière dont il pourrait rendre à son protégé sa forme initiale. Un loup vacciné transformé en poulpe, eh beh, ça lui semble assez invraisemblable. « Mais putain de bordel de merde. Autant l'autre bestiole s'était mérité, autant celui-là, il a déjà eu pour son grade. Nom de dieu. » André reprend une coupe de champagne, jette un œil au poulpe qui barbote. « Faut juste qu'il finisse pas en calamar frit, je suppose que je pourrais arranger ça ou un de ces bras cassés de c'te putain de soirée. » Et dire qu'il était juste venu pour ramener un peu de déco.

Résumé:

SOBRIQUET

Austyn se fait remercier par Théodora avant que cette dernière ne s'éclipse. C'est à ce moment là que les choses dégénèrent. Elle observe Cinead qui se sent manifestement agressé par la magie d'une personne qu'Austyn n'arrive pas à trouver dans l'assemblée. Qui s'amuserait, au plein milieu de la soirée, à changer l'apparence de qui que ce soit? Hanae, qu'elle vient à peine de rencontrer, se manifeste, mais elle ne fait pas le poids face au vampire.

Au final, c'est Jurgen qui s'avance et arrive à le raisonner. Austyn cherche du regard Alessia, il n'y a qu'elle qui peut ramener le calme et répondre à la demande de punition du vampire. Il n'y a pas à dire, le sens de l'humour ne fait pas partie de ses devoirs de Noël. A côté d'elle, elle entend Luna rire de bon coeur en demandant à Sullivan s'il ne désirait pas écrire un article là dessus...Austyn n'était pas sûre que cela ferait bonne presse pour la Blanche Confrérie...Les gens auraient sans doute encore peur des sorciers, surtout que les vampires ne sont pas les seules cibles, il y a maintenant un mortel qui est devenu poulpe...

Elle se saisit de son téléphone et compose le numéro d'Alessia...bien entendu, ça sonne dans le vide...

Elle sait qu'il y a un micro à la réception pour faire des annonces en tout genre...elle se demande si ce ne serait pas une bonne idée d'appeler la directrice par ce biais...en espérant ensuite qu'elle apparaisse.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Au regard que me lance Vinzent après avoir tenté de me répondre, je devine que le sort qui a été lancé affecte son élocution. En effet, c’est d’un pratique… Et cela semble être peu à peu la panique dans la salle, en tout cas au bruits que font les invités, il s’est forcément passé quelque chose. Nouvel échange de regard avant que Vinzent ne prenne la direction du bâtiment. J’hésite un instant, ayant encore moins envie que précédemment d’entrer là-dedans. Puis je me dis que si je commence déjà à douter et que je ne lui accorde pas un minimum de confiance pour commencer, nous n’irons sûrement pas bien loin, alors je le rattrape et entre avec lui dans la salle.

La magie y est bien plus concentrée qu’à l’extérieur et rayonne de partout, à tel point que je ne remarque pas tout de suite ce qui fait le centre de toutes les attentions. Un vampire enlaçant un… Qu’est-ce que c’est au juste ? Une énorme bête poilue me rappelant Chewbacca je crois, mais il y a autre chose qui m’intrigue, outre la bestiole. Son aura identique à celle d’un vampire, et l’image transparente d’une femme blonde comme superposée à celle de la bête. En observant d’avantage et en écoutant ce qui se dit, je comprends : le sort a dû la transformer. En détaillant d’avantage le duo, il me semble reconnaître avec un temps de retard le vampire comme l’un des conseillers municipaux. Cess et figure politique de la ville, voilà qui va encore provoquer des vagues…

Je finis par m’en désintéresser, alors que le vampire se calme peu à peu, jetant un coup d’œil autour de moi et voyant qu’il y a d’autres personnes affectées par le sort et que ce dernier continue de toucher peu à peu les invités. Cela ne me tranquillise pas particulièrement, même si les effets sont plutôt inoffensifs en apparence jusqu’à maintenant. D’autant qu’avec autant de choses à voir, le mal est déjà fait : je commence déjà à avoir mal à la tête…

Résumé:

SIGNALEMENT

Cette soirée m’exaspère de plus en plus. Courtisée par un SurNat – dont je sentais l’emprunte suffisamment préoccupante pour ne pas le provoquer davantage – j’essayais tant bien que mal de m’en débarrasser, mais sans succès. La violence n’ayant pas sa place au cours de la soirée, s’est en étant la plus désagréable possible avec ce personnage que je pensais pouvoir m’en défaire, mais en vain. Tandis qu’il poursuivait son monologue que je n’écoutais que d’une oreille, je cherchai furtivement le moyen de lui échapper. Malheureusement, malgré la foule dense, il parviendrait à me retrouver, ne serait-ce que par mon odeur et mon emprunte. Ne restait plus que l’option de quitter la fête, mais ça, ça voulait dire poser un lapin à Cinead et Dillon… C’est alors que le SurNat s’approche de moi, si près, que je parviens à sentir à travers toutes les fibres de mon corps la puissance qui émanait de lui. Aucun doute désormais, la bestiole qu’il était ne ferait qu’une bouchée de la mienne. Irrésistiblement, l’envie de couiner me ravage l’estomac, mais l’égo démesuré dont je suis victime ne cède pas aux caprices de ma bête. Prête à claquer la mâchoire suite à son intrusion dans ma bulle personnelle, cependant, ses paroles viennent tout de même jusqu’à mon oreille; Un bonhomme de neige ou lui? Mon regard glisse vers l’un de ses mastodontes blancs animés par magie. Je frisonne; s’il y avait bien une (autre) chose que je détestais, c’était bien la magie et son côté Harry Potter. À contrecœur, j’acceptai le bras qu’il me tendait et tandis qu’ils s’entrelaçaient, je grognai à voix basse à son intention : « Soyons clairs : entre le bonhomme de neige animé et toi, tu étais le moins chiant... »

Nous nous éloignâmes du buffet et de l’énorme sapin, sans réellement savoir où il me dirigeait. Je cherchai du regard Cinead ou Dillon, que j’apercevais plus tard au loin en compagnie d’autres personnages. Plus ou moins enchantée, néanmoins, j’aurais tôt ou tard la chance de les en séparer. Lorsque, soudainement, l’atmosphère festive de la soirée se changea en drame; de drôles événements se manifestaient parmi la foule, les plus marquantes du côté des vampires. Ma pauvre Dillon qui, même de loin perceptible, était en proie à une métamorphose disgracieuse. J’entendais son râlement et une nouvelle fébrilité gagnait tout le monde. Je serai le bras du SurNat qui m’accompagnait, désireuse de rejoindre mes maîtres.

Résumé:

SIGNALEMENT

En pleine discution avec Micah, l’inspectrice ne se rend compte que trop tard des méfaits d’une magie non contrôlée. Provenant d’une sorcière peu expérimentée et sans doute ayant bu un coup de trop, quelques sortilèges touchèrent quelques invités. Bizarrement ça semblait pas toucher tout le monde. « Je crois que je vais devoir aller calmer la situation » glissa-t-elle à Micah en l’abandonnant sur place. Mieux valait que le chef du pard reste éloigné du clan Ó Súilleabháin qui semblait très agité. Fondant vers lui, elle n’était pas toute seule puisque plusieurs membres de la Blanche Confrérie convergeaient aussi vers lui. Elle repéra quelques têtes connues, dont une avec qui elle s’était promis de discuter cinq minutes si elle en avait le temps (Jürgen) seulement elle doutait d’avoir ces cinq minutes.
– Relevez vous Cinead Ó Súilleabháin. Alessia est là bas en train de justement concocter des potions qui rétabliront tout le monde dans leur état normaux. En attendant, inutile de faire une scène, fit-elle d’un ton froid et cassant.
Le vampire était devenu en quelque mois la source de maintes inquiétudes et traqua. Le soupçon d’une possible alliance avec les HA la mettait vraiment en rogne. Si cela était vrai, que Dieu vienne en aide à l’Irlandais car elle détestait les hyprocrite qui prône la liberté d’un côté et font alliance avec les pires enculés de la terre de l’autre. Gardant un masque de froideur, elle fit signe aux sorciers expérimentés de guider les deux vampires vers les coulisses l’on s’occuperait d’eux s’ils se laissaient faire, mais cela était une toute autre histoire.

Résumé:

SIGNALEMENT · Dernière édition par Rhys V. Archos le 29/12/2014, 22:49, édité 1 fois

Vous voyez, on dira ce qu'on dira, mais ça n'empêche que miss Jolies Fesses, elle le prend, mon bras, et là tout de suite, la bienséance, je lui dis merde, et le pâté en croûte que j'ai au bras, crois moi qu'il doit bien croustiller. C'est non sans un large sourire sur mes lèvres que nous nous éloignons du buffet, portés par les mouvements aléatoires des convives, et en fait, j'ai foutrement aucune idée de où l'emmener, mon pâté.

Et là, c'est le drame.

Quelque chose passe dans l'air, quand mon instinct affûté par les années de vadrouilles et de guérilla au Moyen-Orient me hurle l'explosion imminente du sang. En quelques secondes à peine, c'est le chaos. Mes sourcils se haussent, mes yeux s'écarquillent. Le spectacle qui s'offre à moi est de toute beauté, et sied avec une ironie merveilleuse à la situation. Je commence à rire, de cette façon dérangée et odieuse, là, dans la stupéfaction générale. Un éclat franc et tranchant. Voilà le véritable visage des morts qui marchent : des monstres. Et je me moque d'eux et de cette image glamour qu'ils offrent pourtant aux pisseuses du monde entier.

_ La beauté intérieure, qu'ils disaient, y a que ça qui compte, qu'ils disaient. M'est avis que les femelles en chaleur devant Twilight, elles s'attendaient pas à ça. Regarde, on dirait une grosse crotte poilue. »

Sans m'exprimer d'une voix forte, mes paroles étaient pourtant clairement audibles, sans m'en cacher. Mais les concernés étaient bien trop occupés par des pelles à tartes et autres problèmes de coiffure. Je sors le téléphone de Tamsin de ma poche, c'est l'erreur d'avoir pris une pochette trop petite, elle n'aurait jamais dû me le confier. Je me tourne dos à la scène en attirant ma damoiselle pour lui faire quitter des yeux les vampires, ne serait-ce qu'un instant.

_ Souris chérie ! »

Flash. Par surprise. Et hop, c'est dans la poche. J'aime pas trop la technologie, mais faut avouer que la société a inventé des trucs utiles. J'écris une légende « C'est l'éclate chez les surnat' : photobomb chez les snobs » et j'envoie le tweet.

Je m'adresse alors à ma demoiselle inconnue.

_ C'est qui au fait les deux zouaves ? Ça te dit on va marcher un peu le temps qu'ils évacuent le sable qu'ils ont dans le vagin ? »

résumé :

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

Master of Puppets a écrit:: Multi Spécial Noël

La C.A.T.A.S.T.R.O.P.H.E ! Ariel s'était trompée dans le sort. Le stress. Résultat, les convives se transformaient un peu en tout et n'importe quoi. Entre le poulpe et Chewbacca qu'Alessia avait vu un peu avant de s'enfermer pour réparer les dégâts, la soirée promettait de finir en fiasco si elle ne faisait rien.

Alors, enfermée dans une petite pièce attenante à la grande salle, elle s'afférait avec quelques sorciers de haut grade à concocter potions et sorts pour réparer l'erreur. Un autre sorcier, le mentor d'Ariel tentait de la calmer pour que le sort ne s'amplifie pas.

« ARIEL CALME TOI MAINTENANT ! » surprise Alessia se retourna. Bah pour le coup la gamine s'était elle aussi transformée... en petite sirène. Quelle ironie !!

Et de l'autre côté c'était le chaos. La sorcière entendait des cris, des étonnements, des rires... Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Au bout d'un bon quart d'heure, tout était prêt, Elle sortit alors en compagnie des autres sorciers et se dirigea directement vers le centre de l'attention.

« Cinéad O'Suilleabhain le grand caché derrière une table avec une pelle à tarte ! Cette image était tellement... peu vous. Je suis... déçue. »

Le vampire de toutle siècle accompagné de celui qui est maudit par les sorcières de la Blanche Confrérie ! Il croit peut être qu'elle ne sait pas qui il est ? Elle le snobe d'ailleurs volontairement.

« Bon arrêtez tous de faire les enfants ! L'une de nos apprenties a fait une erreur et j'ai là de quoi la réparer. Alors soit tout le monde se calme et prend le remède et la fête recommence, soit vous continuez de faire les enfants et de crier à l'attentat et je vous enferme contre votre gré jusqu'à ce que vous vous calmiez... »

Elle laissait le choix. A eux de choisir. Elle posa les fioles sur la table désormais redressée et laissa le passage libre pour que chacun puisse récupérer de l'antidote.

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PRÉCISIONS :
- Pas de tour de jeu, vous postez quand vous voulez!
- Pensez à faire un résumé de vos actions à la fin de votre rp (en spoiler).
- Vous pouvez mettre des liens vers musiques/images si vous le souhaitez mais uniquement des liens!
- Ne codez pas vos rps!
- Limitez vous, ne faites pas un roman, 400 mots maxi!
- Vous pouvez aller et venir, justifiez néanmoins la disparition de votre personnage si vous devez partir.
- L'intrigue prendra fin à la rentrée aux environs du 15 janvier.

Autre petit truc, ceux qui participeront jusqu'au bout auront une petite surprise!

Invité

La réplique de Kathleen me fit violemment tiquer. A tel point que faisant mine de regarder ailleurs, je fondis littéralement sur elle. Juste pour lui susurrer quelques paroles assassines au creux de l'oreille.

-Le jour où ton utérus vide et fripé accueillera la vie je te laisserais volontiers me dicter ma conduite concernant mon Infant, en attendant marche à l'ombre quand tu me croises
La seconde d'après j'avais disparu, marchant comme si de rien n'était vers Alessia.
-Salope.
Ça par contre je l'avais dit tout haut.

Kathleen devenait de plus en plus pesante, et ce à chacune de nos rencontres. Cela dit, je savais que ces mots orduriers ne m'octroierait qu'un repos passager. Un jour, elle parviendrait à s'extirper de ses cauchemars infernaux et à affronter sa peur la plus viscérale. Manque de chance, j'étais la personnification de cette peur. Et je savais qu'elle y viendrait avant longtemps.

Mais pour le moment, celle que je devais absolument avoir en ligne de mire c'était Alessia Ghiona. J'attendais cette passe d'arme avec la Blanche Confrérie depuis ma rencontre avec Godric. Ce qui venait de se passer m'avait déstabilisé. Je possédais néanmoins le levier de l'outrage. Évidemment, elle ne lâcherait rien. Remettre une pupille de la Blanche Confrérie à la Dégénérescence du Sang ? On avait vu ça où ?

C'est pour cela que ma première victoire sur la clique de Merlin serait si belle.

-Écoute-moi bien, espèce de connasse. Je me suis fait rouler dans la merde, souvent, par une quantité considérable de pourriture de sorciers qui m'ont fait chier jusqu'à la garde. Et maintenant c'est mon tour. Alors va chier, madame la directrice : c'est moi qui commande.
J'ai pointé un index vengeur sur la dénommée Ariel.
-Dix ans pour Dillon Ó Súilleabháin, cinq ans pour Sunlight Blackway ; ce qui fait quinze années qu'elle passera au service de ma baronnie.
J'ai approché mon visage, déformé par la haine, à un centimètre du sien. Deuxième service, les filles, accrochez vos culottes.
-Allez. Murmurais-je. Offusque-toi, débats-toi, rabaisse-moi. Tu n'as pas idée de qui tu as en face de toi, ni de ce que j'ai dû faire pour atteindre l'âge qui est le mien. Je ne suis pas Mikail ; oublie la finesse, oublie même la simple idée de pitié. Sois certaine qu'un jour -pas si lointain- je te ferai des trucs bien dégueulasses avec autre chose qu'une pelle à gâteau.

Résumé:

SIGNALEMENT

L’insulte ne passa pas inaperçue aux oreilles d’inspectrice Murphy qui n’était de plus vraiment pas d’humeur. Elle sorti son smartphone et envoya directement un mail à un juge ami de longue date afin qu’il lui dégotte un mandat pour une descente en règle au Fang Tomb, de plus elle savait qu’il était derrière la réouverture du Louisiana Boardwalk et contacta toujours par mail, vu l’heure indue, le service d’hygiène afin qu’ils fassent une inspection en règle. Il y avait quelques restaurants et bar dont on pouvait faire sauter la licence en un tour de bras.
Pendant ce temps là, dans une petite pièce Alessia accompagnée de plusieurs sorciers tous relativement âgés était en train de distribuer des potions quand parvint jusqu’ici la tempête irlandaise. Alessia avait eu vent de cet énergumène mais il n’avait jamais vraiment été le centre de son attention, entre les HA, la montée en puissance de la Tenebrae, et Godric installé confortablement sur le siège du gouverneur, un vampire s’octroyant des territoires n’était pas dans ses préoccupations. En revanche qu’il exige rétribution à la manière d’un chef de tribu de l’âge de pierre… cela provoqua chez elle une certaine hilarité. Si le vieux Merlin aurait compris cette manière de négocier, Alessia avait grandi avec un ordinateur à la main, elle était une sorcière moderne et ce type de langage qu’avait le vampire était tout simplement vieillot et hors d’usage.
– Mon cher monsieur… je vois bien que le sort vous a affecté, et je vous assure que la demoiselle ici sera punie en conséquent, mais comme vous le savez si bien, les vampires s’occupent de leur affaires et les sorciers des leurs. De plus, nous ne sommes plus au moyen âge, ces histoires de rétributions sont vraiment dépassées! Vivez avec votre temps, et ne soyez pas contrarié ainsi. fit-elle plutôt gentiment.
La petite sorcière débutante derrière s’était tellement chié dessus de terreur à l’idée qu’un seul instant Alessia l’abandonne dans les bras de cet horrible personnage qu’à nouveau de la magie s’échappa d’elle. Un fumet terrible qui fonçait droit sur Cinead gorgé de je ne sais quel magie…

Résumé:

HABILITIES · Dernière édition par Jürgen Landgraf le 30/12/2014, 14:49, édité 1 fois

Arrêtez les enfants ou maman va vous gronder.

Cinead avait raison, quelqu'un s'ennuyait fortement des ennuis. Mais la Blanche Confrérie était aussi ridicule que l'étaient les revendications ancestrales de Cinead pour l'époque actuelle. Elle s'écroulait sur elle même, incapable de supporter correctement la surcharge de son incompétence et de sa déchéance. Il n'y avait qu'à voir l'image qu'elle donnait d'elle-même. Les humains n'étaient suffisamment pas stupides pour croire qu'ils étaient aussi blancs que leur nom. Le camouflage façon livre pour adolescents ne tromperait personne.

La gamine lâcha un autre sort.

Quelqu'un a songé à l'assommer ?

Le sourire qui s'imprimait sur les lèvres de Jürgen s'ajoutait à la jubilation générale alors qu'il s'adressait à quelques vampires rassemblés à ses côtés, mais en fait il n'avait pas tord. Les mots rassurants, les engueulades autoritaires et les menaces glauques n'y faisaient rien et de toute évidence, il fallait bien arrêter ce cirque.

En un instant il fut derrière la sorcière.

Un jour Alessia, tu brûleras par auto-combustion de ta propre bêtise. Sa main sur l'épaule de la sorcière était une attaque en règle, mais néanmoins un geste non belliqueux aux yeux de tous. Sa capacité fluait déjà vers elle, la couvrant d'une fourrure qui ressortait de son décolleté. Oh mince regarde, on dirait bien que ton élève fait encore des siennes. Ca, c'était pour l'avoir ignoré et l'affront que les vampires avaient essuyé. Il avait d'autres cartes en main contre elle, il les jouerait un autre jour.

Et il s'éclipsa, la laissant face aux complications. Il n'allait plus contrôler Cinead maintenant, qu'elle se débrouille. Il rejoignit Kathleen, accrochée à son téléphone.

Mademoiselle Murphy vous avez l'air d'avoir besoin d'un verre. Je vous invite, ajouta-t-il en souriant aimablement. La main dans son dos, il l'obligea à le suivre et lui colla la dite coupe entre les mains, non sans avoir touché du doigt en passant l'étrange poulpe qui barbotait dans son bassin. Juste par curiosité.

Je n'irai pas par quatre chemins, j'ai vu votre mail pour le Louisiana Boardwalk. Dans mon opinion une grande erreur. C'est une aubaine pour beaucoup d'entre nous qui n'ont pas la chance d'avoir un travail digne de ce nom. Croyez-vous réellement que ce genre d'action serait une bonne publicité pour un centre qui débute ? Nous en avons déjà discuté, vous courrez dans la mauvaise direction, une fête aux couleurs criardes suffit-elle à vous rendre aveugle ?

Spoiler:

Invité

Du point de vue d'un poulpe, ce n'est pas très facile d'observer ce qu'il se passe autour de soi. Tout ce que Toki perçoit c'est l'engueulade qu'André est entrain d'avoir avec un cuistot. « Non mais vous ne pouvez pas prendre ce bassin, on l'utilise pour les... » Le poulpe barbote dans l'eau. En fait, le vacciné est presque content, il trouve ça amusant comme situation. Il sait que André pourra arranger ça ou même quelqu'un d'autre. « MAIS SI VOUS N'ETIEZ PAS AUSSI INCOMPETENT J'AURAIS PAS VOLE TA P'TAIN BASSINE, DUCON ! » André aussi, a les mots qu'il faut, quand il s'agit d'arranger les soucis. Surtout qu'en fait, le poulpe survit très bien hors de l'eau. Mais personne dans la salle n'a l'air expert en poulpe et tous semblent plus intéressés par le cirque irlandais.

La main vampirique qui effleure sa peau visqueuse le fait sursauter. Toki le poulpe a décidé d'agir. Il galère un instant avec ses tentacules, éclabousse le sol avant de se hisser au-dehors de son bassin. Ayant plus ou moins assimilé comment mouvoir ce drôle de corps, Toki prend la fuite. Il a la grâce d'un manche à balai, s'écrase et se relève dans un concert de « sploch sploch » assez disgracieux. Il vise les fioles, parce que mine de rien, redevenir humain ça lui ferait quand même plaisir. Les gens reculent à son passage, effrayés ou moqueurs. Au loin, Toki perçoit la voix du sorcier qui a enfin remarqué sa fugue. « Hé ho, tu peux me dire c'que tu branles le poulpe ? » André tente d'attraper la bestiole mais sans succès. « Comment je vais te faire boire cette saloperie de fiole, moi ? » Le vieux soupire et jure. «Tu bouges pas, j'essaye de choper une de ces bouteilles avant qu'une autre catastrophe nous tombe sur la gueule. Et puis on met les voiles gamin. Y a un peu trop de potentiel de carnage, si tu vois ce que je veux dire. » Toki voit l'homme s'éloigner. Et comme il est très obéissant, se met à vouloir le suivre, prenant goût à son nouveau moyen de locomotion qu'il commence à parfaitement contrôler.

Résumé:

Invité

Je regardais la scène en faisant attention que rien ne me touche, même Barbra près de moi. Je n’avais pas envie de devenir hystérique et la frapper. Le pire aurait été que prise d’hystérie, je dégainais mon arme magique et que tous les idiots de la Blanche Confrérie se rendent compte qu’une ancienne gardienne festoyer parmi eux. Toute cette fête devenait ridicule. Entre Cinead et sa pelle à gâteau, Dillon en ours brun, son cavalier en poulpe et moi-même en folle, j’avais l’impression d’être dans un nanar des années 80 avec de mauvais effets spéciaux.

Lorsque Alessia Giona arriva, je la regardais avec mépris faire son numéro. Même elle, dans ma tête, ne put s’empêcher de faire un commentaire : « Quelle connasse ! La Blanche Confrérie avait plus de classe dans notre temps ». Je ne pouvais qu’être d’accord avec elle. Jamais en notre temps de telles choses ne se seraient produites. La Blanche Confrérie n’était plus que l’ombre d’elle même. Une institution désuète.

Je me dirigeais directement vers les potions que la « connasse » comme elle disait, avait posées sur la table. J’aurais préféré me désenchanter toute seule, mais je n’avais pas de laboratoire sous la main, et je ne pouvais pas utiliser de magie sans risquer de dévoiler mon aura.

Je versais la potion à l’odeur infecte dans un verre. La couleur était aussi dégueulasse que l’arôme. Je le buvais cul sec et grimaçais. Avec précaution je m’approchais de Barbra et lui faisait signe que j’allais la toucher. J’approchais ma main et touchais son épaule. J’attendais quelques secondes, anxieuse… Rien. Je soupirais avec soulagement. Je murmurai à Barbra : « Plus ça va et plus les dirigeants de la BC sont des incompétents. » Cinead semblait encore enclin à vouloir la justice en mon nom. Je le laissais faire. Préférant ne pas m’en mêler.

Je me retournais pour trouver de quoi me rafraichir après tout ça. Je manquais de piétiner un poulpe. Il semblait converger vers les fioles de potions. Je relevais alors le regard, dépité, vers Barbra : « Je crois que c’est lui qui devrait demander le plus justice ici. Pauvre Poulpe. » Puis je me penchais et le saisissais pour l’emmener jusqu’à l’antidote. Je ne savais pas encore comment j’allais le lui faire prendre. Mais une chose était sûre, il était plus en sécurité sur la table qu’à leurs pieds.

Spoiler:

Invité

Une bassine plus tard, et je captais les paroles de la directrice. Me retournant à son arrivée, c'était donc elle, je ne l'avais jamais croisé. Un peu trop maîtresse d'école, et là... Là, je pus entendre justement la proposition déraisonnable de Cinead. C'est une blague? Je peux déjà dire qu'avant 15 années, je vais devoir relever le corps de cette pauvre gamine, qui aura été sifflé par les O Suis le Banc. Bien rapidement, tout s'inverse, la pauvre sorcière qui s'est retrouvé sur le sol avec une queue de poisson, réalise qu'elle risque de finir avec Cinead, le Baron à la pelle à tarte, vampire ancien qui se planque derrière des tables... Et elle lui jette un sort. "Bordel..." Lâchais-je en regardant le massacre. J'entends André insulté un serveur, j'écoute, et remarque que mes pieds sont trempés, Toki essaie de se faire la malle, je déteste les bestioles gluantes, je refuse de le toucher, c'est finalement Barbie en robe rouge qui s'en charge et le ramène sur la table. "J'aurais tendance à dire que sa bouche, est en bas, si son protecteur tient les tentacules, vous pourrez lui donner l'antidote, ou alors, vous tenez et je lui fourre dans le gosier?"

résumé :

Spoiler:

SIGNALEMENT

C'est dommage. Elle était bonne, pourtant.
Je parle de la fille, celle à laquelle j'avais proposé quelques substances illicites. Juste pour s'éclater un peu. Briser la routine. Mais un truc a commencé a dissoné. C'était curieux, je n'avais pourtant pas souvenir d'avoir consommé quoi que ce soit. Pas de V-Juice, pas de pjoint, que dalle. Bon, okay, un joint avant de partir. Alors quoi, du GHB ? C'était quoi le délire ? J'ouvre à nouveau la bouche pour tenter de conter fleurette à ce joli minois, mais la puissance de ma voix me fait bondir en arrière. Une voix de crécelle, une voix de femme, une voix de diva d'opéra, bref… un truc ignoble qui me grattouille le fond de gosier, et qui ne m'appartient sûrement pas ! « Vous êtes chââââârmaaante, Mââââdemoiselle ! » Le compliment aurait dû être susurré, mais ma mâchoire s'écarte avec tant de violence que je l'entends craquer tandis que je beugle d'une voix fausse et insupportable. L'écho résonne dans le fumoir et les convives se bouchent les oreilles. Bordel ! Je place précipitamment les mains devant ma bouche. Plus rien. C'est quoi cette blague ? Je jette un regard désolé à la fille. Là c'est clair, elle va bien se foutre de ma gueule. Incapable de réfléchir, j'extirpe deux doses de V-Juice d'une poche discrète de mon jean, et lui en refourgue une dans le creux de la main. Fais-en bon usage. La deuxième, je l'ingurgite, cul sec. Tant qu'à faire, quitte à subir le mauvais sort, autant m'éclater, bordel.

Titubant hors du fumoir, je balaie des yeux l'assemblée. Devinant les effluves magiques dans l'atmosphère, je comprends que je ne suis pas le seul à avoir subi cette saloperie. Entre Chewbacca, Monsieur Poulpe et autres joyeusetés, la soirée commence à méchamment dégénérer. Pour ma part, je sais pas si c'est le champagne combiné au V-Juice qui fait effet, ou alors la magie qui me tape sur la tête, mais j'ai perdu absolument toute inhibition. Repérant Millicent parmi la foule, visiblement bien occupée, je me glisse dans son dos et lui claque généreusement les fesses. Autant lui donner de bonnes raisons de me détester, à celle-là. Je cherche des yeux Austyn, mais ne la trouve pas. Il faut que je la trouve. Alors, totalement désinhibé, je m'élance jusqu'à la longue table et saute dessus, écrasant au passage petits fours et autres canapés dînatoires. Quelques étranges fioles aussi, je crois. Plus rien à foutre. YOLO ! De tous mes poumons, je déclame ma tirade, et la puissance de ma voix de castafiore fait trembler toutes les boules du sapin. « AUSTYN ! Je suis en maaaanque de toooi ! Où es-tu, divine colombe ? Pourquoi m'avoir abandonné ? Sans toi je me meurs, je me consuuuuume ! Ma raison s'étiole, la folie me rooonge ! Aaaaah… » Les verres chantants se brisent sous la force des ultrasons. La cacophonie est ignoble. Etourdi par le propre son qui s'échappe de ma gorge et par l'émotion qui me submerge, je perds l'équilibre et m'évanouis comme une diva, au ralenti et dans un magnifique abandon de mon corps dans le vide, dans le sapin de Noël.

Spoiler:

Invité

La soirée tournait carrément au désastre et Dillon ne se sentait pas du tout bien. En effet, être recouverte de poils et avoir tout à coup une gueule d'ours qui avait l'air de s'être pris un mur n'était pas des plus agréable. L'irlandaise n'avait absolument aucune envie de contrôler sa colère et quand Kathleen, après que Jürgen eut réussi à calmer Cinead, approcha pour parler d'un ton méprisant, Dillon n'avait pas retenu le grognement qui serait sortit comme une insulte si elle avait été sous sa véritable apparence. Cette pétasse parlait à son Sire comme si il n'était qu'un fou en plein délire. Ses pattes griffèrent le sol alors que l'on repoussait la table. Cinead et elle furent conduits vers une table où plusieurs jeunes personnes s'agiter devant des genres de potions magiques … Au lieu de fixer les verres Dillon reporta son regard sur Ariel qui n'en menait pas large en petite sirène. Elle espérait que son regard serait assez froid même avec cette laideur poilue qu'elle était obligée d'arborer. Cinead demanda réparation mais une fois de plus Kathleen ouvrit sa magnifique bouche de suceuse professionnelle. Prenant un verre entre ses grosses pattes, Dillon en avala une longue gorgée. Elle faillit tout recracher … Infecte. Elle rouvrit les yeux et vit Ariel l'observer avec un air choqué. Baissant les yeux, elle se découvrit nue. Totalement indifférente de sa nudité, elle oublia les regards fixés sur sa poitrine et son entrejambe avant de se pencher vers la petite sirène, posant ses deux mains bien à plat sur la table.

-Ton affront envers ma personne mérite que tu te transformes en flaque de sang et de boyaux. Je me ferais un plaisir de m'en charger, tu le sais j'espère? Rappel toi bien de mon visage … Tu le reverras peut-être lors d'une tes nuits de cauchemars.

Ses ongles éraflèrent la nappe blanche tandis qu'elle retenait difficilement sa colère. Son Sire ne serait sûrement pas enchanté qu'elle se jette sur elle maintenant, donnant un prétexte à la BRIS pour l'arrêter … Elle devrait donc prendre son mal en patience. Chanceuse le poisson ... Elle afficha soudain un sourire et tapa dans ses mains comme une petite fille ayant eu droit à un cadeau de Noël parfait :

-Génial ! Je me sens maintenant plus légère. Que l'on m'apporte un manteau ou de quoi me couvrir, vous vous êtes assez rincés l'œil, ajouta-t-elle avec un sourire en coin.

Elle baissa les yeux sur son corps nu se redécouvrant presque et se retourna vers les invités qui avaient observés la scène de loin. Elle sortit les crocs et les grogna, s'amusant de leur mine effrayées et de l'effet de recul qu'elle provoqua.

-Bande de sous-merdes, marmonna l'irlandaise pour elle-même. Que le Diable les emportent.

Résumé:

Invité

En fait, être un poulpe dans une foule pareille, c'est carrément dangereux. La bestiole gigote de partout, manque de se faire écraser. Un talon aiguille à la limite de sa grosse tête visqueuse lui fait lâcher un peu d'encre. Oh seigneur, comme il serait cruel que le pauvre gamin meurt sous cette forme. On a connu vachement plus glorieux.

Mais la créature maritime est sauvée par une demoiselle qui lui semble bien agréable. Enfin une bonne âme un peu plus qualifiée en sauvetage que André. Tiens, il est où lui d'ailleurs ? « MADEMOISELLE ! Ce poulpe, ne vous appartient. » Le voilà. « Toki, sérieusement, t'es incapable de rester en place. Tu fais chier. » Et puis il se rend un peu compte, le manouche, à quel point il peut être rustre. « Désolé m'demoiselles. Moi c'est André et le poulpe là... c'est Toki. Il est pas méchant, mais là... » Là, il fait un peu chier, ouais, c'est ça. « J'suppose que c'te bestiole a une bouche. »

Et là, c'est le drame. Alors que les demoiselles et André trouvent enfin comment ils vont faire avaler l'antidote au poulpe, un énergumène drogué et ensorcelé manque d'écraser le poulpe. Et tandis qu'il chante, le vieux sorcier l'accompagne. « ESPECE DE GUIGNOLE AVARIE, TU VAS VOIR DE QUEL BOIS JE ME CHAUFFE, RACLURE, RIPOU, ASSASSIN ! » André a sauvé le poulpe de justesse, le tient dans ses bras tandis que Toki l'entoure de ses tentacules gluantes. Mais le principal intéressé est déjà évanoui dans le sapin. « C'est ça, va crever ! » Y a rien à dire, cette soirée rapproche sérieusement les deux partenaires du Strange Carnival.

« Bon, allez, on y va. » André se charge d'enfoncer l'antidote dans ce qui semble être le gosier de la bestiole dont les tentacules gesticulent dans tout les sens. Et quelques instants après, c'est un Toki à poil qui se retrouve sur la table. Surpris, il se lève, attrape une nappe en faisant tomber tout ce qui se trouvait dessus et l'enroule autour de lui. Avec toutes les tâches de champagne et de petits fours, c'est très glamour. « Ca va petit ? » qu'on lui demande. Et lui répond, simplement. « Oui, oui, je crois. » avant de se retourner vers les demoiselles l'ayant aidé. « Je vous remercie de votre gentillesse. » Il leur accorde un sourire, ses cheveux sont humides à cause de l'eau du bassin, il a l'air un peu sauvage mais satisfait d'être redevenu humain.

Résumé:

SIGNALEMENT

Étourdie par la vitesse à laquelle tous les évènements qui s’en suivent, je suis, incrédule – comme plusieurs autres convives autour de moi – les joutes verbales entre les sorcières et Cinead. J’étais peut-être loin derrière, mais j’avais suffisamment de jugeote pour reconnaitre les accents de fureur dans la voix du vampire et les conséquences que cela engendrerait. Toujours au bras de mon cavalier SurNat, soudainement, je le sens me happer davantage pour une … une photographie?! J’ai à peine le temps de comprendre que le flash de l’appareil m’aveugle momentanément. Je grogne contre lui, frottant mes tempes, annonçant les affres silencieuses d’une migraine à laquelle je n’échapperais pas. Cette distraction suffit pour que, de nouveau je perde le fil des choses et me retrouve totalement paumée. J’attends toujours le vacarme au loin, les gens qui s’agite, les menaces qui sont vociférés; mais qu’est-ce qui se passait bordel de merde?! Je sens une claque sur mes fesses, il n’en faut pas plus pour que je me retourne vers Vladimir, les yeux scintillants de colère. Aucun doute, je lui ferai sa fête après la réception, qu’il compte là-dessus…

Je remarque alors la nudité de Dillon. Ça y’est, elle n’est plus ce monstre poilu. Néanmoins, je fronce le regard devant l’admiration que les autres font preuve devant ma maîtresse. Dérangée davantage par son corps qu’elle ne semblait l’être, je me tourne vers mon cavalier qui me propose de quitter la réception. Je fronce le nez, comme unique réponse et me défait de son bras en lui demandant, de façon autoritaire : « Déshabille-toi. » Je regarde vers l'avant, entendant Dillon réclamer un truc pour se couvrir, alors j'insiste de nouveau, prenant les choses en main sans attendre l’approbation du SurNat : « Aller, dépêche-toi, donne-moi ton veston. » Je lui retire son veston et le laisse en plan, me frayant un chemin jusqu’à Cinead et Dillon. Les gens maugréés, grognent à mon passage, mais je m’en fiche. Je rejoins finalement Dillon et Cinead et s’en me soucier des autres, je tends le veston à Dillon sans mot dire et me range à ses côtés, comme pour gonfler les rangs, ou seulement les intimer de quitter la réception qui dégénérait.

Résumé:

SIGNALEMENT · Dernière édition par Barbra Landgraf le 1/1/2015, 20:41, édité 1 fois

"Elle aura juste une migraine en se réveillant."

"Mais au lieu de me regarder avec vos airs choqués, vous feriez peut-être mieux d'aller chercher d'autres fioles d'antidote, parce que la cantatrice a quasiment tout cassé en s'évanouissant et il reste encore de nombreux convives à soigner."

Résumé:

Invité

Je retourne un sourire à peine crispé à Luna à sa proposition, optant pour une réponse la plus diplomatique et neutre qui soit. L'ambiance pour ainsi dire électrique de la salle m'incite à rester prudent et à préférer me faire discret.

« Pour l'heure, la soirée n'est pas encore terminée... »

Sous-entendu, la soirée peut encore redevenir insouciante comme elle l'était au début. En effet, et j'espère bien par là que la situation va s'améliorer et les esprits se calmer. Je me rassure en me disant que nous sommes tout de même en présence de personnes possédant une certaine image publique et un pouvoir politique : ces personnes-là sont en général assez avisées pour savoir quand calmer le jeu et jouer les faux sourires. Malheureusement, comme pour me démontrer la naïveté de mon raisonnement, la suite me donne complètement tord, rien qu'avec Alessia et le Baron de Stoner Hill qui se donnent tout deux d'avantage en spectacle. A ce constat flagrant, je ne peux me retenir d'écraser un soupir et de marmonner :

« Je veux bien réparer les pots cassée au niveau de la presse mais si personne n'y met un peu du sien, ça va être compliqué... »

Malgré l'intervention d'Alessia, l'ambiance est décidément loin de se détendre et j'entends déjà les messes-basses se faire entre les invités encore présents. Encore un épisode que les gens n'oublieront pas de si tôt, un nouvel argument en faveur des opposants aux CESS. Envolée, la magie de Noël.

Résumé:

» MULTI | Labyrinth Circus [OUVERT À TOUS]
» SPECIAL un conte de noël
» Multi Loups # 2 ; Du sang et de la boue.
» Le Goût des Hommes - Multi Vampirique
» Multi Loups # 3 ; Des larmes et des crocs.

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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