[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

Invité

-< Bien sûr que je te reconnais, Senna. Quel monstre serais-je pour oublier ma petite sœur adorée ? >

J'ai posé une main sur sa joue à la peau si douce... Et si froide. Si dure, également. Je ne lisais plus la passion dans son regard, son amour pour la vie semblait s'être éteint. Il ne restait que les brumes du temps ; des brumes aigres, chargées de tristesse et de regrets.

Je me mis donc debout, un peu étonné de me retrouver emmitouflé dans un drap. Ou bien était-ce une toge ? En tout cas, nous n'étions pas chez le Père O'Brian. Quelque chose me disait que le solstice d'hivers était passé depuis longtemps. Étions-nous encore au moins à Dunmore ?

-< As-tu vu Mère ? > Demandais-je à Senna.

Je me mis donc à la chercher, déambulant au hasard dans ce qui ressemblait à une fête étrange. Les invités me semblaient bariolés et poudrés des pieds à la tête. Je fut surpris de percevoir tant de sons et d'odeurs, une cacophonie qui agressait la plupart de mes sens. Des détails lointains m’apparaissaient clairs et nets sans que j'eusse à plisser les yeux. Mais pire que tout, il y avait ces tambours, ces tambours incessants qui n'arrêtaient pas de jouer.

Et ils me donnaient faim.

-< Mère, c'est toi ! Je t'ai cherché partout ! >

J'ignorais pourquoi, mais j'étais ivre de joie. Il me semblait avoir échappé à un grand malheur sans que je puisse me l'expliquer. Je me contentais alors de serrer celle qui m'avait donné la vie, le ciment de notre famille, tout contre mon cœur.

Résumé:

Invité

« C’est sûr que ce n’est pas américain. » Répondis-je au norvégien en souriant. Il était grand, mais j’étais presque à sa taille perchée sur mes talons aiguilles. En l’observant avec attention, je notais que son aura été étrange. Cela lui rappela son altercation avec un Humain d’abord, un métamorphe qui s’était fait vacciner. Je n’allais pas lui questionner sur le sujet. De toute façon, j’étais censée être une pauvre humaine, une potache qui était arrivée au bras de l’Irlandais qui gisait nu non loin de là. Quelle honte ! Non loin, Vlad, était en train de se prendre pour la reine de la nuit. Je préférais ne pas tourner mon regard vers lui, ce serait lui donner de l’importance.

C’est alors qu’une aura bien particulière m’attira. Je tournais le regard vers l’entrée. Je tendis le cou. Il osait venir par ici ! Elle était tout excitée à l’intérieure. Son Chat. Ce satané Yago avec qui elle avait passait un pacte. « Tu as bien passé un pacte avec l’Irlandais » répondit-elle. Vrai. Si elle était excitée moi j’étais désabusée. Yago était un faiseur de chaos. Non. C’était le Chaos. Fou. Siphonné. Ingérable. Quand mes yeux pu enfin se poser sur son visage ... Merde ce n'était pas son visage. En même temps, pourquoi cela m’étonnai encore. Ma surprise vint surtout de la donzelle vampire à son bras. Je n’étais pas jalouse de nature, mais de son côté, elle avait l’impression qu’on lui avait prit son dû, sans lui demander son autorisation. Elle frappait dans ma tête de cadavre, mais hors de question d’approcher de ce fauteur de trouble pour le moment. Je reportais mon attention sur Toki : « Tu n’es plus un poulpe, je suis ne suis hystérique, mais quelque chose me dit que nous ne sommes pas sorties d’affaires. C’est moi qui te le dis. » J’attrapais une nouvelle coupe de champagne sur le plateau d’un serveur qui passait par là. Barbra n’étant pour l’instant pas encore revenu, je restais en compagnie de Toki, qui était de loin l’une des meilleurs ce soir. J’enjoignais Toki et son ami de regardait en direction de Yago avec un mouvement de tête : « Celui-là… Il sera le prochain à faire des étincelles. » Je cherchais ensuite Barbra du regard et je lui fis un signe de main pour que cette dernière nous rejoigne puisque Jürgen semblait toujours en discussion avec la dirigeante de la BRIS.

Spoiler:

SIGNALEMENT

« Je te prends pour une femme intéressée, prête à mettre le grappin sur n'importe quel idiot, afin de lui soutirer tout ce que tu pourras. » Ca, c'est fait. Après des décennies de crimes et de méfaits, il savait reconnaître les gens louches. Une si jolie femme ainsi vêtue, seule, attendant devant les portes de la réception… c'était suspect. Mais qu'importe, tant qu'elle le suivait. Ce qu'elle promit. Nora. Charmant. Il hoche la tête, réfléchit un court instant. La suite lui semble évidente. Si Nora se montre digne de confiance, peut-être lui dévoilera-t-il son véritable nom. Plus tard. « Devant les Landgraf, appelle-moi Salâh ad-Dîn. » Prononcer son nom électrise sa moelle épinière. La douleur de l'absence, la peur du retour, la rancoeur de l'abandon, tant d'émotions qui s'entrechoquent et l'aveuglent. Il se méfie, pourtant, penche légèrement la tête après les dernières paroles de Nora. Qui est-elle pour le suivre aussi aveuglément, pour ainsi tressaillir d'excitation face au Chaos ? Il connaît ce regard. Cette manière de se régaler avant même d'avoir goûté, cette anticipation insensée. Elle l'intrigue. Mais il ne peut plus reculer. Déjà, ensemble, ils poussent les portes de la grande salle et se mêlent à la cacophonie ambiante.

Rapidement, il étudie les faciès, repère facilement l'imposante silhouette de Jürgen au loin. Plus tard, songe-t-il. C'est Barbra qu'il cherche. La main dans celle de Nora, il progresse furtivement entre les convives sans en frôler aucun, ombre détestable. Parmi la foule, il repère le visage de Sunlight, et au regard qu'elle lui porte, devine qu'elle sait. Durant une seconde ou deux, son regard intruse celui de la mage. Pour lui faire comprendre qu'elle a de l'importance. Mais que sa couverture en a également. Et puis, dans le prolongement de Sunlight, enfin, il l'aperçoit. Barbra Landgraf.

Il voit rouge. Occulte l'entièreté des festivités. L'instant d'après, il est tout près d'elle, tout comme ce serveur au plateau qui valse sur la jolie robe de la brune. Le champagne, les petits fours, toute cette bouillie éclate sur le tissu et le souille d'une haine tenace. D'un regard, il fait comprendre à l'employé de ne pas s'en mêler. C'est lui qui s'approche, sous les traits haïs, les doigts de Nora entre les siens. « Oh, mes excuses, je suis parfois si maladroit… Mes gestes dérapent, inopinément… » Et, indécemment, il effleure de la pulpe de ses doigts, à travers la robe, l'emplacement exact de la cicatrice sur son abdomen. Et le rictus qui déforme ses lèvres est le même. Le même que celui lui ayant donné la mort. Joyeux Noël, Barbra Landgraf.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Je vais le tuer. Cette fois, je ne vais pas le louper. Et je pourrai prélever son sang. Sa divine vitae. L'ajouter à ma collection grandissante. Enfin ! Mégalomaniaque, je pousse encore plus ma voix, envahi par un désir inhumain de broyer les os de Tavian lorsque je sens quelque chose contre mon front. C'est froid. Les effluves magiques percent mon enveloppe charnelle et se répandent en moi. Aussitôt, je redescends sur terre. Double effet kiss cool. Plus de voix d'opéra, et l'impression d'avoir décuvé instantanément. De nouveau en pleine possession de mes moyens, je reste un peu sonné de la brutalité du changement d'état, intégrant vaguement le conseil d'Austyn tandis que mes doigts se referment autour d'une petite pierre. Un enchantement ? « Merci… »

Le reste s'est passé très vite. Ikarias me repousse brutalement, interpelle Sullivan qui, visiblement sous l'emprise de la même came que moi, se précipite sur moi pour me coller son poing dans la figure. Quel con ! Mais le coup ne parvient pas jusqu'à moi. Je le vois se plier, visiblement en proie à une grande souffrance. La migraine… Je me remémore les paroles d'Austyn. La magie frappe parfois impulsivement. D'un air désolé, j'accorde une maladroite tape sur l'épaule de Sullivan et me tourne vers Austyn, ayant enfin recouvert ma voix normale. « Non, non, pas lui ! C'est cette satanée sangsue qu'il faut viser ! » Protesté-je en désignant Ikarias du menton. Délicieux coup du sort, ce dernier se prend une méchante baffe par une demoiselle que je ne connais pas. Les méchants sont toujours punis, très cher. Serrant la petite pierre dans le creux de mon poing, je me dis qu'elle n'est pas en sécurité à cet endroit ; Ikarias a sûrement compris la magie dont a usé Austyn pour me protéger. Alors, sans trop réfléchir, d'un mouvement rapide, je fourre l'objet dans mon sous-vêtement, là où personne ne devrait (en théorie) venir la chercher. Approche donc, Ikarias, je suis invincible ! « Tu veux te battre, Tavian ? Ramène-toi, et laisse Sullivan en dehors de ça ! J'ai toujours su que t'étais qu'un foutu lâche… »

Spoiler:

Invité

je me relevais pour partir, c'était sans compter l'arrivée de l'autre connasse à moitié à poil, elle m'ignora superbement et je marmonnais. "La politesse de la baronnerie manque à l'appel." Je ne suis pas certaine qu'elle ait entendu, mais bon, et dans mon humeur, je posais le regard sur les parties intimes de Cinead, rougissant presque jusqu'aux oreilles, presque. "Heum..." J'attrapais le bras d'un sorcier qui passait par là. "Toi, là, sers toi de tes pouvoirs, pour rhabiller l'assistance, allez fissa..." Le jeune me regarde, regarde les deux vampires en toges sur le sol et hausse les épaules. "Ben ouais, mais en quoi?" Je soupire. "T'es magicien, penses à une robe et habille... la blonde là... Allez!" Je le brusque un peu, et il se concentre, finalement Dillon se retrouve dans une tenue hyper sexy... mais c'est toujours mieux que la veste en tapisserie. "Dis moi, t'es pas un peu pervers..." Lui demandais-je et il esquissa un sourire carnassier enfantin, qui devait les faire toutes tomber. "Je peux vous en faire une..." Lâcha t-il en me faisant du gringue à mort. Je souris, avant de poser ma main sur sa tête, pour qu'il la tourne vers... Putain, il est passé où Cinead?! Quelle question... Je ne le vis pas venir, mais je me retrouvais avec un vampire de 450 ans, déboussolé, qui vint m'étreindre nu, en m’appelant Maman... "Vous voulez que je l'habille, ou que je vous trouve une chambre?" Me dit le jeune, narquois. Finalement, en le fusillant du regard, il lança un sort et Cinead fut habillé en un claquement de doigts et de manière correcte, pantalon noir et chemise noire. "Merci toi... Maintenant dégage, vas sauver les autres..." Lui dis-je non sans toucher le bras enroulé autour de moi. "Du calme pitchounou... Je suis pas ta maman, sinon j'aurais été tenté de te noyer dans la cuvette des chiottes..." lâchais-je à l'intention de Cinead. Je tournais avec mon crampon sur le buste pour regarder son infante. "Bon on fait des photos comiques, ou tu récupère ton Sir Blondie?"

Résumé :

Spoiler:

Invité

La douleur est telle que j'ai du mal à faire attention à ce qui se passe ou se qui se dit autour de moi. Vous voyez un peu ce que ça fait, de se piquer avec une aiguille ? Hé bien imaginez que vous vous piquer avec un bon paquet d'aiguilles en même temps, et vous saurez ce que j'endure. J'ai l'impression d'avoir la tête aussi lourde qu'un tractopelle et jamais je n'ai pensé que c'était possible d'avoir mal à ce point. Ma toute première expérimentation d'une migraine, sans doute...

Heureusement, la douleur finit par s'estomper peu à peu et je réalise que Luna se tient près de moi, prononçant une phrase que je saisi avec un instant de décalage.

« Non merci, ça ira... »

Essayant de faire bonne figure, je lui adresse un sourire, sans doute pas le meilleur dont je sois capable. Retrouvant peu à peu mes esprits, je vois Vladimir se confronter à l'homme qui m'a agrippé tout à l'heure. Un vampire ou un sorcier sûrement, pour avoir pu contraindre ainsi ma volonté. Et le Gouverneur doit venir dans tout ça ? Malgré toute la bonne volonté du monde, je commence à craindre le pire, si l'on considère qu'il est possible de faire encore pire pour cette soirée.

« Je crois que je vais aller prendre un peu l'air, juste un instant. Vous devriez peut-être faire de même, les choses n'ont pas l'air de se calmer malgré l'intervention de madame Ghiona. »

Je m'avance jusqu'aux portiques, desquels me parvient l'air frais de l'extérieur, tout en gardant un oeil sur la salle. Je ne vais certainement pas partir pour si peu, pas avec tout ce qui se passe. Mais là, tout s'est enchaîné assez vite, si bien que je préfère prendre mes distances avec la foule encore présente.

Résumé:

Invité

La réflexion de sa nouvelle compagne fait sourire Toki. Il est vrai que cela ne sonne vraiment mais vraiment pas américain. Son nom à elle lui semble spécial également. Sunlight. Mais l'attention de l'ancien loup est rapidement happée par ce qui se passe autour de lui. Un instant, le blond pense Gia en danger et tout son corps se crispe. Il sent la bête qui tourne en rond entre ses côtes. Et cela l'effraie un instant. Toute cette agitation, ce n'est guère bon pour lui, pour son vaccin, pour son loup. Pas maintenant, ce n'est vraiment pas le bon moment.

Alors Toki se force à rester concentré sur les paroles de la jeune femme. Mais c'est difficile, sa tête lui cogne un peu. Allez, Toki, fais un petit effort. Il fronce un peu les sourcils, analyse les dires de sa compagne. Oh non, ne dis pas ça, je t'en prie, ne dis pas ça. Pourquoi est-ce qu'ils ne pouvaient pas simplement passer un Noël tranquille ? C'était cela que le vacciné était venu chercher avec son pote le chaman dresseur de chat. Il est où lui d'ailleurs ? André, qu'est-ce qu'il fait ? Il a disparu. Le cœur du blond manque un battement à cette révélation. Encore une fois, il se sent abandonné. Gia est dans les bras du vampire qu'elle voulait éviter, sa précédente cavalière semble furieuse, le vieux a disparu et il se retrouve à discuter avec une femme qui semble captivée par une demoiselle se faisant accoster par un couple venant d'arriver. C'est tout naturellement que Toki lâche ces mots «C'est mon premier Noël depuis longtemps. Mais je suis pas près de l'oublier. » Le blond tire une drôle de tête, entre la perplexité et le désarrois. Lui qui pensait avoir une petite soirée tranquille.

Résumé:

Invité

Dillon cilla à l'entente des paroles de son Sire. Quoi ? Elle laissa sa main caresser sa joue alors qu'il semblait la prendre pour sa sœur. Se reculant brusquement, Dillon tomba sur ses fesses, une expression totalement dépassée sur la figure. Elle ne se rendit compte qu'elle tremblait que quand elle leva une main pour la passer dans ses cheveux, l'esprit oscillant entre cauchemar et réalité. A moins qu'elle ne soit déjà en plein cauchemar. Geste nerveux,encore. Son propre Sire ne la reconnaissait même pas. Elle serra tellement la mâchoire qu'elle l'entendit craquer et que ses dents grincèrent. Puis Gia parla, elle ne l'entendit pas. Sa voix l'insupportait … Qu'elle se taise, se répétait en boucle Dillon. Elle ne se rendit même pas compte que ce magicien l'avait rhabillée d'une robe beaucoup plus affriolantes que celle qu'elle portait au début de la soirée. Reprenant ses esprits, elle releva les yeux et qu'elle ne fut pas son choc quand elle vit Cinead fonçait sur Gia et déclarer, toujours en vieil irlandais, qu'elle était sa mère. Si Dillon n'était pas déjà morte depuis un siècle, son cœur ce serait définitivement arrêté à ce moment-là. Ne quittant pas des yeux le couple enlacé, elle se releva.

Un tic nerveux animait les paupières de l'irlandaise alors qu'elle entendait Gia lui déclarait d'un air caustique de se bouger de reprendre Cinead.

-Pousse toi, déclara-t-elle d'un ton froid. Elle repoussa Gia en la fusillant du regard et elle ne prit même pas la peine de vérifier si cela avait énervé ou pas son Sire d'être séparé si brusquement de sa "mère". Elle le gifla. Net. Sans aucun remords. Rapprochant son visage du sien elle murmura sur un ton pour le moins agacé :

-Tu as intérêt à te réveiller car je perds patience … Ta sœur est morte et ta mère aussi. Réveille toi, Cinead !

S'écartant de lui, elle détourna le regard vers Gia et lui lança un sourire en coin.

-Alors ? Est-ce que tu as pris ton pied, chérie ? Tu en veux plus de câlin comme ça ? Je peux très bien t'en donner si tu veux mais cela risque d'être moins excitant pour toi. Je ne fais pas vraiment mouiller les culottes mais plus les yeux. Est-ce que tu veux que je te fasse pleurer … Mademoiselle … Tatouée? demanda Dillon en la désignant d'un geste de la main méprisant.

Elle déclarait clairement la guerre à cette femme qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam mais qui avait l'air de très bien connaître son Sire … et d'un peu trop le coller. A priori, ce n'était pas une chose qui la dérangeait mais elle voyait tout le monde comme un danger potentiel au vu du bordel qu'était devenue la soirée. Elle voyait dans tous leurs regards, à ses sous merdes, qu'ils adoraient les voir ainsi bafoués et roulés dans la merde.

Résumé:

SIGNALEMENT

« Je suis vraiment désolée d’en être arrivée là, Alessia, mais comprenez que c’était pour le bien de tous. La pauvre enfant n’aurait pas supporté plus. Imaginez quand… »

Résumé:

SIGNALEMENT

C'est dingue. Depuis quand ce fouteur de merde avait-il pris tant d'assurance ? Tant de ... Démence ? Il veut mourir. Il veut finit pendu devant le seuil de cette fête pleine de convives piaillant et agaçants. mes poings appellent la justice, ils veulent se répandre de son sang à la fois appétissant et répulsif, puisque sien. Rune ou pas rune, je lui donnerai la mort. La fièvre du petit marmot innocent, la baffe de Luna en plein dans mon visage, je ne ressentais rien, j'étais indifférent. Essayez-vous à arrêter mes desseins motivés, si vous le voulez, ça ne changera rien. Je comptais lui donner la mort, et pourquoi pas le vider intégralement de son sang. Ou au moins, pour l'heure, lui donner la raclée la plus humiliante de sa vie.

"Te cacher derrière une rune ... Je reconnais là la fillette qui a tenté faiblement de me saigner ..."

Je me contentais d'exprimer ma colère, devant les agents de la BRIS qui scrutaient tous les coins de la fête. Si je le tabassais frontalement, il allait prendre l'avantage grâce à ce sort de migraine, et si je tuais l'un des fourbes qui se tenait devant moi, la BRIS allait me coffrer. L'impasse était carrément vicieuse. Même Luna me décevait. Aucun regard ne se dirigea vers elle, pas même une excuse, pour qui que se soit. La colère rongeait en moi toute raison, et le peu qui restait ne voyait pas pourquoi s'excuser. Personne ne comprenait ce qui se jouait. Et je ne comptais pas leur expliquer. Ils jouaient tous le jeu de ce guignol russe pathétique, sans chercher à déceler le pourquoi. Tant pis pour eux. Qu'ils se fassent enfler comme moi. Mais moi, je ne prends aucunement plaisir à les voir, les uns après les autres, se mettre sur mon chemin. Je repris alors la parole, sur un même ton de haine :

"Quand tu auras rassemblé un peu de courage, viens sans ta rune dehors. Mais ne viens pas me parler de lâcheté avant."

Secouant les doigts de ma main gauche frénétiquement, pour défouler l'infinie nervosité qui les anime, je me postai alors au dehors, comptant attendre sa venue, ou alors partir. En fonction de mon humeur très fluctuante.

Résoumé:

Invité

Luna observa Sullivan inquiète. Elle ne savait pas s'il n'était qu'un humain, mais dans le doute, elle n'aimait pas vraiment la tournure de la soirée. C'était dangereux pour ceux qui n'avaient plus de particularités protectrices. Ikarias restait impassible, même face à sa claque. Alors, maintenant qu'elle était assurée que le jeune hypnotisé allait mieux, elle prit les choses dans l'ordre.

« Oui, je vais venir avec vous prendre l'air, j'en ai besoin, mais avant je dois régler quelque chose avec mon « ami ».

Elle fit alors volte face vers Vladimir.

« N'êtes vous qu'un enfant pour répondre à une telle provocation ou bien est-ce la testostérone qui parle ? »

Oui parce que les mâles et leur fierté...

Elle suivit alors Ikarias qui allait dehors, emboitant également le pas à Sullivan, et vint se poser face au vampire, posant ses mains sur ses épaules.

« Enfin Ika, je suis sûre que tu as une bonne excuse pour tout ça mais c'est Noël et c'est déjà assez le bordel !!! Sortez au moins si vous voulez vraiment régler vos comptes. Mais là ce n'est ni le lieu ni le moment. Un trève, non ? »

Sa poigne était ferme, bien que quasiment insignifiante pour le vampire et son regard était intense et emprunt de « sil te plaît ».

« Sullivan, vous voulez bien m'aider à les séparer si l'autre truffe vient le provoquer à nouveau? » finit-elle par demander au garçon.

Résumé:

SIGNALEMENT

Salâd-ad Dîn a un moment d'absence. Tout est si proche, si réel, ses sens sont étouffés, agressés. Il n'en croit pas ses yeux de se voir lui, lui-même, effleurer sans aucune pudeur le ventre écorchée de Barbra. Des années qu'il ne l'a plus vu celle-là. Il renoue avec un passé qu'il a su rattraper sans aucune peine. Cela lui semble irréel. Un instant, le vampire doute, ses yeux observent les alentours. C'est un désastre naturel. Sans aucune aide la soirée semble avoir tourner au vinaigre. Et tout cela lui semble bizarre. Etrange. Sa tête se penche doucement sur le côté durant que ses pupilles observent la jeune femme reculer, fuir. Est-ce un piège ? Une illusion ? Ce serait-il coincé lui-même ?

Si Salâd-ad Dîn a une réputation de fou à lier, il n'en reste pas moins que c'est quelqu'un de prudent. Il jette un œil à Jürgen. A Cinead qui dégénère complètement. Pense qu'il faudrait aller lui rendre visite, quand tout cela sera calmé. Il songe aussi qu'il serait délicat de perdre toutes ses capacités et de se retrouver avec ses propres traits et sa propre aura. Le caïnite a trop besoin de son alibi. Il craint qu'il ne s'envole si un trop fort sentiment ne l'assaille encore. Car à l'instant, il jubile et a du mal à retenir le flux de sensations qui l'assaille. « Mon cher Salâh ad-Dîn, tu es un homme de scène. Mais il faut savoir retrouver l'ombre des coulisses au bon moment. Histoire de préparer le final comme il se doit. » D'une main délicate, Nora effleure la nuque de son cavalier, s'approche de son visage, se colle presque face à lui, histoire de détourner son attention sur elle. « J'ai entendu parler de toi, Prince du Chaos. Ton titre te sied à merveille. » Sur sa joue, elle dépose un délicat baiser, éphémère. Un baiser volé, qu'il désire depuis des années déjà.

Résumé:

SOBRIQUET

Austyn ne comprenait pas pourquoi Vlad insistait tant auprès du vampire qui était carrément en rage. Contre toute attente, c'est Sullivan qui leva la main sur Vlad et qui se prit la décharge migraineuse. Elle se fit alors rouspéter par Vlad qui voulait que la rune choisisse le vampire...Mais bien sûr, Austyn ne connaissait pas les ennemis privilégiés de Vlad, elle n'avait donc pas personnifié ses runes...

Tandis que le vampire se prenait une baffe et qu'il lance une invitation en duel à Vlad avant de se retirer, Austyn vient de se saisir des mains de Vlad et se poste face à lui. "Vas-tu me dire à quoi tu joues ce soir? C'est Noël, c'est une soirée de la Blanche Confrérie...c'est du temps pour nous." Ses grands yeux bleus ressemblaient à ceux d'un personnage de disney tant ils exprimaient une peine certaine. Mais c'était sans compter le froncement de sourcil qui suivit: "Tu ne vas pas répondre à la provocation dis moi?" Il n'avait pas intérêt de vouloir y aller...ce serait bien trop dangereux...et ça excitait quelque peu l'autre Austyn, celle des ténèbres...bien qu'il comptait pour l'une comme pour l'autre.

Spoiler:

SIGNALEMENT

La douleur. Intense, inattendue, acérée. Les mains entre les jambes, le souffle coupé et les yeux exorbités, je tente de reprendre ma respiration pendant que la Castafiore aux rails de coke s'enfuit telle une pucelle dans l'agitation effrénée du bal des monstres de Noël. Je jure, dans un dialecte kurde bien senti et, intérieurement, un grondement terrible enfle et roule dans ma gorge comme le bruit sourd d'une lame de fond qui déferle. Mes dents grincent les unes contre les autres, mes canines pointent et deviennent des crocs. La chaleur pulse et rayonne d'entre mes jambes, et comme toujours ça en a quelque chose de terrible et de malsain. Quelque chose de vivant. Je réfrène l'élan soudain de violence qui déjà m'entraîne sur la pente familière et désirée de la métamorphose et l'afflux d'adrénaline dans mon sang se calme peu à peu, à mesure que s'atténue l'impact du junkie sur ma virilité. Je me relève, mon coeur bat fort. Dans mon esprit, l'instinct carnassier est aiguisé comme une lame d'assassin et, l'espace d'un instant, je manque de tout faire valser pour devenir ce que je suis vraiment. La Bête, terrible et primale, sans concessions ni demi mesures. Et la rancune, tiède et frissonnante, vient exciter la graine du chaos en mon sein. Je serre les dents, je suis excité. Je sais que ça ne passera pas tant que je ne sentirai pas la démesure d'une puissance qui brise quelque chose entre ses doigts.

Et puis mon regard glisse sur le sol, sur cette masse informe et grise qui git encore là. Un sourire aigu point sur mon visage. Au moins, me voilà avec ce que j'étais venu piller. J'enfile la veste étrangère, un peu large mais seyante, ça fera l'affaire. Je quitte la salle et, machinalement, mes mains trouvent le chemin des poches du veston. Le froid caractéristique d'un trousseau de clefs et le carton d'un paquet de clopes viennent se prendre entre mes doigts. Mon sourire se fait plus large. Voilà qui satisfait dans une certaine mesure le sentiment de rancune perverse qui habitait mon esprit.

Je repère dans la salle ce qui m'intéresse et c'est presque par hasard que je me retrouve aux côtés de Toki. Et toujours sur mon visage ce sourire insolent qui présage tout sauf quelque chose de bon. Un bonhomme de neige magique est là, venant vers nous, juste sur le point de nous croiser. Je remonte les manches du veston.

_ Oh salut Tok-Tok, joyeux Noël ! »

Et d'un geste sec et précis, je décapite la pauvre victime, ma main s'enfonçant dans la neige froide au moment ou celui-ci lâchait un « Messieurs je suis ravi de vous renc... ». Je jette un vague coup d'oeil à sa tenue... inappropriée ?

_ Ces merdes sont vraiment insupportables, tu trouves pas ? »

La tête du bonhomme sous le bras, celui-ci est néanmoins toujours animé, et le corps déambule, bras devant, à la recherche de son corps, en aveugle, tandis que sa tête commence à me sermonner : « Jeune homme voyons, ce ne sont pas des manières de gentleman, auriez-vous l'amabilité de me reposer ? » et moi de me diriger vers un des buffets, près du sapin, et de saisir d'une coupe de champagne, qui, dans une grande inspiration, est sur le point de se mettre à chanter quand je lui fracasse le crâne sur le bord d'une table. Un peu plus loin, un groupe de flûtes lâche un cri de stupeur à mi chemin entre l'horreur effrayée et la stupeur indignée. Discrètement, j'enfonce quelques bouts de verre dans la neige molle de monsieur glaçon. « Mais... Mais non cessez cela vous allez m'abimer, c'est dangereux, voyons, stop, psst, ouste ! ».

Finalement, j'embrasse Monsieur Neige sur le front d'un air tendre dans un signe de fortune, et je profite du couvert du sapin et de l'agitation générale pour semer un peu plus la zizanie.

_ Tu vois, moi aussi j'aime quand les gens, ben ils font connaissance. Tu vois le type là bas ? Fais-y le "Ho Ho Ho" de ta vie. »

Et avant qu'il n'ait pu protester plus avant, c'est d'un geste ample et assuré que j'envoie mon projectile en direction de la tête de Vladimir, à l'autre bout de la salle, dans le magnifique vol plané d'une tête qui se met à hurler quelque chose approchant du « Aaaaaaaaaaaaaaaaaaargl »

résumé :

Invité

-< Laisse-la, Dillon. Ce n'est qu'une putain. >

Sa gifle fut une pluie froide. Cruelle et inévitable. Un ras-de-marrée de souvenirs déferla sur mon esprit. Quatre siècles d'une vie merdique, alternant ennui et souffrance. Des pertes par centaine, des échecs par millier ; et la servitude. Le pire c'était de se souvenir du précédent instant d'oubli, lorsque je me croyais heureux. Non pas parce que le réveil avait été abominable, mais parce que je pensais avoir tué ce Cinead aussi sûrement que j'avais emprisonné ma Bête. Or, tout était faux.

Mon visage se décomposait au fur et à mesure que je refaisais surface... Dans ce marasme, dans ce présent, dans cette réalité putride. Un monde terrifiant et hors de contrôle où les nécromanciens chantaient comme des castras et où même les auras mentaient. Étais-je différent ? Au fond qu'est-ce qui me distinguaient d'eux ? Peut-être rien...

Kathleen avait peur. Alessia tentait d'éteindre un incendie avec un verre d'eau. Un pauvre mortel se faisait malmener. Saladin avait fait son entrée. Ikarias partait défendre son honneur. La tête d'un bonhomme de neige volait au dessus de nos têtes. Le champagne hurlait de peur. Rien ne changeait. Sans doute pour ça qu'il fallait tout brûler, mettre à bas les anciennes idoles et abandonner nos valeurs. L'ordre nouveau n'aurait pas le mérite de purger la folie, mais au moins il dresserait un splendide autodafé dédié à son œuvre.

-Allons rejoindre les autres. Dis-je, un peu las, en prenant doucement la main de mon Infant.

"Les autres" c'était Jürgen, Barbra et Sunlight. Le brouillard qui enveloppait la nuit.

J'ai abandonné la tatouée ici même. Je l'ai laissé là, avec ce qui restait d'une existence qui n'était plus la mienne. Je me surpris a être mélancolique, mais ma raison m'assurait que c'était une bonne chose. Fini de jouer, Cinead. Je devais désormais être une pierre qui, bien que noyée dans l'eau, avait le cœur aussi sec qu'un tas de cendres. Un navire ne déviant en aucun cas de son cap, pas même au milieu d'une tempête. Je devais être comme Mikail.

Résumé:

Invité

j'aurais bien pleuré, si je savais faire, mais à la place je suis partie dans un grand fou rire à l'attaque, prévisible de la connasse blonde. Je faillis même lui répondre, si Popa ne c'était pas réveillé brusquement, en me remettant à la place, qu'il connaissait. Je serrais les mâchoires, toujours un sourire accroché aux lèvres. Je les laissais partir, quand Donovan, un inspecteur de la BRIS vint à ma rencontre. "Tu viens de sauver ton pire ennemi... quelque chose m'a échappé?" Me dit il. Je lui pris son verre des mains et le vidais d'une traite. "Ouais ben non, j'ai bien fait ça, rien ne t'a échappé mon grand." Répondis-je un peu moins gentille qu'alors. "Mais alors depuis quand t'es une putain... Je pensais que tu allais lui en retourner une." Continua t-il alors que je me dirigeais vers le buffet de boisson, qui avait été remit sur pied. "Loonnguue histoire mon petit père... très longue histoire." Je fis sauter le bouchon de la bouteille de champagne, avant de boire directement au gouleau. "Santé Gia." Me dit il en trinquant avec ma bouteille, avant que son attention soit attiré derrière nous... Une tête de bonhomme de neige avait été lancé... sur... Impossible de voir, mais on entendit le bonhomme hurler et de loin. "On fait rien?" Me dit il en se tournant vers moi, pas vraiment l'air alarmé. "Si dans 5 minutes, on se tire.."

résumé:

Spoiler:

Invité

Avant même de rentrer à l'intérieur, j'ai senti le bâtiment gorgé de magie à en exploser. Autant vous dire qu'une fois dans la salle, je me sens plus. Mon cœur cogne comme un cheval lancé au galop et toutes les lumières, tous les sons et les visages de l'endroit se mélangent dans un joyeux maelström. Je m'imprègne de l'énergie de la salle, et elle est si forte et si chaotique que j'en tremble. J'en oublie presque de vider les coupes de champagnes qui passent par là et lorsque qu'une d'elles me dit bonjour (je crois), je me dis que la magie, c'est quand même la meilleure des cames.

A ce stade-là, je ne regrette pas encore d'être venu. Passer Noël avec une famille de cas soc' dans une caravane des années 50 ? Autant crever. Quand j'ai ramassé le carton d'invitation, dans le métro, j'ai tout de suite vu que c'était une occasion en or de se bourrer la gueule aux frais de la princesse et de remuer un peu le monde parfait des bourges. Alors je suis allé, mais j'ai un peu picolé avant, parce que je savais qu'autrement, j'aurais tout de suite gerbé en voyant toutes les dorures, les bisounours et les robes qu'on rêverait de déchirer (pour tant de raisons).

En vérité, c'est déjà le bordel, et c'est tant mieux. De toutes façons je suis trop jeté pour me décider si les coupes de champagne parlent réellement. Attiré par une vague de chaos, j'admire le massacre consciencieux d'une furie parmi les verres paniqués. Le type prend son élan avec un genre de grosse balle dans la main. Du baseball ! J'adore le baseball ! Je regarde autour de moi pour m'improviser une batte. Je saisis un espèce de balai magique qui bougeait tout seule et je jure entendre un hurlement lorsque je le lève au-dessus de mon épaule. Fort de mon expérience dans l'équipe du lycée, je vise avec (hum) professionnalisme (sissi la maîtrise). « Pour les Mariners ! Les Mariners de Seattle ! » je hurle avec la force d'un soldat sur le champ de bataille. Le choc m'arrache l'épaule (c'est si gros une balle de baseball?) et un craquement sinistre annonce la fin de la triste vie du destrier de Harry Potter. Mais le projectile est bien dévié dans une direction indéterminée, telle une météore de l'apocalypse, prête à semer la mort et la destruction.

résumé:

SIGNALEMENT · **ADMIN** ♠ Ah ! Une main sur moi !

Au Clair de Lune et Iris étaient invités à la soirée. Au Clair de Lune faisait partie de la BC même si personne ne le savait vraiment. Même Iris n'était pas au courant et apparemment, il faisait en sorte de sauvegarder le secret. Bref, quoi qu'il en soit, il l'avait traînée à la soirée où elle savait qu'elle ne serait pas bien. Trop de monde, trop de magie, mais surtout trop de monde. Alors, elle était restée dehors presque depuis le début de la soirée. Le seul moment où elle avait passé le nez dans l'entre-brasure de la porte était quand Ariel avait fichue la pagaille. Elle ne connaissait pas l'apprentie mais cela faisait un moment qu'elle s'était éloignée de la BC.

Au Clair de Lune était venu la voir plusieurs fois sans succès. jusqu'au moment où le sort avait fait de tels ravages qu'il était venu la chercher pour de bons.

Alors, avec ce capharnaüm elle s'était dit qu'il fallait qu'elle aille donner un coup de main aux sorciers pour l'antidote. Seulement en entrant dans la pièce, bam elle se prit une boule de quelque chose dans la tête.

"Ca va pas vous pouvez pas faire attention !" dit-elle sur le ton de reproche à Jordan qui affichait un air coupable malgré lui alors qu'il avait le balai dans les mains.

Une bande de gamins attardés. Et surtout trop de monde, beaucoup trop de monde. Les poings serrés, le premier qui la toucherait s'en prendrait forcément un. Bien ou mal placé c'était LA question ! Ce qu'Iris n'avait pas vu c'est que automatiquement elle avait pris la tête et l'avait rejetée dans la salle sans faire attention à la trajectoire. Et quand elle suivit de regard le but initié par son geste c'est...Yago qu'elle vit. Yago? oups ! elle ouvrit des gros yeux et resta figée sur place entre l'envie de ressortir, celle d'aller vers Jordan l’assommer ou vers Yago s'excuser.

Résumé:

SOBRIQUET

J'étais en retard, trop en retard...Quoique pas encore assez. C'est ce que je me dis en pénétrant dans la salle qui ressemblait à du grand n'importe quoi. Un gars tenait un balai et jouait au base ball, un autre que je croisais semblait furax mais se faisait arrêter par une belle brune...Là où je tournais la tête je ne voyais que pagaille. Au moins, mon entrée se faisait incognito, mes collègues avaient du à peine remarquer mon absence....hum.

Quand je passai au niveau du gars au balai, j'entendis une femme lui ordonner de faire attention. Je vis une tête valser, sans vraiment comprendre ce que c'était. En bon agent de la BRIS j'abordai la femme aux grands yeux bleus: "Tout va bien madame? Ce jeune homme vous importune?" en pointant du doigt Jordan...

Spoiler:

HABILITIES

Kathleen est en train de s'indigner. Kathleen veut des conseils mais ne les écoute pas.

La différence entre toi et Cinead, ma très chère Kathleen, c'est que lui est éternel. Lui a vécu. Alors tu n'en m'en voudras point que je ne suive tes inutiles considérations.
Bien amicalement, Jürgen Landgraf.

L'intervention d'Hanae marque un final à cette conversation. Oui, peu importe ce qu'adviendra de cette soirée, car il songe déjà à décamper. Ils ont débattu avec Barbra sur le fait de venir ou pas. La Blanche Confrérie a avec le Voyageur une longue histoire de haine. Ce n'est pas une soirée de Noël et quatre coupes chantantes qui va changer tout ça.

Son attention est attirée un instant par l'image d'un Cinead métamorphosé...L'affaire Thomas d'Ombremont avait soulevé bien des questions au sein même de l'Essaim. Intéressant...

Il fixe le délire de Cinead, interdit, quand le cri de Barbra lui déchire l'esprit. Il devrait accourir et balayer la foule, montrer les crocs et arracher la tête de celui qui lui fait peur.

Au lieu de cela il tourne juste la tête, et se fend d'un : vous m'excusez, je crois que mon Infante a un souci.

Il s'avance d'un pas ferme et ondule entre la foule...avancer est plus que facile tant les gens s'écartent en voyant son mètre 95. Il a tôt fait de rejoindre Barbra et de poser sa main sur son épaule. Son regard suit celui de la demoiselle et là, en quelques secondes, il voit :

D'abord une silhouette qui lui est trop familière, des traits qui lui donnent un frisson dans le dos. Ses crocs affleurent, longs et aiguisés, trop longs et trop aiguisés pour être tout à fait normaux d'ailleurs. Ca dure le temps de rien, le temps qu'il reconnaisse sous les traits du trop jeune vampire son Infant d'adoption.
Ensuite il lâche un : ne crains rien ma douce, j'entrevois un bougre qui veut trépasser.
La demi-seconde d'après, un projectile menace Yago. Il s'élance et l'intercepte, avant d'écarter la miss qui se frotte à lui tu m'excuses toi mais on est occupé et de dominer Yago de toute sa carrure.

Finalement j'ai trouvé ton cadeau d'anniversaire. Et il lui colle la tête du bonhomme entre les mains. Les crocs encore dehors et la voix tranquille. Teursn eudrtn bayarta boltga* et arrête de faire le con maintenant.

*Joyeux anniversaire en kalmouk.

Spoiler:

SIGNALEMENT

C'est Beyrouth. Sullivan, sonné, se tire loin du chaos. Ikarias me provoque ouvertement, tel le couard qu'il est. La gonzesse me réprimande, alors qu'on n'a pas élevé les caribous ensemble. Eh, quoi ? De quoi je me mêle, pauvre humaine ? Je serre les dents et, malgré la tentative de dissuasion de la brune, m'apprête à rejoindre illico presto Ikarias, rune ou pas, et à le frapper, le frapper de toutes mes forces, de manière insensée. S'il n'y avait pas eu Austyn, j'aurais filé dehors aussitôt. Si son discours et ses yeux de biche me laissent indifférent, sa simple présence en revanche suffit à m'apaiser, et je réfrène un dangereux mouvement vers l'avant. « Tu as raison. J'ai sûrement été trop loin. Et puis, c'est Noël. » Sitôt ces mots prononcés, un dangereux projectile (sûrement pas un cadeau de Noël qui traînait au pied du sapin) fracture mon champ de vision. J'ai le réflexe de lever le bras, comme pour me protéger de la forme ronde qui fond vers moi, mais un gaillard débarque et expédie le boulet loin de nous - sur la tête d'un autre idiot, sûrement. Jordan. C'est le moment de me défiler. J'attrape la main d'Austyn et l'écarte du bordel ambiant. En chemin, je repère de quoi proposer une trêve à cet enfoiré d'Ikarias. Ou de quoi mieux envenimer la situation, s'il n'est pas sensible à la magie de Noël. Je l'attrape et emmène Austyn jusqu'à l'extérieur, où je retrouve le trio gagnant. « Okay, je me suis comporté comme un connard. Mea culpa. Sans rancune ? » Et, sans attendre de réponse de la part du vampire, je lui colle sur la tête la couronne de gui que j'ai ramassée dans la grande salle, et le pousse gentiment contre Luna. « Joyeux Noël, hein. » Amour et paix dans vos coeurs.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Barbra se brise. Lui se régale. Ses prunelles vicieuses ne perdent pas une miette de l'odieux spectacle. La terreur au creux de ses yeux, l'incompréhension, le recul de sa silhouette. Grisé par les émotions tranchées que l'Infante de Jürgen lui offre, il aurait pu pousser le vice plus loin si Nora ne l'avait pas soudainement attiré à l'écart. Le corps de Nora s'interpose entre le visage de son Sire et sa proie. Et à l'entente des mots prononcés, sa raison s'étiole. Il voit rouge. Et le baiser de glace ne calme pas l'ardeur qui, déjà, bouillonne en lui. Avec hargne, il saisit le bras de Nora, presse ses veines d'un geste brutal. Obnubilé par le surnom qu'elle lui attribue, il en oublie les Landgraf. « Tu connais Salâh ad-Dîn ? » Le ton est sec, autoritaire. Déjà, il enchaîne, rongé par la paranoïa. « C'est lui qui t'envoies ? Tu travailles pour lui ? OU EST-IL ?! »

Il ne sait s'il a crié. Mais sous le coup de la fureur, lorsqu'il aperçoit Jürgen écarter Nora pour se planter face à lui, et au contact de la neige glacée placée entre ses mains avec une détestable ironie, il explose. Une nouvelle insulte en arabe lui échappe, l'une des pires, les dents serrées, tandis qu'il le fixe droit dans les yeux. « J'espère que tu t'amuses bien… » Ses doigts s'enfouissent dans la neige, se coupent sur les morceaux de verre. Quelques secondes d'impassibilité avant la tempête. Et puis, brusquement, il refourgue le cadeau dans les bras de Nora et une gifle d'une puissance magistrale éclate contre la joue de Jürgen. Ses doigts écorchés laissent contre sa chair diaphane l'empreinte sanguine de la colère. « Tu n'avais pas le droit… Pas ce soir… » Sa voix meurtrie s'étouffe dans le fond de sa gorge. A ce moment précis, il donnerait tout pour avoir le courage de lui planter un morceau de verre dans la carotide.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Elle en avait, du courage. Ou de la folie. Elle ne connaissait que la facette gentille et altruiste si rare de ma personne, et elle venait comme seule arbitre du conflit, du moins au début. Entre deux hommes, dont l'un avait 150 ans dans le compteur, seule elle en aurait été capable. Et juste après, revenir se mettre devant moi avec une autorité carrément disproportionnelle par rapport à ce qu'elle représente comme danger, c'était audacieux. Un courage fort louable, que je ne lui savais pas auparavant. Il m'avait un peu apaisé, sans pour autant éteindre totalement la flamme. S'il venait me provoquer, je l'aurais accueilli de mon poing, . Lui promettre une trêve sans savoir si le russe allait la tenir aurait été prétentieux.

"Si je conclus une trêve, ce sera chez moi, mais pas ici."

Ici, je pouvais devenir fou à essayer de supporter son regard vicieux, à seulement le croiser. Cohabiter avec ce dingue n'avait plus rien de possible, et soit j'allais voir ailleurs dans la soirée, soit j'allais chez moi. Ma colère ne s'éteignait jamais, ne tarissait presque pas. Un courroux immortel, mais pas infernal. En tout cas plus vive qu'une fragile trêve, qui pouvait céder d'une minute à l'autre, autant par moi que par lui. Et ce qui était certain, c'était qu'elle éclatait le lendemain. Si je le tenais cinq heures après, je le tuai, ou lui brisai au moins les deux jambes. Mais seul la distance m'assurait de me retenir cinq heures sans lui arracher la tête. La distance qu'il semblait difficile de tenir, puisque Vladimir était venu lui-même la couper, avec une intention que je ne compris qu'au moment où il la mit en pleine lumière. Une couronne de gui arriva d'un coup sur mon crâne, sans prévenir. Ne se foutrait-il pas de ma gueule, par hasard ? Mais il semblait ravaler les kilomètres de fierté qu'il avait déballés, en proposant une trêve, sûrement poussé par la sorcière à côté de lui. Je n'eus le temps que de montrer un visage d'incompréhension, mais je répondis d'un ton très grave :

"Ouais, sans rancune."

Avant de lire une décontraction ambiante, je renvoyai juste après :

"Pour cette fois."

Je me tournai ensuite vers Luna, muni d'un regard absolument plus dédaigneux. Elle avait essayé de me faire me ressaisir, je lui devais le respect.

"Désolé d'avoir été si con ... Je vais me calmer ailleurs, ici je ne risque pas d'y arriver."

Résumééé:

Invité

Interpellé par Luna, j'acquiesce silencieusement à sa demande et franchis le portique pour les rejoindre dehors. Sur mes gardes. Après le petit tour que m'a joué impulsivement ce vampire, je préfère qu'il n'y ait pas de deuxième fois. D'ailleurs je me demande si la demoiselle réalise bien ce qu'elle me demande, car si ce vampire décide de s'en prendre violemment à Vladimir, nous ne pourrons pas grand chose pour l'en empêcher et les « séparer ». Et l'improbable se produit : Vladimir nous rejoint, demande à faire la paix, et l'autre accepte. Merci de vous souvenir de la trêve de Noël, les gars !

Les choses semblent s'apaiser, alors je m'apprête à retourner dans la salle de bal, pour retrouver mon rôle : celui d'observateur. Dire qu'à la base je suis venu par simple curiosité. J'aime à espérer que les choses se soient calmées en l'espace de ces quelques minutes, mais j'ai comme un mauvais pressentiment. Le mal est déjà fait en grande partie de toute manière...

« Hé bien dans ce cas, rentrons. Vous venez, Luna, Vladimir ? »

Je grimpe les premières marches pour me poster près des portiques de sécurité, me tournant brièvement pour voir s'ils me suivent ou non, avant de continuer. Combien de temps encore va prendre l'arrivée du gouverneur ? Dans tous les cas, que je parte avant son arrivée, ou même avant la fin de la fête est exclu, surtout après l'appel de mon supérieur. Qu'il faudra que je rappelle d'ailleurs, car il n'a pas dû très bien comprendre pourquoi je lui ai raccroché au nez... Alors que je m'avance, un claquement sec et violent attire mon attention. Misère... Encore des vampires... Et pas n'importe lesquels de ce que je vois. Du coin de l'oeil, je cherche Luna du regard, afin de voir si elle est se trouve près de moi dans l'intention de l'éloigner au cas où avec moi, tout en commençant à me demander si je fais bien de rester ici...

Résumé:

SOBRIQUET · Dernière édition par Vinzent G. Henkermann le 6/1/2015, 21:34, édité 1 fois

Debout sous un ciel lourd et inspirant l'air frais, je souris en songeant à ce que nous avons laissé derrière nous.

Être postés où nous étions tous deux, était probablement un moyen d'expérimenter le sentiment d'une Albanaise dans une vitrine à Amsterdam un jour de Carnaval. Cette soirée était pour mes yeux médusés comme un feu d'artifice à la fois démesuré et consternant, où les plus remarquables effusions se concentraient sur des personnages que je méprisais viscéralement - pour mon plus grand plaisir, même si j'en demeurais déconcerté.

Il me fallait rester décent, cependant - toujours. La dernière heure s'était érigée comme un exemple pertinent de l'utilité d'un de mes principes fondamentaux : savoir maintenir une certaine placidité, quand tout se déchaîne autour de soi. Non que j'aie envisagé de me mêler à tous ces gens, de toute façon ; j'ai d'ailleurs profité de l'initiative d'un serveur qui distribuait l'antidote pour ne pas avoir à bouger de ma place. Mais il fallait bien avouer que le spectacle me happait comme au théâtre.

Me tournant vers Hecate, je l'avais sentie en proie à une vive agression, et aussi nette que fut cette cassure avec l'espèce d'euphorie malveillante qui m’enivrait doucement, elle m'a donné une idée.
Me concentrant sur la jeune femme, j'ai suggéré que nous quittions l'endroit. Je la raccompagnerais mais la soirée ne se terminerait pas là.

Les rues ont autant à offrir qu'une fête christique, en mal de fidèles pour entendre ses pauvres chants d'amour.

Spoiler:

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» Le Goût des Hommes - Multi Vampirique
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[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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