[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

Invité

Peu après le désastre innocent et l'apparition soudaine de cette folle sortie des catacombes, je vois Vladimir Zaganov qui me réquisitionne pour bouger des tables (mais qu'est-ce qu'il fout ?). « Tiens, ça m'aurait étonné que tu sois pas là... T'as une sale tronche. Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » je lui fais en l'aidant quand même à réaménager la salle. Je m'attends pas à ce qu'il me réponde. D'ailleurs, il n'en a pas franchement le temps, puisqu'une bouffée de barbe à papa surgit au-dessus de mon épaule. « Alice. » et je sens que j'ai bu assez d'alcool pour tolérer toute la rositude du monde, alors pour une fois, je ne me crispe même pas à cette nuée soudaine de nyan-cat. « Pour résumer... » et je tente un moment de réfléchir pour regrouper les éléments marquants de la soirée. Puis j'abdique : « C'est le bordel ».

« Dis-moi, tu pourrais aider Zaganov à porter la table trente secondes ? J'reviens, il faut juste que j'aille prendre des munitions. » je lui fais avec un grand sourire, et sans trop attendre son avis, je lui confie le bord de la table et part explorer la salle (j'ai quand même l'intention de revenir vers eux). Et là, j'aurais pas pu mieux choisir mon moment, car c'est là que le véritable bordel a commencé. Et j'ai pas pu faire autre chose que de regarder des hordes de démons en tenue courte se déverser dans la salle. J'vous décrirai pas plus parce que je vais m'égarer. Là je me dis qu'immortaliser le moment serait une bonne idée, je sors mon portable, mais je m'arrête soudainement en parcourant les notifications. Un flot d'images obscènes et psychédéliques dégoulinent de Twitter. « Zaganov ? Zaganov ! » je hèle le nécromancien à travers la salle. Je débarque en trombes à ses côtés. « ça va, tu t'éclates bien pendant que tu laisses la demoiselle tout porter ? Et c'est... putain, mais t'es vraiment un obsédé ! C'est la folle de tout à l'heure. Et ça... » et je m'arrête, lève les yeux de mon portable et le regarde d'un air dégoûté. « T'as vraiment mis des lucioles dans ton calebut... ? »

Spoiler:

SIGNALEMENT

L'équilibre est instable. Après quelques politesses de courtoisie échangées avec Sunlight, voilà que ce jeune garçon visiblement très perturbé s'engouffre comme une bourrasque dans la loge. Sonja sort du placard. Et les deux se collent l'un contre l'autre. Disparaissent. Trois bonshommes de neige en furie se jettent alors sur eux.
Et Joyeux Noël, avec ça.

D'un mouvement vif il se redresse, tandis que son encéphale peine encore à assimiler les récentes informations. Renversant le plateau et les coupes restantes, c'est l'instinct de survie qui prime et tandis que Sunlight règle le compte des deux premiers partisans du radicalisme, il écrase son poing au sommet du troisième mont de neige animé et lui enfonce ainsi la tête à l'intérieur du corps. Un cri étouffé, et le bonhomme diabolique tente maladroitement de retrouver son chemin, heurtant les murs et les meubles.

Yago n'a pas besoin d'ouvrir la bouche pour faire comprendre à Sunlight qu'il est temps de se tirer d'ici. Une pulsion le pousse à s'emparer du sac à main d'Alessia avant de quitter la pièce en compagnie de la sorcière et d'en condamner provisoirement l'entrée avec une chaise. A l'intérieur, un chaos sans nom retentit déjà. « Sus à l'ennemi ! Les rebelles vaincront ! »

Rapidement, il repère les deux fuyards et s'adresse au garçon. « Emmerson, n'est-ce pas ? » Le ton est grave, le regard assassin. Personne ne connaît cet étrange vampire à la peau halée ; en revanche, lui, il connaît beaucoup de monde. « Aucun crime ne demeure jamais impuni, mon garçon… Les couards et les déserteurs seront abattus les premiers. » Siffle-t-il, menaçant. « Quant à toi… » Cette fois il s'adresse à Sonja. La colère gronde dans sa gorge mais, soudainement attiré par le spectacle, il décide de remettre cette discussion à plus tard et se rapproche de l'épicentre de l'apocalypse.

Autour de Cinead s'animent de sulfureuses créatures, dont une en particulier le submerge aussitôt d'une étourdissante vague de chaleur. Fasciné, il remarque la présence de Nora dans la foule et s'approche d'elle, se débarrasse du sac à main d'Alessia qu'il trimbalait jusqu'alors sur son épaule - après tout, c'est un gadget de femelle alors il serait bien plus discret de lui confier le bébé s'il espère pouvoir empocher le butin sans être remarqué. Puis, happé par la sensualité ambiante, il laisse son corps choir au sol et s'installe en tailleur, déboutonnant le haut de cette chemise de soie qu'il ne supporte plus. « Il fait si chaud… » Laisse-t-il échapper en un murmure, ses sens vampiriques détraqués par sa première rencontre avec une telle créature que Santanico Pandemonium.

Spoiler:

HABILITIES

Barbra s'est calmée, la colère a quitté ses yeux. Yago a eu de quoi l'empêcher de faire le mariole durant la décennie suivante. Les baltringues sont toujours là mais loin. Un spectacle inattendu a débarqué dans la salle, un show spécial pour Cinead qui ravit aussi le reste des convives, de quoi lui donner des idées et d'en faire part à Barbra. Que dirais-tu d'un show privé pour nous deux ?

Peut-être qu'il va enfin passer une bonne soirée ?

Ah non, l'attention des convives qui fixent les courbes sensuelles de la succube est détournée par la formation d'un bonhomme de neige aux dimensions invraisemblables.

Bondieu, on se croirait à Lillehamer*, ricane doucement le teuton qui avait ce jour-là convaincu d'un coup d’œil bien senti le gars à l'entrée de leur laisser faire le super G.

Un sorcier s'avance pour freiner l'avancée du monstre et reçoit une tatane glacée dans la gueule qui l'envoie direct dans les choux. Ça fait bien marrer ces malotrus de vampires qui comme tout le monde sait sont des gros connards qui se délectent de voir ce genre de spectacle.

Barbra et Jürgen les ont déjà rejoint.

Les sorciers rament pour contrôler la masse imposante du bonhomme, et demandent aux vampires de leur prêter main forte.

Comment ? Et ça fuse en commentaires.

Les gars vous êtes quinze, il est tout seul.
C'est juste de la neige.
Que tal de monter le chauffage ?
Mille dollars sur Blanche-Neige !
Elle est où la succube ?

Ca dégénère en lancer de boules à neige mitraillées dans tous les sens, mais soudain le bonhomme s'avance, menaçant, vers les vampires, quand les sorciers au lieu de l'arrêter, ont juste réussi à détourner son avancée. Il y a un consensus dans un le petit groupe, et les crocs sortent.

Riposte des vampires qui se lancent tels des mangas à l’assaut du tas enneigé et badass. Jürgen évite avec brio une boule (de neige) et décide d'attaquer aussi, tout en lâchant un commentaire au sujet d'organisation moyenne et de fuite inadmissible des responsables, et on en reparlera quand j'aurai terminé, et que ça serait bien que le gouverneur arrive avant que la dignité de cette salle ne décide de sauver ce qui reste d'elle et ne les étrangle à tous.

Enfin il l'a pas dit exactement comme ça, mais vous voyez le genre.

* Lillehamer les jeux olympiques de 1994.

Spoiler:

Invité

« Non, je voulais dire, rester dans la salle de bal, pas retourner là-bas... »

Non ça, j'en ai pas franchement envie, d'autant que je sens que ça va me retomber dessus à un moment. Bon sang, c'est vraiment n'importe quoi cette fête... Je me sentirai presque fatigué tout d'un coup de tous ce chaos. Pour le coup, je ne suis pas plus renseigné que ça sur cet objet, mais pour une fois, je préfère laisser tomber. Inutile de m'attirer les foudres d'une autre personne, surtout que celle-ci vient de m'éviter une déconvenue avec ces bonhommes de neige. Mais à quel prix... ? Comme pour me le faire bien comprendre, le vampire que nous avons laissé dans la loge en sort et se poste devant nous, me jetant un sale regard. Sa phrase claque comme un fouet, annonciateur d'inévitables représailles qui achèvent de me décider.

Alors qu'il s'éloigne, je recentre mon attention sur Sonja.

« Je crois bien que je vais partir finalement... Ce sera plus sage. Bonne soirée, et fais attention à toi. »

Je lui adresse un signe de tête avant de prendre la direction de la sortie, croisant Luna et son vampire au passage. Je me contente d'un « Bonne soirée. », avant de filer.

Résumé:

SIGNALEMENT

Même lorsque nous nous étions croisés en 2007, je ne savais que peu de chose au sujet de Luna. Nous étions amis, et je n'avais pas hésité à lui venir en aide, mais elle se montrait discrète à propos de son passé. Je ne lui demandais guère plus de détails de toute façon, puisque je n'étais guère plus causant sur le mien. Mais aujourd'hui, son passé semblait lui causer du retord, à la voir contempler le vide, s'isoler vers l'air froid de l'hiver en pleine soirée. Je devinais en ces mots que désormais, elle se devait de prendre le temps de souffler pour filtrer les mauvaises pensées. Mais devant le revenant que j'étais, elle afficha un sourire, puis reprit la parole plus longuement, pour répondre partiellement à ma question. Mais au milieu de sa tirade, un regard ébahi s'afficha ostensiblement sur mon visage. Plus une louve ? A cause du peu d'habitude, je n'avais rien flairé, mais je ne savais pas qu'il s'agissait surtout d'un changement de nature. IL ne pouvait s'agir que du vaccin, mais sa manière s'assumer son loup ne montrait en rien une envie de s'en débarrasser. Ce devait être un terrible accident, ou une manigance quelconque. Mais je la laissai finir sans précipitation : si elle voulait me divulguer les informations, j'étais prêt à les écouter.

"Je dispose de tout le temps dont dispose un vampire ... C'est plutôt en fonction de ce que tu veux bien me dire."

Un sourire remplaça la perplexité. Elle déposa sa tête sur mes genoux, comme pour afficher une envie de se confesser, en toute décontraction. Je repris alors aussitôt :

"A part avoir traversé tout comme toi l’Atlantique, créer une salle de concert dans cette ville, et reformé mon groupe, je n'ai pas vécu d'aventures ces huit dernières années ..."

Résumé:

HABILITIES

Je m'attendais à quelque chose de plus éloquent, quelque chose de plus submergeant. Au lieu de ça, Sullivan me plante là, apeuré semble-t-il par la menace de Yago. Au moins, ce dernier est sortit intact - comme prévu - de l'attaque des bonhommes flingueurs. Je souhaite une bonne nuit à un Sullivan désoeuvré et j'observe Yago déambuler dans la foule...Le serpent en moi claque sa langue. Il n'a pas aimé sa façon de me parler, ou pire encore il a adoré ça. Dès que le danger pointe le bout de son nez, le serpent frémit et me fait agir d'une façon bien peu logique. C'est ainsi que je me faufile parmi la foule, alors même que j'aurai mieux fait de suivre les pas du jeune humain. Je m'approche du centre où la température monte d'un cran. Le serpent est heureux, dès qu'il s'agit de réchauffer sa peau froide il est aux anges...

Je perds un instant de vue Yago, occupée à observer les succubes, à remarquer leur agilité et leur sensualité communicative. Mon regard flirte alentours jusqu'à tomber sur Yago, à même le sol entrain de déboutonner sa chemise. Un frisson traître me parcourt le corps, me remémorant notre dernier moment ensemble. C'est naturel, je me glisse jusqu'à lui, venant le surprendre par derrière. Je suis certaine qu'il reconnait mon odeur comme je reconnais la sienne. Il peut m'en vouloir pour tout à l'heure, mais le serpent n'est l'ami de personne au final. Je passe mes bras de chaque côté de sa nuque afin de l'aider à déboutonner sa chemise. Ma poitrine se heurte contre son dos, tandis que mes lèvres viennent butiner son cou. Joueuse jusqu'au bout je lui glisse: "Tu as effrayé le jeune homme...attisé le serpent."

Spoiler:

Invité

Jordan est de bonne composition ce soir, et je ne me prends pas de retombée cinglante. Je souris donc, lorsqu'il s'adresse à moi. Le résumé est bref et déjà Vlad demande de l'aide pour les tables, Jordan m'aiguille et je m'excécute, aidant le fameux Vlad. "Bonsoir." Lui dis-je ensuite, en secouant la main pour le saluer. "Moi c'est Alice... Et toi, Vlad tout court?"

Résumé : mon post à lui seul est un résumé... Le plus petit post de cette intrigue!

SIGNALEMENT · **ADMIN** ♠ Ah ! Une main sur moi !

Iris finit par regarder dans le vide. Elle n'avait plus rvaiment la tête qui la lançait mais elle revenait toujours pas d'avoir été percutée par al tête d'un bonhomme de neige renforcée avec du verre. C'était juste démentiel. Cette soirée était du grand n'importe quoi. Le Blanche Confrérie avait du louper un truc. Quoi qu'il en soit, la sorcière qui faisait plus ou moins partie de ce monde avait l'impression d'être un être totalement à part quand elle voyait tout ça. L'avantage c'est que ça ne changeait pas de d'habitude.

« Vous m'avez abandonné avec ce... ce....cette chose. » dit-elle d'un ton neutre.

Pour le coup oui elle s'était sentie très mal. Elle connaissait Cinead comme le tout à chacun par les journaux surtout, mais aussi par Melinda, qui lui avait raconté comme il l'avait torturé, comme il avait provoqué sa fausse couche et comme il avait marqué son ventre d'un V d'argent. Un gros résumé qu'elle lui avait fait, mais elle l'avait également prévenue ; il fallait se méfier de lui.

« Désolée je ne voulais pas être si abrupte. Merci d'être si gentil... »

Résumé:

Invité

« Ahaha j'aimerai tellement savoir ce que le temps signifie pour vous, vampires... L'un des tiens à tenté une fois de m'expliquer la manière dont il voyait les jours défilés, malheureusement il n'a jamais pu finir ses explications... »

Son père l'a tué. Elle soupira et sourit de nouveau. C'était étrange d'arriver à parler de son passé avec un regard neuf, un regard plus objectif que celui qui a été aveuglé par la clère sur le moment même.

Elle s'installa et posa la question à l'envers histoire de réfléchir à la réponse qu'elle pourrait donner en attendant.

« Une salle de concert ? Et je suis au courant que maintenant ? Honte à toi !! En tout cas tu as pu faire quelque chose de ta vie... »

Elle entendit du bruit proenir de la salle. Un son de bagarre ? Ou de jeu violent ? Peut importe...

« Cette soirée c'est du grand n'importe quoi... un peu comme les dernières années de ma vie tu me diras. Pour te la faire courte, j'ai parcourru pas mal de kilomètres. Je suis arrivée ici il y a trois ans. Intégrée dans la Meute j'en suis partie parce que j'étais trop proche des vampires et je sentais que ça ne plaisait pas. J'ai perdu un amant, tué dans une mission de la BRIS, on a perdu notre Ulfric, tué par les HA et j'ai été kidnappée par les HA alors que je cherchais le père de mon fils... Je suis rentrée il y a quelques jours seulement... »

Bon retour dans la vie de Luna ! Et ce n'est que le résumé de ses péripéties !

Résumé:

SIGNALEMENT

Marshall lance les hostilités. Le bois de la table entre les mains, je roule des yeux suite à son sarcasme et me mords la langue pour m'empêcher de répliquer. C'est pas le moment, gros, saque-toi la nouille et déplace ce truc avec moi. Eh mais… Où il va, ce con ?! Moi qui voulais lui proposer de faire équipe avec moi pour le prochain tournoi de badminton, il peut se fourrer une luciole dans le baba. Lâcheur.

Heureusement, il y a cette nana aux couleurs criardes qui débarque et me file gentiment un coup de main. Elle a l'air de me connaître. Je hausse un sourcil… slave. « Salut. Tu t'es trompée de dress code ? » C'est que ça pique les yeux. M'enfin. Je hoche la tête, conciliant. « C'est Vladimir, mais tu peux aussi me donner des surnoms cool. Du genre, le tombeur de ces dames. » Et d'un geste du menton, je lui indique les call-girls qui entament leur show devant Cinead. « Mon harem. » Ironisé-je, amusé. « Je t'en présente une ? C'est la formule de Noël ce soir. Une dinde fourrée, deux boules offertes ! » C'en devient tellement grivois que je suis presque heureux de voir débarquer Marshall au pas de course tandis qu'il beugle à travers toute la salle. Qu'est-ce qu'il a encore, cet attardé ?

Hébété, je jette un œil au téléphone qu'il me tend. Holy shit. « C'était pas une luciole, c'était… mais comment tu le sais ? » Désabusé, je lis les tweets et les premiers commentaires qui déjà s'enflamment et se déchaînent. Mon esprit fait vite le lien avec le fake serveur de tout à l'heure. « Donne-moi ça. » Je chope son portable et mes pouces s'activent aussitôt. Sous l'identité de Jordan, je me déchaîne sur tous les réseaux sociaux. Alerte. Intrus détecté à la soirée de la BC. Wanted : Dead or Alive. Poste des photos au contenu explicite sous le compte de Vladou_DarkAngel. Très dangereux, tendances à l'usurpation d'identité, aux déviances sexuelles et à la cleptomanie. Ne pas hésiter à le neutraliser.

« Bon, maintenant, faut trouver le connard qui se balade avec ma veste sur le dos… » Mon regard balaie la salle tel un radar pernicieux. Troll spotted. Je repère cet enfoiré, mon téléphone à la main, l'autre occupée avec l'une des call-girls. Encouragé par la rune d'Austyn qui me démange l'asticot, je franchis les mètres qui nous séparent et le prends en photo à son insu - best "gros plan" ever. Sa tronche fait désormais la première page de tous les comptes virtuels de Marshall. Ennemi public numéro un.

Perturbé par les phéromones ambiants, j'hésite entre rouler une pelle à ce crevard ou lui broyer les burnes. C'est finalement ma virilité qui s'exprime. « Viens te battre si t'as des couilles ! » (Fluorescentes, à en juger par les photos.) Et, une fois n'est pas coutume, je lui envoie un uppercut, de quoi lui faire recracher son tarama, saisis la nana de laquelle il s'était amouraché et la propose à Jordan, espérant ainsi le fidéliser et avoir un allié de poids au cas où les choses tourneraient mal. « Tiens, chaton. A ton âge, il est grand temps que tu deviennes un homme. » Faut bien que je me fasse pardonner, après tout, quand je zonais sur son compte, j'en ai profité pour glisser un lien insidieux, avec en tweet « Trop ouf la soirée call-girls, ça me donne une idée de thème pour demain soir. Rdv tous chez moi déguisés en mollusques ! Lol bye les guyz. #Thuglife #Gastéropodes #SoiréeDiscoChezBoris #VenezCommeVousÊtes »

Spoiler:

SIGNALEMENT

J’étais adossée au capot de la voiture, emmerdée d’attendre la fin de la petite soirée avant de retourner au Fang puisque Cinead et Dillon refusaient, visiblement, de quitter la réception. Je détestais ce genre de soirée où il y avait toujours beaucoup trop de SurNat rassemblés sous le même toit; c’était connu, plus on était nombreux et plus, forcément, le degré de débilité augmentait de façon proportionnelle. Rôdant autour de la Cadillac, Edward attendait également, bras croisés, l’air froid et distant. Je n’étais même pas certaine qu’il comprenait ce qui se déroulait à l’intérieur de ses murs, mais je ne cessais de lui demander l’heure. Une clope au coin du bec, je faisais dérouler le menu de Twitter tandis, qu’à l’intérieur, j’avais l’impression que la fête se détériorait davantage que lorsque je l’avais quittée; visiblement, les photographies que les invités exposaient à la vue de tous sur les réseaux sociaux étaient de plus en plus incompréhensibles. Était-ce un cul que je voyais-là? Et là mon cavalier en paillettes qui menaçait un verre qui hurlait? Mais qu’est-ce que c’était que ce cirque? Lorsque j’entendis hurler et un carreau cassé, je grognai et refermai mon téléphone.

Alors là, s’en était trop. Marre d’attendre dehors, marre de les entendre, marre de toutes ses odeurs CESS en pleine narine; que ça leur plaise ou non, je retournerais à l’intérieur pour aller chercher Cinead et Dillon pour les ramener au carrosse. Je m’avançai jusqu’aux portes, franchissant les détecteurs de métaux que tous avaient déjà délaissés pour retrouver une salle sens dessus-dessous où trônait en son centre une masse gigantesque de neige. Je reconnaissais bien quelques visages, mais je n’eus le temps ni de rien voir, ni de rien comprendre qu’une masse glacée et molle se fracassa contre mon visage. D’un revers de la main, je retirai la neige qu’on m’avait lancé et, tout en grognant, m’avançai davantage dans la salle et parmi les invités pour retrouver Cinead et Dillon.

’’Résumé’’:

SIGNALEMENT

C'était vraiment dingue, le nombre de gens qui pouvaient écrire de la merde sur l'internet des humains. Y avait vraiment déjà trente deux retweets ? « Wesh Vlad', la mère Ghiona elle t'a sucé les boules, c'est pour ça qu'tu brilles ? », je m'amusais avec le téléphone et commençais à renommer les contacts. Au hasard, je leur donnais les noms de mes premières amours : Zastava M76, .223 Remington, Heckler&Koch, Mauser C96, Jéricho, Apilas, Parabellum, VS-2.2, Desert Eagle... Quand je fus finalement distrait par le pare-choc de la créature à mon bras, qui tamponnait un peu trop contre moi pour que je puisse ne serait-ce qu'envisager de penser à autre chose. C'est pas que c'était la guerre sous ma ceinture, mais j'étais tellement prêt à éclater qu'on était sur le point d'assister à une seconde conquête spatiale. Rhys, le premier chat à avoir colonisé la Lune. Et celle-là, pleine ou pas, elle me faisait quand même devenir un putain d'animal grrr.

Néanmoins, un attardé crétin vint briser mon délire. Il me hèle, invoquant la sacro sainte clause de virilité : les couilles.

_ AH OUAIS ? ET SI J'EN AI P... »

Des petites étoiles partout, ma tête qui part en arrière et une petite giclée de sang qui vole vers le plafond. Le corps rejeté, mes bras font un mouvement réflexe qui décrit un arc de cercle improbable et je lâche mon jouet. Nooooooon ! Le téléphone s'envole, tourne sur lui-même, décrit une trajectoire dramatique, bip d'un nouveau message au moment où ma tête vient s'afficher en plein écran, retweetée, avec le nom de contact qui s'affiche en large : JÉRICHO.

PAF. SUR LA GUEULE, PLEIN FRONT. En réalité, Rhys n'avait même pas conscience du fait que le petit boîtier de métal noir était parti se fracasser à l'endroit exact d'entre les deux yeux d'un vampire assis en tailleur, en train de se déshabiller et léché par une aguicheuse de première. S'il l'avait su, la première réflexion qu'il aurait eu aurait été : 10$ qu'il se touche dans sa poche. Mais présentement, le pauvre valsait en arrière.

Je valsais en arrière et atterris quelque part sous une jupe. Malotru toi-même la vieille. Le goût du sang sur la langue, l'adrénaline dans les veines et l'excitation meurtrière qui grimpe dans mon crâne. Je me relève, encore à moitié groggy, quand j'aperçois le débile responsable de la chute.

_ INSOLENT HUMAIN, PUISSE-TU POURRIR DANS LES CHAMPS DE CADAVRES ET D'OS* »
*En dialecte arabe antique dans le RP

Mes yeux ne sont plus tout à fait normaux, ma voix non plus, à vrai dire, et que dire de ces crocs et griffes qui, déjà, saillent sous la peau en de mortelles promesses.

J'allais l'arroser d'insultes bien senties quand je vis le chevalier gamelle avec ma Lune entre les mains. Ça en avait quelque chose de terriblement sexuel, mais c'était ma chose, et les esprits seuls savaient à quel point je pouvais être possessif.

Contre toute attente, c'est sur le mioche que j'ai fouetté au cul que je me jette, l'attrapant d'une main par le col, de l'autre par l'entrejambe, sans ménagement aucun, et, le soulevant à bout de bras, je l'envoie avec force sur la gueule de la Diva.

résumé of doom :

Invité

Vladimir me drague dans le genre et ça me faire rire plus qu'autre chose, finalement je me retrouve seule et je vois la scène se dérouler, une histoire bête de twitter, des photos prises et tout dégénère. Je vois (rhysk) l'homme se transformer en bête et vociférer sur Vladimir, avant de prendre Jordan et de le faire voler sur Vladimir. Mon sang ne fait qu'un tour et poussée par un instinct fort de protection, je me jette sur l'homme animal, retirant mon gant dans l'assaut pour le toucher. C'est instantannée, je lui vole sa capacité, et je sais pertinemment ce qui m'attend ensuite... La crise arrivera dès que je le lâcherais. En attendant, c'est fermement que je le touche, que je le fais redevenir humain. "Ne bouges pas..." Lui dis-je. Grosse connerie, mais je ne le compris qu'après...

Résumé : Elle ne supporte pas la scène et se jette sur Rhysk pour le rendre humain, et lui demande de se calmer.

Invité

Un instant, l'ancien loup pense cauchemarder. Sa précédente compagne l'a quitté pour aller il ne sait où et toutes les personnes qu'il a pu croiser jusqu'à maintenant ont disparu ou sont particulièrement occupées. Les sens du Norvégien tentent désespéramment de capter ce qu'il se passe autour de lui ; il y a trop de choses qui les stimulent, un nombre titanesque de stimuli qui l'agressent. Oh, si seulement il avait encore été loup, sans doute aurait-il réussi à retrouver André et à le convaincre de se casser. Quoique... il n'en est pas sûr. Mais dans tous les cas, il est humain, encore humide de sa transformation en poulpe, coincé dans des fringues trop petits pour lui, à pieds nus, complètement immobile au milieu du bordel environnant.

Toki sent sa bête s'énerver entre ses côtes, ressent le besoin imminent de dégager de là. Tant pis pour André, il rentrera bien tout seul. Alors le vacciné s'élance tant bien que mal vers la sortie, ne la quitte pas des yeux, court presque vers elle. Et c'est là qu'il se fait happer par une donzelle à moitié à poil qui lui demande où il court comme ça. Le blond la mate un instant, son esprit détraqué cherchant une issue n'importe laquelle. Le premier lui truc qui lui vient à l'esprit est de retirer la veste qu'on lui a refilé et de la mettre sur les épaules dénudées de sa nouvelle compagne. Après cela, l'homme la laisse en plan, tente de retrouver la direction qui le mènera au-dehors. Mais son crâne cogne, ses tempes bouillonnent, il se sent brûlant, sa vision se floute peu à peu. Il est en désaccord total avec la bête qui lui lacère les côtes. Il faut qu'il sorte, il faut qu'il sorte, c'est tout ce qui lui vient à l'esprit. Avant que tout ne s'efface et que le vacciné ne ressente plus rien.

Résumé:

SOBRIQUET

Je n'avais pas réfléchis quand je l'avais laissé aux mains du vampire. Il avait mauvaise presse, mais je n'avais pas ressenti qu'elle aurait pu être en danger auprès de lui ce soir. C'est totalement insensé et je ne le lui dis pas quand elle me fit le reproche. Au moins, malgré son silence, c'est que mon aide avait été la bienvenue au final.

Elle poursuivit en s'excusant de ses propos, et sur le coup je ne savais vraiment pas quoi dire. Elle était belle, totalement inconnue, j'aimais ça, mais je n'étais pas très doué dans les mots.

- L'important est que vous avez su trouver la sortie...et j'ai bien compris que ce n'est pas grâce a moi.

Je souris doucement face a cette remarque pour lui faire comprendre que j'avais compris le message.

- Je ne vous ai jamais croisé jusqu’à aujourd'hui...vous ne vivez pas en ville?

Une entrée en matière comme une autre...

résumé: il parle tranquillement avec Iris a l'extérieur

SIGNALEMENT

L'élan meurtrier se propage dans mes muscles et éclate contre la chair qui heurte la chair avec le frémissement d'une violence qui hurle de rage. Une fois mon colis lancé, je sens la chaleur de la salle et des effluves démoniaques répandues par Santanico oppresser mon esprit. Dans l'agitation ambiante, c'est à peine si je capte le mouvement du coin de l’œil, rapide et vif, qui fuse comme un éclair. L'instant d'après, elle est sur moi, et je sens la chaleur de ses doigts imprimer dans ma chair l'impérieux de sa poigne. Déjà, en mon sein la révolution s'enclenche. C'est comme briser des chaînes trop longtemps portées, comme balayer d'un geste négligent mais destructeur cette pantomime de raison. Il n'y a rien, rien d'autre que l'instinct et la chair qui craque sous la peau tendue en un voile qui déjà se déchire. C'est vertigineux, incontrôlable et, quelque part, salvateur dans cette souffrance qui ordonne au corps. J'ai cette conscience vague que quelque chose en moi à été touché au plus profond, rappelé des origines pour percer les eaux troubles et faire, brièvement, remonter les figures d'onyx et de rêve, entraperçues cette nuit avec l'Ébène Shamina.

Il n'aura fallu que quelques fractions de secondes, si vite ?, pour évaporer ces haillons de peau humaine et faire briller la majesté animale que les humains ont travestie dans ma chair. La veste se déchire, les crocs grincent. Les habits désuets craquent et les lucioles dérobées se déploient de nouveau, libres.

Je suis là, plein et entier, et empreint d'un énervement passablement excité. Je n'ai pas compris ce qu'il vient de se passer, je ne me doute que de la seule chose capable de faire ça. Magie. Je me sens menacé, de toutes part. Je me tourne alors vers la femelle aux cheveux roses, masse prédatrice de cent dix kilos et, déjà, c'est une posture menaçante que j'arbore, quand je viens se faire briser sur son corps l'écho d'un rugissement puissant.

résumé of doom :

SIGNALEMENT

Un instant, Salâh ad-Dîn enrage de voir à nouveau son Infant lui être enlevé. Par le même homme, encore, toujours. Son regard est meurtrier tandis qu'il observe le duo disparaître. A peine pense-t-il à les suivre que Barbra lui fait une remarque désobligeante, alors qu'en soi, il voulait simplement l'aider. Mais il n'a pas le temps de rétorquer quoique ce soit ; un bonhomme de neige furax le charge tel un buffle piqué par une mouche. Le vampire l'évite de justesse, d'un pas agile. Ses iris se posent alors sur la tête qu'il tient encore en main. Il la jette soudain à terre. « Si tu ne veux pas aller fondre avec lui, t'as intérêt à dégager mon vieux. » Et dans sa main jaillit l'illusion d'une flamme. Vu l'intelligence minime dont dispose l'objet animé, le bonhomme de neige déguerpit sans demander son reste. Et Nora remet sa robe en place, d'une façon absolument pas féminine, avant de se concentrer, recherchant la présence de son précédent compagnon.

En vérité, il ne lui faut guère longtemps pour retrouver Yago ; celui-ci apparaît dans son champ de vision, mieux encore, il s'approche jusqu'à son être en lui refourguant un sac. Par curiosité, il y jette un œil avant de remarquer que son cavalier s'est retrouvé à terre, déshabillé par une demoiselle bien entreprenante. Salâh ad-Dîn se crispe avant de soupirer. Il devait s'en douter ; récupérer son Infant ne serait pas chose facile. Entre les Landgraf, Santanico Pandemonium et la mystérieuse jeune fille, le jeune vampire semble être quelqu'un de très pris. Le vampire souffle, contient le flot de sentiments disparates qui l'assaillent avant de se pencher vers l'homme au sol. Sa dextre se pose sur son visage, ses pupilles se plongent dans celle de son vis-à-vis. La persuasion est dans son regard, dans son toucher, dans ses mots. Il ne laissera pas filer Yago. Il sait que ce n'est pas encore le moment propice pour se dévoiler à lui mais sa proximité balaye sa raison. Il ne pensait pas tomber sur lui ce soir, il est vrai, dans ses souvenirs, ce genre de petite sauterie n'était guère du goût de sa progéniture. « Viens avec moi homme du chaos et tiens tes promesses.»

Résumé:

SIGNALEMENT

Sa peau le brûle. La démesure le dévore de l'intérieur, irradiée par cette succube aux yeux de feu. Contre lui, il sent des mains inquisitrices, les reconnaît aussitôt. La bouche entrouverte il tente de l'en dissuader, de l'écarter, de lui faire comprendre qu'il y a trop de monde, qu'il est si perdu, que la foule l'assaille et que ses émotions à fleur de peau le rongent. Il s'entend grogner, dans cette langue orientale qu'il ne parle plus.

… Et une autre créature répond du même verbe.
Quelque chose de dur heurte violemment son front et il cligne des yeux, hébété, les idées brusquement remises en place par le choc. Ses doigts se mettent à trembler lorsqu'il découvre le message inscrit sur le téléphone. Jericho. Et cet écho lointain aux saveurs d'Orient. Il relève la tête, et ses yeux se cognent contre la métamorphose. Un signe. Encore un signe. Il glisse inconsciemment le téléphone recueilli dans la main de Sonja, est déjà prêt à se lever pour rejoindre l'animal mystique et effectuer le voyage spirituel en sa compagnie…

Nora s'interpose entre sa psyché délirante et la réalité. Subitement hypnotisé par son regard, il demeure un instant interdit. Avant de comprendre. « Jericho. » L'appelle-t-il doucement, soudainement persuadé que leur rencontre était un signe du destin. Le nom sur le téléphone, l'appel dans sa langue natale, le rugissement puissant de la bête, et à présent, elle… Elle était la clé, elle était le passage. Elle était le début d'un long voyage. Il ne croit pas au hasard. Jamais.

Alors il se lève et abandonne tout le reste. Sonja, la succube, même Jürgen. Et tout ce chaos flottant. Il enroule ses doigts autour du bras de Nora et, complètement lobotomisé, il la suit. Il la regarde, ne sachant quel mot choisir. Tout était écrit. Voilà pourquoi il s'était retrouvé à ce bal de Noël, alors qu'il ne supporte pas ce genre de festivités. Tous les deux, ils devaient se rencontrer.

Ils sont dehors, il ne parle toujours pas, grimpe silencieusement dans la voiture qu'elle lui désigne. Dans l'habitacle, une odeur rassurante l'amadoue et effleure délicatement ses joues. Mais il ne tient pas en place ; déjà, il quitte le siège passager et s'installe tout contre Nora, serre ses doigts, fouille son regard. « Jericho. » Répète-t-il, fasciné, ne sachant si ce serait un sacrilège de l'embrasser ou si, au contraire, cela initierait le voyage qu'il attendait tant. « Tu es venue me chercher ? Tu vas m'emmener à Jérusalem, n'est-ce pas ? »

Spoiler:

SIGNALEMENT

Yago nage en plein délire et un instant Salâh ad-Dîn se demande ce que l'Allemand lui a fait. Quel influence possède-t-il sur son Infant ? Sans doute est-elle trop forte pour que le caïnite ne l'accepte. Durant un fragment de seconde il s'imagine récupérer son héritier, l'arracher à cette terre maudite et le ramer chez lui, chez eux. Profiter du chamboulement du jeune vampire. Mais il se doute que pareil comportement réveillerait en sa progéniture de bien noirs sentiments, empêchant leur duo de se reformer sur des bases solides. Car c'est pour cela que Salâh ad-Dîn est revenu. Il n'y en a qu'un pour qui il se fait violence, pour il prend des précautions et tente d'être subtile. Oh, certes, il ne l'est pas toujours aux yeux du monde, mais aux siens, il mène tous les efforts qui sont en son pouvoir.

Mais l'homme le suit et finalement, c'est tout ce que le mauritanien désire. Il le traîne au-dehors, l'arrache de toutes ses autres préoccupations. Salâh ad-Dîn hésite encore sur l'endroit où l'emmener, jette un œil derrière lui, vérifiant qu'aucun Landgraf ou autre énergumène du genre n'ait eu la charmante idée de les suivre. Le chaos qui règne dans cette salle joue en sa faveur.

Les paroles du garçon sont insensées. Le caïnite les écoute attentivement, ses pupilles se perdant dans la contemplation de ce corps échoué. Si près et à la fois si éloigné. C'est à la fois terrible et exquis. Et durant un court instant, Salâh ad-Dîn craint que ce ne soit qu'une illusion, Il s'est déjà pris, par le passé, dans son propre piège. Une telle perspective l'angoisse, sa main glisse sur le visage de son vis-à-vis, comme pour se rassurer qu'il est bien réel. Et une fois cette vérification faite, un sourire illumine son visage tandis que ses bras entourent l'âme perdue. « Pour t'emmener oui, c'est cela. » C'est un murmure dans la nuit, empli de promesses, une confession. Salâh ad-Dîn brûle d'envie de redevenir lui-même mais ce serait se condamner lui-même. C'est un homme prudent quand il le veut. « Que veux-tu Yago ? Quel est la chose dont tu désires le plus au monde ? » Ses iris se plongent dans celles de son vis-à-vis avec la volonté de sonder son âme.

Résumé:

SIGNALEMENT

« Es-tu un Djinn ? » La fascination demeure, mais quelques miettes de curiosité s'insinuent en lui. Loin du vacarme de la grande salle, il retrouve un soupçon d'esprit, converti en un émerveillement enfantin. Il n'a même pas la force de douter, trop épuisé par ces derniers mois, ces dernières années d'errance. Transcendé par le contact de l'être divin sur sa peau, ses doigts effleurent à son tour ses joues, le contour de ses lèvres, les lignes de sa mâchoire.

La question s'écrase contre lui telle une puissante houle. Elle le glace, il se laisse submerger par sa puissance. Un instant ses yeux chutent, s'arrachent à ce regard trop intense. Mais il n'a pas besoin de réfléchir. Il sait déjà. Il sait depuis si longtemps. Son encéphale anesthésié est abandonné, délaissé quelque part parmi les festivités. Peu importe ce qu'est Jericho. Il y avait deux choses qu'il désirait plus que tout au monde. La première allait être exaucée, puisqu'elle allait le ramener chez lui. Mais retourner à Jérusalem, seul, était la pire absurdité. Entre ces murs, condamné à la déréliction, il ne ferait que dépérir. Alors son corps se penche, s'abandonne à l'étreinte. Engluée dans l'hypnose, son âme abdique.

« Je veux Le retrouver. » Avoue-t-il, tout contre elle, effleurant sa jugulaire de la pulpe de ses doigts. Quel goût aurait-elle, s'il mordait cette chair diaphane ? Non, c'était insensé. Il s'égare, divague, pour ne pas songer à sa plus grande blessure. « Je le traque depuis que je suis ici, tu sais. » Il se confie, sourd et aveugle. Qu'a-t-il encore à perdre ? Il le cherche depuis si longtemps. Sa haine enfle, étouffe la passion. « Je ne supporte plus son silence. Ni de courir après une chimère. Tout cela est insensé. Je me sens… » …mourir. Il se serre contre elle. Il ne pouvait parler du manque béant à personne, pas même à Jürgen. Surtout pas à Jürgen. Ses yeux se fanent, ses phalanges se paralysent quelque part contre la hanche de Jericho. « Je ne veux pas aller seul à Jérusalem. »

Spoiler:

SIGNALEMENT

« Vous voulez pas m’aider à me débarbouiller d’abord ? »

Risoumé:

Invité

Je n'étais plus vraiment attentif à la fête. Difficile de prêter attention à des bonhommes de neige vivants et à des médiums en mode "vol plané" quand les lèvres de Satanico Pandemonium sont fixées aux vôtres. De quoi faire oublier tous les autres baisers avant celui-ci. Même les sons qui auparavant m'assaillaient de toutes parts, semblaient s'être atténués ; une sourdine magique avait recouvert la bouche de chaque invité.

Elle savait y faire ; elle avait toujours su y faire.

Après quoi elle me colla un pain dans les joyeuses et, profitant de ma surprise, m'écrasa trois fois de suite le visage contre son genou. Complétement sonné, elle me laissa là, avachi dans le siège.

-Ouais, d'accord... Hoquetais-je. Ça je l'avais mérité.

Un dernier baiser pour seule réponse, et elle s'en alla ; avec un déhanché pas permis. Je restais donc assis, contemplant la salle de bal dévastée au rythme du "ploc ploc" des gouttes de sang qui tombaient de mon nez.

Bon Dieu, ce que je pouvais adorer le chaos.

Résumé:

Invité

Dillon avait l'air d'être stone. Avait-elle bu le sang d'un humain sous acide ? Elle n'en avait aucun souvenir. Tout allait parfaitement bien avant qu'elle se transforme en cette chose velue et hideuse. Elle avait encore un semblant de dignité. Ces chiens de la BRIS et de la BC avaient gâchés sa soirée. Elle s'ennuyait, elle se faisait même chier. Elle avait voulu éclatée la gueule à ce chaton qui se pensait intéressant en faisant plus de bruits qu'un troupeaux d'éléphants et le voilà qui était sous sa vraie forme de jaguar. Dillon ne lui jeta qu'un bref coup d’œil, détournant son attention non loin de là, fulminant intérieurement en voyant Cinead embrasser cette hérésie qui balançait des phéromones sexuelles partout dans la salle. Son corps se crispa encore plus lorsqu'elle vit Santanico mettre une raclée à son Sire. Ses yeux cillèrent deux fois, trois fois puis elle n'y tenait plus. Elle vit un serveur passer, plateau à la main. Elle le lui prit d'un geste brusque, faisant se briser toutes les coupes de True blood sur le sol. Elle ne fixait que cette pute qui marchait avec un déhanché des plus endiablés. Elle allait voir, elle aussi, qu'elle pouvait pisser le sang. Fonçant sur elle, elle se mit face à elle, n'attendit pas de la voir s'arrêter et lui balança le plateau en pleine face. La voyant sonnée, elle se mit derrière elle et la poussa contre ses autres copines.

-Bande de pouffiasse, retournez vous faire troncher ailleurs, déclara l'Irlandaise d'une voix glaciale, le regard allant avec.

Mines scandalisées, les succubes avaient l'air d'être prête à en démordre. Qu'elles fassent, Dillon les attendaient de pieds fermes. Se détournant d'elles, sentant parfaitement la colère de Santanico, elle alla vers une table prit une serviette d'un blanc immaculé et vint la plaquer, avec cet air froid et impassible, brusquement sur le nez de son Sire. Il avait mal ? Tant mieux. Elle ne dit rien, sentant l'odeur interdite du sang de Cinead lui montait au nez. Elle détourne son visage et n'attend déjà plus les représailles de cette catin, suppliant simplement Dieu de pouvoir la laisser s'en aller de cette fête qu'elle préférait oublier rapidement. Le plus rapidement possible.

Résumé:

Invité

Bien sûr que c'était une grosse connerie, et je ne le compris que lorsque son corps à lui muta... Mon dieu, qu'avais-je fait? C'était la première fois de toute ma vie, que ma capacité ne fonctionnait pas et là... Il devint panthère, aux crocs acérés... j'en tombais à la renverse, allongée sur le dos, le regardant avec de grands yeux. ça ne manqua pas, il rugit férocement sur moi, comme si j'étais à l'origine en réalité, de sa propre connerie. La bouche entrouverte, je respirais difficilement... Mais alors qu'avais-je absorb... pas le temps de terminer ma propre pensée, que je sentis une douleur dans ma poitrine, puis l'impression de ne pas respirer réellement, je toussais, me tournant vers le sol, comme si ce simple geste, pouvait changer la donne. C'est faux, je suis en train d'étouffer, je tape ma main contre le sol, j'ai besoin d'aide et Devy n'est pas là... A l'aide... Jordan, quelqu'un à l'aide... Mon corps est parcourut de convulsions, ma vue se trouble et je rampe sur le sol. C'est trop rapide pour une crise, je ne comprends pas, c'est peut être ça ma fin... mourir sur le sol vernis d'une soirée de Noël, entre une panthère rageuse et des canapés au saumon fumé par terre.

résumé : elle commence à suffoquer, ne comprenant pas ce qui lui arrive, elle ne peut même pas parler...

Invité

« Putain, mais rends-moi ça, connard ! » je crie à Zaganov avant qu'il arrive à se tailler assez loin pour faire je ne sais quoi avec mon portable (j'ai vraiment peur). Animé d'une fureur nouvelle, ce triple con s'en va défier le chevalier à la lance étoilée pour... je ne sais pas, et de toutes façons, il me refile une nana bien roulée, alors forcément, j'ai plus trop d'intérêt à leur trouver des raisons pour se battre. C'est seulement lorsque ça dégénère (apparemment la pin-up satanique était propriété de Mr. Luciole) que je comprends être à peu près concerné. Trop tard cependant pour éviter que ce dégénéré porte une atteinte impardonnable à mon équipement et me balance sur Zaganov.

Le choc est terrible, même si le fait de savoir que le Russe a certainement eu aussi mal que moi me satisfait un peu. « Enfoiré, » je fais en me relevant un peu ébouriffé (et étourdi). « Attends voir que... » et je m'arrête. Parce que j'ai devant moi une espèce de bête immense, grondant puissamment, les crocs découverts devant... Alice. Je cherche pas à comprendre ; je sais simplement que sa main dénudée signifie qu'elle a utilisé son pouvoir. Et je la vois qui s'écroule. Qu'est-ce que... ? « T'es quoi t- » je lance un peu débilement à l'espèce de monstre qui me fait face (bon, c'est un gros chat, qu'est-ce tu veux causer à un gros chat). Bordel, est-ce que j'ai pas un peu trop bu … ?

Je repère par terre la trique en branche de sapin précédemment utilisée par le cavalier luisant et m'en arme pour contourner lentement la bestiole qui pue l'énergie maléfique. Tout doux... Je parviens au côté de Alice, et j'ai un violent vide dans ma poitrine lorsque je vois que ses yeux sont devenus entièrement noirs : les yeux du démon... Elle souffre déjà du contrecoup. Mais bordel, qu'est-ce que c'est que ce truc à poil ? « Alice, tu restes avec nous. » j'essaie de me montrer un peu rassurant en enlevant son deuxième gant et prenant ses poignets. Elle ne pourra pas absorber ma capacité à son tour, en revanche, je pourrai transvaser un peu de la magie qui la torture en énergie dans mon corps.

Spoiler:

» MULTI | Labyrinth Circus [OUVERT À TOUS]
» SPECIAL un conte de noël
» Multi Loups # 2 ; Du sang et de la boue.
» Le Goût des Hommes - Multi Vampirique
» Multi Loups # 3 ; Des larmes et des crocs.

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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