[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

HABILITIES

Jürgen était en pleine conversation avec Kathleen, tentant de lui faire entendre raison, quand Barbra prit la situation en main. Cela arracha quelques cris dans l'assistance qui attirèrent l'attention du vampire qui détourna l'espace d'un instant le regard. Et il ne sut qu'en penser. Un sentiment ténu lui disait qu'il aurait du désapprouver cette façon d'agir, qui allait complètement en contre de l'image qu'ils s’appliquaient à bâtir. D'un autre côté, c'était le moyen le plus efficace de stopper les sorts, et puis c'était la Blanche Confrérie leurs ennemis de toujours, et mince, il y avait leurs règles. Une faute appelait un châtiment.

Il n'avait l'air ni fâché ni rien du tout. Juste un air complètement neutre. Il se retourna vers l'inspectrice en chef.

C'est très mauvais pour notre image mais je dois avouer que c'est efficace.

Spoiler:

SOBRIQUET

La situation dégénère. Austyn le sait à partir du moment où elle voit, non entend Vlad afficher son manque la concernant! Le regard d'Austyn clame la surprise et une forme de honte. Qu'est-ce qui lui avait prit? Au moins, Vlad avait réussi à attirer son attention...Et l'attention de toute la salle avant de s'évanouir dans le sapin, rien que ça! Austyn attrapa un serveur pour qu'il aille secourir le nécromant perché dans l'arbre qui risquait à tout moment de tomber sous son poids frêle.

Tandis qu'Austyn suivait le serveur, elle ne perdit rien de la scène centrale. Alessia qui ne voulait pas céder face aux vampires. Alessia qui avait mit au point une ribambelle de fioles. Alessia qui se faisait insulter de toute part jusqu'à ce que Jurgen la revête de poils! Une part d'Austyn avait envie d'acclamer son geste - après tout la tenebrae approuvait cela - mais elle devait maintenir sa couverture et mima le gêne tout en arrêtant de s'avancer vers Vlad. Que se devait-elle de faire? Rien, sans doute rien, il y avait assez des agents de la BRIS et des sorciers pour se manifester.

Égoïstement, elle continua son chemin jusqu'à Vlad. Il semblait encore dans les vapes. Le serveur, sous ses ordres, tira le corps de Vlad jusque dans les coulisses. Ainsi, Austyn se retrouva seule avec Vlad dans une pièce où était rangé tout le nécessaire pour le ménage. Elle demanda un verre d'eau au serveur et quand elle l'eu, elle éclaboussa d'eau le visage de Vlad en espérant qu'il revienne à lui.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Kathleen achevait la rédaction de son mail quand elle fut interrompu par un cri de surprise. Son regard se leva et vit Alessia se couvrir de poils. Décidément la soirée promettait d’être longue et épuisante. Tout ce qu’elle avait à cet instant précis était de rentrer chez elle et de se prendre un bon bain chaud en engloutissant des quantités phénoménales de champagne. Elle se demanda à quoi jouait Jürgen. Ca n’était pas tellement une attitude responsable. Ceci dit elle-même était en train d’envoyer un mail punitif par envie de se venger de l’affront de l’irlandais. Personne ce soir n’avait une attitude responsable hormis la pauvre Alessia qui luttait contre le courant.

– Aveugle, c’est l’hôpital qui se fout de la charité! J’entends que ce projet est une bonne chose pour la communauté CESS, mais croyez moi, vous vous trompez sur le compte de Cinead, votre ami n’est pas aussi dévoué à la cause que vous le pensez. répondit-elle au vampire.
Evidemment, il n’allait pas la croire. Les gens ne vous croit pas quand vous venez de vous faire insulter par quelqu’un et que vous dites ensuite du mal de cette personne. Vous avez juste l’air de vouloir vous venger. Peu importe que vous disiez la vérité ou non.
La conversation est interrompu par l’infante de Jürgen qui assomme la sorcière novice responsable de la situation. Pour le coup, Kat est soulagé. Le coup n’aura pas de conséquence physique et les dommages vont cesser. Alessia n’aurait pas dû permettre aux novices d’accomplir des sorts.
– Ce que votre infante à fait était intelligent, les poils sur mademoiselle Ghiona ça l’était moins. Vous êtes bien placé pour savoir que le moindre faux pas peut rendre la situation encore plus compliqué.
Elle poussa un soupire. Au fond, n’était-ils pas pareil tous les deux, lui tentant de sauver la face des vampires, elle tentant d’empêcher les choses d’empirer, ils luttaient contre un courant qui tôt ou tard allait les emporter.

Résumé:

SIGNALEMENT

J'hésite entre le poulpe, le spectacle et mon pâté quand, soudain, c'est le drame. Une espèce de mongoloïde dégénéré grimpe sur les tables et commence à pousser des cris dévastateurs. Les verres éclatent, mes tympans aussi. Je gronde et je me bouche les oreilles. La douleur est insupportable et, d'un coup, la soirée ne m'amuse plus. Dieu merci la castafiore finit dans le sapin. Je vrille mes yeux sur lui, il fait bien de s'évanouir, dix secondes de plus et je lui démolissais la gueule.

Cela dit, quelle agréable surprise quand j'entends ma cavalière qui m'ordonne littéralement de me déshabiller. Un petit frisson d'excitation court le long de mon échine et, si je n'ai pas saisi comment on en est arrivé là, une expression de scandale obscène passe dans mes yeux, doublé d'un air coquin. J'aime qu'elle prenne les choses en main.

_ Tout ce que tu voudras, Joli Cœur. »

Et elle s'en va avec, me laissant triste et pantois, allant recouvrir de ma magnifique parure-tapisserie la créature glabre de feu ses poils sexy.

Je reste là quelques secondes à comprendre que je viens de me faire rouler et mon regard se pose sur le bout de corps qui dépasse du sapin. Un bien pour un mal. Je me dirige vers lui à pas sûrs quand je me fais intercepter par un joli brin de demoiselle. Elle veut que je m'occupe de la diva. Soit, avec mon pantalon de costume, ma chemise bordeau, gilet et mon nœud papillon et défait de ma veste j'ai bien l'air d'un serveur. Qu'importe. Je lui fais un sourire odieusement convenable et j'emporte le corps sur l'épaule dans une petite salle. Au moins il a l'air encore vivant. Madame veut un verre d'eau. Je vais lui chercher et elle lui jette à la figure. Je hausse les sourcils, je ris un peu.

_ C'est dans les films qu'on fait ça, le pauvre. Laissez-moi faire. »

Je m'accroupis à côté de lui. Je prends son pouls d'un air d'expert et je lui ouvre en grand une paupière pour faire le test des pupilles.

_ Je sais pas à quoi il se shoote, mais ses pupilles sont grosses comme des trous d'balle. Il a clairement un rail dans le nez. »

Je lui ôte sa veste et je commence à desserrer son col, pour le laisser respirer.

_ Vous êtes pas guérisseuse, des fois ? »

résumé :

Invité

-Pas contrarié ? Hurlais-je. Laisse-moi arranger un peu les traits de ton visage...

Je ne le pus pas. Au moment où je levais une main menaçante, fermement décidé à redessiner la beauté d'Alicia au gré d'un ongle menaçant, une onde d'énergie me frappa dans le dos. Le sort me happa et me fit voler sur cinq mètres. Je terminais sur une table du buffet, entre des flûtes chanteuses et des friands au fromage. Avais-je sous-estimé Alessia à ce point ? Je veux dire ; rares étaient les sorciers capables de prévoir et contrer une attaque physique de la part d'un vampire, surtout à une distance aussi réduite.

Si tel était le cas, je devais me reprendre le plus vite possible. Le combat s'annonçait nettement en ma défaveur. J'extirpais donc au plus vite mon visage d'une assiette de friands pour me relever. J'allais lui en foutre plein la gueule, en digne Tremere. J'en étais convaincu.

Du moins, j'en étais convaincu avant d'apercevoir mon reflet dans une glace. Je ne me reconnaissais pas. Il ne s'agissait pas de mon visage, de mon identité, mais de celle d'un mort. Un mort à la vue duquel ceux qui m'entouraient étaient pris d'un haut le cœur. Mon œil gauche pendait hors de son orbite, mes tripes sortaient de mon ventre en une guirlande sordide, il me manquait plusieurs doigts et un nombre incalculable d'entailles me recouvrait la peau.

J'étais Tomas d'Ombremont et je hurlais de douleur.

Résumé:

Invité

Oui j'avais vu sa transformation démoniaque, oui je me doutais de qui pouvait bien se cacher sous ce faciès disgracieux, bien qu'il m'était arrivé d'en voir des pires durant mes nuits de cérémonies! Je m'étais tournée vers Toki, le poulpe, pour trouver une solution, tout en réfléchissant rapidement à comment et quoi faire pour l'autre taré. Je ne l'avouerais jamais, mais ce cinglé, tueur de soeur, a été aussi THE vampire qui m'a retourné le cerveau, et que je n'arrive pas à chasser de mon esprit. On va dire que c'était la faute de l'ardeur et pas tant du personnage. Finalement, alors que la foule s'éloignait de lui, et qu'il hurlait. Je tapotais l'épaule de Toki, bien contente qu'il aille mieux, avant de prendre un antidote et d'accourir vers Cinead. Qu'est ce que je fais? Aucune idée! Je devrais le laisser dans sa merde, hurler de douleur, mais... Putain, il me fait mal comme ça. "aaah... Mr le Baron pas de panique!" Lâchais-je avec une hauteur de voix assez importante, pour que les gens autour m'entendent. "C'est bête, c'est idiot.... N'ayez pas si peur... ça c'est le produit d'une sorcière maladroite et d'une nécromancienne en mal de bonne blague!!" Lançais-je en me tournant vers la foule. "Une broutille, une blague mortelle en somme! AH!" Ouais j'étais en train de me faire un one woman show pour sauver les miches du Baron, on aura tout vu. "Pas de quoi paniquer mes chers petits CESS, je donne ça, et pouf... y'aura plus rien!" Je me tourne rapidement vers Cinead, et lui fourre dans le gosier. "Bois ça... et pas un mot..." Lui soufflais-je doucement mais fermement. LE laissant boire, je me retournais vers la foule, me mettant devant lui. "Ah ce qu'on s'amuse ici, quelques tours de passe passe et tout le monde y croit... Fou comme c'est drôle..." Je déteste parler en public, je déteste faire des discours et là... et là, je me tape un laïus carrément. "Bon... Il n'y a pas de bonnes compagnies qui ne se quitte!" Lâchais-je enfin, avant de tapoter l'épaule du Baron, avec un sourire largement forcé.

résumé :

Spoiler:

Invité

Alors que je sauvais le Poulpe, Barbra s’éloigna un instant. La nécromancienne croisée au début de soirée et un certain André vinrent pour m’aider. Il semblait savoir qui s’était retrouvé dans la peau d’une chose gluante des mers. Je commençais à tripoter le poulpe pour trouver un orifice ou plonger la fiole. Cela me sembla plus dégoutant que quand je plongeais mes mains dans les gens, afin de prendre leurs organes. En pleine recherche de la bouche de cette chose, Vlad vint faire la cantatrice sur la table près du poulpe. Mon cœur cessa de battre quand je vis le talon de nécromancien passer à quelques centimètres du crâne de l’animal. Finalement, André qui avait insulté joyeusement Vlad enfonça l’antidote dans ce qui sembla être la bouche du poulpe. Je venais d’en apprendre sur l’anatomie de ses bestioles.

Le poulpe reprit forme humaine et je reconnaissais le jeune homme qui dansait avec Dillon avant qu’elle ne devienne un ours poilu. Il nous répondit que tout allait bien et nous remercia. Je lui répondis alors : « Tu es bien plus beau comme ça... » Il ressemblait à une sirène qu’on vient de transformer en humain avec ses longs cheveux mouillés. Seul ce qu’il avait entre les jambes indiquait cependant qu’il était un triton. J’attrape un serveur apeuré qui tient son plateau comme bouclier : « Donnez-moi votre veste et allait trouver votre pantalon de civile au vestiaire. » Le serveur reconnut la blonde hystérique et tendit sa veste en tremblant avant de partir vers le vestiaire des employés. Je lâchais la veste sur les parties de l’ancien poulpe quand Cinead vint s’écraser non loin de là. Enfin Cinead, ce n’était plus lui en apparence. Je tournais ma tête vers l’apprentie de la Blanche Confrérie. « Mais qu’on l’assomme ! » dit-elle dans ma tête. Ce que fit d’ailleurs Barbra juste après. J’eus à peine le temps de reporter mon regard sur Cinead pour lui porter secours à son tour que la nécromancienne accourait déjà près de lui. Eh ben, si ça, ce n’est pas de la dévotion ! J’observais la scène tout en aidant l’ancien poulpe à se relever en compagnie de son ami. Je souris, amusé par ce qu’elle racontait au Baron, puis reportais mon attention sur l’ancien Poulpe. « Au faite, moi c’est Sunlight. Et toi, Monsieur Poulpe, tu dois bien avoir un petit nom ? »

Spoiler:

Invité

Tout se passa très vite. Trop vite. Kate et Alessia arrivèrent et Hanae se plaça en retrait pour laisser sa chef gérer les choses en compagnie de la directrice de la Blanche Confrérie. Cette dernière était vraiment très mauvaise diplomate. Tout le monde menaçait tout le monde. L’apprentie qui ne maitrisait pas ses pouvoirs n’arrangeait en rien les choses. Hanae commençait à avoir peur. Peur que toute cette folie arrive à lui faire perdre son légendaire sang-froid et qu’elle aussi se met à tout bruler sur son passage.

Sans dire un mot, Hanae regarda Cinead réclamer la justice, Jürgen faire pousser des poils sur Alessia, Barbra assommer l’apprentie, puis de nouveau Cinead voler à l’autre bout de la pièce. Ce dernier s’était transformé en cadavre de Tomas d’Ombremont, l’ancien shérif. Cela sembla étrange à Hanae. Il avait commencé à faire son numéro à la marche en mémoire du shérif et maintenant il se transformait en son cadavre. Hanae était bien trop enfoncée dans la théorie du complot à cause de ses activités secrètes pour ne pas tenir compte de la coïncidence. La jeune femme se rapprocha alors de sa Chef qui était en discussion avec Jurgen Landgraf qu’elle ne connaissait que de nom par le biais de la presse, malgré que son Infante fût une amie. « Bonsoir, Monsieur Landgraf. » Dis-la japonaise en tendant une main vers le vampire pour le saluer. « Je suis Hanae MacGuinness, inspectrice à la BRIS. Je travaille sous les ordres de Madame Murphy. Excusez-moi d’interrompre votre conversation… » La métisse porta ensuite son regard sur sa Chef : « Kathleen, je pense qu’il vaut mieux abréger la soirée. » Elle pointa un menton vers Cinead en Tomas d’Ombremont qui se faisait déjà soigner par ce qu’Hanae percevait comme une Nécromancienne. « Après ça, Monsieur Ó Súlleabháin ne sera pas plus calmé. Il y a beaucoup de CESS, mais aussi beaucoup d’humains ce soir. J’ai peur que cela se termine en massacre ». Dis-la japonaise sur un ton glacial. « Même la personne la plus calme pourrait perdre les pédales après tout cela ». Elle parlait autant pour elle-même que pour le vampire qu’elle connaissait pour avoir investi de l’argent dans le Louisiana Boardwalk au nom de la famille MacGuinness.

Spoiler:

SIGNALEMENT

« Glglglglgl… » Ce qui aurait dû demeurer un discret gargouillis, sous l'effet du sortilège, se transforme en un véritable raz-de-marée, que dis-je, en un geyser au fond de mon gosier. J'exagère à peine. Je surnage en pleine tempête, me débats parmi l'océan glacé, tente de retrouver mon souffle et pousse des halètements tel un poisson hors de l'eau. J'entends vaguement des voix, je crois reconnaître celle d'Austyn ; quelqu'un me maintient les paupières écartées. Puis ce même quelqu'un commence à me dessaper. Quel con ! Un réflexe, je lui en colle une bonne, là, en plein milieu de la joue - du moins, c'était là que je visais. Ma main dévie et à la place, elle lui écrase le nez. J'espère que c'était pas un gars important. Complètement vaporeux, j'ouvre enfin les deux yeux et tente de choper des bribes de la conversation en cours. Mes doigts s'agitent nerveusement contre le sol, certains mots parviennent jusqu'à moi ; je cligne des yeux, ouvre et referme la bouche mais le plafond tourne dangereusement quelque part au-dessus de moi. Bordel, il était fort ce shoot.

Tournant légèrement la tête vers Austyn, mes doigts saisissent le bas de sa robe et je me mets à jurer comme un charretier dans ma langue natale, incapable de contrôler le débit sonore. « Putain de bordel de… » Toute une ribambelle de mots fleuris russes explose hors de moi tandis que cette insupportable voix d'opérette me prend encore. Je hoquette, tente de me redresser, abandonne aussitôt l'idée, cherche des yeux Austyn et la supplie du regard de mettre un terme à ce maléfice. Puis, mes prunelles cognent celles de l'homme. Durant un instant je demeure hébété, face à lui, suspendu à sa carrure étonnante et à son allure vintage. Son nez droit, sa figure sérieuse, ce menton fier… C'est… « Grand-père… » Crois-je murmurer, mais les notes suraiguës résonnent abominablement dans la pièce exiguë. Grand-père avec quelques décennies en moins, certes, mais ce visage… Qu'est-ce qu'il fout ici ? Il est venu m'engueuler parce que je suis défoncé ? Lentement, les yeux écarquillés, je tends une main vers lui, vers la lumière de ses yeux, vers tout son être. « Grand-père… Pardonne-moi… J'ai été infidèle à notre vodka familiale… Je… Je boirai pu jamais de champagne… J'te le jure… » C'aurait pu passer pour une touchante confession mais avec ma voix amplifiée, ça ressemble davantage à une tirade digne d'une tragédie grecque. J'ai toujours détesté Noël.

Spoiler:

SOBRIQUET

Austyn observe le "serveur" faire et se moquer gentiment d'elle. Guérisseuse? La vraie Austyn se demande si elle a une tête à être guérisseuse et avec le recul c'est le cas. Mais elle n'a pas le temps de lui répondre que le verre d'eau fait son effet sur Vlad. Il se réveille, toussote et flanque un coup de poing en plein visage au "serveur". Par réflexe, Austyn qui était agenouillée se redresse, observe le visage de Rhys qui aurait bien besoin d'une guérisseuse en cet instant: "Je ne suis pas guérisseuse" glisse-t-elle, avant de sentir une main sur sa robe et de porter son attention sur Vlad. Ce dernier jure dans sa langue d'origine qui échappe à Austyn. Elle allait lui demander comment ça allait alors même qu'il se redresse et s'adresse...à son grand père!

Austyn écarquille les yeux en regardant Rhys, lui faisant comprendre qu'elle n'y comprenait rien. Rhys avait parlé de drogue et elle devait bien avouer que celle-ci semblait puissante. La voix de Vlad était par dessus le marché assez aigu ce qui rendait l'échange insupportable. Malheureusement elle n'avait pas sur elle de runes qui le rendrait sobre, et user de magie après tout ce qui venait de se passer dans la salle principale ne lui semblait pas une bonne idée.

A Rhys: "Savez-vous comment baisser l'effet de la drogue? A moins que vous faire appeler grand père vous convienne." Après tout, au point où ils en étaient...

Spoiler:

SIGNALEMENT

Ma nouvelle coéquipière de galère n'est pas guérisseuse, ce qui ne me gêne pas outre mesure tant que je ne suis pas blessé, même si je n'aurais clairement pas rechigné contre le fait qu'elle s'occupe de moi. Le cadavre à réanimer refait surface et il commence par des borborygmes incompréhensibles avant de finalement me mettre une main sur la gueule. Surpris, je pars à moitié en arrière, un grondement sourd dans la gorge. Déjà, je sens le liquide chaud qui coule dans ma narine son odeur métallique et cuivrée. Du sang. Mon cœur s'affole un peu plus, l'adrénaline est libérée et mes pupilles s’étrécissent. Les réflexes du prédateur sont en moi comme la litanie mortelle d'une chasse sauvage. Mais à peine ai-je le temps de me demander ce qu'il se passe qu'un déchaînement sonore m'éclate la cervelle et les tympans avec une force insoupçonnée. Un bruit à mi-chemin entre le grondement sourd et le feulement s'échappe de ma gorge et une agressivité certaine m'envahit. Mon ouïe ultra sensible vient de faire les frais de la Castafiore. Une seconde fois.

Je me redresse, la femme me pose une question mais, concrètement, pour le moment j'ai une autre priorité en tête. J'attrape le bras mi tendu du type atteint de delirium tremens et je lui tords à moitié tout en prenant un soin particulier à lui écraser ma main sur la bouche, pour le prendre au piège et l'empêcher de prononcer un seul mot de plus. Mon ton est alors un peu plus vindicatif que nécessaire. Sans ménagement, mais j'aime jouer gratuitement avec les proies aussi faciles.

_ Écoute le cadavre, éclate-moi encore une fois les tympans et je te jure, je te dévore. »

Au-delà de la salle, je perçois très nettement de cris terribles d'agonie, et sûrement qu'Austyn doit les entendre également. Entre la curée qui semble avoir commencé dans la salle principale et cette agression sonore soudaine, la nervosité m'a gagné brusquement. Pas de gestes brusques, ça m'excite. Quelques gouttes de mon sang coulent dans le cou de l'homme et tachent sa chemise.

_ Ma jolie, à part un bon coup de boule sur le coin de la gueule, ou la tête dans les toilettes pour lui faire gerber sa merde, y a pas vraiment à faire à part attendre. »

Sous la peau, pointent tout juste les extrémités pointues de mes griffes, sortant presque de mes doigts.

résumé :

SIGNALEMENT

Quelques mots-clés par-ci par-là, le désespoir dans les yeux d'Austyn ; je devine, malgré mon état, qu'elle se sent bien impuissante face à mon comportement. Génial, moi qui comptais sur elle pour être mon garde-fou. Si elle ne me contient pas, je sens que je vais faire un malheur. Surtout que ce gus me donne méchamment envie de cogner et de lancer mes poings sur la figure de quelqu'un. La sienne, à tout hasard. Surtout que… Bordel, cet enfoiré me tord le bras avec une telle force que la douleur parvient jusqu'à mon cerveau, malgré l'alcool et la drogue. J'espère qu'il a de grandes jambes et qu'il court vite. Dès qu'il aura dégagé son poing de ma bouche, je jure de le désintégrer. Tout bien réfléchi, il ne peut pas être Grand-Père. Non, Grand-Père ne m'aurait jamais fait de mal…

L'odeur de son sang m'emplit les narines. J'espère que je lui ai fait mal. Il cherche sacrément la merde, celui-là. Je les écoute discuter de mon sort comme si j'étais un morceau de viande. Attendre ? Certainement pas ! Je me sens fort comme un lion, je serais capable de décimer le plus féroce des adversaires. Et si… Oh, oui. Malgré la douleur, je me tortille et me dégage de l'emprise du serveur de pacotille et, juste pour la route, lui balance mon genou dans les parties. Ca, c'est pour avoir parlé de moi à Austyn comme si je n'étais qu'un déchet malodorant. Effleurant maladroitement la joue d'Austyn, je tente de lui faire comprendre par la force de mon regard que je reviens tout bientôt. J'en ai juste pour quelques instants, chérie, un petit différend à régler.

Je les plante tous les deux dans le cagibi et débarque à nouveau dans la grande salle. Les enceintes diffusent de la musique classique, elle m'emplit d'une puissance nouvelle et me fait prendre conscience de l'arme redoutable que je porte désormais en moi. Ma cage thoracique enfle tandis que mon regard traîne vers le buffet. Te voilà, satanée sangsue. Cette fois, je vais pas te louper. Ignorant royalement le raffut ambiant, la démarche titubante, je m'approche à grandes foulées de lui et le saisis violemment par le col pour lui plaquer le dos contre le buffet. Je le maintiens fermement, sûrement assez stone pour croire que ma force est supérieure à la sienne. Qu'importe, je déploie mon arme secrète. Ma mâchoire s'écarte et, gorgé de zèle, j'expulse hors de moi les notes puissantes et tonitruantes de la Flûte Enchantée. Ikarias Tavian, j'espère que tu apprécies Mozart.

Spoiler:

SOBRIQUET

Austyn trouva le serveur quelque peu vulgaire et agressif dans ses propos, au point où elle se demanda s'il ne connaissait pas personnellement Vlad...Après tout, ce dernier avait semblé fuir pas mal de monde durant la soirée...Etant donné que son premier conseil, concernant le fait que le verre d'eau n'aurait pas d'effet était complètement faux, elle présuma que l'histoire du coup de boule ne fonctionnerait pas non plus...Elle devait jouer la naïve mais jusqu'à un certain point.

Toutefois, pas le temps de réagir que Vlad arrive à s'extirper d'entre les mains de Rhys, a un geste d'affection maladroite avant de partir de la pièce. Austyn fronça les sourcils, avant de sortir à sa suite, préférant garder un oeil sur lui. Imaginant déjà le pire, elle sortit une rune de son décolleté...Une rune qu'elle avait préparé au cas où...Elle arriva juste à temps pour voir Vlad soulever un vampire par le col et se mettre à lui chanter à gorge déployer une chanson insupportable (en fait c'est la voix qui l'est, mais peu importe). Elle arriva en courant, ne faisant pas garde à ce qui se tramait alentours. Elle porta la rune (sous forme de caillou) sur le front de Vlad ce qui lui ramena les esprit quasi illico presto! Ainsi, plus de voix à faire se soulever les morts, et plus aucun effet de la drogue...Ce qui fait que le vampire allait avoir tous les droits sur Vlad...Sauf qu'Austyn sortit une seconde rune qu'elle mit de force dans la main de Vlad! "Gardes ça précieusement. Tant que l'as en main, toute personne qui attenterait physiquement à ta personne verra son geste arrêté par une vilaine migraine..." sort de protection oblige...Merci la Blanche Confrérie.

Spoiler:

SIGNALEMENT

Attends voir. Mon odorat alors même que Luna m'avait apostrophé, m'avait détourné d'elle, pour me faire remarquer la présence de l'un de mes premiers ennemis de Shreveport. Quel connard. Vladimir. Mes poings me démangèrent, l'un après l'autre, comme s'ils voulaient terminer le travail. Je le cherchais, d'un regard noir comme les abysses, comme un assassin cherche sa proie, pour le trouver et lui rappeler mon visage. Sans adresser un regard à la belle norvégienne, rongé par la haine, je lui disais :

"Désolé, mais un convive réclame mon attention."

Je partis alors vers la foule, cherchant sans cesse sa tête arrogante et insupportable de nécromancien. Mais ce monde grouillant sous mes yeux me dissimulait superbement bien le petit Zaganov, une fois de plus. Nerveux, je parvenais au bar, poussant grand nombre des invités sur mon chemin, pour demander une boisson que je ne touchai pas une seule fois. Il fallut néanmoins peu de temps pour que la proie réapparaisse, que cette enflure sorte de son trou. Son esprit était visiblement altéré, par quelque drogue qui te fait croire que tu es champion du monde de boxe thaï. Plus facile pour moi. Mais il avait autre chose, à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Un atout, si on peut dire. La Flûte Enchantée gueulée en Castafiore dans mes oreilles de vampire. A la seconde, je le repoussai d'une paume, pour lui lancer :

"Pauvre enfoiré ..."

Je fermai le poing avec une ardeur si terrible qu'un humain y aurait senti ses ongles s'enfoncer dans la chair. Il devait payer. Mais mon bras n'eut pas le temps de se lever, qu'une sorcière apposa des runes sur Vlad, qui lui fit reprendre conscience entre autres. La seconde n'eut pas d'effets visibles, mais je savais que l'une d'entre elles allait le protéger d'une manière ou d'une autre. Et depuis Gwen, je sais faire attention. Je pris alors un humain dans la foule, et le sommai d'un ton énervé et avec un accent français plus que perceptibles :

"Va exploser ce gars-là."

Résoumèche:

Invité

C'est complètement le bordel - c'est un euphémisme. Toki ne reconnaît pas le cadavre ambulant qui vient d'apparaître, il retient juste son souffle sous l'emprise de la peur. Tout cela l'effraye, il recule, se colle à André. Bon dieu, que quelqu'un fasse quelque chose, qu'on enferme ce fou à lier, qu'on le bâillonne, qu'on l'empêche de bouger !

Tout cela avait presque fait oublier à Toki qu'il était nu sous la nappe qu'il avait chopé, en guise de vêtement de fortune. Il se rendit compte que celle-ci était entrain de glisser et qu'il avait dans les pattes une veste qu'une des jeunes femmes l'ayant aidé s'était procurée. Le blond l'enfile, remercie le serveur qui vient, toujours aussi peu sûr de lui, avec un pantalon. Pour le géant Norvégien, celui lui fait plutôt un 3/4 mais pour la soirée, cela ferait l'affaire. Le jeune homme le remercie avant que l'homme ne file, ne cessant d'accorder des coups d’œil nerveux à l'ancienne hystérique. Celle-ci se présente et enlève un sourire à Monsieur Poulpe. «Toki. » Prononce-t-il avec son accent nordique. «C'est norvégien. » souffle-t-il. Il parle rarement de lui, encore moins à des inconnues mais dans ce cas-ci, Sunlight porte plutôt le nom de sauveuse, de quoi se confier un peu.

Résumé:

SIGNALEMENT

Foutu catholicisme. Foutues festivités de fin d'année. Foutu Jürgen, foutue Barbra. Foutue harmonie qui régnait dans ce salon. Pas le sien. Jamais. Enragé, il fait les cent pas, arpente la pièce, tempête intérieurement, maudissant Jürgen de tous les noms, de tous les pires. Dans les ténèbres, la vieille horloge avait sonné minuit, annonçant lourdement sa sentence. Son anniversaire. Sa naissance, sa mort, la même nuit célébrées, comme chaque détestable année. Etouffé par la déréliction, il avait osé demander à Jürgen, les lèvres tremblantes, s'il pouvait rester à ses côtés. Oublier cette foutue soirée de Noël. Laisser Barbra y aller seule. Juste une fois. Pour lui. Pas grand chose. Pour son anniversaire, ou peu importe la satanée raison à invoquer.

Mais Jürgen était parti, bras-dessus bras-dessous, avec sa détestable Infante. Et lui, il était resté seul dans ce salon trop grand, à les maudire. A les haïr. Et toute sa noirceur se répand autour de lui tandis qu'il martèle le plancher de son pas contrarié. Des idées infâmes dépassent sa pensée, il envisage le pire. Les faire payer, les faire regretter, tous les deux, de l'avoir délaissé. Surtout Jürgen. Il n'avait que faire de Barbra, l'empoisonner de ses sentiments nocifs à son égard était devenu une délicieuse habitude.

Un coup de sang, une goutte de noirceur supplémentaire, et la décision est prise. Lui aussi, il se rendra au bal de Noël. Il va les y trouver, tous les deux, et leur faire regretter leurs extravagances. Qu'ils se pavanent donc… avant qu'il n'explose, et ne ruine cette soirée luxueuse.
Il abandonne la pièce à vivre, se rend dans sa chambre, ouvre précipitamment la porte de son armoire. En effleurant les tissus tous plus sombres les uns que les autres, ses doigts se pétrifient autour d'une chemise blanche, ornée de motifs floraux étonnamment colorés. De la soie. Bien sûr. Un rictus tord ses lèvres. Il vient de trouver le moyen de ruiner la soirée des Landgraf, à coup sûr.

Un rapide passage devant le miroir. Le visage était facile à imiter, car indéniablement, celui dont il avait le mieux saisi les traits. Et, même après toutes ces années, il n'en avait oublié aucun détail. Il en omet pourtant lors de sa transformation, volontairement. Les cheveux sont longs, sombres et lâches, les lèvres fines, le parfum subtilement ambré. Les traits sont similaires, bien que nullement identiques. Suffisants pour provoquer le choc visuel qu'il désire. Avant de partir, il dilue un peu de vert, de ce vert absinthe, dans le creux de ses prunelles sablonneuses. Ce regard, son regard, il ne saurait l'imiter.

Les chaussures claquent contre le bitume. Le menton relevé, il approche du lieu de réception, l'allure fière et le regard affirmé. Si son pouvoir lui permet de déformer son visage à volonté, il est en revanche bien incapable d'agir sur son aura. Il sait que Jürgen et Barbra le reconnaîtront aisément, sous l'apparence de Salâh ad-Dîn. Qu'importe, le but n'est pas de les duper. Simplement de les ravager, d'éveiller en eux de détestables souvenirs. La prochaine fois, Jürgen y réfléchira à deux fois avant de se rendre à ces foutues soirées mondaines.

Il approche du lieu. Quelques convives fument une cigarette devant l'entrée. Son ouïe fine capte les effluves de discussion dénuées d'intérêt. Il fixe la porte principale lorsque soudain, toute son attention est happée par un parfum. Un parfum féminin. Des dizaines de mètres les séparent et pourtant, il aurait été incapable de ne pas le percevoir. Fleur d'oranger. Il ferme les yeux, un instant, se laisse guider jusqu'à la diabolique fragrance. Lorsqu'il les ouvre à nouveau, elle est là, devant lui, belle comme le plus délicat des coquelicots. Une chance qu'il saisit, prisonnier d'une énième pulsion.

S'éclaircissant la gorge, il ne cherche même pas à modifier le timbre de sa voix. A elle, il n'a pas grand chose à cacher. « Mademoiselle… Voudriez-vous être ma cavalière, pour ce soir ? » Il n'y va pas par quatre chemins. Sous les traits flous de son Sire, il se sent étonnamment serein. Plus fort, plus sûr de lui. Baissant légèrement le ton, il approche les lèvres de son oreille, humant son parfum et étudiant l'aura raffinée. Une vampire, de son âge. Parfait. « Je ne vais pas te mentir. Je ne suis pas ici pour faire la fête. Connais-tu les Landgraf ? » Quelle question. Tout le monde les connaît. Il tente de camoufler sa rancœur et poursuit, de son puissant accent oriental. « J'ai de bonnes raisons de vouloir pourrir leur soirée. Et tu es ravissante. Viens avec moi. Empoisonnons-les tous les deux. Je te payerai, s'il le faut. Ce que tu voudras. Si tu t'allies à moi. »

Spoiler:

Invité

Trop tard. Il est déjà trop tard. Même si j'espérais naïvement, je sais que les choses ont sérieusement dérapé à l'instant même où le sort de l'apprentie à frapper et que le Baron s'est emporté. Et voilà que les choses dérapent encore un peu plus avec le geste de Barbra Landgarf suivi de la métamorphose du Baron.

Je sens mon portable vibrer par intermittence dans la poche de ma veste depuis déjà quelques instants. Je l'en sors finalement pour tomber sur ce que je craignais : des invités ont déjà partagé des statuts de la fête ou des photos sur les réseaux sociaux, arme à double tranchants. ALors je consulte rapidement les-dits messages, je reçois un appel provenant du rédacteur en chef du journal. Je m'excuse brièvement et m'éloigne pour décrocher.

« Sullivan ?
- Lui-même.
- Excuse-moi, je sais que c'est ton jour de repos, mais...
- Mais tu voudrais savoir si je n'ai pas moyen d'aller au bal de Noël ? Je suis déjà sur place...
- Oh, parfait ! Alors ne bouge surtout pas, on a besoin de savoir plus en détails ce qui se trame là-bas. Il y a de drôles de photos qui font le tour des réseaux sociaux, et... »

Mais je n'ai pas l'occasion d'en écouter d'avantage, un parfait inconnu m'attrape brusquement par l'épaule, capte mon regard et me lance un ordre en désignant un visage que je connais déjà : Vladimir Zaganov. Et alors que je veux lui rétorquer de se calmer, c'est comme si ma conscience se trouve occultée, mise sur la touche et que le contrôle de mon corps m'échappe. Mes yeux se fixe sur Vladimir et ma main raccroche le téléphone puis le glisse dans la poche de ma veste, tandis que mes jambes s'avancent dans la direction du nécromancien.

Ma droite part d'un coup s'écraser vers le visage de Vladimir, et immédiatement après je sens une violente décharge dans ma tête, une migraine comme je n'en ai jamais eu, si bien que je me retrouve à me tenir la tête en serrant les dents.

Résumé:

Invité

-Faites que ça s'arrête ! Ça brûle ! Partout ça brûle !

Combien de temps Tomas avait-il tenu ? Des jours ? Des semaines, peut-être... Qui peut savoir. Qui est capable de prévoir la résistance d'un être vivant face à la douleur ; c'est encore pire lorsque l'on essaye d'anticiper la notre. J'avais rencontré des lycans d'une toise et demie se mettre à pleurer dès qu'ils voyaient les ustensiles sur la table, j'avais vu des médiums plus maigres que des clous de cercueil tenir des mois d'affilé. Lorsque les nerfs s'enflamment le normal, la logique, le pragmatisme, tout fout le camp. La raison n'est plus d'aucun secours, emprisonnée qu'elle est dans un cerveau incapable de communiquer avec le reste du corps.

On reste là à hurler et à se tortiller comme un vers de terre coupé en deux.

-J'en peux plus... Sanglotais-je. Tuez-moi !

C'est alors qu'elle apparut. Je ne comprenais pas ce qu'elle disait, mais la beauté dégagée par son visage angélique réussit à se frayer un chemin à travers le brouillard de souffrances qui m'asphyxiait. Sa peau diaphane était si lumineuse, si claire, que moi -la bête impie- je dû plisser les yeux. Un liquide aigre coula au fond de ma gorge et la douleur s'estompa, comme si elle n'avait jamais existé.

Je restais donc là, allongé nu sur le sol. A ne pas comprendre. Et à m'oublier.

-< Où suis-je ? >

Résumé:

Invité

Dillon ne réagit pas tout de suite alors que Cinead était projeté à l'autre bout de la salle. Elle cilla avant de se retourner. Son expression se figea en voyant à quoi il ressemblait, à présent. Elle empestait l'animal mais ne s'en rendit même pas compte alors que Gia accourait déjà vers son Sire, tentant de détourner l'attention des gens dans la pièce. Qu'est-ce qu'elle faisait comme cirque celle-là ? Serrant les dents, elle marcha rapidement vers eux alors même que la jeune femme tatouée lui faisait ingurgiter la potion dégueulasse qu'elle avait bu quelques minutes plus tôt. Les cris de Cinead lui vrillaient les oreilles et elle mit ses mains sur celles-ci en tentant de réfléchir … Elle secoua la tête puis tomba à genoux près du … cadavre agonisant qu'était devenu le vampire. Elle ne put qu'attendre que la potion fasse effet et elle fixa d'un air toujours autant figé le visage de son Sire … Ce n'est que quand il prononça cette brève question en vieil irlandais qu'elle se reprit, sortant de sa torpeur. Se détournant, elle chercha de quoi couvrir le corps nu de Cinead. Se dirigeant vers une table où trônaient des bouteilles d'alcool non entamaient, elle les fit tomber à terre dans un horrible fracas. Se fichant des débris de verres qui lui coupèrent la plante des pieds, elle prit la nappe blanche et retourna auprès de son Sire pour le recouvrir avec. Pendant tout ce temps, elle ignora Gia. Elle ignora d'ailleurs tous les bruits alentours. Ils avaient tous salis leur nom, tous n'étaient que des traîtres et des enfoirés se régalant de les voir ainsi bafoués. Elle se pencha au dessus de lui, tentant de capter quelque chose, qu'importait, un détail qui prouverait qu'il n'avait pas tout oublié :

« Cinead ? Est-ce que tu me reconnais ? »

C'était une question tellement … idiote, invraisemblable que Dillon maudit mille fois les personnes responsables de tout ce bordel. De cette soudaine amnésie, du fait qu'elle et son Sire se retrouvent dans une position des plus désagréables, que cette pétasse tatouée soit toujours près de lui, que cette apprentie l'ait transformée en une bête horriblement poilue … D'être venue à cette soirée inutile. Elle crispa le poing posé sur la poitrine de son Sire alors qu'elle s'imaginait déjà tous les tuer un par un, en commençant par la femme tatouée qui ne cessait d'être sur son chemin depuis le début de la soirée.

Résumé:

SIGNALEMENT

« Tu es sûr que c'est une bonne idée ? » Salâh ad-Dîn lance un de ses regards qui crient ouvertement Est-ce que tu te fous de ma gueule mon petit ? Jahad a appris depuis longtemps à ne plus négocier. Le renégat observe son allié un peu fou d'un œil amusé. Salâd ad-Dîn est complètement dingue, ce n'est pas nouveau. Mais sur ce coup-ci, c'est du suicide, de la connerie pure en barre, d'un niveau rarement atteint. Du Salâh ad-Dîn Amjad en grande pompe.

« Est-ce que tu me reconnais ? » souffle le caïnite. Son acolyte pose un regard sur sa silhouette et n'en croit pas ses yeux. Il éclate de rire, se serait étouffé s'il avait encore été humain. Le vampire qui lui fait face ne manque pas d'humour et esquisse un sourire, attendant tout de même une réponse. « Nope. Incognito. T'es vraiment... j'sais pas ce que t'es. Tu sais qui sera là, immanquablement. » « Oh, mon bon ami, s'ils n'étaient pas là, ce ne serait pas drôle » Et c'est peu dire.

Les talons claquent, le sac est rempli de paillettes. Il s'en est mis partout. Elle. Parano comme il est, il n'aurait pas pu faire un autre choix que de demander à être demoiselle. Mais il découvre tous les inconvénients d'une telle chose ; le soutien-gorge, la robe trop étroite, les chevilles qui se dérobent et les paillettes qui collent partout. Mais, au moins, il est certain que personne ne le reconnaîtra. Oh non, Salâh ad-Dîn a poussé le vice jusqu'à modifier son aura en celle d'une vampire d'une centaine d'années tout au plus. Une belle âme aux yeux de biche qui n'éveillera pas les soupçons. Car le bal de Noël est le moment propice pour tâter le terrain. Amjad est certain qu'il y croisera les personnes les plus importantes de la ville. Et c'est une occasion qu'il ne manquerait pour rien au monde.

Pourtant Salâh ad-Dîn est en retard. C'est plus sûr, afin de ne pas se faire remarquer. Pourtant, c'est raté. Quand il s'avance vers lui, un moment, le caïnite doute de lui, pense que les enchantements ont foiré. Son aura est la sienne mais son visage... son visage est le mien. C'est déroutant, à tel point que le vampire en sourit. Sous les traits du visage féminin qu'il s'est formé, cela paraît innocent. Par tous les dieux, Yago, mais qu'es-tu entrain de mijoter ? Si le cœur Salâh ad-Dîn battait en cœur, il claquerait fort contre sa poitrine. Les paroles de son interlocuteur l'intriguent, le titillent. Salâd ad-Dîn joue le jeu. « Les Landgraf ? J'en ai entendu parlé, oui. Vous ne les appréciez pas ? Je suis nouvelle ici, je ne connais pas grand monde. » Elle a un sourire charmeur, une voix timide, des yeux ambrés et la peau dorée. De quoi charmer n'importe quel gars en quête d'une proie. « Ta simple compagnie me suffira pour l'instant. Tu es bien charmant. » Un sourire ravageur, presque carnassier. Une limite que Salâd ad-Dîn se retient de franchir. Innocemment, la demoiselle passe son bras autour de celui de son nouveau cavalier. C'est un coup du destin, ultime, qui le fait presque rêver. Yago, entre ses pattes, Yago avec ses traits, Yago contre ses ennemis. Cela ne peut être réel, c'est comme un miracle de Noël.

Résumé:

SIGNALEMENT

Ils ne seraient pas trop de deux pour ruiner la soirée du couple vampirique. C'était la réflexion qu'il avait eue en l'apercevant. Et puis, elle était sacrément bonne. Un peu trop introvertie peut-être. A moins que ce ne soit qu'une façade. Sans pudeur, il l'observe, de haut en bas, la jauge avec attention. Elle devrait faire l'affaire. Elle joue l'innocente, celle qui ne connaît personne, mais il est trop méfiant pour croire à son numéro. Peu importe ; tout ce qui compte, c'est qu'elle le suive aveuglément dans sa folie. « Détrompe-toi. Je les adore. Surtout elle. » L'ironie est palpable. Une insulte à l'égard de Barbra lui échappe, en arabe. Baste, après tout, il y a peu de chance pour que sa cavalière comprenne. Lorsqu'elle enroule son bras autour du sien, un frisson le parcourt. Comme une décharge électrisante. Un sentiment familier, rassurant et dérangeant, qui aussitôt s'évanouit. Sa main amputée se pose sur son bras. Une douleur fugace, son membre fantôme hurle pendant une seconde ou deux, mais il n'écoute pas. Déjà, il avance avec elle.

« Je préfère te prévenir. Ce n'est pas sans risque. » Une fois à l'intérieur, tout irait sûrement très vite, et il ne pouvait pas se permettre de perdre son éphémère alliée. « C'est un peu précipité, on ne se connaît pas, mais je vais devoir m'appuyer sur toi. Te faire pleinement confiance. Je peux compter sur toi ? » Il s'arrête, la saisit par la taille, la regarde au fond des yeux, la dissèque. Dangereusement, il l'effeuille pour lui effleurer jusqu'à l'âme. Mais il est trop fou pour prendre conscience de la brûlure. Il a besoin d'elle. D'une diversion, de quelqu'un à sacrifier si les choses tournent mal. Ou, au contraire, d'une alliée puissante et ravageuse, d'un catalyseur. Dans tous les cas de figure, elle lui serait utile. « Et ne me chauffe pas. » Ajoute-t-il du bout des lèvres, reprenant sa marche. « Je viens simplement pourrir leur satanée soirée. » La demoiselle était magnifique, mais tant qu'il n'aurait pas vomi sa rancœur sur Jürgen et Barbra, il ne serait d'humeur à rien. Plus tard, peut-être. Après tout, c'était son anniversaire, n'est-ce pas ? « Comment t'appelles-tu ? » Ils franchissent la grande porte d'entrée, passent le détecteur de métaux. Les effluves sonores et les auras emmêlées les unes aux autres leur parviennent, par-delà les portes battantes de la grande salle. De l'autre côté, ç'avait l'air d'être un joyeux bordel. « Les chrétiens capitalistes ont toujours eu le sens de la fête… » Raille-t-il, mais il ravale aussitôt sa mauvaise humeur apparente, plonge ses yeux étrangement verts dans les siens, si profonds. Sa main saisit délicatement la sienne, il effleure sa peau douce, étreint ses doigts fins. « Prête à insuffler un peu de chaos ? »

Spoiler:

SIGNALEMENT

L'insulte en arabe confirme à Salâd ad-Dîn que son cavalier est lésé à merveille. La demoiselle a un sourire léger sur les lèvres, ses paupières papillonnent un instant. Yago n'a pas son regard, même s'il a su en imiter la couleur. Quand à lui, même sous ses traits féminins, il peine à ne pas ressembler à lui-même, ses pupilles gardent leur intensité. Mais Yago a d'autres distractions, auxquelles le caïnite se fera un plaisir de participer.

Les mises en garde de son partenaire intriguent le vampire. Mais il veut garder le rôle jusqu'au bout, ne doit pas paraître trop emballé à l'idée de pourrir la vie de ces très chers Landgraf. Et puis il y a quelque chose qui l'offusque un instant. Il serait presque tenté de le gifler. « Non mais pour qui me prends-tu ? » Un instant, elle s'écarte du jeune homme. « Avec des desseins pareils, tu ferais mieux de ne pas me juger. » Elle remet sa robe en place, ses cheveux aussi avant de lancer un regard froid à son compagnon du soir. « Contente-toi de mettre en place tes plans, je te suivrai. » C'est une confidence, une promesse. Quelque chose de profond qui pourtant n'a l'air de rien.

Un nom, il lui en faut un. « Nora. » Elle serait furieuse qu'en plus de sa robe, Salâh ad-Dîn lui vole son patronyme. « Et toi, quel est ton nom ? » Il le connaît par cœur mais se doute que si Yago a changé ses traits, il est prêt à troquer son patronyme également. Quelque part, le vampire est fier de son Infant. Quel homme sûr il est, allant au bout de ses désirs, quitte à ficher en l'air un événement tel que le bal de Noël organisé par le Blanche Confrérie. Mais à vrai dire, c'est déjà un joyeux bordel à l'entrée. Salâh ad-Dîn jubile d'un tel désordre ; le Chaos s'impose de lui-même, personne ne peut lutter contre lui. C'est un tableau magnifique même s'il n'est pas certain de saisir l'origine de celui-ci. Qu'importe, il est là, sous ses yeux ! Et la question de son cavalier lui arrache un sourire. « Tu n'imagines pas à quel point. » Il n'a pas pu retenir ses mots, ni même le regard sombre qu'il porte su son compagnon.

Résumé:

SIGNALEMENT

Interrompant, poliment, leur conversation, Hanae semble légèrement en panique. Il est vrai qu’on ne le serait à moins. La soirée virait au cauchemar. On se serait dit dans un film d’horreur des années 90. Cinead venait de se transformer en marquis d’Ombremont, ce qui était plutôt caustique quand on savait à quel point ils s’appréciaient. En le regardant se tordre de douleur, Kat se demanda si l’italien n’avait pas raison. Il avait insinué que l’irlandais était probablement responsable de la mort du marquis. Le sort qu’avait lancé la sorcière était imprécis, s’il s’était transformé en l’ancien Shérif ce n’était pas sans raison…
Revenant vers Hanae elle secoua la tête: « Le gouverneur doit arriver dans moins d’une heure, il a un discourt tout prêt, on doit attendre son arrivée… » Elle regarda vers Micah, impossible d’attendre de l’aide de sa part, il n’y connaissait rien en magie, puis elle avisa les sorciers présent. Parmi eux il y avait la soeur d’Alessia restée en retrait, c’était une mage d’eau qui possédait la capacité d’annuler les sort. « Il faudrait que la soeur d’Alessia fasse place net quitte à empêcher qui que ce soit de jeter le moindre sort! » déclara-t-elle. Il était étonnant que Alessia ne lui ai pas déjà demander cela, sans doute espérait-elle que ses élèves soient capables de s’auto géré mais la présence des potions prouvait cependant un certain manque de confiance en leurs capacités.

Invité

Tout s'embrouillait, Luna ne comprenait plus rien. De chaque côté de la pièce des catastrophes. Ca lui donnait des ailes. Bien qu'elle ne fit rien pour aider le Baron, elle se dirigea d'abord vers le poulpe pour essayer de le ramasser mais elle fut bousculée et piétinée par uen hystérique. Enervée, elle s'apprêtait à partir dans un coin de la salle pour prendre du recul et essayer de voir si elle ne pouvait pas aider, alors elle prit partie d'aider les sorciers à donner de l'antidote à un peu tout le monde qunad elle vit que la jeune apprentie qui avait fichu cette pagaille avait été assomée. Ce n'était pas unemauvaise idée ça.

Un antidote, deux, trois... Et Ikarias qui passe à nouveau sous son nez, furieux et qui alpague Sullivan pour l'hypnotiser et lui ordonner de foutre son poing sur la figure d'un autre type. Alors ça non !

Elle lâche tout sur la table et se dirige vers Ikarias en lui fichant une baffe.

« Hey tu te calmes oui ! Il t'a rien fait ce jeune ! C'est quoi le problème ?»

Luna soutient alors Sullivan par les épaules. Elle lui doit bien ça.

« Ca va ? Un verre d'eau ? »

Résumé:

SIGNALEMENT · MJ Ϟ Shut up, bitch.

Master of Puppets a écrit:: Multi Spécial Noël

Affront. Ce Landgarf allait sentir la puissance de la BC qu'il méprise tant. Alessia sentait l'énergie de ses pouvoirs monter en elle quand elle sentit une main bienveillante sur son épaule. Elle se calma. Il était vrai qu'il ne valait pas la peine d'attiser les mésentantes déjà bien exprimées en cette soirée qui se devait d'être festive. Alors elle serra les dents, et d'autant plus quand l'infante assoma la pauvre Ariel.

« Qu'on l'emmène dans une pièce de l'infirmerie ! » dit-elle à l'attention de l'un des sorciers qui s'occupaient, quelques minutes avant de fabriquer la potion antidote. « Quant à vous ne vous avisez plus de me toucher et de provoquer qui que ce soit. » finit-elle par lancer avec rage à Landgarf.

Elle s'éloigna alors de quelques pas et chuchotta à l'oreille d'un sorcier. Il partit ensuite rapidement. Il fallait préparer l'arrivée du Gouverneur.

« Désormais vu que nous sommes ici pour Noel, pour festoyer et que ce n'est pas un lieu de règlement de comptes, veuillez, s'il vous plaît, nous Laisser veiller sur le bien être des convives ! … (en regardant Jurgen et Cinead et toute la cliques) Et vous en faites parti il me semble... Pour tout autre règlement de compte je vous prierai d'attendre demain. Pour lors, le Gouverneur va arriver. Après avoir pris de l'antidote ici présent, merci de bien vouloir retourner aux festivités. Je tâcherai de visiter chacun d'entre vous dans un petit moment."

Elle se détacha alors de la foule et fit un geste de la main à Kathleen pour qu'elle la suive.
« Je ne suis pas bonne diplomate mais ils poussent le bouchon un peu trop loin. Vous pensez cependant que ça va aller pour le reste de la soirée ? »

— — —

PRÉCISIONS :
- Pas de tour de jeu, vous postez quand vous voulez!
- Pensez à faire un résumé de vos actions à la fin de votre rp (en spoiler).
- Vous pouvez mettre des liens vers musiques/images si vous le souhaitez mais uniquement des liens!
- Ne codez pas vos rps!
- Limitez vous, ne faites pas un roman, 400 mots maxi!
- Vous pouvez aller et venir, justifiez néanmoins la disparition de votre personnage si vous devez partir.
- L'intrigue prendra fin à la rentrée aux environs du 15 janvier.

Autre petit truc, ceux qui participeront jusqu'au bout auront une petite surprise!

» MULTI | Labyrinth Circus [OUVERT À TOUS]
» SPECIAL un conte de noël
» Multi Loups # 2 ; Du sang et de la boue.
» Le Goût des Hommes - Multi Vampirique
» Multi Loups # 3 ; Des larmes et des crocs.

[MULTI SPECIAL NOËL] En attendant minuit (ouvert à tous)

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